Sujet: [De nos jours] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Féroé | Sam 14 Mai - 16:52
Færeyjar & Ísland On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux.( Louis Pauwels )
Je suis une République. Tu es province. Ce qui fait toute notre différence...
Ah, cette crise... Elle n’allait jamais s’arrêter. Depuis son commencement, Emil bénéficiait d’une attention toute particulière. Et surtout, depuis cette manifestation devant son parlement. Surtout auprès des nordiques, qui n’hésitait pas à lui donner des subventions et autres aides financières. Il se retrouvait dans le même panier que l’Irlande et la Grèce, maintenant. Mais ce qui le rendait mal à l’aise –alors que c’était plutôt positif, il faut l’avouer !-, c’est ce don que lui avait fait Ivan, ces 4 milliards d’euros. Beaucoup ? Trop Peu ? Il n’en savait plus trop quoi penser. Ahah, tu m’étonnes que le Danemark ne veuille pas laisser les Îles Féroé dans le monde merveilleux –et cauchemardesque- de l’In-dé-pen-dance... ♪. Un russe aux pattes, personne n’en voudrait, n’est-ce-pas ? Surtout pas Jodis... Beaucoup trop jeune et immature pour des relations russo-féringienne, la sœurette. Et puis Russie... Ce n’est pas n’importe qui. Quand l’Islande eut tout de suite cette pensée, il se mit à réfléchir sur Jodis. Ça devait faire une bonne poignée de mois que la province et lui n’avait pas eu l’occasion de se voir un peu. L’Islandais décida de lui rendre une petite visite. Alors, comme tout gens respectant les bonnes manières, il lui avait téléphoné. Et personne ne lui répondit. Ah... Elle lui en voulait toujours ? Bon certes, il l’avait laissée toute seule avec son Cabanou sous l’emprise du danois lorsque il voulut devenir indépendant. Mais c’en était trop. Islande avait réellement envie de quitter la demeure. Et pourquoi elle râlait d’abord ? Groënland n’était pas lui aussi sous le joug danois lors de son départ ? Ou peut-être qu'il se faisait des idées. Il laissa un message et partit en direction des Îles Féroé, dans le premier bateau qui passait au port.
*
Lorsqu’il mit pied à terre, il sentit un vent frais lui caresser le cou, ce qui le fit tout de suite frissonner. On était au mois de Mars et même si la neige n’était pas présente à cause de l’arrivée future du printemps, le froid se faisait encore sentir. Son macareux, qui l’avait évidemment suivi, se réfugia dans son sac pour y trouver un peu de chaleur. Tórshavn était toujours une capitale aussi colorée, originale avec ses toits parsemés de gazon, mélangeant style ancien et nouveau. Même si la municipalité Garðabær était en jumelage avec cette ville, cela devait faire... longtemps qu’il n’avait pas mis les pieds ici. La demeure de Jodis se situait un peu en dehors du centre- ville, mais assez reconnaissable de loin.
Le scandinave marcha jusqu’à arriver vers la mer. Il admira l’étendue bleutée. C’était beau, céleste, d’un pacifisme rare. La féringienne avait vraiment une jolie vue. Arrivé au pied de la porte, il toqua. Cette dernière s’ouvrit sous le coup de sa main. Sa sœur avait dû la laisser ouverte par inadvertance. Il recula pour voir si une fenêtre était ouverte. Par chance il y en avait une.
« Jodis ? Tu es là ? »
Tout ce qu’il eut comme réponse, c’est un silence pesant qui ne dura que quelques secondes avant qu’il ne voit la fenêtre se fermer. ...Bon. Il entra sans avoir reçu d’approbation de son hôte.
Premier pas dans la demeure. Ou plutôt dans le vestibule. Ouch. Ça fait mal. Très mal. C’est pas une entrée, ça, c’est le capharnaüm, le bataclan. Un tas de fringues par-ci, des accessoires de marins par-là, du matériel de bricolage, des photos diverses accrochées sur le mur... Et pour couronner le tout, un mouton qui dort profondément sur un tas de manteaux sans se soucier de son sort. Il remarqua aussi des bottes dégoutantes et pleines de boue dans un coin. Elles avaient laissé une trainée maronnâtre, ce qui lui fit un haut le cœur. Mais c’est ignoble! Et puis... Pourquoi. Il y a. Autant. De. Bordel.. Sérieusement, si elle prend les mêmes habitudes que Danemark, on n’en finit pas. Voyant que sa sœur ne vint pas à sa rencontre, il fronça les sourcils. Décidément... Il éleva la voix pour se faire entendre.
