"Les amis, le temps de la réfléxion est ouvert. Je ne vais pas critiquer les morts, mais il me semble juste d'annoncer que notre cher émo n'a jamais été très précis et indicateur. Je m'adresse aux villageois comme aux possédés, puisque selon feu la soeur de Suisse ils ne seraient pas conscient.
Lukas, la voyante avait voté plusieurs fois contre Chine et Vietnam. J'ai toujours des suspicions contre Roderich, mais je les mets de côté. Si je meurs ce soir, en innocent, je demande aux villagois qui prétendent en être de voter contre eux."

Arthur s'en retourna, las mais à mi-chemin il ajouta :

"Entre nous, je vous avez dit de ne pas voter contre Lukas... de préférer Autriche"

Malgré tes critiques que je ne comprends pas, repose en paix mon lointain cousin.

Si je meurs, que ma voix soit confiée à Elizaveta.

(Lucas entre nous, tu n'as pas voté au dernier vote? oo.... EDIT : Ah si, contre toi, crétinus malus, sachant que tu allais mourir, tu aurais dû donner une ultime indication . Well, I forgive you, stupid oaf. )

Lukas était innocent, amen. Que pouvaient-ils dire de pus, tous ? Le pleurer comme un frère alors qu’ils l’avaient condamner ?
Le jeune homme avait voté contre lui, contre lui pour sauver quelqu’un, pour se suicider ? Un acte courageux, fou, pauvre garçon…
Et Arthur poussait encore une fois les autres à se méfier de lui. Epuisé, énervé, l’Autrichien ne retint pas ses émotions et s’avança vers le chef de classe.

-Arrêtez un peu, Kirkland ! Pour aujourd’hui vous n’avez pas à porter le poids du monde sur vos épaules, vous avez voté, les autres n’ont pas suivi votre choix. Un innocent est mort mais vous n’y êtes pour rien…. Saint Kirkland, priez pour nous à présent, c’est cela ?! Très bien, si je meurs, sachez que je vous pardonne…. Mais plutôt que vos sous entendus, accusez moi tout de suite, déclenchez donc une vindicte populaire !

Le brun fusilla l’Anglais du regard, fatigué, désespéré au fond… Et pourtant, pourtant il ne voulait pas être à la place bien trop difficile du britannique.
Il resta immobile quelques secondes, puis tourna les talons. Une farce, une farce ridicule et mortelle, pauvres d’eux !

-Ne me suivez pas Elizaveta, je vous l’interdis, qui sait, je suis peut-être un monstre ? Ne laissez pas les autres trouver une raison de plus pour vous condamner. Au revoir, je vous souhaite d’ouvrir les yeux demain…

Roderich ne se retourna pas en franchissant la porte. Il avait besoin d’être seul, il avait besoin d’un piano également. La salle de musique l’accueillit, sombre et déserte. Très bien, alors tel serait son refuge pour la nuit.
D’une main hésitante, il commença à jouer un morceau, mais mêmes les notes les plus joyeuses semblaient moroses au bout de ses doigts.
L’homme enleva ses lunettes, inspira profondément et prit son visage entre ses mains.
Il avait besoin de pleurer un peu.
Seul.
Supporter le regard et les moqueries des autres est une chose, mais sentir une haine meurtrière et infondée envers vous en est une autre. Pour qui votaient-ils, tous? pour les gens différents. Roderich en avait assez, assez de se voiler les yeux et de jouer les utopistes en se convaincant que rien n'avait d'importance sur ce qu'on pensait de lui, du moment qu'Elizaveta allait bien, mais là, maintenant, non. Même la jeune femme doutait de lui. Il ne pouvait plus jouer la comédie ainsi.

Lukas était mort innocent.
Et toute la tension s’accumulait entre les survivants, comme un orage qui était sur le point d’éclater. Et il éclata.

Violemment. Très violemment. De la plus horrible façon qu’il soit. De sa faute.
Elle avait douté de Roderich. La seule qui ne devait pas douter de lui, qui devait avoir une foi aveugle en lui, l’avait trahi par la pensée. Et Roderich s’était effondré. Il s’était enfui, lui interdisant de la suivre. Et elle, n’avait pas pu bouger, pas pu dire un seul mot. Pétrifiée. Comme une statue. Les yeux vides. Comme si le monde était en train de s’écrouler.

La Hongroise mit quelques longues minutes à réagir. Elle vit son reflet blême dans une vitre. Elle se rendit compte que ses yeux déversaient un flot de larmes.

Et que Roderich était parti.

Instinctivement, elle savait où il était allé. Il lui avait interdit de la suivre mais Elizaveta s’en fichait, elle voulait le voir, lui demander pardon, encore et encore. Elle poussa silencieusement la porte de la salle de musique. Et le spectacle qu’elle y découvrit acheva de réduire son cœur en petits morceaux. Roderich était affalé sur le piano, elle pouvait entendre quelques sanglots étouffés. Elle désirait de tout son cœur, de toute son âme se jeter sur l’Autrichien, l’enlacer, le consoler, lui demander encore pardon. Mais… N’avait-elle pas assez fait de mal aujourd’hui ? Ne lui avait-elle pas fait assez de mal encore ?

