Sujet: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 14:01
Quelques mini-fics faites pour Ludwig, à partir de son générateur. C'est pas du grand art, mais j'espère que ça vous divertira quelques minutes ^^
• Angleterre + France and body-painting
Spoiler:
Francis se targuait d’être la nation des grands artistes, du bon goût, de la mode, de l’élégance, de la classe internationale, bref, de tout ce qui avait trait au Beau. Il aimait taquiner Arthur à ce sujet, comme quoi, tout d’abord, l’uniforme du Britannique était fort laid, comme quoi ses sourcils étaient d’immondes chenilles poilues, comme quoi son corps maigre était le résultat de son infâme nourriture. « Mais tu sais quoi, mon ami, je vais faire de ton corps une œuvre d’art su-per-be. » Légèrement trop éméché pour rétorquer quoi que ce soit, l’Anglais se laissa déshabiller par les mains françaises. Il se fit allonger sur le ventre et ne comprenait pas ce qu’il se passait. De toute façon, tout ce à quoi il aspirait maintenant c’était dormir. Mais Francis lui chatouillait le dos, l’empêchant de savourer le sommeil que tout poivrot cherchait à atteindre au bout d’une certaine dose d’alcool. « Froggie, let me sleep… Fuck. » La voix d’outre-Manche était pâteuse mais ce n’était pas pour ça que le Français concentré dans son dos allait s’arrêter. « Ne bouge pas, Arthur… Je veux immortaliser mon œuvre. »
Le lendemain, l’Anglais pu remarquer sur la table de chevet l’appareil photo-numérique de Francis. Qu’avait encore osé faire Francis alors qu’il n’était pas trop en état de riposter ? Et où était-il passé ? Et où étaient ces fucking aspirines ? Mais la curiosité fut plus forte que le gueule de bois et enregistrées sur l’appareil, Arthur put découvrir des photos de son dos orné d’une fort jolie peinture d’un lys et d’une rose entrelacés.
• Suède + Finlande and chatouilles
Spoiler:
Berwald ne riait jamais. Il ne souriait jamais. Non, son visage avait perpétuellement l’air d’être en colère, c’était vraiment très effrayant, surtout pour Tino, qui vivait avec le Suédois. L’air sévère de Berwald, ajouté à sa stature imposante, faisait que Tino se sentait petit, faible, misérable, à côté de lui. Mais il savait aussi pertinemment que Berwald était bon et doux, surtout avec lui. Mais qu’il ne savait juste pas comment s’exprimer. Ce qui n’empêchait toujours pas le petit blond d’être encore et toujours effrayé par le colosse. « Tu-tu sais, Su-san, sourire, ça ne fait pa-pas mal, hein ? » Mais seul un grognement et une tête qui se baissait suivaient. Comme si Berwald en était vraiment incapable. Et cela attristait le Finlandais, qui voulait aussi voir son compagnon joyeux.
« Tu crois que Su-san craint les chatouilles, Hana Tamago ? Mais… Il me fait trop peur, je n’oserai jamais… » Mais timidement, le soir même, prenant son courage à deux mains, réprimant sa peur qui voulait l’emmener à des kilomètres du grand blond à lunettes, il aventura ses mains sur les flancs du plus grand afin de le chatouiller. Crispation et sursaut furent les réactions de l’ours Suédois. Oui, apparemment, Su-san craignait bien les chatouilles. Heureux de cette emprise plus ou moins consciente sur Berwald, Tino continua jusqu’à qu’un petit rira grave arrive à ses oreilles ravies, et incertaines, continuant encore jusqu’à qu’il recommence. « …’rrêt’ T’no… » Effrayé, le plus jeune stoppa, lorsqu’il fut plaqué contre un grand corps musclé avec force mais tendresse. « C’m’fait pl’sir quand tu ‘ses. - Et moi, j’aime beaucoup beaucoup quand tu ris. »
• Hongrie + Autriche and duels et luttes
Spoiler:
Elizaveta n’était pas une femme qu’on pouvait facilement garder à la maison. Elle était aussi rétive qu’un cheval sauvage, aussi avide de liberté qu’un oiseau. Sans arrêt, elle s’opposait à lui, afin de retrouver sa liberté tant chérie. Pourtant il lui offrait sécurité et douceur, confort matériel, et ne l’obligeait même pas à travailler. Mais non, tout ce dont à quoi elle aspirait, c’était à s’enfuir de cette prison dorée, de s’enfuir de la domination de l’Autrichien. Maintes fois, elle avait tenté de fuguer à dos de cheval, maintes fois elle avait tenté d’attaquer directement l’Autrichien. Mais à chaque fois, il l’avait rattrapée avant qu’elle ne passe les bornes de son domaine, à chaque fois il parvenait à retenir son bras et à la maîtriser. Et les injures qu’elle pouvait bien lui cracher lui passaient au dessus de sa tâte, tant qu’il la gardait, tant qu’elle restait près de lui.
Une fois encore, elle avait disparu, elle avait pris un cheval dans les écuries, et sans prendre le temps de le seller, elle s’était enfuie à travers les bois attenants au manoir, cherchant une porte de sortie qui n’aurait pas été verrouillée. Et peu importe qu’il pleuve, qu’il vente, elle tentait, se sachant déjà poursuivie par l’Autrichien, qui ne tarderait pas à la retrouver et à la ramener, sans jamais la punir, sans jamais lui faire de reproches comme il était capable d’en faire aux autres. Et peut-être même que lorsqu’elle elle se débattrait pour s’échapper de son étreinte ferme mais douce, il la calmerait par un baiser.