« Jodis. Je ne bougerai pas d’ici tant que tu ne seras pas descendu ! »
Les bras croisés, l'île de glace n’était pas décidée de bouger. Certes, c’était sa sœur. Certes, il se devait d’être sympathique. Norge lui répétait sans cesse. Certes, c’est LUI qui est venu jusqu’à elle SANS lui demander son avis. Mais que la féringienne prenne sa visite-surprise ainsi le vexait un peu. Il ne s’attendait pas à un remake de la Petite Maison Dans la Prairie non plus, du genre « Mon grand-frère adoré ! ♥ Tu m’as tellement manqué ! ♥ Je suis heureuse de te voir ! ♥ ». (Hem.) Mais à quelque chose de plus sympathique de sa part.
Spoiler:
UDAPTE : 05/06/2011 | J'ai ajouté quelques légères modifications dans le post. J'espère que tu arriveras mieux à interpréter. S'il y a le moindre problème, n'hésite pas. ;D
Jodis Dottur / Féroés
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Citation : ...touche pas aux moutons! Double Comptes : Une Restorffs.
Sujet: Re: [De nos jours] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Féroé | Jeu 21 Juil - 8:23
Féroé soupirait. Encore. Pour changer. La météo n’était pourtant pas si mauvaise, la crise économique pas si dure à vivre pour l’instant, la pêche bonne, sea serphed au loin, et Danemark également hors de vue des côtes Féringiennes et de dossiers portant les mots « Féroé » et « subventions »Ce qui l’embêtait, c’était plus les travaux qu’elle avait entrepris depuis peu chez elle, qui l’avaient forcé à vider son grenier, et à en entreposer une partie dans son vestibule, ce qui, il faut bien l’avouer, foutait un sacré bordel, plus digne du salami que d’elle.
Pour couronner le tout, elle avait passé une bonne partie de sa journée à courir après ses moutons, pour les trouver un à un. Et lorsque l’on possède une bonne cinquantaine de moutons, bonjour la tâche. Surtout quand les dits moutons féringiens ne possèdent pas l’instinct de survie dit grégaire. Ce même instinct qui fait que lorsqu’un mouton saute du haut d’une falaise, tout le troupeau le suit pour savoir où est ce qu’il va. D’où la controverse quand à appeler ça instinct de survie. Et par extension, le fait que ses moutons se dispersent tous sur l’île, la laissant hurler joyeusement après eux pour les retrouver tous.
C’est ainsi qu’après cette pénible journée, elle n’avait eu plus qu’une seule envie, retourner chez elle, enlever ses bottes, boire une bière, se manger un peu de poisson, et filer au lit après une bonne douche , histoire d’être fraîche et disponible pour s’occuper de son grenier. Elle avait fait le début de son programme, à savoir, rentrer chez elle, un mouton sur les talons, dans sa jolie maison longue de bois rouge et au toit d’herbe, puis avait laissé ses bottes dans son entrée, encore toutes sales de la boue qu’elle avait récolté en cherchant ses moutons. Sale comme elles étaient, elle n’avait aucune envie de les trimbaler dans toute sa maison pour avoir de quoi nettoyer. Puis elle était montée au grenier, voir l’avancement des choses, un verre de bière à la main. Bon, une fois qu’elle aurait poncé un coup les boiseries elle pourrait…
« Jodis ? Tu es là ? »
Elle s’immobilisa, fixant tour à tour sa bière puis son grenier, cherchant à savoir si son imagination ne lui jouait pas des tours. N’entendant pas de rappel, elle se contenta de hausser les épaules, avant de refermer l’une des fenêtres ouvertes de l’étage. Bon. Quitte à être encore debout pour un bout de temps, autant en profiter pour laver les saletés qu’elle avait fait dans sa propre entrée. Elle redescendit donc l’échelle menant au grenier, en profitant pour tirer les plumes de l’arrière train de Cabàn, qui dormait, provoquant son réveil dans un couinement indigné, suivi par une folle poursuite dandinante avant qu’elle ne referme la porte du couloir derrière elle, afin de pouvoir piquer à manger dans le frigo. Jodis descendit quelques marches vers son salon lorsqu’une voix retentit :
« Jodis. Je ne bougerai pas d’ici tant que tu ne seras pas descendu ! »
Cette voix. Avec cet accent si particulier, si familier, si incompréhensible…c’était…
« Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiice ! »
Traversant sa salle de vie principale en quelques enjambées, elle sauta au cou de l’îlotier plus Nordique qu’elle, le serrant fort au cou. Après tout, elle pouvait bien se permettre cette familiarité avec son frère non ? Tout les deux avaient le même sang Norvégien (et légèrement Irlandais), et il n’y avait aucune preuve de la puérilité des Féroés qui puissent être apportée à Danemark. Si contente de revoir son parent le plus proche dans le bordélique arbre généalogique des nations, elle en perdit tout sa contenance, ainsi que ses neurones. « Mon petit frère chéri ! Ca faisait si longtemps ! J’suis trop contente ! »(Hem, désolé, mais là Ice t’as fait plus que tendre le bâton, t’a aussi baissé ton pantalon…)
Soudainement elle s’arrêta, afin de prendre sa température, vérifiant son état de santé. Bon, un instant elle avait songé à regarder l’état de ses dents, comme si n’était qu’un cheval Islandais, mais bon. « Tu survis à la crise hein ? Tu vas pas mourir, hein ? »
Elle avait le droit de s’enquérir de sa crise, après tout, il ne fallait pas oublier qu’elle l’avait aidé de ses maigres ressources, elle aussi. Réalisant qu’elle dérapait un peu, et que la seule manière de le mettre encore plus mal à l’aise serait de le frapper avec un robinet en imitant la voix de Russie, ou de se mettre nue devant lui, elle enta de sauver la situation, par un freinage sur place.