Alors elle sortit son petit calepin se sa poche, celui-là sur lequel elle écrivait le nom de celui qu’elle condamnait avant d’arracher la page et de la mettre dans l’urne.

Mais là, elle écrivit juste « Pardon » et « Je vous aime ».
Avant d’arracher aussi silencieusement que possible la page, de la plier, de jeter le papier dans la salle de musique, de refermer la porte en silence et de courir jusqu’au dortoir se jeter dans son vit pour pleurer dans son oreiller autant qu’elle pouvait.

Académie du Monde, 9h20, jour 6

A un jour près, cela ferait une semaine que les meurtres avaient commencé. Que des esprits mal intentionnés utilisaient les nations comme pantins pour le simple plaisir de créer le chaos. Les survivants tremblaient, pleuraient, hurlaient, se déchiraient entre elles voulant continuer à vivre, à s'accrocher à un monde qui s'effondrait.

Qui serait le cadavre du matin ? Chacun sortit des dortoirs et constata qu'il ne manquait personne. Tous étaient vivants. Pourtant Elizaveta portait sur elle les traces d'une attaque, et raconta à tous qu'elle avait réussi à échapper à la mort par un moyen inconnu. Quand elle s'était réveillée, elle s'était retrouvée dans sa chambre, blessée et sanglante. Mais vivante. La/Le chimiste l'avait aidée contre toute attente.


PERSONNE N EST MORT.

***

DEROULEMENT :
Chacun vote pour une personne à tuer afin d'exorciser les esprits.
Vous pouvez bouger tant que vous voulez.
Vous pouvez voter contre vous-même, et revenir sur vos votes (mais pas plus de deux fois, et avant que tout le monde ait voté).
Durée du jour : jusqu'à demain 21h.

NUIT 2 : RECAPITULATIF
Les possédés avaient attaqués Hongrie.
La chimiste a utilisé sa fiole de vie pour sauver Hongrie.

JOUR 4 : RECAPITULATIF

Morts :
Danemark => Elève
Ecosse => Chasseur
Liechtenstein => Possédé
Russie => Elève
USA => Elève / 1e chef de classe
Finlande => Elève
Iran => Elève
Seychelles => Possédé
Islande => Elève
Hong Kong => Elève
Norvège => Commère

Vivants :
Autriche
Hongrie
Viet Nam
Angleterre
Suisse
Cuba
Chine

La douleur. C’est tout ce qu’il lui restait à présent.
Le peur partait petit à petit, au fur et à mesure que ses larmes séchaient sur son visage, que son sang séchait sur ses vêtements.

En pleine nuit, prise de peur et de remords pour Roderich resté seul dans la salle de musique, bravant sa terreur, elle avait était sortie vérifier qu’il allait bien, qu’il était rentré dans son dortoir. Dans le noir, elle laissait ses pas la guider, elle connaissait le chemin par cœur. Elle essayait d’écouter mais seul le silence lui répondait.

Et un poids sur elle qui l’avait faite tomber sur le sol, elle avait sentit des choses essayer de la tenir, la frapper, essayer de lui arracher sa chair, mais elle se débattait mais plus elle se débattait, moins elle arrivait à repousser ce qui l’attaquait, sans pouvoir voir ni reconnaître l’identité de la personne. Et la panique grandissait. Du tissu plaqué sur son visage pour l’empêcher de crier, son corps lacéré et puis plus rien.

Ce fut très tôt le matin, qu’elle constata très douloureusement que la Mort n’avait pas voulu d’elle. Elle avait énormément de mal à se mouvoir, avait saigné abondement, sa chemise de lui était lacérée, ses larmes coulaient sans arrêter, son corps tremblait comme une feuille en automne prête à se détacher de sa branche. Elle était revenue jusque dans son lit et resta là, prostrée, le corps empli de douleur, jusqu’à que les autres élèves arrivent. La seule chose qu’elle cherchait des yeux, était la présence de Roderich. Elle avait sans doute payé à sa place, se disait-elle. Elle se disait que c’était mieux ainsi… Et elle pleurait, tremblait, sans reconnaitre les élèves qui l’entouraient, extrêmement choquée par la violence de l’attaque de la nuit.