Dernière édition par Elizaveta / Hongrie le Mer 2 Déc - 14:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 14:06
Je les aime tous, avec une préférence pour le AutricheHongrie qui est génial !
Roderich / Autriche
Messages : 1735 Age : 33 Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 14:15
tu le sais, j'aime tes textes, quoi que tu en dises et je suis toujours extrêmement ravie de te lire ^^
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 15:40
FrUk> !!
Je veux que Francis touche Arthur et plus si affinité continu de peindre sur Arthur
Suède et Finlande>
Berwald qui rit !!
Hongrie et Autriche>
C'est mignonnnn !! Je veux voir Eli qui pète ça crise XD
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 17:05
Oh. J'aime. La conclusion du premier est belle, le second est touchant, le troisième merveilleux.
Vraiment, c'est chou. J'en demande d'autre
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 17:37
J'adore !!
La première surtout (le body-art, c'est trop sexy !) ! La deuxième est mignonne comme tout. Et la troisième pourrait bien devenir un one-shoot ! (oui, elle est tout aussi cute que les deux premières !)
Elizaveta / Hongrie
Királynője Serpenyő
Messages : 1678 Age : 36 Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton
Citation : Let's frying paning love ♥ Double Comptes : Germania
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 18:13
Mais... Mais non T_T Arrêtez les compliments, vous faites ça tellement mieux que moi T_T *veut se cacher dans un trou de souris*
-moi, tout ce que je voulais, c'est que ça fasse plaisir à Lulu, à la base-
EDIT :
Deux nouveaux drabbles. Puissent-ils vous plaire aussi autant que les autres (et qu'ils fassent plaisir à lulu pour qui je les ai écrits ^^)
• Hongrie + Autriche and juste une dernière fois
Spoiler:
Ils avaient perdu la guerre. Tous deux étaient blessés mais encore en vie, l’un près de l’autre. Pour si peu encore… Pour si peu… Elle savait que demain, Ivan l’emmènerait avec lui. Déjà il était là, avec les autres alliés, au rez-de-chaussée du manoir, afin de veiller à ce qu’ils ne s’échappent pas. Elle avait fait à la hâte ses maigres bagages, se disant que dès qu’elle pourrait, elle s’échapperait pour revenir vers lui. Même si Ivan la battrait, même si Ivan la torturerait, elle savait que toujours, son esprit serait tourné vers Roderich.
Elle avait d’ailleurs désobéi au Russe, et par une porte dérobée qu’elle connaissait si bien, elle avait rejoint le brun dans sa chambre. L’avoir dans ses bras, juste une dernière fois. L’embrasser, juste une dernière fois. Sentir sa peau contre la sienne, juste une dernière fois. Faire l’amour avec lui, juste une dernière fois. S’endormir contre lui, juste une dernière fois. Avant d’être séparés par un rideau de fer.
• Allemagne + Italie du Nord and fétichisme corporel
Spoiler:
S’il y avait une chose dont Feliciano était dingue, à part des pasta, c’était bien des mains de Ludwig. Feliciano aimait beaucoup les mains. Il aimait tenir les mains des filles alors qu’il draguait, il aimait parler avec ses mains, et tant de choses encore avec les mains. Mais il restait fasciné par les grandes et belles mains de Ludwig. Ses mains larges et puissantes, ses mains calleuses à force de travail, mais néanmoins encore douces.
Il trouvait n’importe qu’elle prétexte pour les toucher : Ludwiiiiiiiig, j’arrive pas à me servir d’un révolver ! Ludwiiiiiiiiiiig, donne-moi la main tu marches trop vite ! Ludwiiiiiiiiig, tiens-moi la main je vais tomber ! Ludwiiiiiig, je veux voir combien de fois tes mains sont plus grandes que les miennes ! Ludwiiiiiiiiiiiiiiiig, tu savais que caresser les mains de quelqu’un ça pouvait être une invitation à faire des choses à deux, Francis m’a raconté ! Ludwiiiiiiiiiiiig, si tu mets de la bolognaise sur tes mains, je crois que je vais te les manger ! Ludwiiiiiiiiiiiig, Francis dit que la taille des mains c’est proportionnel à la taille d’autre chose, tu savais ? Ludwiiiiiiiiiiig, t’as les mains chaudes, tu veux pas me réchauffer ? Veee ? Parce que je me promène à poil que j’ai froid, tu crois ? Oui, Feliciano aimait vraiment les mains de Ludwig. Et tout ce qu’il pouvait bien faire avec.
Scarab'
Ex-Seychelles
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Citation : Etudiant en géographie Double Comptes : Disciple de Jean Claude Van Damme et Eve Angeli
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 2 Déc - 20:53
MOUAHAHAHAHAHAH XD, roh purée avec Feliciano et Ludwig c'est trop énorme, les allusions xpldr, ah oui ce fétichisme corporel est trop bon ^^ Ah Eli et Roderich, juste une dernière fois, ça frappe et c'est bien intense en émotion. Boooooo *_* Et j'adore le coup du body painting XD, ouéééééééééééé vas-y Francis °w°. Et vive les chatouilles \o/, yiiiiiiiiiiiiiiha :p Hihi pis duels et luttes ^^, cette chute c'est bien mignon oui ^^, ah ça y'a de la belle cavalcade XD. Eli la farouche guerrière ^^
youkiii
Elizaveta / Hongrie
Királynője Serpenyő
Messages : 1678 Age : 36 Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton
Citation : Let's frying paning love ♥ Double Comptes : Germania
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Jeu 3 Déc - 13:57
Donc, j'en avais fait 5 pour Ludwig, j'en entame une série de 5 pour Roderich. Voici les trois premiers, en espérant que vous aimerez ^^
• Russie + Prusse and panser les blessures
Spoiler:
Ivan aimait voir le sang couler, il aimait torturer ses petits « protégés », tant physiquement que moralement. Il aimait qu’on lui obéisse, qu’on lui prouve qu’on ne voulait pas le quitter, qu’on appréciait sa tutelle… Et toute rébellion était cruellement punie. Tant parce qu’Ivan ne supportait pas la contradiction, que par peur de l’abandon. Et ce petit démon d’albinos qui lui donnait du fil à retordre, qu’il aimait voir son corps se tordre de douleur ! Qu’il aimait voir la couleur de ses yeux assorties à celle qu’il faisait jaillir de sa peau !
