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 [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander]

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Feliciano Vargas/Italie N


Feliciano Vargas/Italie N

Modo
Vit d'amour et de pastas


Sagittaire
Messages : 1772
Age : 34
Localisation : In un piatto di pasta

Citation : Ve gusta.
Double Comptes : Sterenn / Prydain

RPs en Cours : ***

Carnaval de Venise - Netsah

La voix est un second visage - Roderich

Dieu existe pour que je puisse te haïr - Kiku

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent - Elizaveta

Tends-moi la main, que j'y plante mes griffes - Natalya

Brotherhood is war - Matteo et Lovino

Des loukoums et une shisha ; y'a que ça d'vrai! - Sadıq

Rédemption - Italie du Sud

Of blood and tears
Relations Internationales:
Many Faces of A Nation:

[Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Vide
MessageSujet: [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander]   [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Icon_minitimeVen 27 Aoû - 12:24

[Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Mini-d10

Il fait beau, il fait chaud (et on ne parle pas que du temps !)... Bienvenue à Djerba la fidèle ! Feliciano avait déjà posé ses bagages depuis hier et se sentait déjà comme chez lui. Aaah, le paradis des Italiens en vacances. La plage, le soleil, les fêtes et les filles bien-sûr ! L'italien moyen vivant chez ses parents pendant le reste de l'année (devenant un « Tangui » trentenaire au passage) venait avec plaisir dans cet endroit pendant une semaine, voir plus en fonction de son salaire. Et ça roule des mécaniques pendant tout le séjour ! Gentils, mais bruyants, ils devenaient vite insupportables aux yeux des étrangers et tunisiens résidents. Et plus on avançait dans les années, plus il y en avait. Quel était le pourcentage cette année ? 10% de français, 88% de ritals... Irrespirable !



Arriba caballero!!
Todo le mundo a la pista,
que llegaron los locos pa' poner esto sabroso!!
No quiero a nadie sentado, arriba todo el mundo de pie...

La musique démarrait, les Italiens affluaient autour de la piscine, le jeune Vargas premier arrivé. Musique en espagnol… Qu’importe ! Du moment qu’elle soit entrainante. Les ritals entamèrent une petite chorégraphie, tous entamait les mêmes pas. Au passage, on pouvait aisément voir la différence entre Feliciano et un français. Un habitant de l’hexagone avait toujours les yeux rivés sur un italien pour faire les pas de danse correctes. L’italien, lui, l’avait tellement fait qui la connaissait maintenant par cœur.

Bueno mi gente ya bailaron con las manos y con los pies,
ahora respondame Okey?

Au bord de la piscine, l’eau mélangée à la crème solaire était devenue une couche d’huile ultra glissante. Y danser était donc plutôt dangereux. Mais qui avait dit que le jeune Vargas était responsable et prévoyait ce genre de danger ? En tout cas, celui qui pensait ça se trompait lourdement en plus d’être un sacré naïf. C’est donc sans surprise que le vénitien glissa. Mais il ne tomba pas dans l’eau, non, ça serait vraiment trop simple. L’idiot du village Club Med avait atterri sur son voisin, un afro-américain de deux mètres et aux pectoraux bien dessinés.

A dónde le gusta a las mujeres?

Feliciano pâlit soudainement, pourquoi n'était-il pas tombé sur un italien du sud qui se serait contenté de lui foutre une raclée ? Non ! Il avait fallu qu'il tombe sur le 2% d'étrangers qu'il restait, qui plus est un américain qui, vu son sourire, semblait plus content de sa présence que de celle d'une femme.
Et il cria de peur.

Ahí, ahí !

Pour un peu, il en aurait eu presque envie de frapper Alfred pour être représentant de ce genre de personne qui était capable de le tuer d'un seul coup de b... bref, le vénitien avait tout intérêt à fuir au plus vite. C'était pourtant la matière dans laquelle il était le plus doué, mais le jeune Vargas était pétrifié sur place.

Y cómo es que le hacen los hombres?

Et cet idiot n'avait pas fait la différence entre ses cris et les paroles de la chanson qui semblaient alors plus qu'explicite. Oui, ce type avait tout pris de travers, rien qu'à voir son sourire de prédateur qui venait de s'agrandir. A l'unisson, il reprit les paroles.

Así, así !

Oh... mon... Dieu... Sans s'expliquer et avec un démarrage impressionnant, Feliciano détala à toute vitesse. Il ne se retourna pas, trop effrayé de savoir si ce type était à sa poursuite ou non. Les yeux rivés au sol, il percuta un homme sur son chemin qui le fit tomber au sol. Un peu assommé, le vénitien leva son regard couleur ambre vers le type qui était resté en face de lui. Vu la couleur de sa peau et ses vêtements ; il devait surement s'agir d'un tunisien résident. Peut être travaillait-il ici ? Qu'importe, à genoux devant l'inconnu, il commença à pleurer toutes les larmes de son corps.


