Nom & Prénom : Matteo Angelini Age Humain : 16 ans. Sexe : Mâle. Date de Naissance : 8 décembre (il me semble), jour de la fête nationale corse. Rang personnalisé : Huh. Sais pas. ~

Caractère

15-20 lignes minimum.
Alors, déjà. Mieux vaut mettre les choses au clair, parce que la plupart se sont déjà cassés les dents en supposant des choses erronées.
Matteo n'est ni quelqu'un de docile, ni quelqu'un de gentil ou de timide. Il est absolument le contraire.
C'est un garçon très sérieux, que vous verrez rarement défroncer les sourcils. Il est également très rancunier, à un point qui peut parfois s'avérer excessif (il n'y a qu'à voir comment il se comporte avec Italie (les deux, mais surtout Sud) ou avec France. Si vous lui faites la moindre crasse, la moindre insulte, la moindre blague, il le saura (car tout se sait dans le maquis) et n'aura de repos que lorsqu'il l'aura fait payer à la malheureuse victime de sa fameuse "vendetta".
Extrêmement susceptible.
Pour lui, la famille est quelque chose de primordial, voir sacré, et on ne plaisante pas avec ça. Et bien qu'il n'apprécie pas beaucoup les Italies ou -pire- France, il ne peut s'empêcher de les considérer un peu comme sa famille, même s'il est beaucoup plus proche de ses petites soeurs Ajaccio et Bastia.
Il n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais, il défend juste sa terre avec une hargne peu commune, refusant devant l'Eternel de se faire comparer à la France, ou d'y appartenir complètement. Pour lui, il est indépendant et c'est très bien comme ça. Et puis bon, faut pas croire non plus: il peut parfois être très joyeux (surtout quand personne regarde, d'ailleurs, il tient à sa réputation...), et rire de bon coeur. Même si, bon, au départ vous aurez du mal, une fois lancé et/ou ivre, on ne peut plus l'arrêter. Non, vraiment. Y en a qui ont essayé. Ils ont eu des problèmes.
Bien qu'il tienne moyennement l'alcool, il aime bien, de temps en temps (une petite liqueur de myrte, c'est d'enfer), et c'est dans ces moments là que vous pouvez le voir rire, sourire, voir (OMG) être gentil avec ses ennemis.
Ah, aussi, il n'est pas vraiment travailleur en général. Demandez lui de défendre ses soeurs, de défendre son pays, ou même un bosquet de jeunes châtaignier, il prendra l'épée séance tenante. Mais demandez-lui de surveiller son économie, de se bouger un peu pour augmenter son PIB, il rechignera un bon moment. C'est son côté feignant.
Que voulez-vous. Lorsqu'il était plus jeune, son économie reposait essentiellement sur l'agriculture et l'élevage. Mais depuis peu, il place presque tous ses espoirs dans le tourisme et l'hôtellerie.
Ca ne lui plaît pas, mais il est bien forcé. Il est vraiment pauvre. En 2003, son PIB par habitant était inférieur à 11,5% par rapport à la majorité des régions françaises -un scandale!
Mais malgré sa pauvreté, malgré tout ce qu'il endure et endurera, malgré tout, il gardera toujours sa foi, son amour pour son pays et un honneur à en surprendre plus d'un.
Ah, et aussi: Son animal fétiche est l'âne et le corbeau, et son aliment fétiche la châtaigne.