« Tu es comme un rat de laboratoirrrrre, mon petit Gilberrrt. Tu n’as autant d’imporrrrtance qu’un de ces petits animaux… Mais moi, je suis gentil, je t’accueille, et tu veux parrrrtir, Gilberrrrt ? Que c’est vilain… » Et les coups pleuvaient, et le sang perlait, et les larmes coulaient.
Mais on ne sait pas pourquoi, fascination, remords, rituel, mais Ivan, chaque fois, venait dans la « chambre » de Gilbert, panser ses blessures, en silence. Chaque soir où il lui avait « fait apprendre sa leçon », il désinfectait ses plaies, pommadait ses bleus et bandait les blessures du germanique.
• Prusse + Hongrie and partager la couverture
Spoiler:
Ils étaient les deux dans la même galère, les deux retenus dans la grande maison soviétique, les deux avec la même envie de liberté, les deux avec la même envie de rejoindre l’être qui pour eux était le plus cher. Et tous deux, ce soir là, dans la même pièce nue et froide, parce qu’ils avaient eu l’audace de clamer à voie haute devant Ivan qu’ils voulaient partir. Courage ou folie suicidaire ?
Blessés, frigorifiés par la pierre froide et l’hiver russe –au point qu’ils se demandaient si le Général Winter n’avait pas été envoyé lui-même pour garder leur cellule-, avec une maigre couverture pour se réchauffer. Par galanterie et aussi un peu par vanité, Gilbert avait laissé la pièce de tissu à Elizaveta. Jusqu’à qu’il abdique devant elle, à force de remontrance et de coups car la Hongroise refusait qu’il se laisse mourir de froid pour elle. Alors, comme quand ils étaient enfants, ils se blottirent l’un contre l’autre, dans la maigre couverture.
• Prusse + Autriche and chanson grivoise
Spoiler:
Quand Gilbert allait quelque part, il fallait qu’il ne fasse jamais comme les autres. Enfin, surtout quand Roderich était dans les parages. Hérisser le poil de cet aristocrate guindé était un vrai plaisir pour le Prussien. Comme brailler du hard-rock pendant un concert de musique classique qu’il donnait. Qu’il se rappelait le visage rouge et irrité du brun ! Que la colère se lisait clairement dans tous ses traits ! C’était véritablement exquis, une joie, un bonheur, un plaisir de faire enrager ce trop bien pensant !
Là, il recevait du monde, il l’avait entendu par Elizaveta. Même sue ce serait Vash et sa frangine. Une réunion de gens bien trop coincés et radins, pas moyen de faire autrement que de s’incruster, pensa l’albinos. Alors, après avoir taquiné l’Autrichien sur sa radinerie légendaire alors qu’il était riche comme Crésus, pour le dessert, Gilbert décida d’entonner bien fort une petite chanson bien grivoise. Bien fort et… bien faux. Ce fut Roderich qui le lui reprocha. Avant d’entonner la suite de la chanson, afin de montrer à Gilbert comment il fallait la chanter.
Lili / Liechtenstein
Messages : 1099 Age : 32 Double Comptes : Adélaïde / Duché de Bourgogne
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Ven 4 Déc - 12:57
Merci Lili ^^ Voici les deux autres que j'ai fait pour Roderich :
• Turquie + Autriche and stimulation involontaire
Spoiler:
Ce n’était pas la première fois qu’ils se combattaient. Mais c’était la première fois qu’il pouvait poser la main sur lui. Sur cet adolescent brun à la peau pâle et aux yeux comme la nuit en été. Ce moucheron qui lui tournait toujours autour de lui, dans l’espoir de récupéré ce que lui avait conquis de droit, par la seule force de son charisme et de sa force. Il parlait bien sûr de sa charmante petite panthère à qui il aimerait parfois mettre une muselière parce qu’elle mordait fort, quand même.
Donc, il le tenait, cet Autrichien, par les cheveux, lui faisant lever la tête vers lui, tellement que lui, Sadiq Adnan, était fort. Il voyait le jeune corps se débattre gigoter puis s’empourprer, sembler atrocement gêné. Ahlala que ces occidentaux étaient des chochottes. Rien que parce qu’il tenait entre ses mains une mèche de cheveux un peu rebelle, il fallait qu’il se sente obligé de se tortiller dans tous les sens, de soupirer et de croiser les jambes et de mettre ses mais devant, avec une adorable moue aux joues rosées ?
• France + Prusse and observer en secret
Spoiler:
Francis avait fait les croisades avec un jeune garçon pour le moins étrange. Il était constamment encapuchonné, il semblait très mal supporter la chaleur de ces zones méditerranéennes mais cela n’empêchait pas qu’il voie sa cape blanche en plein milieu du combat, à se battre comme un lion, à fondre sur les ottomans comme un aigle sur sa proie. Il avait appris, par la bouche de ses chefs, que le jeune garçon encapuchonné était comme lui, une « nation ».
