Loup Garou 8 : La crèche enchantée

~La crèche enchantée~

Thème: Chibi Nation et Peter Pan
Gagnants:
Début: 13 Janvier 2012
Fin: 20 Janvier 2012
Durée moyenne des nuits/jours: 48H
Gagnants: Loups Garous

Thème: Toutes les nations, sauf le meneur de jeu (ici, Lovino) rajeunissent brutalement sans explication (encore Angleterre qui a joué aux sorciers, dira-t-on). Pour éviter tout incident, ils sont emmenés en secret dans une garderie spéciale.
Cependant, la maison de la petite enfance cache des secrets fantastiques dépassant l'imagination.
Êtes-vous prêts pour cette aventure angoissante et merveilleuse à la fois?

Joueurs:

Roumanie
Hongrie
Biélorussie
Sealand
Etats-Unis
Nepal
Pays-Bas
Prusse

Variante des rôles:

Spoiler:

**L'Histoire** Messages : 173

Et on fait un mix et ça fait les Enfants Perdus \o/ *sort*
Je prends une place avec le Roumain. ~

Les Enfants Perdus sont les villageois dans la version Peter Pan ^^. Ajouté Roumanie.

Tu peux ajouter une Hongroise alors \o_P

Et une Biélorusse o/.

J'ai ajouté la liste des rôles dérivés. Si vous avez des suggestions ou des critiques, je suis ouverte. Et n'hésitez pas à vous inscrire, on est encore peu nombreux.
En échange, vous aurez droit à une sucrerie gratuite! 1pedo

Moi veut joueeer o/

... Aboule la sucrerie e_e

Moi ze veux. °v°

Pas de problème ^^.

Sealand, tu préfères une sucette ou une glace bien fondante? *Sort*

Je m'inscris aussi.

Et non merci pour la sucrerie Lovine. Restes loin de moi par contre ^^"

Invité Invité

Allez, je me lance.

Ajoutés. Ne soyez pas effrayés, je ne mange personne huhu.

Sucette \o/ *et repart*

Comme la partie commence demain, il faudrait quelques participants en plus sinon je devrais repousser d'une semaine le début du jeu.

Alors compte un petit Prussien aussi ! Ça va me forcer à reprendre le RP aussi comme ça. 8D

Okay (super, on a les deux duos d'enfer avec Hongrie!)

Si on appelle pas ça de la persécution, à ce point-là, tsss xDDDD

Eli : c'est toi qui nous persécute plutôt ouai ! D:

Les rôles ont été envoyés, la partie peut commencer (faites moi signe si j'en aie oublié).

Prologue: Découverte du Matin

La journée s'annonça par les rayons du soleil venant illuminer la petite maison bleue perdue au millieu de la campagne. A l'interieur, dans la chambre séparée de la salle commune, un jeune homme aux cheveux bruns se leva dans un grognement peu distingué tout en se grattant la nuque. Il regarda quelques secondes autour de lui avant de se rappeler de la raison pour laquelle il avait dormis dans cet endroit inconnu jusqu'à hier.

Il s'habilla rapidement d'un tablier jaune décoré de petits chats rouges sur les deux pochesde la poitrine avant d'enfiler un foulard sur sa tête puis entra dans la fameuse salle voisine de sa chambre. Il y avait déjà une certaine luminosité dû à la peur du noir de certains résidents. Le représentant du Sud de l'Italie s'abstint donc d'ouvrir en grand les volets pour un réveil aussi brusque. Des petites boules se recroquevillaient dans leurs draps qui avait jadis formé un lit commun par terre, ne ressemblant plus maintenant qu'à un étalage de linge qui aurait subit une bataille de polochon.

L'environnement devant être un minimum rassurant pour de tels enfants, Lovino y avait mis tout son cœur et son talent d'artiste. Des paysages enfantins cohabitaient sur les murs, passant de la campagne à la jungle sans oublier les nuages et les scènes de conte de fée. Il y en avait pour tous les goûts. Beaucoup de peluches d'animaux trainaient ça et là, certaines servant d'oreiller pour les enfants, et quelques jouets oubliés dans le rangement de la veille venaient parementer le décor de maternelle.

Avec une moue ennuyé, Romano entrepris de secouer quelques bambins totalement au hasard histoire d'engendrer le réveil.

-"Allez, réveillez vous, les gamins! Vous avez du boulot qui vous attend aujourd'hui!"