Physique

15 lignes minimum.
Obligatoire pour les OCs - Facultatif pour les prédéfinis
Matteo n'est pas particulièrement grand, mais n'est pas particulièrement petit non plus par rapport à l'âge qu'il paraît. Ses cheveux sont d'un noir de jais et mi-longs, ses yeux tendent entre le vert et le gris.
Sa peau est d'un naturel très bronzé, de part le climat ensoleillé, mais pas un bronzage superficiel comme ont ceux qui passent leur vie dans les cabines, un bronzage de "paysan", de ceux qui passent leur vie à travailler la terre en plein soleil et à faire la sieste à l'ombre relative d'un châtaignier.
Ses yeux sont également légèrement bridés, pas à la manière asiatique, mais légèrement tout de même.
Il tient également de Grèce Ancienne (qui fût une des premières à le trouver lorsqu'il était petit) ce petit air fatigué. D'ailleurs il aime beaucoup dormir.
Bien que son uniforme militaire soit exactement le même que France, il rechigne à le porter. Ses vêtements habituels lui conviennent, tant qu'on est encore en paix.
Etant assez mélangé dans son héritage européen, il possède une caractéristique d'un de ses voisins: une boucle à l'"Italienne", (bien qu'elle soit assez petite) située sur le côté gauche du visage.
De par sa pauvreté, il ne mange pas énormément. Il est donc assez maigre, mais pas à un point morbide. Sa nourriture principale lorsqu'il était petit était principalement composée de châtaignes et d'olives, il n'a jamais pris beaucoup de poids.
De l'invasion des Carthaginois, en 280 avant Jésus-Christ, il conserve une cicatrice de brûlure sur ce même côté gauche, souvenir de la prise de la plus grande ville de l'époque, Alalia. Mais bon, elle est petite, et elle commence déjà à disparaître, en même temps que disparaisse les ruines de la ville.
Bien que son corps soit juvénile, son regard olivâtre et son visage sérieux exhale une maturité étonnante. Il est également très beau, une beauté digne de son île. Paradisiaque.
Avant, lorsqu'il était très très jeune, il y a longtemps, son visage et son esprit étaient parfaitement détendus. A l'époque, avec Grèce Ancienne, il était serein, protégé. Ca n'avait pas duré longtemps, mais il avait eu l'impression que ça durerait toujours.
Et puis...
Est arrivé Carthage.
France n'a pas tardé.

C'est ton histoire

20-30 lignes minimum.

C'est joli, ici.

.

...

.

Je me demande qui je suis.



*

Grèce Ancienne regarda autour d'elle d'un air quelque peu surpris.
Elle était arrivée le matin même, sous le conseil de Phénicie. Bien qu'elle n'appréciât pas particulièrement le bonhomme, il avait souvent de bons plans sur des terres belles et peu "coûteuses".
Et il faut dire que cette île remplissait au moins une de ces conditions.
C'était vraiment superbe. Le climat, chaud et sec, ressemblait assez au sien, et ces falaises, ces châtaigniers, cette mer bleu azur... Tout était magnifique.
Elle sourit et commença à s'avancer. Aussi près d'autres pays, il était impossible qu'elle ne soit pas habitée, n'est-ce pas?
Son arc à l'épaule, elle regarda autour d'elle d'un air heureux mais néanmoins méfiant. Et si l'habitant de cette île était déjà développé? Qu'elle ne s'en soit pas rendue compte? Impossible, n'est-ce pas?
Elle entra dans la forêt de pin. Presque aucune lumière ne traversait les branches épaisses, et elle commençait à craindre de plus en plus une embuscade, lorsque...
Elle le vit.
Lui.
Tout petit, minuscule, les bras serrés autour d'un âne qu'il chevauchait, le regard inquiet, couleur olive. Il était assez éloigné d'elle, mais ne se cachait pas. Une petite tunique blanche faisait ressortir sa peau mâte, et dans sa petite main bronzée il tenait une branche de châtaignier, afin de tapoter sur son âne.
Dans la pâle lumière hachurée, il semblait être une apparition des dieux.
Grèce Ancienne tomba immédiatement sous son charme.
-Eh! Tu es un pays, n'est-ce pas? Comment t'appelles tu?
-...
-... Tu comprends le grec? Καταλαβαίνετε ελληνικά?
-...
Il pencha la tête de côté. D'un air étonné, il sembla chuchoter:
-... Quale hé? (Qui est-elle?)
-Oh. Tu ne comprends pas... Tu parles l'étrusque, peut-être? Ca y ressemble.
Il fronça les sourcils.
-Je suis une amie... Hum, amie? Tu vois ce que je veux dire?
Elle tenta de s'approcher. Il tira sur la crinière de son âne afin de reculer. Elle s'arrêta.
-Non, ne t'inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal...
Puis elle comprit. Elle ôta son arc, le posa au sol, et se retira légèrement, en s'inclinant.
Il hésita.
Puis descendit de son âne, courut jusqu'à l'arc, le prît, et repartit vers son âne sans un regard pour elle.
-Eh! Attends! Ne me le vole pas, tout de même.
Lorsqu'il remonta, il la fixa droit dans les yeux. D'un regard perçant. Puis il agita sa main dans sa propre direction.
Et parla, pour la première fois, à une autre personne de son espèce.
-Maghjarmu lentichje è carne. Puoi venire se vuoi.
Il se détourna, et fouetta son âne pour qu'il bouge. Alors qu'ils commençaient à disparaître derrière les arbres, Grèce Ancienne s'élança vers eux.
-Eh! Attends! Tu... c'est une invitation?
Il ne se retourna pas. Se contenta d'esquisser un sourire léger.
Grèce Ancienne soupira, puis se mît à marcher derrière l'âne, qui n'allait pas vraiment vite.
Elle regarda la petite bouille rêveuse du petit pays à côté d'elle, ne pût s'empêcher de le trouver adorable et lui tapota la tête gentiment avec un sourire.
-Tu es chou.
Il rougit, se tourna vers elle, fronça les sourcils. Il prît l'arc dans sa main, l'agita et lui asséna deux-trois coups sur le front.
-Wouaille!
-Smettere di toccare me! lança-t-il avec un ton à la fois coléreux et outré.
Grèce Ancienne soupira avec des larmes dans la voix.
Ca allait être plus difficile que prévu.