Un soir, lorsque la température était devenue plus fraîche, alors que le mystérieux garçonnet était toujours à l’écart de tout le monde, Francis se cacha pour l’observer discrètement. L’autre nation allait se promener au bord de la rivière. Il avait enlevé sa capuche. Ses cheveux étaient courts et très clairs. Etait-ce son impression ou bien ils étaient blancs ? Il voulu s’approcher, juste un peu, pour vérifier, quand Francis se fit remarquer. Pour la première fois, le regard du Français rencontre le regard du petit chevalier de Sainte Marie. Un regard rouge. Comme un démon. Et Francis s’enfuit, terrorisé par ce petit diable qui combattait pour la cause du Christ.
Si vous voulez que je vous fasse une série de 5 petits textes, je suis preneuse (ça me changera les idées), envoyez moi un MP avec les duos sur lesquels vous aimeriez que j'écrive ^^
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Ven 4 Déc - 17:11
Le Prusse/Hongrie fait si bien écho avec mon chapitre en préparation. <3 <3 Le Prusse/Autriche m'a tiré un rire, je vois très bien Roderich reprendre Gilbert. "Vous n'accentuez pas assez sur le "o". Reprenez comme moi..." Le France/Prusse est tout aussi amusant. "Anges sauvez-moi du Diaaaable ;o;" Quant au Autriche/turquie... normal que j'ai imaginé Roderich se tortiller comme les Sims quand ils ont besoin d'aller aux toilettes ? -sort-
Hermann/Germania
Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
Messages : 995 Age : 36 Localisation : Loin. Très loin.
Quelques drabbles sur des duos demandés par Canada !
• Suède + Danemark and manipulation d’une nation ivre
Spoiler:
Comme bien des fois, le danois abusait de la boisson. A chaque fois qu’il y avait une réunion de Nordiques, Niels était la personne qui buvait le plus. A se demander où il arrivait à mettre toute cette quantité d’alcool. Oui, Niels buvait beaucoup et aussi, il buvait vite. Par conséquent, le Danois était le premier des Nordiques à menacer de rouler sous la table. Et cette petite habitude n’échappait pas au grand bloc de glace qui était face au Danois fortement éméché.
Déjà Norvège soupirait à imaginer qu’il devrait traîner le boulet jusque dans son lit mais Berwald grogna afin de signaler qu’il s’en occupait. On aurait presque vu un sourire sur la face du Suédois, cela ne laissait vraiment rien présager de bon. D’ailleurs, le colosse était déjà parti en cuisines alors que le Danois braillait une chanson enfantine, enfin, pour ce que l’on pouvait en comprendre entre deux hoquets dus à son état d’ébriété avancée.
- N’ls. T’mes l’lcool, ‘s’pas ? - Alcool ? Ouais, passe n’ai n’encore soif, moi !
Trop saoul pour remarquer le petit air machiavélique de son comparse et néanmoins rival, Le Danois ne remarqua pas l’étrange couleur du breuvage tendu par Berwald, se contentant de l’avaler cul-sec. Et de courir/ramper/crapahuter jusqu’aux toilettes aussi vite qu’il put.
Les deux frères scandinaves étaient toujours très discrets et tellement détachés de tout dans leur attitude que l’on pouvait facilement les oublier. Mais eux, ont leurs yeux partout, et s’ils parlent peu, ils pensent beaucoup. Et jusqu’où pouvait aller leur folle imagination, en silence ?
- Lukas… Hier soir, Niels en robe de mariée. - …Il s’est encore bourré la gueule avec Gilbert et Arthur, je suppose.
Les deux frères se regardèrent en silence, avec un petit sourire discret et entendu, essayant d’imaginer le grand danois dans une robe blanche à volants, avec les coutures craquant de partout, du maquillage outrancier, des fleurs arrachées dans un jardin public en guise de bouquet de mariée et bien sûr, titubant à cause de l’excès d’alcool dans ses veines et proférant d’énormes jurons à Monsieur le Réverbère qui ne s’est pas écarté au passage de la « plus belle des mariées ».
• Norvège + Danemark and baiser maladroit :
Spoiler:
Le danois s’était encore emporté. Et ses colères devenaient de plus en plus violentes alors qu’il sentait le Suédois de plus en plus près de le quitter. Mais ce soir là, c’était le Norvégien qui avait contesté une de ses paroles. Et il ne s’était pas retenu pour le frapper avec une telle violence que Berwald est même intervenu pour le jeter à terre alors que Tino et le petit Sveinn s’étaient précipités pour soigner le pauvre Lukas ensanglanté.
Plus tard, dans la nuit, le Danois, pris de remord envers son allié le plus fidèle, s’introduisit dans la chambre du Norvégien. Il dormait ou était-il dans le coma ? Niels éclaira le corps pâle à l’aide de sa bougie et découvrit avec horreur les nombreuses plaies que lui, infâme bourreau, avait fait au plus jeune.
- …Bordel… J’suis vraiment le roi des cons. Pardon, Lukas, pardon… J’voulais pas…
Mais seul le silence lui répondit. Alors le Danois, en quête d’absolution, posa maladroitement ses lèvres sur les lèvres pâles du Norvégien, en signe d’amour et de regrets.
• Canada + France and aphrodisiaque :
Spoiler:
Ce fut un petit angelot blond comme les blés qui courut s’agripper aux longues jambes de Francis.
- Papa, papa, papaaaaa !!!
Une adorable frimousse aux joues rosées par la petite course qu’il venait de faire, une tunique d’un blanc éclatant, des cheveux blonds et ondulés comme ceux d’un angelot et des yeux de la couleur de l’améthyste. Le petit chérubin de Francis, son fils bien-aimé.
