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 {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes

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Vlad' Ionescu / Roumanie


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MessageSujet: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeJeu 7 Jan - 17:14

Spoiler:

Nourrir l'ensemble des nations mondiales n'était pas une tâche facile. En raison du manque de personnel, es élèves devaient, chacun leur tour, préparer les menus de la semaine et s'attabler aux fourneaux du réfectoire. Le directeur avait assuré prendre cette idée du fonctionnement des écoles du Japon; ce qui n'empêcha pas bon nombre d'étudiants de supposer que le directeur était surtout avare (on menait moult suppositions sur cet homme au visage inconnu, ne se montrant jamais aux élèves, et on hésitait pas à se moquer de lui). Cette semaine avait vu l'ensemble – ou presque – des pays sous le joug de la Russie à s'échiner aux fourneaux. Ivan surveillait le tout, accentuant son sourire quand il devait faire une mauvaise remarque sur le travail de ses " subordonnés ", ou fuyant quand Natalia quittait la découpe des viandes au profit d'une approche de la Russie. Toris tremblait dès que le souffle hivernal de la Russie le touchait, ou quand il voyait Feliks vouloir envoyer quelques boulettes de viande sur Ivan. Eduard demeurait calme, rassuré de savoir que Raivis était en sécurité à l'infirmerie, aidant la paisible Katioucha à servir les élèves affamés.

La simple routine de l'Académie du Monde, en somme.

La fin du repas du soir et le départ des dernières élèves fut accueilli comme une libération. Feliks avait déjà emporté son esclave ami lituanien pour assister à un événement " totalement cool que çà en déchire ". Ivan avait voulu rattraper la Pologne et lui faire payer son acte de révolution, mais la Biélorussie s'était accrochée à lui en susurrant des mots doux.

- Natalia, va plutôt attraper Feliks pour faire plaisir à ton grand-frère, tenta d'argumenter un Ivan qui perdait de son émanation sibérique.
- Non... Grand-frère va venir me border...
- Les garçons n'ont pas le droit de venir dans les dortoirs des-Katyaaaaaa !

L'Ukraine ne répondit pas à la supplication de son frère, trainant derrière Natalia qui le tirait par son écharpe. La jeune femme se contenta de les saluer, les mains couvertes de mousse, leur souhaitant de passer une bonne nuit. A ses yeux Natalia demandait simplement un moment d'affection avec son frère, et se contenterait de dormir, serrant dans ses bras la Russie. Rien de plus. Voyons, Natalia n'était pas du genre à vouloir ôter tout vêtement superflu à son frère pour s'attaquer aux régions vitales de la Russie. Bon soit, elle aimait porter des jarretelles mais cela ne prouvait rien. Rien de rien.

Remerciant Eduard de l'avoir aidé à terminer de tout nettoyer, Katioucha partit d'un pas sautillant vers les dortoirs des filles. En passant près de ceux des garçons, elle put entendre distinctement le cri d'appel à l'aide de la Russie, et le rire joyeux de Natalia. Cela faisait plaisir d'entendre Natalia être heureuse... La soirée s'annonçait pleine de belles promesses pour tout le monde !

Les dortoirs étaient encore déserts, les élèves profitant que le couvre-feu ne soit pas encore sonné pour se promener au-dehors. Se mettant à genoux, Katioucha tira de sous son lit plusieurs boîtes dont le contenu s'entrechoquait à l'intérieur. Ôtant le premier couvercle, elle fit apparaître de multiples sachets de biscuits salés à grignoter devant un film ou entre amis. Ce qui serait le cas ce soir-même, plusieurs nations féminines ayant décidé de se réunir pour discuter de tout et de rien. De suppositions et d'hypothèses. De préoccupations purement féminines comme la vie des " mâââles " de l'école.

Alors qu'elle disposait les couvertures et coussins, Katioucha entendit la porte de sa chambre s'ouvrir. Etait-ce Natalia qui avait oublié quelque chose, dans cette chambre qu'elles partageaient, ou une de ses premières " invitées " ?
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Elizaveta / Hongrie


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeJeu 7 Jan - 19:21

Spoiler:

Elizaveta était furax. Gare à qui la croisait dans les couloirs ! La malheureuse personne avait une très forte probabilité de se prendre un coup de sac de piscine en pleine tronche.