Roderich avait veillé toute la nuit, ses doigts courant sans cesse sur les touches du vieux piano. Rien ne pouvait le tirer de sa transe, il était tout bonnement trop épuisé pour cela. Bach, Haydn, Chopin… Les partitions s’enchaînaient alors que pourtant, les notes restaient sans émotions. Même son Beethoven semblait sans fureur…

Ce ne fut qu’au petit matin que l’homme se réveilla enfin au monde. Il remarqua alors les feuilles qu’Elizaveta avait laissé derrière elle.
Pardon.
Je suis désolé.
N’était-ce pas là les derniers mots d’un mourant envers les gens qu’il aimait ?
La Belle Aurore aux doigts de rose frappait doucement au carreau, essayant d’attirer l’attention du mélomane, mais l’homme courait déjà à travers le couloir de l’établissement, se retenant à grandes peines de hurler.
Là, des traces de sang, comme de grandes traînées de larmes rouges laissées par un géant agonisant…
Et plus loin, une forme sombre sur un lit… mortuaire ?

« Elizaveta ! »

Elle respirait, oh elle respirait la pauvre enfant, mais dans quel état misérable se trouvait-elle alors ?!

« Seigneur Dieu Tout Puissant….Ô par la Sainte Vierge ! restez, restez avec moi je vous en prie, regardez-moi ! »

Jusqu’où était-elle blessée, la jeune femme n’allait-elle pas déposer son dernier soupir dans ses bras ?
Avec une délicatesse extrême, Roderich s’en saisit et la porta, peu importe le sang qui tâchaient alors ses habits.
Le groupe d’élèves survivants les regardait tous deux. Comme des bêtes de foire.

« L’infirmerie, vite ! Qu’on prépare un lit, qu’on prépare quelque chose, qui donc ici s’y connaît en premier soin ?! Vash… Vash ! »

C’était de sa faute, c’était de sa faute… il l’avait laissé seul pour satisfaire un besoin égoïste ! La veille, Roderich avait blâmé Kirkland de jouer au martyr, voilà qu’à présent, lui-même s’était rendu coupable du même péché.

« ….. Je le jure devant Dieu… qui que soit le coupable il payera… »

Ses yeux se posèrent sur Ly, l’autre fille survivante, avant d’ensuite regarder les autres personnes présentes.

Arthur n'en pouvait plus de cet enfer sur Terre. La formule manquait terriblement d'originalité, elle était cependant vraie.

La voyante n'avait laissé AUCUNE indication -son fantôme était revenu lui crier dessus, lui donner des indications post-mortem-, tous les élèves s'étaient repliés sur eux-mêmes et seul Roderich semblait s'émouvoir de la... résurrection de sa chère et tendre.

Il remerciait Dieu, cet ahuri.

Ou il est le chimiste et possède un égo surdimensionné, ou...

Ou Roderich était un bigot aveuglé. Un obscur dévot qui remerciait un Dieu qui -si il existait- semblait les avoir cruellement abandonnés à leur sort.

Arthur observait Elizaveta se faire soigner, songeur. Malgré sa fatigue apparente, d'affreuses cernes dévoraient son jeune visage, il devait assumer son rôle jusqu'au bout.

Pourquoi les possédés avaient-ils choisi Elizaveta alors qu'ils auraient en toute logique dû éliminer le plus puissant, le maire? Un maire innocent, qui plus est.
Arthur ne doutait pas une minute de sa théorie. Les loups-garous avaient jeté leur dévolu sur Elizaveta pour sauver l'un d'entre eux. Ils n'étaient pas conscients d'être des... monstres, mais les ténèbres en eux tentaient de résister à l'humain. L'ombre luttait pour sa survie.

Roderich était un possédé. C'était... évident. Cette stratégie des possédés n'était que de la poudre aux yeux. La bête en Roderich affaiblissait son réceptacle, l'éprouvait tandis que l'Autrichien était visiblement innocenté.

Les villageois ne l'écouteraient pas, comme d'habitude. Arthur exposa cependant sa théorie.

La seule erreur -si elle en était une- des possédés était qu'Elizaveta avait été sauvée.
Peut-être s'était-elle sauvée elle-même. Peut-être le chimiste avait été stratégique (laisser Elizaveta mourir c'aurait été innocenté Roderich un peu plus). Mais là n'est pas le point le plus important.

"Roderich, je vote contre toi. Je voterai toujours contre toi. Si je devais me tromper, je prierai pour que les possédés me lacèrent jusqu'à ce que je sois plus liquide que de la soupe."

Bizarre.

Et c'était franchement perturbant de trouve bizarre et de ne pas trouver de cadavre. C'était "bien" mais bizarre... Au moins Hongrie avait survécu. Pourquoi elle et pas une autre ? Il en savait strictement rien, juste que les faits étaient là.

Pas de cadavre mais une Elizaveta à l'infirmerie.

taciturne (Chine était pas là et il se voyait pas allé faire la causette aux autres), il se posa dans un coin, les pieds sur le bureau et réfléchit.

Pas loin, Arthur, qui prenait décidément son rôle à coeur, faisait de nouveau un discours... et plus ça allait, plus le Cubain se disait que ce n'était pas pour rien qu'Alfred et Arthur était de la même famille...

Avec un soupir, il fit le tour des survivants.

