Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom : Tao Prénom : Fai Nation Représentée : Hong Kong Age Humain : 19 ans Sexe : ♂ Masculin Date de Naissance : 1er Juillet Rang Personnalisé : Neutral Firework's Lover

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

Calme

" .... Laisse-moi, je lis... "

L'eau est lisse, calme, sans bruit. Les vagues se font rares, et lorsqu'elles sont présentes, il faut s'en inquiéter. Hong Kong n'est pas le genre de garçon à s'agiter dans tous les sens, à crier ou à gesticuler en permanence. Non, lui, il se pose dans un coin, avec un livre, une tasse de thé ou une console de jeux vidéos, et il se tait. On ne le remarque pas beaucoup, voir pas du tout. Fai, c'est le garçon du coin. Le garçon qui est souvent seul. Non pas qu'il apprécie la solitude, plutôt qu'il la préfère à l'agitation. Il y a pourtant certaines autres Nations qu'il apprécie : prendre le thé avec Angleterre ou écouter une histoire de Chine font parti, pour lui, des moments privilégiés qu'il aime bien. S'il y a bien quelque chose qu'il ne supporte pas, c'est les personnes trop bruyantes, ou qu'on bouge trop autour de lui. Exemple : Corée du Sud. Il n'a absolument rien contre ce dernier, du moment qu'il se pose tranquillement et qu'il ferme la bouche. C'est à dire, quand il dort. Et encore, pour le second cas, ce n'est pas toujours respecté...
Enfin, Hong Kong peut paraître blasé à cause de son amour du calme et de la tranquilité, mais ce n'est pas aussi simple que ça. Certes, il a sans cesse un air de je-m'en-foutisme affiché sur le visage. Mais, lui aussi pense, et il ne se fiche pas de tout ce qu'il se passe autour de lui, loin de là. Il ne partage pas ses opinions, c'est différent. Et s'il vous fixe avec un air neutre et totalement effacé, ça ne veut pas dire qu'il vous apprécie pas ou qu'il attend quelque chose de vous. Il est comme ça, c'est tout...

Froid

" Je t'ai dis de me laisser. Tu m'embêtes... "

Un hérisson, ça ne fait pas de bruit. Ca avance doucement et silencieusement. C'est mignon, au premier abord. Mais lorsque l'une de ces bêtes-là est embêtée, elle se met en boule et sort ses piquants. Hong Kong, quand on le cherche, il ne mâche pas ses mots. Il peut alors paraître étonnemment froid et distant, voir cruel. Il dit clairement ce qu'il pense d'un individu, et en un seul mot. En effet, l'Asiatique gâche très rarement sa salive. Aussi, il n'est pas rare d'entendre sortir de sa bouche un " idiot " ou un " abruti ". On se demande bien qui a pu lui apprendre un si joli langage. Alors ? Chine ou Angleterre ? Je vous laisse deviner.
Toujours est-il que Fai, malgré le fait qu'il cache ses sentiments et émotions, est franc lorsqu'il s'agit d'une personne. Il ne fera jamais savoir s'il apprécie untel plus qu'untel, mais un mot peut parfois tout dire...

Reservé

" .... Qui sait... "

Avez-vous déjà essayé de comprendre les sentiments d'un Hongkongais tel que Fai ? Ne lui posez pas de question, cela ne servirait pas à grand chose. Il ne vous dira rien. Mais il n'en pense pas moins ! Il ne pense pas à voix haute, voilà tout. Qu'il vous aime plus que tout ou qu'il vous haïsse de tout son être, le tarif reste le même. Regard neutre et silence pesant. Les sourires ? Il en fait. Oui, il peut sourire. Mais il y a les sourires en coin, les sourires qui veulent dire " J't'ai fais une blague mais tu le sais pas encore. " Et puis, il y a les vrais sourires. Les sourires chaleureux, contenant des sentiments. Ils sont, pour ne pas dire, quasiment inexistants. Il peut en faire. Il n'en a juste pas la volonté. Peut-être quelqu'un arrivera-t-il à lui en arracher un. Un seul sourire de sa part est un miracle en soit. Soyez-en fiers, si vous en voyez un. Il y a de quoi.
Le jeune homme a des sentiments, on peut même dire qu'il en a beaucoup, comme tout le monde. Ce n'est pas vraiment de la timidité, c'est lui qui ne veut rien montrer. Il est comme ça. Son coeur est aussi dur à explorer qu'un labyrinthe. Et encore : un grand labyrinthe. Avec des murs qui se referment derrière vous.

Taciturne

" ... "

Autre question : avez-vous déjà essayé de parler à un rocher ? J'espère pas pour vous, je me poserais des questions sur votre santé mentale sinon... Enfin, blague mise à part, Hong Kong est tout sauf bavard. Il dit quelques mots, par-ci par-là. Il ne parle pas pour rien dire. Seulement lorsque c'est nécessaire. Et encore, par nécessaire, j'entends nécessaire pour lui. Et il n'a pas forcément les mêmes nécessités que vous, au contraire... C'est un garçon qui semble vivre sur une autre planète. Si vous lui posez une question et qu'il ne répond pas, ce n'est pas qu'il n'a pas compris ou qu'il n'a pas entendu, simplement qu'il a jugé inutile d'y répondre.
Ca ne veut tout de même pas dire qu'il est muet. Il est possible de tenir une conversation avec lui. Si vous êtes patients. Calmes. Très patients, et très calmes.