Pourquoi tant de mauvaise humeur ? Oh, Elizaveta n’était que la présidente du club de natation de l’académie du monde… Et que personne n’est venu s’inscrire dans son club ! Personne. Pas une nation qui voulait avec elle partager les joies saines de la dépense en milieu aquatique… Ah si. Gilbert était venu pour la mater en maillot de bain. Oui, certes, elle ne portait pas le maillot réglementaire une-pièce de l’école, avec le blason de l’académie et tout… Mais c’est qu’il compressait fortement la poitrine. Et qu’Elizaveta est, malgré son esprit de mec, une fille avec bien des rondeurs et que ça lui fait mal quand sa poitrine est compressée. Triste sort que d’être une femme ! Et juste pour la voir en bikini que Gilbert s’est pointé. Et elle eut le déplaisir de ne pas réussir à le noyer. Dans l’eau, l’albinos est aussi glissant qu’une anguille, c’est pas possible ! En plus, elle était doublement déçue parce qu’elle n’a pas pu lui enlever son maillot « juste pour l’ennuyer » et pourvoir s’il était pourvu de ce qu’il se ventait sur tous les toits…

Bref, la journée avait très mal commencé.

La Hongroise n’avait envie que d’une chose. Bouffer et pioncer. Parce que nager ça creuse et ça fatigue. Et que plus vite la nuit est passée, mieux ce sera.
Elizaveta posa sa main sur la poignée de la porte du dortoir. Il y avait quelqu’un, elle entendait qu’on s’affairait.
Qu’elle n’aimait pas le dortoir des filles. Piapiatements, froufrous, rubans, maquillages, plein de trucs dont elle avait une sainte horreur. Certes, elle portait l’uniforme féminin et sa jupe était l’une des plus courtes du bahut. Certes elle était une fille physiquement très féminine, avec longs cheveux et même une fleur accrochée à ces derniers. Mais… Son comportement était loin d’être féminin : baston, grossièretés, tapes franches et viriles en guise de salut, bordélique au possible, pas extrêmement soignée comparée à ses consœurs nations féminines, préférant parler de sexe et de bagnoles plutôt que de mode et d’amour.

Elle entrouvrit doucement la porte. Elle grinçait. La hongroise finit par l’ouvrir en grand d’un coup de pied rageur, en pensant qu’il fallait qu’elle dégotte une burette d’huile afin d’empêcher cette foutue porte de grincer.

Son regard rencontra le regard d’une autre fille. Katioucha. Qui tenait contre elle une boîte de gâteaux. Ca tombait bien, elle crevait de faim. Elle balança dans un coin son sac de piscine (sans bien sûr prendre le temps d’étendre sur le radiateur ses affaires mouillées), enleva ses tennis qu’elle laissa près de la porte d’entrée et se laissa tomber comme une poupée de chiffons sur son lit (qui n’était pas fait).

- Katioucha… J’ai la dalle. J’peux avoir un gâteau s’il te plait ?

Oui, Elizaveta n’était pas très au courant qu’il y aurait dans cette pièce une réunion « de filles ». Enfin, on avait dû sans doute lui dire mais ça n’avait pas dû rester. Quoique, si ça parlait des gars, ça pouvait être intéressant. Histoire d’en savoir plus et de pouvoir faire pression sur eux… Elle-même, d’ailleurs, savais des tas de trucs sur eux, vu qu’elle passait le plus clair de son temps avec des mecs.

peut-être que finalement, cette petite réunion apaiserait sa mauvaise humeur...
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 8 Jan - 12:06

-Petite soeeeeeeeeur ! Revieeeeens !