...

280 avant JC.
Le pays a été nommé Korsai par Grèce Ancienne il y a longtemps déjà.
Elle est partie, le coeur serré, laissant la place à Carthage, qui compte bien profiter de cette jolie petite terre.
Celle-ci, que l'on peut appeler "Corse" ici-bas, est décimé.

J'ai mal.
Mon visage me fait mal.
J'ai rien fait à personne. Je voulais rester avec Grèce Ancienne. Elle était gentille.
Pourquoi je subis ça?
J'ai mal, carugnaccia.
Il me vole mes terres. Il m'a tout volé, tout détruit, tout pillé. Ma dignité, mon honneur, ma vie. Il ne me l'a pas encore pris, mais ça ne saurait tarder, hein?
Je ne devrais pas le laisser faire.
Mais je suis trop petit pour me défendre seul.
Et le sol me paraît étrangement attirant, là, tout de suite.
Etrange.

-Eh! Le rebut de polenta!

Encore lui?
Il n'apprendra donc jamais?

-Carthage, tu ne respectes même pas la sieste, comment veux-tu que je te respecte un jour?
Sans parler du fait que tu pilles toutes mes possessions et tue mes gens, mais ça, c'est encore pire, même de ta part.
Un sourire narquois apparaît sur son visage.
-Ahlala... Cher petit Corse...
Il le saisis par le col. Matteo avale sa salive. Depuis sa rencontre avec Grèce Ancienne, il n'a pas énormément grandi, mais tout de même. Un peu.
Pas assez pour qu'on le considère comme un vrai pays, en tout cas. Pas encore, du moins.
Il se répète ça, jour après jour.
Il regarde Carthage dans les yeux.
Oh, évidemment. Lui, il est grand, il est fort, puissant.
Mais il veut lui prendre des choses. SES choses. Et ça, ça ne se pardonne pas.
Une première gifle.
En plein sur sa brûlure. Souvenir de Carthage, lorsqu'Alalia, construite par Grèce Ancienne en cadeau, a brûlé.
Puis deux, trois, quatre. Ca ne s'arrête pas. Ca doit l'amuser, frapper un enfant. Ca doit être drôle, hein?
Sa peau mâte est depuis longtemps rougie par les coups. Ses poignets sont brûlés par le frottement des cordes qui l'attachent. Il se sent souillé, souillé par ces mains qui le frappent et lui prennent tout ce qu'il a pris des siècles à acquérir.
Mais, même les yeux fermés, Corse ne cesse pas de le fixer. Il le regarde, il le regarde encore, il ne s'en lasse pas. Il le regarde et ça énerve Carthage qui le frappe encore plus fort. Il n'aime pas la dignité, peut-être. Oui, ça doit être ça. Sinon, il ne lui ferait pas aussi mal.
Soudain, il le lâche. Matteo tombe sur le sol rendu poussiéreux à force d'être foulé avec un bruit de pack de linge. Aïe.
Il lève vaguement la tête, le regard vitreux. Pour voir un autre homme la main sur l'épaule de Carthage. Il lui sourit gentiment, et fait un signe de la main au garçon.
-Ave, Carthage! Comment vas-tu, ce matin?
-R... Rome?!