- Papaaaa !!! - Oui mon petit Matthieu ?
Décrochant le petit être de ses jambes pour le prendre dans ses bras et l’élever dans ses bras, à sa hauteur, le Français ne put s’empêcher d’embrasser tendrement le front de l’enfant.
- Papa tu piiiques ! Et p’is, Papa… C’est quoi euuuuuh… Aphrodisiaque ? - …………Qui t’a appris un mot pareil, Matthieu ? - Daddy parlait tout seul de te mettre de l’aphrodisiaque dans ton vin. Dis Papa, c’est quoi que Daddy met dans le vin ? - …Tu comprendras quand tu seras plus grand.
Vlad' Ionescu / Roumanie
Yé souis pas pauvre !
Messages : 124 Age : 34 Localisation : Manoirr, ô mon doux manoirr
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Jeu 10 Déc - 20:59
Le Suède/Danemark je... je suis morte. C'est affreux ce breuvage. xD Le Norvège/Islande çà sent l'allusion à un avatar Halloween de Niels. Le Norvège/Danemark je... suis soufflée devant le mélange angst et le parler propre à Niels. C'est parfait.
Et le dernier.... MATTHEEEEEEW. Le mélange français/anglais j'étais morte. Daddy Arthur dit de très vilains mots. 8D
Hermann/Germania
Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
Messages : 995 Age : 36 Localisation : Loin. Très loin.
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 16 Déc - 19:56
Tiens, coup de tête, je poste cette fic. Un peu angst, le thème est assez mature quand même... Bon, c'est pas du grand art, ça vaut pas les écrits de certains membres du fofo, vous êtes prévenus.
Spoiler:
Il priait, comme chaque jour dans cette petite chapelle dédiée à la Vierge Marie. La protectrice de son ordre. La seule femme qu’il devait aimer. Egrenant son chapelet, agenouillé, en plein recueillement, murmurant des « Ave Maria », le jeune garçon vit ses prières troublées par des pleurs.
Qui pouvait bien pleurer comme ça, si fort, au dehors ?
Il se leva. Il demanda mentalement pardon à al Vierge de ne pas terminer ses prières, mais il fallait qu’il aille voir qui pouvait bien pleurer comme ça, pousser ces cris horriblement aigus, des vrais cris de désespoir.
Il poussa la porte de bois de la chapelle. Aveuglé par la soudaine luminosité, le garçon ne vit tout d’abord qu’une silhouette agitée de violents sanglots. Puis, acclimatant ses pupilles au jour, il vit une jeune personne, les cheveux châtains mi-longs en bataille, vêtue à peine d’une simple chemise grande ouverte et tachée.
Gilbert se signa, instinctivement. Quelle impudeur de se promener ainsi vêtu !
C’était une jeune fille, plus tout à fait enfant, pas encore femme, les rondeurs propres à son sexe n’étaient pas pleinement dessinées. Il n’avait pas le droit de voir de personnes de ce sexe dans cet attirail ! Que penserait-on de lui ? Etait-ce le Diable qui lui envoyait une tentation pareille ?
La jeune fille sanglotait, pleurait, tremblait comme une feuille en automne, couverte de bleus et de plaies. Gilbert n’osait pas regarder la fille. Il l’aurait fait, il aurait sans doute remarqué que ses cuisses étaient tachées de blanc et de rouge.
Que faire pour cette malheureuse qui sans doute venait demander asile auprès de la bonne Sainte Vierge ? Gilbert n’osait pas la regarder, il lui tenait seulement la porte de la chapelle ouverte.
La fille se colla à lui. S’accrochait à ses vêtements, ne produisant pas d’autres sons que d’affreux sanglots qui semblaient lui déchirer la gorge. Rouge de gêne et aussi un peu de terreur, le garçon regarda la fille de son âge. Son visage, ses grands yeux verts dont coulaient une véritable rivière de larmes, ses cheveux collés sur son front…
Le garçon blêmit alors qu’il reconnut la personne accrochée à lui.
- Heder- Herdervary, c’est… Toi ?
Il n’arrivait pas à le croire. Hedervary, son compagnon d’enfance. Hedervary, ce petit garçon toujours le premier à se jeter dans la bataille, ce garçon avait qui il avait tellement joué. Hedervary, cette terre de Hongrie.
Hedervary était une fille. Hedervary pleurait en s’accrochant à lui. Hedervary qui l’avait souvent secouru avait besoin de lui.
Trop de choses à assimiler en si peu de temps. Trop de choses qui figeaient le pauvre garçon désemparé devant cette douleur si fortement exprimée. Mais le garçon se ressaisit et attrapa la petite main de la fille afin de la mener à l’intérieur de la chapelle sous la protection de la Sainte Vierge.
Le garçon défit sa pèlerine blanche et enveloppa la fille qui se mit à cacher son corps, tout son corps, fuyant le regard de l’autre, fuyant presque se présence, comme un animal sauvage blessé, se terrant à l’autre bout de la chapelle en hurlant d’une voix rendue suraigüe par la terreur des « M’approche pas !!! Weillschmidt, m’approche pas !!! ».
Le garçon osa regarder la fille. Il remarqua les fluides carmin et blanc sur ses jambes découvertes. Et fit le lien avec ce que les hommes racontaient. Que les Huns et les Mongols avaient envahis l’Est de l’Europe. Qu’ils avaient pillé et tout massacré en Russie, Ukraine, Hongrie… Sans doute Hedervary avait perdu face à eux. Sans doute ils avaient découvert cette identité qu’elle avait toujours cachée. Sans doute… En avaient-ils profité.