Et pour cause, ces enfants n'étaient pas n'importe qui: ils étaient tous censé représenter des Nations plus ou moins puissantes, donc en théorie, des adultes mûrs et responsables. Sauf que la veille, un étrange maléfice s'était abattu sur une partie de ces pays, les faisant rajeunir d’un seul coup jusqu’à l’âge physique ne dépassant pas six ans. Lovino, le seul présent durant ce moment à ne pas avoir été touché, décida de prendre en charge ces gamins jusqu'à ce qu'ils retrouvent leur taille normal en les amenant dans cette maison de campagne aménagée en crèche par ses bons soin.

-"Bon, je vois que vous avez tous émergé alors on va commencer. Premièrement: vous n'êtes pas autorisés à partir d'ici tant que vous n'aurez pas retrouvé votre âge. Ensuite, vous devez faire attention: il y a des enfants étranges parmi vous, des enfants qui ne veulent pas grandir et veulent forcer les autres à les rejoindre au Pays Imaginaire. J'ai réussit à veiller cette nuit pour les empêcher de vous kidnapper, mais à partir de maintenant, vous allez devoir vous débrouiller tous seuls, parce qu'il n'y a pas marqué "Gardien de nuit" sur mon front!"

Romano n'était pas vraiment doué avec les enfants, ayant été lui même un gamin peu supportable lorsqu'il fût petit. Il avait accepté ce rôle de "garderie" uniquement parce qu'il n'avait pas eut le choix. Il regarda tour à tour chaque enfant, se demandant bien comment il allait s'en sortir pour gérer tout ce petit monde. Heureusement pour lui, il était quand même face à des pays avec l'expérience des adultes, il allait donc pouvoir compter un minimum sur eux, enfin, il l'espérait...

-"Bien, pour commencer, j'aimerais que vous élisiez un chef parmi vous. C'est important parce que je lui accorderais une confiance en lui donnant un pouvoir de deux votes. D'ailleurs, après chaque nuit, vous allez devoir me designer un de vos camarades que vous pensez être un Peter Pan. Je l'enfermerais alors dans le lit à barreau que vous voyez là bas pour qu'il ne puisse plus agir."

Il montra du doigt un très grand lit qui possédait effectivement des grandes barres blanches espacées d'à peine cinq centimètres, le faisant ressembler à l'un de ces lits pour nourrisson sans oreiller, ni couverture. L'objet se situait tout au fond de la pièce commune, dans une autre chambre à porte ouverte, à l'écart de l'espace jeu des enfants, qui semblait très sombre et trps isolée. Celui qui allait y être enfermé ne s'amusera pas des masses durant le reste du séjour à la crèche.

-"Allez, les mômes, je vous laisse toute la journée pour vous décider alors ne faîtes pas de bêtises!"

__________________

- Les votes pour le "Chef de Groupe" durent jusqu'à Dimanche. Il ne pourra refuser son rôle.

-Cupidon doit m'envoyer par MP le nom des deux amoureux qu'il a choisis.

-Amusez vous bien ^^

- Nglhnjcbdjx.

Plop.

- Un zef ? Mais y a perzone de capable izi. Et zurtout pas elle là, Mizz Teigne.

- Ze penze pour Zuper Zeyan.

Z'est le moins bras cazzé.

- Puis z'est quand qu'on mange ? Tu vas nourrir, hein ?

Moi c'est Bhakchy, et j'ai quatre ans et demi ! Ce matin le grand monsieur, il nous a tous réveillés et le réveil était pas joyeux. Un, je peux même pas aller jouer dehors -pourtant j'ai trop envie d'aller courir- et en plus, il dit qu'il y a de vilains enfants avec nous. Enfin j'ai compris ça, je dessinais en même temps. Je faisais de jolies boucles sur le drap, pour qu'il soit plus joli. J'ai levé la tête quand il a parlé de choisir un chef. Un che,f comme à la télé ? Ma langue bouge avant que ma tête y pense :

"Ch'est idiot. On est trop petit... Pis chi y a des méchants, tu dois les trouver, t'es un grand. Tu es le ponchable."