Farceur

" Je ne recommencerais pas... Peut-être... "

Oui. Hong Kong n'est pas un enfant tout gentil tout sage tout mignon. Les blagues, c'est son truc. Non, je ne vous parle pas de blagues lourdes que tout le monde connaît et qu'on raconte quand on s'ennuie. Je parles de blagues dont vous vous apercevez de l'existence trop tard. Exemple : vous vous couchez le soir, lorsque vous entendez un bruit sourd qui vous fait sursauter, suivi d'une odeur de brûlé. Diantre ! Mais cette odeur vient de... Sous votre oreiller. Des restes de pétards de fête foraine et une magnifique trace noire sur votre oreiller jusqu'à maintenant immaculé. L'auteur de cet acte abominable ? Fai Tao.
Après, il y a farce et farce. Il ne fera jamais rien de bien méchant.
Non, dessiner sur le visage d'Angleterre pendant son sommeil, ce n'est pas méchant, allons.
Parlons de dessins, tiens. Le jeune Hongkongais est un artiste dans l'âme. Il dessine énormément. Seul problème, ce genre de dessins ne plaît pas à tout le monde, surtout lorsque l'on sait ce qu'il dessine. En particulier une personne : Chine. Celui-ci lui a déjà demandé à plusieurs reprises d'arrêter, bien que Hong Kong continue toujours. Hey, il n'a pas dit qu'il arrêterait ! Il a dit " peut-être ". Nuance.

Racaille

" Genre... "

Oui, il fallait que j'en parle. Quoi ? Racaille n'est pas un trait de caractère ? On va dire délinquant alors. Délinquant non plus ? Bon bah tant pis...
Hong Kong, c'est un peu le jeune des cités, en version " adoucie ". Non, il ne dit pas " Wesh " et ne brûle pas de voitures. Par contre, il parle dans une mixture d'Anglais et de Cantonais [Dialecte Chinois], avec une façon de parler bien propre aux jeunes rebelles, casant des " genre " un peu partout ( un peu comme Pologne, mais vous retirez les " totalement ", " carrément ", " poney ", " rose ", " Liet " et " Paluszki " ). Ce n'est pas vraiment audible puisqu'il ne parle pas beaucoup, mais lorsqu'il le fait, c'est remarquable. D'ailleurs, en parlant de façon de parler, il appelle toujours Chine " Sensei ", car il voit ce dernier comme une sorte de tuteur. Il le respecte, mais ça ne l'empêche pas de lui faire des blagues.

Physique

Si on regarde Hong Kong, la première chose que l'on remarque, c'est qu'il est Asiatique :

- il est fin. Oui, toute en finesse, le jeune homme. D'une taille moyenne d'environ 1m70, on ne peut pas dire qu'il ai le gabarit d'un combattant. Sa peau pâle contrastant avec ses cheveux lisses et foncés ne laisse plus place au doute quand à sa nationalité. Quoi de plus normale pour le représentant de Hong Kong ? Sa chevelure, d'ailleurs, ne semble jamais coiffée. Une grande frange recouvre les trois quarts de son front, et de longues mèches viennent encadrer son visage au devant de ses oreilles. Le reste est coupé plus court à l'arrière, et quelques épis se battent en duel sur son crâne.
Aussi, sa frange, il l'adore. Pourquoi ? Et bien parce-qu'elle est bien pratique pour cacher ses choses collées à son front ? Comment ça " quelles choses " ? Ne faites pas les innocents.
Ces sourcils bien plus volumineux que la normale, qu'il a en horreur.
Pour la petite anecdote, il s'agit d'un bien gentiment légué par Angleterre. Pour sûr, Hong Kong s'en serait volontiers passé, mais il ne pourra se défaire de la malédiction britannique. C'est ça d'avoir été une colonie Anglaise.
Fai possède deux yeux marrons, bridés et arborant toujours une expression neutre, voire endormie.

- il s'habille de façon Orientale. En général, il porte un Dangua bordeau aux bordures foncées, orné d'une ceinture dorée. Un pantalon noir et de longues chaussettes blanches recouvrent ses jambes. Les manches de sa tunique laissent rarement apparaître ses mains.

- ... ou de façon décontractée. Chemise, jean, tout ça... Il n'a pas de racaille que le langage. D'ailleurs, il porte souvent un casque sur les oreilles, libérant dans celles-ci le son de la musique Chinoise - ou Anglaise, ça dépend de l'humeur du jour - émanent de son portable. Hong Kong est une ville de technologie : son représentant suit le mouvement.