Leur "bien-aimé" maire, Angleterre...
La survivante... Hongrie.
La petite Vietnam... que Lukas s'était excusé d'avoir voté contre elle.
Mr Balai dans le cul, Autriche. Surement avec sa belle à l'infirmerie...
Suisse, désormais seul sans sa soeur.
Chine. son ami... seul aussi.
Et lui-même !

Et parmi-eux, un ou plusieurs monstres se cachaient... Mais qui ? L'une des filles ? leur maire, un des orphelins ? L'Autrichien... ou lui-même ?

Lukas était la commère... Joaquin fronça les sourcils. Pour qui avait-il voté déjà....

D'abord Alfred... ensuite... Ivan il lui semblait. Puis Vietnam... mais il s'était excusé. Et Chine... Avait-il déjà voté contre l'Autrichien... il ne s'en souvenait pas.

Alfred et Ivan avait de toute évidence été des erreurs puisqu'ils avaient fini victime. Vietnam... erreur aussi ? Il aurait découvert après avoir voté qu'elle était innocente ? Et Chine... Avait-il des preuves contre lui au moment de son vote ?

Il n'en savait rien et n'en saurait jamais rien. Lukas était mort et ce qu'il savait avec lui. Le Cubain ne se sentait pas vraiment coupable de cette mort. Oui il avait voté contre le blondinet... mais c'était la règle du jeu et il s'était trompé. Il l'avait fait, il l'assumait. Maintenant il se préoccupait de sa survie.

Finalement il se leva et marcha jusqu'à l'urne.

Arthur.

Pourquoi Arthur ? Il n'aimait pas le comportement de l'anglais. Celui-ci estimait bien facilement qu'il était le seul dont on pouvait être sur de l'innocence dans le groupe.

Pas d'accord ! Et ses petites harangues avaient le bonheur de gonfler profondément le brun.

Son "devoir" accompli, il retourna à sa place et perdit son regard par la fenêtre.

Les feuilles en automne, tremblent, s’envolent puis tombent. Mortes.
Elle tremblait comme une de ces feuilles. Mais elle n’était pas morte. Elle avait cru mourir, elle avait réellement cru qu’elle y était passée, toute cette douleur et puis le vide… Mais non. Elle était en vie.

Là, elle était dans une infirmerie, en train de se faire momifier. Enfin recouvrir de bandages. Cela revenait au même. Comme si ce qui l’avait attaqué avait voulu arracher sa peau, l’écorcher vive. Elle avait mal, l’air sur ses plaies vives était comme une flamme. La douleur était le prix a payer pour sa vie, semblerait-il. Vash la soignait, Roderich lui tenait la main.

Elle aurait pu en rire, en souvenir de ce temps où c’était elle, l’affreuse petite peste, qui frappait les autres, traînait dans la boue Roderich jusqu’à qu’il pleure Vash pour le soigner. Et là… ? Elle n’était plus qu’une ombre choquée de l’attaque de la nuit, portée par Roderich, soignée par Vash. Si faible, si vulnérable.

Et elle voyait les yeux humides de l’Autrichien, lui murmurait de ne pas pleurer, qu’elle était en vie, que tout allait bien. Oui, tout allait bien. Elle avait survécu. Elle était la seule à avoir survécu à une attaque. En vivant, elle empêchait que Roderich ait de la peine, et cela était tout ce qu’elle souhaitait.

Et déjà, il fallait voter. Pour qui ? Dans le noir, attaquée par derrière, elle n’avait pu voir personne. Et les possédés, la nuit tombée, déployaient une telle force ! Lili et Tanoa avaient pu abattre Niels et Ivan, des colosses eux-aussi ! Combien de mains l’avaient empoignée ? Une ? Deux ? Trois ? Quatre ? Elle ne se souvenait plus, elle tremblait de tout son corps à tenter de se souvenir de l’attaque en traître, par derrière, sans un bruit, la plaquant au sol, cherchant à l’écharper et la réduisant au silence.

Avec difficulté, elle griffonna Yao sur un morceau de papier. Parce que Lukas, qui savait beaucoup de choses, avait déjà voté pour lui. Parce qu’elle n’avait pas de liens avec lui. Et parce que son nom n’était pas trop compliqué à écrire.

Elle savait que Roderich était soupçonné. Elle-même avait des doutes. Mais elle ne voulait plus douter de lui. Et s’il était un possédé, elle préférait mourir de ses mains à lui qu’une autre personne s’en prenne à son corps. Mais elle préférait espérer qu’il soit innocent, comme elle. Une victime en sursis, comme elle. Et que tous deux survivent à cet enfer. Ensemble.

Cuba votait pour lui.

Il avait presque envie de voter contre lui-même, histoire de révéler au grand jour les petites manigances des possédés. Si Cuba était un villageois -ce qui était de moins en moins sûr-, il agissait avec une imprudence blâmable. Qu'il ne le supporte pas, c'est une chose, qu'il doute de son innocence, un autre. Mais exclure Roderich au risque de perdre un autre innocent cette nuit...