Pour la première fois de sa vie, Matteo croit voir de la peur passer dans les yeux de Carthage. Et il s'interroge. Qui est cet homme qui cause de l'effroi à son persécuteur? Il a entendu parler de lui, bien sûr, mais il ne l'avait jamais vu de près.
Sans se départir de son sourire, Rome enfonce ses doigts dans la clavicule de Carthage de plus en plus profondément, le faisant plier de douleur.
-Et si tu laissais le petit tranquille, maintenant, hum? Et si tu me le laissais, hum? Ca pourrait être mieux pour nous trois, tu ne crois pas?
-... Rome, t-tu...
-Chh. Tu me revaudra ça plus tard. Allez, sauve toi.

...

-Alors, petit? Ca va un peu mieux?
-...
Matteo, un bandage sur le visage, scrute Rome de haut en bas, les yeux plissés, du fameux "regard Corse" qui fait partie de sa renommée.
Puis la sentence tombe de ses lèvres avec un regard froid et neutre:
-C'est pour les femmes, ce que tu portes, Rome.
-...
-... Mais merci quand même. Je suppose que j'aurai fini par m'en sortir seul, mais merci quand même. Je suppose que tu es là pour me prendre ma terre aussi? Bah, après tout, il n'y a presque plus rien, fais-toi plaisir. Je peux te donner de la poussière. Ou des ruines. Quelle gloire pour ton Empire, non?
-...
Contre toute attente, Rome ébauche un sourire.
-Toi... Tu es un petit insolent, hein?
Il est grand.
Il est très grand.
Plus fort encore que Carthage.
-J'ai beaucoup de respect pour toi, tu sais? Beaucoup de pays auraient disparu pour moins que ça.
-Pff. C'était de la rigolade. Vous allez le laisser partir comme ça?
-Nooon. On se hait depuis toujours. Je compte bientôt le détruire, d'ailleurs. C'est en projet.
-Je pourrai aider?
-Si tu veux, oui.
Il lui tapote la tête affectueusement.
-Allez. Tu vas me montrer ton pays rapidement, d'accord? Je vais voir ce que je peux faire pour toi.
-Z'êtes pas obligé. Je me suis construit tout seul, je peux encore le faire.
Il se lève. Les cordes ont étés détachées par Rome. Il se frotte les poignets, l'air concentré comme toujours. Rome sourit encore. Il le prend dans ses bras, le pose sur son épaule.
-Ouap!
C'est fichtrement haut.
-Héhé! Allez, tu me guides, d'accord? Tu fais la vigie!
-Pose moi par terre immédiatement, bastardo! Figlio di puttana! Lo ti ammazzo! Giuro!
-Ahah! C'est drôle, tu me rappelles vaguement quelqu'un. Allez, ne fais pas ta mauvaise tête. Guide moi.
Matteo grince des dents. Il s'agrippe à son cou en serrant fort, et ne pas tomber.
-Eh, pas si fort!
-Tu l'auras cherché, bastardo. On ne me provoque pas, moi.
Rome éclate alors de rire, un rire qui se répercute longtemps dans les falaises de pierres blanches.
Il finit par rire aussi. C'est contagieux, ces fous-rires.
Tss.
Un nouveau protecteur?
Il avait de la veine, pour une fois.