- Hedervary, je veux pas t’faire de mal… - Approche pas !!! Me regarde même pas ! Dégage !! Dégage !!! - Il faut… Il faut que tu sois lavée et soignée ! - Dégage !!! Me regarde pas !!! Je veux pas, dégage !
Tant de douleur dans ses cris. Il pouvait le sentir. Elle avait dû avoir si mal… Elle devait se sentir si mal… Et lui, que pouvait-il faire ?
Prier ?
Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, Benedicta tu in mulieribus, Et benedictus fructus ventris tui lesus. Sancta Maria mater Dei, Ora pro nobis peccatoribus, Nunc, et in hora mortis nostrae. Amen.
Les pleurs ne cessaient pas. Le garçon contemplait toujours le visage doux et souriant de la Vierge. Qu’il espérait pouvoir lire sur son visage si maternel ce qu’il devait faire pour la jeune fille ! Soudain, une idée lui vint. Il s’enfuit de la chapelle en courant, espérant quérir au monastère proche quelque sœur ou moniale qui elles, en tant que femmes, devaient bien savoir ce qu’il fallait faire !
Il les ramena auprès de la Hongrie, toujours prostrée, cachant son corps souillé dans la cape immaculée que le garçon lui avait passée. Lui, fut mis dehors. Il ne devait pas être mêlé aux choses des femmes.
Alors il alla se promener dans la campagne environnante, avant de s’allonger dans l’herbe et de dormir un peu, afin que le temps passe plus vite. Quand il se réveilla, le soleil déclinait déjà. Mince, il avait manqué les vêpres ! Il allait se faire sermonner, quand il irait à complies ! Le jeune garçon courait mais fut stoppé par la vision évanescente d’une robe qui s’engouffrait dans le cloître du monastère. Hedervary ?
Poussé par la curiosité, par l’envie d’avoir des nouvelles, et de voir son ancien compagnon de jeu devenir une compagne de jeu, il la poursuivit. Et se fit arrêté par une grêle de gravier.
Elle lui lançait des graviers dessus. Avec méchanceté. Son regard vert éteint par toutes les larmes qu’elle avait pu verser.
- C’est d’ta faute ! - Mais de quoi, Hedervary ? - Ferme-la ! T’avais b’soin d’aller chercher toutes ces bonnes femmes ? Elles m’ont dit que c’était de ma faute si les envahisseurs avaient… M’avaient… !! Et par ta faute, j’dois plus mettre des habits de garçon ! Mais j’suis un garçon, j’veux pas mettre ces horreurs pour les pisseuses ! Nouveau jet de gravier, qui força le garçon à reculer. Elle lançait avec toute la force de son désespoir, avec toute la colère qu’elle avait en elle, et toute cette incompréhension de se découvrir d’un sexe qu’elle répugne tant.
- He-Hedervary, attends ! - Casse-toi, j’veux plus t’voir ! Barre-toi Weillschimdt où j’continue à te caillasser la gueule !
Fuir se mettre à l’abri ou bien rester au péril de se faire encore attaquer ? Un pas en avant ou un pas en arrière ?
Ses jambes l’emportèrent loin en avant. Ses bras se resserrèrent autour de la jeune fille qui éclata en sanglots, se laissant aller sans aucune forces dans les bras de son camarade de toujours, en gémissant des « j’te hais, Weillschmidt, j’te hais ! », cherchant à la griffer à travers ses vêtements afin de faire partager toute la douleur qu’elle avait en elle. Cette douleur qu’on lui avait dit de taire parce qu’elle était honteuse, alors qu’elle voulait hurler cette infamie au monde et châtier les gens qui lui avaient fait ça.
Elle haïrait ces hommes. Elle haïrait tous les hommes. Et plus que ça, sa propre faiblesse et ce corps qui la dégoûtait au point d’avoir envie de se jeter dans le puits du monastère. Mais pour l’instant, tout en l’insultant, elle remerciait mentalement Gilbert d’être là, simplement, parce qu’elle avait si peur qu’ils reviennent…
- Hedervary… Ca va ? - …J’m’appelle Elizaveta, rentre-toi bien ça dans l’crâne, j’te le répéterai pas.
Lili / Liechtenstein
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Mer 16 Déc - 20:14
'Pas du grand art?' Dis je peux te piquer ton perso et te donner un coup de poêle? Juste comme ça, parce que je ne vois pas trop Lili assommer quiconque. Non, mais c'est vraiment bien! Le thème est triste, mature mais les émotions sont vraiment bien rendues! Elizaveta est vraiment touchante, elle souffre et en plus elle perd son secret. J'ai failli éclater les bonnes femmes du monastères. >< Je sais bien que c'était l'opinion commune, mais quelles gourdes! *grogne*
Bref, c'est vraiment une chouette fic!
Hermann/Germania
Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 20 Déc - 16:50
Quelques petits drabbles faits pour Ludwig qui m'en avait demandé :
• Hongrie + Russie and perte de contrôle
Spoiler:
Cela faisait quelques années qu’Elizaveta était enfermée dans la grande maison russe. Qu’elle lui montrait les dents, cessait de se nourrir pour protester contre son enfermement, cassait ce qu’elle pouvait, insultait, frappait ses geôliers.
La punition ne se faisait jamais attendre bien longtemps. Les énormes canons russes gagnaient toutes la Hongrie, mettaient à feu à et sang la capitale, le peuple hongrois était massacré, les pendaisons publiques étaient massives afin de calmer l’esprit de rébellion de la Hongrie.