Malgré tout, Arthur hésitait à changer son vote. Peut-être Chine était-il le second possédé, et pas Cuba. Mais il n'avait aucune preuve recevable contre Chine. C'était prendre un gros risque, et il avait déjà perdu son frère et son amant à ce petit jeu là. Il comprenait très bien pourquoi Elizaveta ne votait pas Autriche, le contraire eut été... surprenant.

Mais les autres.... Avaient-ils déjà abandonné? Que devait penser Ludwig, cloîtré dans sa salle de surveillance?

Il était possible qu'il change son vote, suivant la situation finale. A contre-cœur.

Bon Dieu, il voulait vivre.

Elizaveta avait une chance incroyable. Et aujourd'hui, personne n'était mort. Cela mis un peu de baume au coeur de Lý, encore choquée par la mort de Liam. Mais il fallait encore voter. Car personne n'était mort, mais ce n'était pas parce que les possédés n'avaient pas agi...

Si Roderich était le chimiste, alors tout s'explicait. Il avait senti le coup venir, et ainsi aurait sauvé Elizaveta. Il serait innocent. Mais... Ce n'était qu'une supposition parmi tant d'autres.

Je ne peux pas voter contre un membre de ma famille. Je n'ai plus que Yao maintenant.
Lançant un regard inquiet au chinois, elle inscrivit le nom de Cuba d'une main tremblante avant de déposer son bulletin dans l'urne.

Yao avait eu du mal à dormir cette nuit-là, du moins encore plus mal que les fois précédentes. Quand, il s’était levé, il avait vu le lit vide en face de lui et s’était empressé de descendre pour apprendre qu’il n’y avait pas eu de mort…Que la Hongroise semblait avoir été attaquée durant la nuit mais avait été sauvé.

D’un côté, il était plus ou moins content pour le couple de la classe qui semblait apparemment avoir le droit à un léger répit, de l’autre, il ne put s’empêcher de ressentir comme une légère jalousie. Dans tous les cas, Elizaveta semblait mal au point mais cela lui permettait de montrer à tous qu’elle était innocente.

Quand Yao était entré dans la pièce, la plupart d’entre eux était déjà là, et l’agitation était déjà palpable. Lui était entré dans une phase où il voyait tout ça d’un œil plus ou moins extérieur comme si cela ne le touchait plus réellement.

Combien d’entre eux restaient-ils ? 7 bientôt 6.

Il se dirigea au fond, rejoindre Cuba et s’asseyant derrière lui.

A présent pour qui voter ? L’étau se resserrait. Décidément, il ne pouvait choisir ni Cuba, ni Vietnam. Le premier un ami de longue date, la deuxième une cousine. Ils n’étaient plus aussi proches qu’à une époque mais il la connaissait depuis si longtemps. Néanmoins, la famille était toujours première et il n’arrivait pas à croire que la jeune fille eut pu être une possédée. Elle semblait avoir déjà beaucoup perdu au cours des derniers évènements.

Elizaveta était une rescapée et était donc mis de côté d’office. Sans aucun doute que si elle avait été sauvée par la chimiste, ce fut son bien-aimé. A moins qu’elle se sauva elle-même mais il avait du mal à y croire. Pour lui, il ne voyait que Roderich pour la sauver.

Restait Vash et Arthur. Tous les deux seuls, tous les deux avaient perdus finalement quelqu’un qui leur était proche. L’un était discret, l’autre trop bavard. L’un avait eu pour Yao un geste réconfortant, l’autre l’avait plusieurs fois accusé.

Au final, réfléchir à tout ça lui donnait mal à la tête et tous les noms semblaient défiler sans s’arrêter.
Pour qui voter ? Yao avait sortit le stylo et le tenait en main depuis tout à l’heure. La seule dont il était sûre de l’innocence était l’hongroise mais il restait ensuite cinq personnes, quatre solutions.

Vash, Ly, Joaquim, Roderich et Arthur…

« Je pense…que Roderich a tenté de sauver Elizaveta aru…Si j’avais été à sa place, c’est ce que j’aurais faire aru. » ne vous l’ais-je pas déjà dis ? ajouta-il intérieurement « Evidemment, je ne suis pas sûr mais personne ne l’est maintenant aru … »

Il se tut un moment et continua :

« Je ne peux évidemment pas voter contre Elizaveta et moralement je ne peux pas non plus voter contre Roderich aru. Il reste donc Ly, Joaquim, Vash et Arthur. »

Il savait qu’il allait se faire un ennemi en votant ainsi, peut-être il allait mourir ce soir pour l’avoir fait mais il dit finalement :

« Je suis désolé Arthur mais je pense que je vais voter contre toi aru…Parce que je ne te comprends pas aru. »

Si Arthur changeait son vote contre lui, il y aurait trois votes contre Yao et il mourrait. C’était du tout au double. Bien sûr qu’il était effrayé, bien sûr qu’il avait peur de mourir mais il ne voyait pas quoi faire d’autre et quand on était assez mature comme il pouvait l’être par moment, il savait qu’il fallait se résigner à faire des choix.