« Euh…tu veux quelque chose à boire ? Et euh sinon…t’organises toujours la gay pride ? »
Et voilà ce qui se passait quand on bloquait les roues sur de la glace : on dérapait. A fond. Comme s’il fallait rappeler l’acte puéril de l’homme politique Féringien homophobe envers la femme politique Islandaise homosexuelle. Ben visiblement, oui.
Spoiler:
Désolée du retard...
Emil Steilsson / Islande
Glaçon scandinavo-celtique
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Citation : Tempérament de glace et de feu. Double Comptes : La maman scandinave.
RPs en Cours :
[2011, aux alentours du mois de mars.] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Jodis / Féroé.
Sujet: Re: [De nos jours] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Féroé | Dim 22 Juil - 14:32
Son surnom avait résonné dans toute la demeure. Et sa petite-sœur chérie lui avait sauté au coup(un peu violemment quand même, argh, la force danoise...), accompagné d’une aura débordant de douceur et de joie.
Lui, mourir ? Évidemment que non. C’était une nation, oubliait-elle que ce n’était pas une crise financière qui caractérisait une nation, mais son peuple, sa culture, sa langue ?
Ce n’était pas des banques vides qui allaient le faire sombrer. Il va s’en sortir de toute façon.
Mais le fait que Jodis s’inquiète pour lui, malgré leur dernière engueulade, le rendit soudain heureux. Il avait bien besoin d’un gros câlin, tiens. Il faut dire que ces derniers mois, les autres nations ( à part les scandinaves qui lui montraient un peu de compassion) le méprisaient parce qu’il ne savait pas gérer son fric. En apparence, on pouvait bien croire qu’il se foutait éperdument de tous ces regards, mais il en avait très honte. Lui, pays où on vivait le mieux pendant longtemps, commençait à avoir une drôle de réputation auprès de ses collègues. Emil se sentait mal et n’avait plus envie de mettre le nez dehors à cause de ses problèmes. C’était immature de sa part, certes... mais... tout ces regards, c’était... Enfin, oublions.
- Moi aussi je suis content, Jodis. Et... désolé de ne pas être venu plus tôt. Enfin, je veux dire... De ne pas t’avoir rendu visite ou quoi que ça soit d’autre. Vraiment.
D’ailleurs... Emil se souvint qu’il lui avait apporté quelque chose. Il posa son sac par terre, l’ouvrit et se prit un coup d’aile dans la figure. Puffin sortit de la besace de son maître avec une immense colère. Apparemment, il avait envie de sortir de là rapidement et la nation ne s’en était pas vraiment rendu compte. Ahem, on peut même dire qu’il avait oublié.
- KROOOOOOOAH ! ( ABRUTIIIIIIIIIIIS ! J’étouffais là-dedans ! ) - Whoa- ! Pardon, pardon ! Je, enfin... –non, ne lui dis pas que tu avais oublié, va. – Je te donnerais du saumon. D’accord ? Calme-toi s’il-te-plait !
Il n’était pas franchement crédible, mais tant pis.
- Euh…tu veux quelque chose à boire ? Et euh sinon…t’organises toujours la gay pride ? - Ah... Maintenant que tu le dis, je ne te refuserais pas une boisson. Et en ce qui concerne la Gay Pride : oui, pourquoi ? Tu poses de drôles de questions, parfois. Avoue... C’est notre frère norvégien qui t’a demandé de vérifier si je ne vivais pas en ermite.
Se dirigeant vers le salon, il posa son sac et se laissa tomber sur le canapé. Son voyage ne fut pas très long, et pourtant il ressentait une grande fatigue l’envahir. Peut-être à cause de la semaine qu’il venait de passer.
- Tu sais, à part les réunions, ça m’arrive de sortir de chez moi et-...
Il sentit une drôle d’odeur. Son regard se posa sur une table basse posé en face de lui. Il y avait un mouton –un vrai, pas en peluche ! - en train de faire dodo dessus. D’ailleurs, heu, il semblait avoir le sommeil agité. Pokerface islandais. Non mais vraiment !
- Jodis... ça me fait penser qu’il faudrait que tu ranges plus souvent ici. Ne prend les même habitudes que Danemark, pitié !
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Sujet: Re: [De nos jours] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Féroé |
[De nos jours] On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux. | Féroé |
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