Mais cette fois… Ivan perdit son calme et son air enfantin légendaires. Il fit voir sa vraie face, celle d’un monstre assoiffé de chair et de sang. Oui, le canon Russe mit à feu et à sang la capitale de la Hongrie. Oui la Hongrie sentit le nœud coulant se resserrer sur sa gorge. Oui son corps pâle fut battu et saigné par un colosse qui voulait être obéi. Coûte que coûte.
• Suède + Finlande and espace restreint
Spoiler:
Toutes les maisons de Finlande ou presque, avaient leur propre sauna. Tino n’y faisait bien sûr pas exception. Sa maison était petite, le sauna n’était pas très grand mais il invita quand même Su-san à venir se détendre avec lui.
Refuser à un Finlandais d’aller au sauna est considéré comme une des plus grandes impolitesses. Et Berwald ne voulait absolument pas froisser Tino, son petit Tino, sa « femme » comme il aimait dire, bien que le plus jeune nie fortement quoi que ce soit.
Même devant la si petite pièce et au vu de sa grande taille, Berwald n’osa pas refuser. Il tâcha de se caler dans un coin, même si la peau nue de Tino touchait quand même la sienne. Verdict du grand blond ? Il fait beaucoup plus chaud dans un sauna finlandais ou en compagnie d’un finlandais qu’ailleurs.
• Canada + Etats-Unis and bataille de polochons :
Spoiler:
Après la déforestation, après l’utilisation de ses sables bitumeux, après encore plein de bêtises faites par l’Américain dont le Canadien payait les pots cassés, ce dernier, une fois n’est pas coutume, entra dans la chambre de son frère avec détermination et colère.
Même s’il avait claqué la porte, même s’il avait hurlé, sa voix était resté faible et douce et sa présence invisible. Alfred matait tranquillement sur son lit une vieille série B, en sirotant une boisson gazeuse.
Un oreiller traînait au sol. Matthew prit cet oreiller. Matthew, dans un élan de fureur de lui être toujours aussi invisible, se fit rappeler au souvenir de son frère. En lui balançant l’oreiller en pleine figure qui renversa le cola sur le t-shirt de la 1ère puissance du monde. Et que cette dernière, prit oreiller qui calait son dos pour contrattaquer.
Le lendemain, Alfred raconta qu’il avait perdu une bataille de polochons mais il ne savait plus contre qui il s’était battu et qu’il recherchait le coupable de cette attaque terroriste pour se venger. Matthew, invisible comme toujours, se mit à sourire. Parfois, ne pas exister, ça avait du bon.
• Danemark + Suède and faire du pied
Spoiler:
Le Danois s’ennuyait ferme en réunion. Il avait déjà fait des avions en papier avec les feuilles sur l’ordre du jour, il avait déjà taggué tout son coin de table, son iPod était déjà déchargé et la Norvège lui avait déjà filé trois fort coups de coude parce qu’il baillait un peu trop bruyamment.
Bon, observer les gens en face de lui. Russie, Biélorussie, Ukraine, Suède, Finlande, Estonie… Ukraine. Le genre de jolie fille qui avait ce qu’il fallait où il fallait, que n’était pas chiante pour un sou et qu’il serait ravi de pervertir-euuuuuh de séduire. En plus elle était presque pile en face de lui. Il avait de longue jambe, il pouvait tenter de lui faire du pied…
Elle avait des grands pieds quand même… En même temps, c’était la plus grande des nations féminines… Elle ne réagissait pas, elle devait être timide, le Danois trouvait ça mignon. Il enleva sa chaussure et essaya de se faufiler sous la jambe de pantalon afin de délicatement lui caresser le mollet… Purée, elle était poilue… Et elle ne réagissait pas un chouïa, intéressée par le discours on ne peut plus chiant de l’aristo sur la musique classique en Europe.
Jusqu’à qu’il se reçoive un stylo en pleine tronche. Violemment jeté. Et que son voisin d’en face, un grand blond à lunettes baraqué, avait une sérieuse envie de le trucider… Finalement, c’était p’têt’ pas à l’Ukraine qu’il faisait du pied…
Scarab'
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 20 Déc - 21:38
Wow purée, le Russie - Hongrie ça fait vraiment mal O_o, c'est assez intense et vraiment que de cruauté de la part d'Ivan, oui là on l'a vraiment. Hihi pis j'adore comme ça chauffe avec Suède et Finlande XD, hum le sauna ^^ Et ALLEZ MATTHEW vas-y donc :D, mdr Alfred qui parle d'attentat ^^ Pis alors j'adore de trop le coup du pied avec Danemark et Suède XD, beau loupage de cible hihi ^^
Ouh pis ta fic oui pour être mature ça y'est fortement O_o, et bien emprunt de la chose, véridique avec les sœurs :/. Une sacré découverte pour Gilbert et on a mal pour Eli, oué c'est le truc bien douloureux de ces invasions. Eh oui non mais t'as vraiment bien retransmis ça, c'est très poignant, vraiment fort.
Ah la la pis les autres drabbles, avec ces baltes XD, c'est énorme ^^, eh oué le Niels, tention à l'abus d'alcool mdr, y'a de belles vengeances hihi ^^
En tout cas bien joué ^^, c'est vraiment du bon :p. YEAAAAAAH ^^
Elizaveta / Hongrie
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Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 13:53
Un texte que je viens d'écrire. C'est Hetalia même si aucun personnage n'est mentioné. -je trouve ça pas folichon, mais j'espère que vous aimerez quand même ^^-
Spoiler:
Froid. Froid, il faisait froid. Le froid mordait chaque parcelle de peau découverte. Peu importait. La rage la brûlait. La colère aussi. Et la tristesse la faisait frissonner.
Pourquoi tant d’émotions contradictoire en elle ?