Lina courait dans les couloirs du lycée, fuyant une ombre sur le mur. Cet ombre dépassait le virage et on put voir un jeune homme, Serbie, son grand frère dont elle avait décidé de se séparer depuis un petit temps. Lina, courant depuis plus de 10 minutes, commençait à s'essouffler, mais s'arrêtait signifiait se rendre à son frère. Et ça, s'était la mort pour elle... Il l'aimait tellement que son indépendance lui avait fait un grand trou au cœur et depuis, il tentait de la reprendre. Mais elle ne se laissait pas faire et était, la plupart du temps, obligée de le fuir au pas de courses dans les couloirs labyrinthique de son nouveau lycée. Son sac à l'épaule tapait contre son omoplate, ce qui commençait à lui faire mal...

Tournant dans un nouveau couloir, elle fit un bond sur le côté pour éviter la bande scandinave qui discutait près des casiers et qui la regardèrent passer en courant, pas très étonné puisqu'il virent Serbie qui la poursuivait. Elle retourna et arriva dans un long couloir plus sombre que les autres. L'endurance n'étant pas son fort, elle ouvrit une porte et se cacha dans la salle, assise contre la porte, essoufflée au possible, le cœur battant la chamade et l'esprit embrouillé. Elle resta là, replié sur elle même, reprenant peu à peu une respiration normale. Assez reposée, elle se leva et fit le tour de la salle de classe, une salle d'anglais vu les posters au mur. Elle les lut tous, fit le tour, regarda au fenêtre pour voir la grande cour où quelques nations discutaient entre elles, puis décida de sortir. Elle reprit son sac, qu'elle avait laissé par terre et ouvrit la porte tout doucement. Passant la tête à travers le petit trou qu'elle avait fait, elle regarda à gauche (rien) et à droite (rien non plus). Lina sortit et marcha rapidement vers le gros couloirs où elle avait croisé les scandinaves. Elle le remonta, recroisant la bande de gars à qui elle adressa un geste de la tête comme pour leur dire qu'elle allait bien. De toute façon, tout le monde s'en foutait...

La journée avait pourtant bien commencer, réveillée par le son délicat de son réveil criard, avec ensuite un petit déjeuner dégoutant et une journée pourrie... Seule le club l'avait plus ou moins détendue. Lina faisait partie du club d'athlétisme, étant plutôt rapide quand il s'agissait de fuir son grand frère. Elle était meilleur au 100 mètres qu'aux courses d'endurance, mais elle aimait toucher à tout. Découvrir de nouvelles choses était pour elle son seul but ici... Elle était donc, comme d'habitude, arrivée en avance pour s'échauffer plus à cause de sa fragilité, puis avait fait comme tout le monde, courut... Elle aimait regarder ceux qui faisait des saut, en hauteur ou longueur, mais n'éprouvait pas l'envie d'essayer... A la fin, elle avait pris sa douche avec les autres filles, toujours sans dire un mot pour ne gêner personne, et se rendit, pour la énième fois, compte de la maigreur de ses attributs mammaires. Ces choses que les garçons aimaient particulièrement... Elle en avait une paire d'ado de 14 ans, dépassant juste du tee shirt flottant qu'elle portait pour le sport. Elle avait, comme d'habitude, finit avant les autres, avait dit un au revoir discret et était partie dehors. Elle s'était promené une petite heure, mais s'était vite lassé de l'air pollué de New York. Elle avait acheté quelques trucs en prévision de ce soir, puisqu'elle participer pour la première fois à une sorte de meeting féminin... Un truc du genre, où elle regarderait les autres parler...

Elle dépassa les différentes portes qui la séparer du dortoir et entra. Il y avait déjà deux jeunes filles, dont une qui avait commencé à manger.

-Bonjour...

Lina s'approcha doucement, sans un bruit et alla déposer son sac près de son lit et sortit ses achats pour les poser près d'elle. Elle s'approcha des deux plus grandes femmes et s'assit sur un coussin. Un bleu, comme ses yeux... Elle étala ses achats au milieu et ouvrit les divers sachets: gâteaux au chocolat, cookies, pain d'épice, petit beurre et un thermos de chocolat chaud qu'elle avait fait le matin même, mais qui grâce à la technologie moderne, était toujours chaud. Elle se releva et alla chercher une dizaine de verre qu'elle déposa près du thermos.

-J'ai amené ça... Je sais pas si ça ira...