"S'il vous plait, cachez-moi, faite quelque chose ! Amenez-moi chez vous ! Si ce type me trouve, je pourrai m'asseoir sur un petit-suisse sans l'écraser !!! "


... Classe. Et puis quelle idée de vouloir s'asseoir sur un Vash miniaturisé.
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[Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Vide
MessageSujet: Re: [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander]   [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Icon_minitimeVen 18 Mar - 0:31

    Alexander détestait l’été, une saison qui remplissait ses plages de chair rose, de bikinis impudents, de grandes perches adeptes de bières et de rires bruyants. En gros, de touristes. Il y avait des gosses pourris gâtés, ronds comme une pâte à pizza, des vieilles générations aux jambes malades qui viennent se faire guérir dans des thalassos qui coûtaient deux fois moins chers que chez eux, des couples horripilants qui n’hésitent pas à choquer et à traumatiser tout enfant tunisien éduqué dans la bonne tradition arabo-musulmane… et la liste était longue. Évidemment, Alexander avait appris à supporter les étrangers. Depuis près de mille ans, et même plus loin encore, ils aimaient se profiler sur ses ports, ensuite ses aéroports… Et la politique qu’on utilisait sans lui demander son avis, se basait essentiellement sur cette jolie carte postale, entre de petites montagnes, de belles plages et des clients – étrangers – traités comme des rois. Quelque chose qu’un petit fonctionnaire européen ne pourrait jamais se payer chez lui. Et plus ces européens étaient proches – géographiquement parlant, bien sûr – plus ils étaient attirés par ce bout de terrain aux airs paradisiaques.

    Et, bien entendu, les Italiens étaient les premiers à venir se dorer au soleil tunisien. Alexander n’avait rien contre eux, entendons-nous bien ! Non, il les appréciait beaucoup… Très joyeux, très ouverts, très… excessifs. Même trop. Les premiers à boire, à manger, à danser, à chanter, à crier, à agacer. Bien sûr, ils n’étaient pas les seuls mais comme ils étaient les plus nombreux, la médaille leur revenait de plein droit. Les années passaient mais leur nombre ne baissait presque jamais. Alexander n’avait aucun mot à dire là-dessus. Le tourisme ne faisait pas partie de ses fonctions (en avait-il, d’ailleurs ?) et à part passer une ou deux semaines dans un club Med une fois tous les cinq ans, il se mêlait rarement de ces choses-là. Il préférait aller ailleurs.

    A chaque fois qu’il allait à un de ces clubs, adorés des touristes, il le regrettait très vite. Cette année, il avait «choisi» d’aller à Jerba. Il aimait beaucoup l’île, les souks, l’ambiance, les plages, les cafés… Mais aller dans un club, ça voulait aussi dire ne rien voir de réel. Adieu les cafés populaires, bonjour les salons de thé à l’Européenne. N’importe quoi. Enfin… Il n’allait y passer qu’une semaine et il avait déjà survécu deux jours. Excellent début. Aucune Nation n’était venue – du moins, il n’en avait pour l’instant rencontrée aucune. Aucun Maghrébin, aucun Francis, aucun Sadiq, aucun… Merde. Il venait d’apercevoir, entre les danseurs ridicules suivant une musique honteuse et pour des raisons inconnues, indémodable, une… MECHE. Vous savez, cette mèche rebelle que les Vargas (et le Canadien mais lui… le Tunisien l’aimait bien.) avaient ? Oui, c’était exactement celle-là, il l’aurait reconnue entre mille. Et vu qu’Italie du Sud, s’il venait, ne participait que rarement aux humiliations dansantes, il ne pouvait s’agir que de Feliciano. Et zut. D’ailleurs la Nation en question venait de rappeler en toute beauté pourquoi Alexander l’appréciait aussi peu. C’était sans doute en toute ignorance des qualités italiennes mais quand on glisse sur un Américain, qu’on hurle comme une princesse en détresse et qu’on détale (Bon là, il s’agissait d’une spécialité propre à Feliciano, le Tunisien n’avait rien à y redire.) pour re-percuter quelqu’un et cette fois tomber… pour repleurer, il ne faut pas s’étonner qu’on ait droit à un Alexander d’humeur assez sombre. Alors, ses plaintes, l’Italien pouvait les garder !
    Ou pas.
    «Feliciano, les lois tunisiennes, ainsi que le règlement du club – et ton argent - te* protègent assez pour que tu n’aies rien à craindre.» lâcha-t-il en offrant sa main à l’Italien en question.