Pourquoi avoir aimé et aimer toujours encore cet homme hautain, qui vous regardait comme si vous n’étiez que de la boue qui tachait ses bottes ? Pourquoi aimer cet homme jamais satisfait ? Qui voulait une obéissance au doigt et à l’œil, qui foulait formater son monde à son image ? Pourquoi supporter depuis toutes ces années ses ordres, ses directives, ses humeurs, sa trop fierté ?
Parce qu’il y avait sous cette couche épaisse de glace un homme. Un homme doux et tendre. Humain. Un père dans l’âme. Un homme tant de foi blessé dans sa chair et son âme. Un enfant différent qui a voulu montrer aux autres qu’il était autant capable que les autres sinon mieux. Un homme qui lui avait témoigné tant d’attentions discrètes. Un homme qui malgré tout était capable de tolérance et d’amour. Même parfois de dévouement. Un homme à l’aura sévère mais juste. Un homme qu’elle aimait. Et qui, sans nul doute, l’aimait.
Elle n’avait jamais su comment réellement se comporter avec lui. Elle avait abandonné pas mal de ses « mauvaises habitudes » pour lui. Mais elle ne voulait pas renier ce qui faisait son caractère, elle ne voulait pas être un chien rampant, malgré le respect et l’amour qu’elle éprouvait pour l’homme. Alors parfois, le ton montait, les regards noirs fusaient, les cris et les notes de musiques emplissaient la vaste demeure. Avant que le silence se fasse. Avant que chacun aille de son côté se défouler à sa façon.
Les deux étaient bien trop fiers baisser les yeux et admettre qu’ils avaient tort. Pourtant, tous deux avaient tort. Mais ils s’en fichaient, leur cœur fier effaçait tellement bien l’évidence.
Alors elle était là. Dans le froid. A se laisser emplir par le froid. A ne pas comprendre pourquoi il mettait tant de barrière encore entre eux deux. Pourquoi voulait-il encore se protéger d’elle. Elle, qui malgré ses mouvements d’humeur, lui restait fidèle, n’allait jamais plus loin que les grilles de la propriété. Parce qu’elle ne voulait pas le perdre. Elle ne voulait pas qu’il ait peur qu’elle parte.
Pitoyable manège.
Celui de deux animaux que la vie à blessé. Qui se défendent comme ils peuvent d’autres blessures, tellement la peur d’avoir mal à nouveau est présente. Que pouvait-il parfois bien se passer dans la tête de son bien-aimé ? La même chose que dans sa tête ? Des sentiments qui contrastaient ? Elle ne savait pas où elle en était, elle ne savait plus parfois si elle était aimée ou haïe, mais ce qu’elle savait, c’est qu’elle resterait. Pour ne pas qu’il disparaisse. Il était son univers. Elle en avait fait son univers.
Et enfin, épuisée par les sanglots et la rage, elle reviendra, comme toujours. Elle ne demandera pas pardon. Elle se contentera de le serrer contre elle. Non, elle ne disparaîtra pas. Elle n’est pas comme tous ces autres qui sont partis. Elle, elle restera.
Pour le maître. Pour l’homme. Pour l’enfant. Pour lui, simplement.
Roderich / Autriche
Messages : 1735 Age : 33 Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 14:10
très beau texte, qui me rend triste, certes, mais bon... c'est difficile de se rendre compte que l'on commence à haïr son personnage. En tout cas il y a un sentiment étrange tout du long, comme si ce n'était pas fini, que quelque chose approchait, horriblement tragique, mais qu'il faut deviner et non lire..
Merci d'avoir écrit ce beau texte
Elizaveta / Hongrie
Királynője Serpenyő
Messages : 1678 Age : 36 Localisation : Chevauchant au bord du lac Balaton
Citation : Let's frying paning love ♥ Double Comptes : Germania
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 14:15
Pourtant tu sais que j'aime comment tu joues Roderich, avec ses forces et ses faiblesses, cet homme affaibli qui ne supporte pas intérieurement d'être diminué au fil des ans, enfin, je sais pas comment dire mais je ne conçois pas d'autre Roderich que celui que tu joues *pendu*
Sinon, merci, simplement d'avor lu. Encore plus d'aoir apprécié. Et pardon de t'avoir rendue triste é_è.
Difficile d'être nation et humain. En 100 ans, un humain en a fini. Un siècle, qu'est-ce pour une nation ? D'où les tensions et le refus de l'abandon de l'identité, malgré cet amour humain... enfin, je sais pas comment m'exprimer, j'ai jamais été douée pour ça "^^
Roderich / Autriche
Messages : 1735 Age : 33 Localisation : Devant le piano, dans le piano, non...est le piano !
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 14:20
Une nation n'a absolument rien d'humain, c'est là le problème. C'est un robot. Un robot doué de sentiment mais qui pourtant, ne peut pas les écouter. Les mariages, les divorces, au fond ce ne sont même pas elles qui les décident...
quant à leurs corps... elles n'en ont pas le contrôle. Les pertes, les ajouts, les blessures.... Ce sont des simulacres d'êtres humains, des comédiens qui essayent de jouer cette farce jusqu'aux larmes.
Merci d'aimer mon Roderich, mais je suis dégoûtée, bien trop dégoûtée devant la bassesse d'esprit de certains...
Invité
Invité
Sujet: Re: Petits feuillets sans importance... Dim 10 Jan - 14:21
J'avoue, j'ai eu une grosse envie pleurer devant ton texte. Vraiment très beau, les sentiments dégagés par le personne sont forts.
Je suis nulle pour féliciter, mais ton texte m'a beaucoup plus !