Elle leva les yeux vers les deux jeunes femmes et remarqua comme à son habitude, qu'elles avaient des poitrines beaucoup plus grosse que la sienne. Elle soupira et baissa la tête, découragée. La vie ne l'avait pas gâtée...
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Lili / Liechtenstein


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeDim 17 Jan - 20:17

Journée infernale que celle de la petite Lili. Son frère, comme à son habitude, avait encore séché les cours grâce à sa technique d'intimidation des plus efficaces. La rumeur folle courait que le jeune suisse ait été jusqu'à braquer l'un des surveillants. Plus fou encore, les élèves ne semblaient même plus étonnés. Lili pourtant n'était pas décidée cette fois-ci à imiter son frère. Ce n'était pas comme si elle avait l'influence de son frère adoptif, ni le même enclin pour l'école buissonière.
Elle s'était donc résignée à se retrouver seule ce jour même. Ce n'était pas la première fois et ce ne serait certainement pas la dernière non plus. Elle ne pouvait accuser ce seul fait de sa morosité.

Non, ses yeux rouges et son air un peu désespéré venait tout simplement d'un accident qui avait occuré à peine une heure plus tôt.
Se préparant pour son cours d'éducation sportive, Lili, un peu en retard, s'était retrouvée seule dans les vestiaires. Bien évidemment vêtue d'une pair de short prévu pour la course, l'adolescente venait d'enlever son ruban. Oui le ruban que lui avait offert son frère. Elle ne voulait pas le tacher ni l'abimer vous comprenez? La dernière fois qu'elle avait couru avec Katerina, la jeune fille avait tenté de la rattraper par le ruban. Qu'elle l'ait fait exprès ou non, Lili n'en savait rien. Il fallait dire que les relations entre la tchèque et elle-même était plutôt houleuse. Vieille Histoire.
Enfin, Lili se dépêchait, un peu pressée par son retard quand soudain, une voix l'interpela.

« Hé oh gamin, qu'est-ce que tu fiches ici?

-Mais...
-C'est le vestiaire des filles ici! Fiche moi le camp où je vais en parler à ton professeur.
-Je vous assure que...
-Viens par là, tu vas expliquer ça bien gentiment à ton professeur. »

Oui... On venait bien de la prendre pour un garçon.
Honteuse et embarrassée, la gamine ne savait plus où se mettre devant son prof qui se demandait bien ce qu'elle avait pu faire. Son rire ne l'avait pas non plus aidée. Désarçonnée, elle fixait sa poitrine en se demandant pourquoi elle n'était pas plus féminine. Ressemblait-elle tant à un garçon? N'y avait-il que son ruban pour la distinguer du sexe fort? Bref... Lili déprimait.
Même si cette aventure pouvait s'avérer amusante pour la plupart et qu'elle n'avait rien de catastrophique, Lili tendait souvent à complexer pour rien. Elle n'avait pas une grande estime d'elle-même quant à son physique et bien vite, ce genre de situations prenaient pour elle une importance considérable.

Après les cours, elle s'était donc réfugiée dans sa chambre, piochant dans la réserve de chocolat tout en brodant. Une série en point de croix, un morceau de chocolat. Oui, c'était une manière réconfortante de terminer cette triste journée. Après avoir fini l'un des motifs qui lui avaient causé du tord, Lili finit par lever les yeux.

« Un paquet? Oh mince... »

Sur sa table de chevet trônait une boite de chocolat, joliment enrubannée. C'était ce qu'elle avait prévu d'emmener pour la soirée entre fille. Soirée qu'elle avait légèrement oublié sur le moment. Qu'elle heure était-il? Ouf, elle était encore dans les temps. Enfin si elle se dépêchait...
Elle se précipita donc vers la chambre de Katioucha, sans avoir rincé son visage encore légèrement rougi par l'Affaire. Toquant discrètement à la porte, elle tendit à la première venue sa boite de chocolat.