Cuba ou Chine. That is the question.

Peut-être qu'ils étaient les deux possédés restants. Peut-être qu'il restait trois possédés, quel casse-tête.

Il n'avait pas envie de perdre ou de mourir, surtout en étant I.N.N.O.C.E.N.T.

Alors... Il vota contre Chine, parce qu'il faisait confiance à Elizaveta. Il n'avait aucune preuve ni contre Chine, ni contre Cuba mais ils ne lui laissait pas le choix. De plus, il avait eu plus de doute contre Chine que contre Cuba.

Allez, va pour Chine, mais je t'aurais Roderich.

En espérant que ce ne soit pas un innocent <.<...

Spoiler:

Lukas... La commère... Un innocent...

Dans on esprit, l'étau se refermait autour de Ly. Vash avait besoin d'une idée à laquelle se raccrocher, il avait besoin de rationaliser cette situation irréelle pour ne plus ressombrer comme il l'avait fait ses premiers jours...

Mais Lukas, la commère... Vash se souvenait distinctement avoir trouvé très étrange que l'emo saute au coup de Ly... Alors pourquoi... était-ce là la seule information que leur laissait la commère?

Ses pensées s'agitaient, comme celles d'Arthur, mais il ne put s'empêcher d'écouter l'Anglais et de grincer des dents... Vash n'avait jamais voulu d'un chef, il se targuait d'être indépendant et de suivre ses propres convictions; et Arthur rentrait précisément dans la catégorie des personnes qu'il aurait préférer éviter d'avoir à obéir. Pauvre Rod... Yao, qu'on accusait... Norvège avait certes voté contre lui, mais il avait aussi voté contre Ly, et, par une conviction qu'avait maintenant acquis le Suisse, elle était sans doute innocente... Par conséquent, le vote contre Yao était-il aussi une erreur?
Ce qui ne disculpait pas Yao... Mais...
Sans doute était il faible de laisser parler ainsi son coeur; mais il savait tout l'amour que peut porter un frère à sa soeur, un frère à un autre frère, et il imaginait mal le Chinois en finir avec Hong Kong...
Non, il ne pouvait pas raisonner comme cela, si les possédés étaient effectivement inconscient, tout cela ne rimait à rien, e seul jugement auquel on puisse se fier était celui de la commère... malheureusement décédée...

Alors à quoi bon réfléchir?

Vash préféra s'isoler. Il remonta dans le dortoir, le visage dur mais triste... Il surprit les notes du piano, qui, dans ces couloirs déserts, préféraient suinter des murs comme des larmes retenues, plutôt que de s'envoler...

La nuit fut agitée. D'une agitation devenue cruellement habituelle.

Mais ce matin n'était pas comme les autres; des traces de sang, il y en avait jusque dans les dortoirs, ce que n'importe qui aurait interprété comme un mauvais présage...

" Vash... Vash! "

Et l'instant d'après, Vash était aux côtés de Roderich, presque paralysé par le choc de voir Elizaveta en vie, dans cet état. Il ne savait pas, quoi, du soulagement ou de l’horreur, était le sentiment dominant. Mais pas le temps d’y réfléchir: Elizaveta avait besoin d’aide, une aide que Roderich, tout tremblant, ne pouvait lui apporter.

Arthur avait perdu son frère. Lui-même avait perdu sa sœur. Wong avait son frère.
Tous avaient perdu des camarades. Des amis.

Leur honneur.

Mais ils n’étaient pas à ce point pourri pour ne pas sauver ce qui pouvait l’être. Pas désenchantés au point de laisser mourir leur seul colombe immaculée… Après s’être assuré qu’elle n’avait rien de cassé, il ordonna sèchement à Roderich de la transporter jusqu’à l’infirmerie, où il courut devant lui pour préparer de quoi soigner les horribles plaies qui couvraient le corps de la Hongroise…
Qu’était-il censé faire? C’était une chose de soigner une coupure, mais toutes ces profondes griffures… Les désinfecter, et attendre qu’elles soignent? C’était leur unique solution, une école n’avait jamais été un hôpital…
Malgré la douleur que cela provoquait chez Elizaveta, les flacons de désinfectant se vidèrent. Et les rouleaux de bandages, aussi, à tel point qu’il du même, à un moment, sacrifier l’une de ses propres chemises. Ce qui n’aurait pas été un petit sacrifice, en temps normal.

Tout cela, en réfléchissant… Combien d’entre eux restaient ils? 7? Alors, selon les meilleures estimations, si tout se passait pour le mieux, en supposant qu’il ne reste qu’un loup garou, ils ne seraient plus que cinq à la fin. Et c’était optimiste, il en restait peut-être deux, voire trois… Y aurait-il même un survivant?
Pour son bonheur, et quelque part, Vash ne pouvait s’empêcher d’être jaloux, Elizaveta avait prouvé son innocence, même si le prix était considérable. Au moins éviterait elle le bûcher. Au moins, maintenant, ils avaient quelqu’un à qui faire confiance…

Qui de Arthur, Joaquin, Roderich ou Yao allait faire les frais de son vote?