...


Rome est mort.
Grèce Ancienne est morte.
Ca fait longtemps, maintenant, très très très longtemps...
Je me sens vieux.
Ils ont eu des petits-enfants.
Je les aime bien.
Mais ce n'est plus le moment, pas vrai?
Déjà plus de 1500.
C'est fou comme ça passe vite.
Mais moi, je ne change pas. Je grandis juste un peu.
A la chute de Rome, j'ai juré que plus jamais je n'appartiendrai à quelqu'un.
Je ne veux plus partager ma terre avec quiconque.
Jamais.
Jamais.
Jamais.


-Jamais.
-Sois raisonnable, Matteo. Rends-toi. Ton obstination a assez duré, tu ne trouves pas?
-Une obstination Corse est la seule valable, pinzuto!

France est en face de lui.
Il est largement armé. Il n'est pas tout seul. Lui non plus, mais ce n'est pas la même chose.
Il a tenu des mois. Il est maigre et exsangue. Il sait qu'il a besoin de l'aide de France, mais pour ça, il faudrait lui appartenir, et il ne veut pas, il ne veut pas, pas encore.
Il tient dans sa main une épée abîmée par le temps.
Il pleut.
Il n'aime pas la pluie. C'est mouillé et ça cache le soleil.
-Matteo...
-STAI ZITTO!
Il le hais, il le hais parce qu'il a besoin de lui pour ne pas mourir, il le hais parce qu'il refuse encore l'évidence, il le hais parce que, pour quelques années passées ensemble, il se prend déjà pour son père, pour sa mère, pour son frère et tout le reste de la famille.
France fait une fausse moue triste.
-Tu n'es pas gentil avec grand frère.
-Tu... n'es pas... Mon frère!
-Si ça te fait plaisir.
Il sourit. Un sourire narquois de celui qui sait détenir déjà la victoire. La gorge de Matteo se serre.
-Allons, Matteo... Tu le sais, pourtant, hein? Ca fait longtemps déjà que te battre ne sert plus à rien. Tu n'es qu'une de mes régions. Tu m'appartiens déjà. Une petite régions qui plus est. Personne ne te noticera jamais, et...
C'est trop.
Matteo sent tout les muscles de son corps se contracter. Il n'en peut plus.
Il attaque.
Il prend appui sur le sol avant de bondir, et assène un coup d'épée qui fût été fatal, si il n'avait pas été arrêté par celle de France.
Le sourire aux lèvres, il lui asséna un coup de coude puissant dans l'estomac, qui lui coupa le souffle. Il réussit à retomber sur ses pieds, mais il reçut un quart de seconde après une gifle du plat de l'épée, qui le fît chuter.
Une fois allongé sur le sol, il tenta de se relever, mais trop tard, France était déjà accroupi au dessus de lui, lui bloquant les poignets et lui paralysant les jambes. Matteo serra les dents, si fort que ses gencives remontèrent comme celles d'un chien enragé.
France eût un petit rire.
-Voilà ce qui t'as perdu, petit. Tu es toujours tellement susceptible... Tu perds le contrôle de tout, et après tu te plains que tout t'échappe... C'est ridicule, tu sais?
Il rapprocha son visage du sien. Matteo sentit monter en lui une nausée profonde et terrible.
-Voilà pourquoi tu resteras à jamais une des mes régions. Mineures. Toutes petites.
-Va te faire voir. J'ai un drapeau, un langage et un système économique. Je SUIS un pays.
-C'est mignon, les illusions. Tu t'es accroché si longtemps... Je t'admire, tu sais?
Juste après avoir dit ces mots, il se reçut en plein dans l'oeil un crachat venant droit de la gorge du jeune Corse. Dégoûté, il le frappa droit sur la tempe.
Matteo sentit tout autour de lui devenir noir, tout plein de tâches sombres qui engloutissaient sa vue, et il eût juste le temps de dire, avant de s'évanouir:
-Jamais... je ne serai à toi... Jamais...
Ce n'était plus qu'un chuchotement au dernier mot, mais France ne s'en soucia guère et se releva en lançant:
-Emmenez le quelque part dans le maquis... De toutes manières il est déjà vaincu. Vous lui laisserez ses chaînes. Il saura bien s'en défaire, je le connais. Ca le calmera un peu...