« Bonsoir... J'espère ne pas être en retard.. »
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeLun 18 Jan - 16:41

Ce matin, Katerina s'était prit la porte du dortoir des filles en pleine figure, quelque temps plus tard au déjeuner elle s'était renversée sur chocolat bien brûlant sur la jupe de son uniforme, ce qui lui avait bruler la cuisse. Pendant le cours d'économie, alors que le prof était partie pour on-ne-sait-quelle-raison, Arthur et Francis avaient commencé à se battre, comme à leurs habitude. Sauf que cette fois-ci, la chaussure du français s'était envoler pour atterrir de plein fouet sur le front de Katerina qui était rester, pour une fois, sur sa chaise. Bon, ce coup là avait quand même quelque chose de bon, le français lui avait fait un "bisou magique" sur le front rouge de la nation.Bien sur, tout le monde sait que Francis est un très bon drageur, et qu'il réussit à faire rougir (de plaisir ?) pratiquement toute les jeunes filles et Katerina en fait partit. Elle avait donc rougit de la tête au pied. Pendant le cours de sport, elle avait remarqué que le Liechtenstein était en un peu retard, contrairement à ses habitudes, et qu'elle était restée un peu plus longtemps dans les vestiaires. Lili en était sortit sans son ruban dans les cheveux suivant et avait suivit une personne jusqu'au prof, qui avait ensuite rigolé au éclat. Lili avait enlevé son ruban à cause de cette histoire ? Un jour, pendant le même cours de sport, la nation avait, sans le vouloir, attrapé le ruban du paradis fiscale. Si Lili pensait qu'elle l'avait fait exprès ou non, à vrai dire, Katerina sans fichait un peu, même si ce qu'il s'était passé la gêné : Ça n'avait qu'empirait leurs relations, déjà houleuse, comme les vagues de la mer. Un coup c'est calme, plat, puis ensuite ça peux être la tempête.

N'appartenant à aucun club, la tchèque avait ensuite tuée le temps sur un banc dehors. Après tout, elle n'avait plut rien à faire de la journée, à quoi bon s'enlever des forces alors que l'on peux le préserver pour plus tard ? Un éclair était passé dans la tête de la République Tchèque. Mince, la réunion des nation féminine ce soir ! Katerina avait complètement oublié avec sa foutu journée ! Elle avait fouillé dans ses poches de l'argent. Miracle, elle en trouva pratiquement tout de suite, et elle s'était levée d'un bond du banc pour ensuite courir dans New York pour trouver quelque petit chose à manger et/ou boire. Après avoir hésité un moment sur la nature de ses achats, elle s'était dit qu'elle devrait prendre des boissons. Après tout, on pense d'abord à prendre de la nourriture en premier plan. Elle avait acheté deux coca sans caféine, il ne faudrait pas non plus qu'à la fin de la réunion elles ne puissent s'endormir et enfin deux Ice Tea pêche. Elle avait pensé à acheter des bouteilles d'eau, mais ce n'était pas nécessaire, vu qu'il y avait déjà de l'eau dans l'Académie.

Devant la porte menant des dortoirs, savant qu'elle ne pouvait pas avoir rien de pire qu'elle avait eu se matin, elle ouvra la porte normalement et la referma aussi normalement. Le sac avec les quatre boissons était toujours fraiche, tant mieux. Elle s'avança vers le lieu où la "réunion" avait était fixé, c'est à dire vers le lit de Katioucha. Voyant qu'elle n'était pas la dernière, elle afficha un sourire. Pour une fois qu'elle n'était pas avant dernière, ou dernière. Il y avait Elizaveta, Lina et Lili, et aussi Katioucha, mais c'est elle l'organisatrice de la réunion, donc elle ne compte pas.

- Yaho les filles ! Lança-t-elle joyeusement, j'ai apporté des sodas ! J'ai pris du Coca et de l'Ice Tea. Comme ça, si vous n'aimez pas le coca, vous avez toujours l'Ice Tea, par contre, si vous n'aimez pas l'Ice tea non plus.... Ah, désolée si je suis en retard.