Arthur. Joaquin. Yao.

Arthur. Joaquin.

Ce n’était plus qu’une question de sentiments. Et ses sentiments allaient, depuis longtemps, malheureusement, contre Arthur. Alors enfin, il allait le faire.
Voter contre quelqu’un avec pour raison principale qu’il ne l’aimait pas. C’était inévitable.

Spoiler:

J'ai trois votes contre moi. Chine aussi. Un vote de plus et je me suicide, autant partir avec un dernier pied-de-nez.

Si je perds, je transmets ma voix à Elizaveta.

Roderich avait envie de rire, non mais franchement…..Arthur avait révélé qu’il avait bel et bien joué un rôle parmi les derniers évènements survenus : celui d’un quelconque cupidon. Il avait donc été responsable, d’une manière plus ou moins détournée, de la mort d’Alfred et d’Ivan …
Alors pourquoi ces deux abrutis finis de Chine et de Cuba, votaient donc contre l’Anglais ?! Tuer un innocent, cela équivalait à sacrifier quelqu’un de plus sur l’autel des possédés.
Et Roderich ne craignait qu’une chose : que la nuit venue, ils viennent terminer le travail avec Elizaveta…

Bien sûr, Arthur aussi était un idiot, en fait ils l’étaient tous, au moins cela retirait le vote contre lui… Maintenant Chine pouvait être condamné… si l’Anglais ne mourrait pas.

- Hé bien Kirkland… je vous laisse une chance de vous défendre avant de donner mon vote. Qu’avez-vous à dire ?

Parodie des paroles que lui avait adressé l’autre homme la veille. Le brun ricana, fatigué, au fond Arthur pouvait être un coupable comme un autre. Ses mots n’étaient pas paroles d’évangiles…

- Hé bien, défendez-vous…. Pauvre misérable… mais misérable, nous le somme tous, n’est-ce pas ? Je peux vous condamner à mort, Arthur… Cela serait enlever vos misérables soupçons de mon dos. Si vous êtes encore là demain, vous me condamnerez…. C’est risible, oui, risible… nul ne peut prouver son innocence, si ce n’est Elizaveta, Dieu soit loué…. Je vote pour YAO. Si demain vous me faites mourir, sachez que de l’au-delà, je rirais bien….

Académie du Monde, 19h37, nuit 6

Des survivants il n'allait plus rester que des membres du groupe de l'Europe. Les deux nations asiatiques échangèrent un bref regard avant que Chine ne soit emporté au poteau d'exécution. Ceux qui n'avaient plus le courage de voir si le désigné était coupable ou non, demeurèrent dans les salles de classe. Allongée sur un des lits de camps, Elizaveta demeura le regard fixé sur le plafond. Même l'entrée de Roderich dans la pièce ne la fit pas bouger dans sa contemplation.

- Que Dieu soit remercié de m'avoir donné l'identité d'un coupable...

Elizaveta se releva brièvement. Ainsi celui qui s'était jeté sur elle cette nuit avec tant de violence était... Chine.

CHINE ETAIT UN POSSEDE.

***

DEROULEMENT:

Les possédés (/loups-garous) se concertent et m'envoient leur MP.
Les élèves vont se coucher dans les dortoirs (ou ailleurs dans l'école).

Durée de la nuit : jusqu'à demain 21h.

Morts :
Danemark => Elève
Ecosse => Chasseur
Liechtenstein => Possédé
Russie => Elève
USA => Elève / 1e chef de classe
Finlande => Elève
Iran => Elève
Seychelles => Possédé
Islande => Elève
Hong Kong => Elève
Norvège => Commère
Chine => Possédé

Vivants :
Autriche
Hongrie
Viet Nam
Angleterre
Suisse
Cuba

Alors les gars, heureux?

Allez, demain, c'est Cuba -qui a suivi Chine- ou Edelstein.

VILLAGEOIS, ON Y CROIT!

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Arthur sourit, détendu et soulagé malgré la mort de Chine. Rien ne comptait plus que la survie dorénavant.
Et si il ne passait pas la nuit, il confierait son pouvoir à la douce Elizaveta.

Quoiqu'il en soit, c'est l'âme un peu moins troublée qu'il ferma les yeux et laissa Morphée l'emporter loin, très loin...

Elizaveta avait été cloîtrée à l’infirmerie. Dans l’était qu’elle était, Vash lui avait recommandé d’éviter de bouger. Alors elle attendait. Roderich avait assisté à l’exécution pour lui raconter.

