Feliciano Vargas/Italie N ModoVit d'amour et de pastas
| Sujet: [Istanbul - 2010] Des loukoums et une shisha ; y'a que ça d'vrai! [PV Sadıq] Mar 14 Aoû - 23:01 | |
| Istanbul avait été élue cette année capitale culturelle de l’Europe. Un comble tout de même pour une nation qui n’avait jamais réussi à intégrer l’union européenne, mais qu’importe, l’italien n’était pas là pour faire chier le monde avec des histoires politiques, il était en vacances. En fait, Feliciano avait décidé de profiter de cette élection pour faire un peu de tourisme dans cette ville qu’il n’avait que trop peu visité. Aaah, Constantinople… Euh, Istanbul ! Ah merde ! Mais quelle idée aussi de changer de nom comme on change de chemise ! C’était dommage d’ailleurs, Feliciano trouvait que Constantinople résonnait mieux à ses oreilles qu’Istanbul qui lui faisait penser à « pitbull » ou bien… autre chose…
Certes, ce qu’on appelait autrefois l’Empire Ottoman avait perdu de sa superbe, mais aujourd’hui le pouvoir marchait partout dans le monde grâce à une nouvelle grande source d’argent : le tourisme ! D’ailleurs, en tant que tel, il y avait plein d’endroits que le vénitien souhaitait visiter : Sainte Sophie, la mosquée bleue, le palais de Topkapı, le palais de Dolmabahçe… Oui bon, ça s’était pour le côté artistique, on ne se refaisait pas lorsqu’on était vénitien. Seulement le jeune Vargas n’avait pour l’instant qu’une hâte : atteindre le grand bazar. Et trouver Sadıq aussi, éventuellement.
Mais surtout… SURTOUT ! Trouver de la Maraş dondurması !!!
Touriste culinaire à mille pour cent, Feliciano tenait plus que tout à tomber sur des marchands de glace pour trouver la fameuse Maraş dondurması, spécialité du coin fabriqué à base de lait, de sucre, de mastic et de salep. La gourmandise n’attendant pas, il demanda rapidement son chemin pour apercevoir enfin au loin l’enclave qui représentait le fameux bazar tant recherché. Sans se faire prier, il courut comme un dératé jusqu’à bousculer quelqu’un sur son passage… Ou avait été bousculé, le jeune Vargas hésita un instant sur la question.
"Helahela ! Désol…"
Léger… Feliciano n’était pas n’importe qui. C’était un italien, mais aussi le frère d’un autre italien spécialisé dans le vol, et outre mesure, fort doué pour jouer les pickpockets. Il ne lui fallut donc pas plus de deux secondes pour remarquer que la poche contenant son portefeuille se trouvait soudainement plus légère. Ni une ni deux, le touriste vénitien poursuivi son voleur alors que celui-ci n’avait bien sûr pas attendu la réaction de ce dernier pour prendre la poudre d’escampette.
"Ladro! Ladro!! Reviens ici! Veee!!!"
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