Elle posa le sac plastique où les sodas attendaient patientant d'être ouvert et commença. Peut-être qu'il n'y avait pas que le "Bisou Magique" de Francis qui aller être un point positif pour cette journée. Elle s'assit ensuite sur un cousin marron, et attendu la suite des évènements... En espérant de ne pas se disputer avec Elizaveta, se serai dommage de gâché la réunion.
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeMar 19 Jan - 20:27

Spoiler:

Haa le vie estudiantine! ses uniformes! ses cours, sa vie bien réglée et sa discipline! Un cauchemar éveillé qu'elle vivait depuis deux jours, et sa mauvaise humeur semblait constante.... aujourd'hui, elle avait balancé un bol de lait chaud à la face d'un pays trop taquin qui avait osé rire de sa petite taille, celui-ci comprit bien, à la mine renfrognée de la demoiselle, que le temps n'était pas à la plaisanterie... Il ne lui manquait plus qu'un cours particulier ou une heure de colle en tête à tête avec Alfred pour créer un tsunami de mauvaise humeur. Il semblait alors qu'un petit nuage de ténèbres était constamment autour de sa petite personne, à tel point que même Brésil avait arrêter d'essayer de lui remonter le moral... Argentine quant à lui, attendait juste que la tempête passe, comme toujours.
Ce petit paradis pour tout allemand, autrichien, bref, pour tout psychorigides était un vrai petit enfer pour son esprit sauvage et indompté.

Encore agacée d'être contrainte et obligée d'aller à l'école, la jeune Uruguay s'était esquivée d'un cours de sport trop pénible: l'endurance, non mais, à quoi ça servait l'endurance ? pourquoi courir quand on avait un cheval qui lui, allait plus vite, plus longtemps, plus loin, et surtout permettait de boire son maté pendant cet effort si difficile.
De plus, la vie en internat ne lui convenait vraiment pas: interdiction de faire la fête ou de sortir sans autorisation, couvre feu, pas de musique trop fort, une vraie prison qui l'étouffait. Non mais, ils ne savaient pas vivre les gens qui ont eue l'idée d'inventer un tel système scolaire!

Parcourant les couloirs vastes et clairs de l'internat, elle avait allègrement esquivé un groupe de filles de sa même classe, pipotté un surveillant en prétextant une foulure à une cheville, forçant le regard chapotté-triste-malheureux-mal et finit par ouvrir une porte au hasard dans les dortoirs pour éviter l'un de ses frères qui traînait, pour une raison qui lui était inconnue, dans le coin.
Et ce fut dans un fracas sonore, glissant telle la loutre sur le ventre que Rosario déboula dans la petite chambre, avec une grâce digne d'un éléphant obèse qui aurait trop but, le tout accompagné d'un "AYEUUUH!" tout aussi gracieux et féminin.

La petite demoiselle était donc ventre à terre, les bras tendus, ses cheveux auburns complètement en bataille, dont certaines mèches retombaient sur son visage de poupée qui, au moment de la scène, était crispé dans une grimace grotesque, finissant de parachever un tableau déjà bien ridicule.
Il y eu un temps de silence, temps qui lui servit à faire monter l'information de sa situation au cerveau, et enfin, lorsqu'elle prit conscience de cela, se releva vivement tel un chat, avec une expression de "exactement ce que je voulais faire!", pris la peine avec un sourire de fermer la porte doucement, avec précaution.

"Haaaa! salut les filles! alors on fait la fête! quelle bonne idée! hahahahaaa!"


Puis, s'avançant vers l'un des lits, elle se recoiffa négligemment, gardant un sourire bonhomme et sympathique, cette petite sauterie improvisée avait pour effet de lui redonner le sourire, et oublier, un tant soit peu, sa situation qu'elle estimait désespérée.
Uruguay finit par s'assoir, le plus naturellement du monde, regardant les demoiselles présentes avec un petit air curieux, mais clairement ravi. Peut être une réunion secrète? peut être une fête secrète? peut être une révolution secrète? déjà,l'idée du secret la rendait toute chose!

Rosario se marrait donc toute seule en passant en revue toutes ces idées, les joues rosies de bonheur, jubilant sans doutes à l'avance des divers plans qu'elle mettait en scène dans sa tête: embêter Alfred, faire la révolution dans l'internat, proposer de grandes fêtes, manger de la viande et moins de légumes, finit l'endurance, le couvre-feu, dominer le monde!! non, pas ça....