    Vous devez sans doute vous dire qu’Alexander avait peut-être l’habitude de ce genre d’incidents. Et vous auriez raison de le penser. Il avait l’habitude. Francis offusquait les tunisiens, Sadiq exaspérait toute une population, Ludwig, pendant la seconde guerre, avait effrayé la nation entière et qui devait calmer les esprits ? Alexander, tout naturellement. De plus, il connaissait depuis très longtemps les frères Vargas – et le vieux Romain. S’il s’entendait bien avec eux ? Ca dépendait des années, des saisons, des régimes politiques aussi. Pour l’instant, ils en étaient au moment où tout allait bien.

    Alors, comme s’il s’agissait d’une conclusion normale, logique et presque mathématique, Alexander n’avait d’autre choix… que de supporter Feliciano. Avec le sourire.

    Spoiler:

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Feliciano Vargas/Italie N


Feliciano Vargas/Italie N

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MessageSujet: Re: [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander]   [Tunisie, époque actuelle] Djerba la fidèle, le rêve italien, le cauchemar tunisien [PV Alexander] Icon_minitimeDim 3 Avr - 2:39

Son club était réservé aux adultes, les divers excès d'alcool et de sexe avaient ici lieu tous les jours, sans aucune morale et un dévergondage qu'il cachait bien aux yeux du Vatican. Pourtant bien présent dans ses écoles qui se bâtaient pour ne pas devenir laïques, ces enfants de Dieu ne devenaient finalement pas des saints. Au contraire, ils devenaient des collectionneurs de partenaires dont certains s'amusaient à monter sur une liste.
Feliciano ne faisait pas exception à la règle, enfant de l'église, catholique pratiquant, et pourtant il enchaînait les aventures jamais sérieuses comme Kiku pouvait collectionner les figurines des Vocaloids. A la différence qu'il y avait bien plus de modèles disponibles du côté de l'Italien, pas besoin d'attendre une quelconque sortie sinon celle des maillots de bain qui ne cachaient presque rien aujourd'hui.

L'italien regarda derrière lui, vérifiant que le monstre tout en muscles ne l'avait pas suivi. Ouf, ce type avait apparemment abandonner sa proie... ou bien avait perdu sa trace. Il remonta donc le regard sur celui qu'il avait pris pour un employé du club. Ses yeux s'agrandirent de surprise. Mince, sous le coup de la frayeur, il n'avait pas reconnu Alexander. Il ne savait d'ailleurs pas trop quoi penser de lui, souriant et accueillant, il semblait cependant ne pas supporter sa présence et en avoir qu'après son argent. Mais il devait bien l'avoir compris, entre se débarrasser de l'italien et établir une bonne partie de son économie sur le tourisme, le tunisien avait déjà fait son choix depuis un bon moment. Le regrettait-il ? A cet instant, en voyant le représentant de la nation des ritals en pleurs à ses pieds, surement.

Heureux de sa rencontre, Feliciano s'agrippa à Alexander comme un koala sur un arbre au lieu de prendre sa main, rassuré d'avoir trouvé quelqu'un pour se percher et échapper aux dangers du sol. Sans gêne ? Oui un peu... beaucoup en fait. Mais l'argent donnait tous les droits, le XXIe siècle était celui des capitalistes, du pouvoir de cette chose qui n'était pas censé avoir d'odeur. Une main sur son épaule, une autre dans ses cheveux et ses pieds sur ses hanches ; le jeune Vargas passa son visage au-dessus de celui du tunisien, se retrouvant alors la tête en bas avec un grand sourire.


"Alexander ! Je t'avais pas reconnu dit donc ! Mais qu'est-ce que tu fais là, ve ? Tu vérifies que je n'exploite pas tes employés ?"


Enfin, dans le cas présent, il abusait surtout le tunisien en l'utilisant comme perchoir. Il ne fallait cependant pas croire que le vénitien ne comprenait pas la situation de son camarade. Car lui aussi avait des affaires dans le tourisme, beaucoup d'étrangers venaient en Italie pour admirer son art et squatter ses plages. Et bien sûr, il en profitait pour augmenter les prix et vider ainsi les poches de ses étrangers trop contents pour se rendre compte que l'italien avait rongé leur portefeuille comme une pyrale pouvait manger la farine. Son sourire s'agrandit encore davantage alors qu'il releva la tête pour admirer les filles en bikinis qui passaient devant eux sans qu'elles ne fassent vraiment attention au regard qui se portait sur leurs courbes.


"A moins que tu ne sois venu te rincer l’œil ? C’est vrai que c’est l’endroit parfait pour faire ça, veveve… Et ça ne m’étonnerait pas, les femmes de chez toi sont quand même vachement prudes."


Si le vénitien ne savait pas quels étaient les sentiments d’Alexander à son égard, Feliciano appréciait plutôt bien le personnage. Certes, il ne détestait pas grand monde, mais vu les quelques animosités qui se portaient parfois contre lui, car oui il en avait conscience, il aurait pu réduire le nombre de touristes de son pays à venir ici.
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