Je crois que c'est ça le mot. Mais si, le grand il doit s'occuper des petits, car il est ponssable ! Pis c'est pas ma faute si je dis pas bien "ss" je fais que "ch" mais c'est pas grave. Il y a un autre garçon qui zozote un peu comme moi, mais avec des "z", qui en montre un avant de demander quand on mange. Pff... les petits, c'est vraiment bête... Je regarde tout le monde, cherchan quelqu'un qui ferait "chef" . Déjà les filles, non. Grande soeur m'a dit qu'à cet âge c'est des "pestes". Je sais pas c'est quoi une peste, mais non quand même. Ensuite... Le blond à lunettes là, je l'aime pas. Je sais pas pourquoi, mais je l'aime pas, y fait "riche"... Finalement je tends le doigt vers le même que celui qui zozote

"Je vote lui auchi. Au fait, ch'est quoi ton nom ?"

Fier d'avoir fait mon choix, je retourne à mes boucles. Je vais faire un super beau drap et le grand y sera fier de moi. Oui, il va être très content d'avoir une si jolie couverture. Une boucle rouge à l'endroit, une boucle marron à l'envers. Une boucle rouge à l'endroit, une boucle marron à l'envers...

Invité Invité

Il n'avait aucune idée du pourquoi le destin avait décidé qu'il serait le prochain Benjamin Button. Mais c'était comme ça. La vie était vraiment une pute des fois. Et se faire changer les couches par l'italien n'enchantait guère le néerlandais.

Sucette à la bouche, en remplacement de son éternelle cigarette (apparemment, le tabac était prohibé pour les enfants) il scrutait, un peu en retrait, la scène qui se passait sous ses yeux.

Il avait perdu tout caractère autoritaire, sa taille qui faisait le lui l'une des plus grandes nations de ce monde et surtout les centimètres de cheveux en moins qui lui enlevait presque tout crédibilité auprès des autres enfants, tout comme son pyjama Nijntje orange qu'il portait avec fierté.

Le mini vampire et l'asiatique avaient fait leur choix et le néerlandais avait, non sans étonnement, rejoint la petite troupe qui commençait à gigoter.

▬ Che veux pas être le chef. Chai pas envie.

Certes il était un enfant intelligent mais pas au point d'assumer ce genre de fonction barbare. Il s'assit sur un oreiller, suçotant le bonbon qu'il avait toujours gardé en bouche jusque maintenant et qui modifiait un tant soit peu les syllabes qu'il prononçait.

Mais quitte à choisir, il allait choisir.

Il soupira un instant, et retira sa sucette de sa bouche.

▬ Prusse a qu'à devenir le chef. Je ne veux pas me faire gouverner par une pisseuse qui se prend pour un garçon.

Il désignait non sans amusement la Hongrie, devenue beaucoup plus masculine en rajeunissant. Ce qui n'était pas vraiment beau à voir.

Les joies de la petite enfance: premières découvertes, premières dents, premiers mots... si seulement ça pouvait s'arrêter là, ça serait parfait. Mais non, il fallait que ces petites boules de chaire rose surmontées de trois poils au caillou décident d'exploiter cette merveilleuse invention de l'Homme qu'est le langage. On pourrait presque inventer une nouvelle langue en écoutant un gamin parler tellement les mots inventés, hachés ou zozotés constituaient presque un code entre eux. Un code que Romano se prit la peine de déchiffrer, sachant qu'il était partit pour longtemps comme ça.

Encore heureux qu'ils ne parlent pas tous dans leur propre langue, ça aurait été juste affreux.

-"Calmez-vous! Je vous signale que c'est important comme décision, c'est peut être le Chef qui décidera si oui ou non vous serez punis! Il va m'aider à trouver les méchants, donc soyez un peu responsables!" Il appuya bien le dernier mot en même temps que son regard sur Népal

Allez expliquer à une bande de couche-culotte sur pattes qu'un adulte ne possédait pas tous les supers-pouvoir que les enfants leurs attribuaient jusqu'à l'âge de onze-douze ans. Ca y est, les premiers signes avant-coureurs d'une migraine se faisaient sentir, et il n'avait même pas entendu la réponse de tous les gamins. Il piocha dans la poche de son tablier une craie, sortit une ardoise qu'il suspendit au mur pour que tous le monde la voie bien. Là, il dessina sur le noir une tête de petit lapin blanc plaçant à côté deux barres puis mis en dessous un poussin jaune avec une seule barre pour récapituler les votes.

Satisfait de son travail, il se frotta les mains puis se tourna vers Roumanie:

-"Pour te répondre, Draculito, on mange dans une heure. Ce sera Pastas ou Pizzas à chaque repas. Si ce menu ne te convient pas, tu peux toujours te contenter du plastique de ta poupée."

Puis, il redirigea son regard vers Pays Bas d'un air assez sévère:

-"Quant à toi, surveille ton langage!"