Dans son esprit, pendant le "black-out" de son évanouissement, Matteo repensa au jour où Grèce Ancienne était arrivée.
C'était plus cool, à l'époque.
Il était libre.
Il le resterai.
Il ferai tout pour.

Derrière l'écran

Pseudo : Ben... Vous pouvez m'appeler Lisa, c'est tout bon. ^^
Avatar : C'est Kazuma, de Summer Wars.
Comment avez vous connu le forum ? Ben, j'ai cherché RPG Hetalia sur Google, et hop! Magie! Le forum est apparu!
Suggestions pour celui-ci ? Bof. C'est bon.
Remarques ? Validé par Ludwig

[center]

Désolé du temps de réponse.

Dans l'ensemble j'apprécie ta fiche. Pour le test RP je précise, pas besoin de refaire presque toute l'histoire de la Corse, une scène suffisait. x)

Enfin le seul reproche que j'aurais à donner, mais en réalité c'est surtout mon point de vue, je trouve ton Corse très, trop, sérieux. Je sais que la Corse a un côté un peu "sombre" et dur encore actuellement avec les indépendantistes, mais il me semble que l'Île de Beauté (rien que le surnom déjà) conserve un côté chaleureux et hospitalier. Les Corses n'attendent pas les vacanciers armés de faux. xD Mais la Suisse d'Hetalia étant elle-même "réduite" à un individu qui appuie sur la gâchette au moindre coup de vent, après tout ta vision de la Corse est tout à fait potable.

Je préfère laisser le reste du staff donner son avis. Mais pour ma part je serais pour ta validation, et je pense pas que quoi que ce soit gêne. =)

Wééé. Merci!

Oui, désolée pour la longueur du truc. xD Je me suis emportée, comme toujours. U_U

Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir pris le temps de lire. ^^

Bien, notre avis est requis donc...

Je trouve que Corse est un peu trop "marqué" physiquement. D'autres pays européens on vécu des choses plus violentes et n'en sont pas marqués pour autant. Éventuellement la cicatrice de brulure sur le côté gauche, mais c'est tout. Sinon on sera pratiquement tous marqués de balafres en tout genre.

Après tout comme Ludwig, je trouve le personnage trop sombre. Faisant partie de Feliciano (c'est pas moi qui le dit, l'auteur Mr Himaruya déclare même dans un de ses comics que Corse est normalement une partie droite du torse de l'Italie du nord), je pense qu'il devrait déteindre un peu sa personnalité sur lui. Attention, un petit peu seulement, mais ça ajoute déjà une petite partie enjouée italienne.

Après je le trouve peut-être un peu trop vieux, comprendre qu'il rencontre Grèce antique, qu'il soit présent en 280 avant Jésus-Christ... Je me demande même si Feli, Lovi ou même Francis étaient déjà nés à l'époque. Enfin, là, je peux encore passer, il est assez difficile de définir la naissance des nations.

Feliciano Vargas/Italie N a écrit:

Bien, notre avis est requis donc...

Je trouve que Corse est un peu trop "marqué" physiquement. D'autres pays européens on vécu des choses plus violentes et n'en sont pas marqués pour autant. Éventuellement la cicatrice de brulure sur le côté gauche, mais c'est tout. Sinon on sera pratiquement tous marqués de balafres en tout genre.