Elle avait été vengée. Yao était un possédé. Etait-ce lui avec son agilité qui arrivait à l’immobiliser tout en la déchirant ? Mais elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait plus y penser. C’était tellement affreux, ces mains sur elle, le fait qu’on essayait de lui arracher la peau, de ne pouvoir rien faire, ni même crier.

Et elle se remettait à trembler. Encore. Blême. Apeurée. En larmes.

- Roderich… Je vous en prie, restez à l’infirmerie auprès de moi…

Ne me laisse pas toute seule.

J’ai peur.

Sans doute restait-il un possédé. Elle avait sentit sur elle bien trois mains. Yao n’en avait que deux. Alors il y aurait sans doute un nouveau mort, cette nuit. Elle ne voulait pas avoir encore une fois aussi mal. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas laisser Roderich seul.

Elle sentait que le ou les possédés qui restaient reviendraient sans doute finir leur travail. Elle n’avait eu que vingt quatre heures de répit, dans sa tête. Mais elle ne voulait pas mourir. Pas encore. Pas encore cette souffrance. Mourir faisait bien trop mal. Si mal, si mal…

Instinctivement, elle se blottit contre Roderich, dérisoirement, comme s’il pouvait être un rempart contre les possédés. Contre la mort.

Je ne veux pas mourir et te quitter.

Spoiler:

Joaquin ne cligna pas des yeux.
Il ne montra rien.
Il ne dit rien.
Il ignora sans même avoir besoin de se forcer, la satisfaction du brittanique. Qu'il se réjouisse tant qu'il voulait Yao était MORT ! vaya! Peut-être bien qu'il avait été possédé mais il avait perdu son frère avant ça. Et on lui hoterait pas du crane l'idée que les possédés étaient aussi des victimes au fond !

Et puis il s'éloigna d'un pas tranquille. Et c'est seulement une fois éloignée qu'il se laissa aller et hurla de rage, donnant un coup de poing dans la première surface venue.

HOSTIA!

Yao était mort... Yao avait été possédé.

Il ferma les yeux et s'adossa contre le mur, prit le temps de se reprendre avant de rejoindre les autres.

Qu'Arthur pense ce qu'il veut, le blondinet n'allait pas se géner de toute manière...

Spoiler:

Roderich souriait alors que Chine était emmené jusqu’au poteau d’exécution. Il souriait sans joie, avec folie….et puis…et puis la joie vint réellement. Parce que Chine mourait, celui qui avait attaqué Elizaveta poussait son dernier cri. L’Autrichien avait assisté à tout cela, clouant son regard dans celui du supplicié, espérant ô combien son agonie serait longue et douloureuse…. Même quand cela fut terminé, il resta là, comme cherchant à clouer sur place par la force de son regard, le fantôme du chinois.

Lorsqu’il rentra, ce fut avec l’esprit tranquille. Mais la peur d’Elizaveta vint se lover contre lui, comme le corps de la jeune femme. Bien sûr qu’il resterait avec elle cette nuit, cela était tout bonnement inconcevable de la laisser seule et blessée dans cette infirmerie de fortune. Avec tendresse, l’homme lui embrassa le front. Pour aujourd’hui, le cauchemar était terminé.

-Dormez, Liebchen… il est mort, je suis là …

Demain, s’il était toujours en vie, Arthur continuerait sa kabbale contre lui, mais mieux valait y penser en temps voulu. Dormir, juste dormir…

Spoiler:

Académie du Monde, 8h41, jour 6

Le corps de l'Autrichien n'avait pas suffi comme protection. Le possédé avait voulu terminer le travail que son compère n'avait pas eu le loisir d'accomplir. Roderich avait tout fait pour arracher son aimée des griffes du monstre. Mais que pouvait une nation brisée par le chagrin devant une créature qui n'avait plus rien d'humain, hormis l'enveloppe de chair ?

Couvert du sang de celle qu'il avait tant adulé, le regard éperdu, les cheveux défaits, l'Autriche n'était plus que l'image d'un fou cherchant la mort dans les baisers dont il abreuvait les lèvres rigides de la Hongrie.


HONGRIE ETAIT LA CHIMISTE.

***

DEROULEMENT :
Chacun vote pour une personne à tuer afin d'exorciser les esprits.
Vous pouvez bouger tant que vous voulez.
Vous pouvez voter contre vous-même, et revenir sur vos votes (mais pas plus de deux fois, et avant que tout le monde ait voté).
Durée du jour : jusqu'à demain 21h.

NUIT 6 : RECAPITULATIF
Les possédés ont attaqués Hongrie.

JOUR 7 : RECAPITULATIF


Morts :
Danemark => Elève
Ecosse => Chasseur
Liechtenstein => Possédé
Russie => Elève
USA => Elève / 1e chef de classe
Finlande => Elève
Iran => Elève
Seychelles => Possédé
Islande => Elève
Hong Kong => Elève
Norvège => Commère
Chine => Possédé
Hongrie => Chimiste

Vivants :
Autriche
Viet Nam
Angleterre
Suisse
Cuba