Oui, c'était l'hôpital qui se moquait de la charité, mais ce type l'avait presque traumatisé dans son enfance. Il pouvait bien s'accorder une petite vengeance personnelle (il pourrait même lui faire porter une robe de soubrette... dommage qu'Espagne et Belgique n'étaient pas là pour voir ça).

________

Récapitulatif des votes:

Pays Bas: X X
Prusse: X

Doivent encore voter: Hongrie, Sealand, Prusse, Etats-Unis, Biélorussie

« ... Non. »

Non, en effet. Biélorussie ne pouvait décemment pas être redevenue une enfant. L’inquiétante, l’effrayante, la terrifiante Biélorussie ne pouvait pas avoir retrouvé l’apparence d’une fillette. Elle refusait d’y croire. Elle refusait de voir la petite main boudinée – sensiblement différente de la dextre gracile bien que quelque peu osseuse – qu’elle fixait présentement de grandes prunelles améthyste qui, si elle demeuraient inexpressives, avaient perdu tout ce qu’elles possédaient de comminatoire. Elle refusait de voir ces courtes jambes qui faisaient d’elle, de nouveau, une chose infime et faible dans un incommensurable monde sans pitié.

Et pourtant, opiniâtrée qu’elle était à n’accorder aucun crédit à cette situation, elle regardait autour d’elle avec le regard scrutateur de celle qui tentait de comprendre ce qui se passait, de repérer toute information possiblement utile ainsi que tout potentiel danger. Un esprit capable d’adulte emprisonné dans un incapable corps d’enfant.
En tous les cas, elle vit ainsi qu’elle n’était pas seule. Malheureusement, elle ne trouvait ni frère ni sœur dans cette foule de petits êtres qui, elle le supposait, étaient dans la même situation qu’elle.

Deux personnes votèrent pour Pays-Bas et lui-même vota pour Prusse. Elle devait voter, elle aussi. Choix difficile lorsque l’on ne faisait confiance à personne.

« Je vote pour Prusse, déclara t-elle avec quelques minutes de réflexion, d’une voix froide mais distincte. »

En effet. S’il s’agissait d’une personne qu’elle abhorrait, elle pensait au moins pouvoir, en le terrorisant comme au bon vieux temps, faire de lui ce qu’elle voulait et devenir, indirectement, le chef de groupe.
Si seulement elle se donnait la peine de glisser sa main dans les fanfreluches de sa robe... Elle se rendrait compte qu’en guise d’arme, il ne lui restait plus qu’un vulgaire couteau en plastique qui, si il le découvrait, finirait massacré par les canines acérées du Roumain.

Peter était déjà un enfant, à la base. Alors rajeunir, ça ne lui posait pas tant de problèmes que ça, à lui. Sauf qu’en ayant deux ans à peine, on n’était pas capable de faire grand-chose. Aussi avait –il scruté les autres avec des yeux ronds avant de s’observer lui-même, tout petit qu’il était devenu. Ses petites mimines serrant un gros coussin moelleux, tirant sur la taie blanche. Il écouta sagement l’italien parler, comme s’il était le messie venu lui apporter la bonne parole.

Un chef ? Genre un capitaine et tout pour leur dire il faut faire quoi ? Mais Peter ne connaissait pas les autres nations rajeunies qui étaient avec lui. A part le blond à lunettes qu’il avait déjà vu trainer chez Arthur. Et, il avait beau être un marmot, il était pas si con que ça, et surtout, un marmot ça fait pas confiance à l’inconnu, un marmot, ça fait confiance à ce qu’il connaît, même de loin. Pour ça qu’il avait chopé ce coussin, il était bleu, et Peter ne connaissait que ça, les étendues bleues.

Et y’avait des méchants en plus, c’était comme dans les dessins animés alors. S’il avait été plus sûr de lui face à tous ces enfants râleurs, il se serait levé et aurait crié que c’était pas un chef qu’il fallait pour trouver les coupables : il fallait appeler les Power Rangers ! Mais l’italien voulait un chef, et c’était lui le grand. Alors Peter pointa du doigt l’américain, même si on montre pas du doigt ça se fait pas.

« Lui là. Il fait plus chef. Il fait plus Power Ranger. » fit-il d’une voix fluette et lente

Il fourra son pouce dans sa bouche et recommença à regarder l’italien comme si le fait de le fixer avançait l’heure du repas promis. Pas qu’il ait particulièrement faim, mais il était gourmand, le môme.

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