- ZE panda. Et d'autres choses qu'il trimbale en permanence. Mais le plus notable reste ce panda en peluche, qu'il traîne quasiment partout. Sur le front de celui-ci est inscrit le premier idéogramme de " Hong Kong ", soit " Hong ". On note aussi dans les objets fétiches de Fai la liasse de pétards et les feux d'artifice en tout genre. Les choses qui brillent et qui volent dans le ciel, c'est son truc. Il admire ça et trouve cela magnifique.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

1839 - 1842

" Sensei... Pourquoi les gens font la guerre ? "

La vieille Nation resta silencieuse. Il n'y avait pas de réponse à cette question. Après tout, qu'allait-il lui dire ? Soif de pouvoir ? Désir de nouveaux territoires ? Tout était de la faute des Occidentaux. Tout. C'était eux qui étaient venus. C'étaient eux qui enlevaient, les uns après les autres, les chers protégés de Chine. C'étaient eux qui, jour après jour, enfonçaient un peu plus la lame du couteau et la retournaient sans cesse. C'étaient qui faisaient le plus mal. Et cette fois-ci, c'était Angleterre. La guerre de l'Opium avait été déclarée, et les Anglais gagnaient du terrain. Mais il ne les laisserait pas faire. Jamais ils ne lui prendraient Hong Kong. Il était l'un des rares petits frères qu'il lui restait. Il ne voulait pas s'en séparer. Il était trop jeune, trop faible, trop inconscient des dangers que représentaient les Occidentaux.
Chine avait mal. Il souffrait, encaissait les coups. Mais il ne voulait pas plier à la volonté d'Angleterre. Jamais.
La petite Nation Asiatique ne pouvait qu'observer, en silence, la guerre que se menaient ses aînés. Il avait été mit en jeu, contre son gré. Et il n'avait rien à dire. Il devait se taire, et écouter. Observer. Il avait mal. Lui qui était si jeune, lui qui n'avait rien demandé. Il devait se contenter d'endurer, sans jamais rien dire. Mais il était confiant. Il avait confiance en son Grand frère. Il savait qu'il ne l'abandonnerait pas. Après tout, c'était Chine, n'est-ce pas ? C'était une grande Nation, pas vrai ? Rien ne pouvait le vaincre. " Rien ni personne n'est plus fort que Sensei ". Fai en était persuadé. Pauvre petit enfant naïf, plongé dans l'innocence. Bercé par les histoires de son aîné et cajolé par ce dernier. Il n'avait pas à avoir peur, voilà tout.

" Personne ne te fera du mal. Personne ne t'arrachera à moi aru. "

Chine se battait. De toute ses forces. Mais Angleterre n'abandonna pas. Ses armées avançaient, les soldats Chinois faiblissaient. Mais ils s'accrochaient. Yao tenait bon. Il ne se laisserait pas faire.
Pourquoi les Occidentaux sont-ils si cruels ? Pourquoi, les uns après les autres, ils lui arrachaient ses frères et soeurs ? Qu'avaient-ils fait ? Eux qui ne faisaient rien de mal, eux qui restaient tranquillement dans leur coin, à lire des histoires, à boire du thé, à profiter du calme de l'Est. Les uns après les autres, ils disparaissaient. Et c'était au tour d'Hong Kong. Il devrait partir, à son tour. Une fois de plus, on enlevait quelqu'un à Chine. Une fois de plus, Yao se retrouverait seul. Car une fois de plus, il avait perdu. Perdu le combat, perdu son petit frère.

" Sensei... Pourquoi je dois partir... ? "
" Je suis désolé aru... "

Arthur le prit par la main. Fai dû suivre. Encore une fois, silencieusement. Chine était blessé, il saignait, il souffrait. Les larmes coulaient, seules, sans qu'on ne les ai invitées à tomber. Angleterre l'éloignait de son frère. Hong Kong suivait, fixant Chine du regard. Il ne voulait pas partir. Il ne voulait pas quitter ce nid tranquille qu'il s'était fait ici, en Chine, avec ses frères et soeurs. Il ne voulait pas changer. Il voulait juste des histoires, des éclats de rire de la part des autres Asiatiques, du thé, des feux d'artifice... Le changement l'effrayait. Pourtant, il suivait. Silencieux. Regardant Chine. Ne croisant pas une seule fois le regard de son envahisseur. Serrant son panda en peluche contre lui, seul souvenir qu'il pu emporter de son enfance. Et, ainsi, il partit.

***

Hong Kong referma l'album photo qu'il tenait entre les mains et le déposa sur la table, soupirant légèrement. Son regard se perdit dans le ciel, au travers de la fenêtre fermée. Il ne chérissait pas ces sinistres souvenirs, mais y tenait quand même. C'était une partie de lui, une partie de sa Nation. Il ne voulait les perdre pour rien au monde. C'était un bout de son Histoire, quelque chose de précieux. Les simples photos de son enfance venaient de lui remémorer ce passage sinistre de sa vie. Quelques pas résonnèrent dans le couloir sans qu'il y fasse attention. À présent perdu dans ses pensés, il ferma un instant les yeux.

" Hong Kong, j'ai fais du thé aru. Tu viens ? "
" .... J'arrive. "

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Kana
Avatar : /
Comment avez vous connu le forum ? Je connais certains membres.
Suggestions pour celui-ci ? Aucunes pour le moment.
Remarques ? Vu par Lulu