Après tout comme Ludwig, je trouve le personnage trop sombre. Faisant partie de Feliciano (c'est pas moi qui le dit, l'auteur Mr Himaruya déclare même dans un de ses comics que Corse est normalement une partie droite du torse de l'Italie du nord), je pense qu'il devrait déteindre un peu sa personnalité sur lui. Attention, un petit peu seulement, mais ça ajoute déjà une petite partie enjouée italienne.

Après je le trouve peut-être un peu trop vieux, comprendre qu'il rencontre Grèce antique, qu'il soit présent en 280 avant Jésus-Christ... Je me demande même si Feli, Lovi ou même Francis étaient déjà nés à l'époque. Enfin, là, je peux encore passer, il est assez difficile de définir la naissance des nations.

(Ah oué, je me rappelle de ce passage. xD ... Attends... Ca veut dire que j'habite sur ton téton gauche? O_O)

J'ai rectifié pour les marques.

Oui, je sais que le personnage est un peu sombre, mais mon grand-père, paix à son âme, l'était, et j'ai voulu rester dans le stéréotype. Bon, j'ai rectifié un peu aussi.

Et pour son âge, je sais qu'ils étaient pas nés, mais son côté Italien, il le tient plus des Etrusques (qui sont arrivés juste après les Grecs) que de vous ou même de Rome... Bien avant, donc. :/

Mais bon, voilà. ^^

Matteo Angelini / Corse a écrit:

(Ah oué, je me rappelle de ce passage. xD ... Attends... Ca veut dire que j'habite sur ton téton gauche? O_O)

Ahah, oui enfin non XD. Disons qu'on va passer là dessus pour dire qu'il y a un comme un lien fort et familial avec l’Italie du Nord. Sinon ça va commencer à être vraiment compliqué.

Sinon je suis satisfaite.

Ouééééé!

Ouais, disons ça. xD

(Punaise, à chaque fois que je vois une réponse sur mes RPs, je flippe comme une folle et j'ai le coeur qui bat à 180 à l'heure. xDD)

Pas grand chose à redire de mon côté, j'aime le côté foutu caractère. Et puis les insulaires ont tous cette réputation de caractère de con, ce côté "taggle je me laisse pas faire". Et puis ho, Napoléon aussi était pas réputé pour être docile (et d'ailleurs on disait "c'normal il est corse, il a un caractère d'insulaire"). Fin bref, ça ça me va.

Le seul truc, LE stéréotype qui fait mal, c'est que je le verrais vraiment plus feignant et qui a la grosse flemme de tout. Genre "oh non la télécommande est à côté de la tv. C'est loin". Parce qu'on le veuille ou non, c'est bien là la "mauvaise" réputation de la Corse : des feignants qu'il faut pas trop bousculer.

Et une dernière remarque :

Citation :

-Oh. Tu ne comprends pas... Tu parles l'italien, peut-être? Ca y ressemble.

Si ça se passe à l'époque de la Grèce antique (et de Rome donc), je doute qu'on y parle déjà l'Italien. Ça serait plutôt le latin ou l'étrusque, justement. Mais c'est du détail, oui je chipote héhé.

J'ai rectifié. x)

Et merci!

Et bien, et bien c'est parfait. Validation ! C'est un peu mort en ce moment, hésite pas à poster un peu partout. Si jamais tu as une idée de rang, tu n'auras qu'à m'envoyer un MP pour que je te le mette. Bon jeu !

Cher(e) nouvel(le) arrivant(e), Le Staff a décidé que tu étais apte à partager un pan de l'Histoire avec nous, tu es donc validé. Faisant maintenant partie des nations ici présentes, ton siège à l'ONU t'attends, mais seulement après quelques formalités : • Te présenter ici : Petit Topic de Présentation • Poster ta fiche de demande de rps ici : Demandes de RP Bienvenue parmi nous sur HetaRPG, où on espère que tu passeras du bon temps.

OMG. Merci.

Je me sens tellement... honorée. T_T

Je vous aime.

Par contre, je fais comment pour le topic de présentation? Il est verrouillé.

EDIT: Ah, non, j'ai rien dit. xD