Jamais, au grand jamais, elle ne se posa la question si sa présence était souhaitée ou pas.
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Kiku Honda / Japon


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeSam 23 Jan - 2:12

Spoiler:

    « - Lâche. Ce. Poteau ! »

    Accroche-toi, accroche-toi. Surtout ne lâche pas mon grand, sinon tu es fini…

    « - Mais lâche-le j’te dis !! »

    « - Jamais ! »

    Et le voila. C’était LE refus de trop. Celui qui fit tiquer Gilbert et eut pour conséquence de faire apparaitre une superbe veine de colère sur sa tempe. Sourire crispé aux lèvres, les bras enroulés autour du ventre de sa victime, le Prussien tenta encore une fois de tirer en arrière pour l’arracher de son point d’ancrage. Rien à faire. Kiku y resta accroché comme une moule à son rocher grâce à l’énergie du désespoir. Car rien au monde, non, RIEN, ne pourrait le forcer à subir le déshonneur, l’humiliation et la honte qu’il risquait de recevoir incessamment sous peu. Cela faisait un bon quart d’heure que la situation était en statut Quo, chacun campant sur ses propres positions sans en démordre. Tandis que l’albinos tenta une énième fois de faire lâcher le Japonais –qui dévoilait en cet instant un esprit terriblement borné et têtu comme jamais- chercha du regard les autres personnes présente, à savoir Ludwig et Feliciano, implorant leur aide les larmes aux yeux. Loin d’avoir l’air émut par le sort futur de leur camarade, ceux-ci restaient légèrement en retrait de peur de se prendre un geste inconsidéré en guise de baffe perdue. Pas la peine d’espérer quelque chose de ce coté-là apparemment. Et pour cause ! L’un semblait mort de rire, quand au second il cachait son amusement derrière une indifférence de façade.

    « - Allez quoi ! C’pas la mort ! T’as perdu ton pari, t’as pas le choix. Et puis, ça t’va super bien ces fringues en fait. » Fit le bourreau germanique en guise d’une nouvelle tentative de persuasion.

    …Tentative failed… La dernière remarque eut l’effet inverse sur Kiku. Sa fierté d’homme venait d’en prendre un sacré coup. Et la réplique du Prussien s’était chargée de le castrer sans pitié, au sens figuré du terme bien sur.

    Car oui, pour le moment, le Japon ne se donnait pas l’image la plus reluisante de lui-même : Cheveux mi-long bien coiffés, uniforme scolaire féminin parfaitement à sa taille, et même une légère touche de fond de teint et de blush, le tout parachevé par un discret gloss à lèvre. Une lycéenne à sa cérémonie de début d’année, voila à quoi il ressemblait ! Et qui donc s’était chargé de le grimer de la sorte ? Pas besoin d’avoir un master en mathématiques pour le deviner.


    « - Je ne veux pas ! Laisse-moiiiii ! Et où tu as eu cet uniforme ? Et le maquillage ? Et les rallonges pour cheveux ? C’est trop bizarre ! Laisse-moi tranquille pervers ! »

    Oui, parce que franchement, qu’un mec possède un uniforme de fille, même pour un type comme Gilbert, c’était quand même vachement suspect. Mais baste. L’intéressé se fit une joie de lui répondre, non sans une certaine fierté dans la voix.

    « - J’ai tout piqué à Elizaveta. Les fringues, c’est celle qu’elle avait quand elle était en première année j’crois… Bwaha, t’as vu ça ? Elle devait être plate comme une limande à l’époque pour pouvoir rentrer dans un truc pareil ! Déjà qu’aujourd’hui c’est pas la joie. »

    Moment de pause. La révélation éhontée fit stopper Kiku. Léger moment d’inattention dont le Prussien profita, arrachant enfin le Japonais du poteau et le portant comme un sac à patate sur son épaule. Direction ? Le dortoir des filles. Car oui, il y avait bien une raison à tout ce tapage, et elle était fort simple. Un pari stupide qu’il avait perdu après y avoir été embarqué sans vraiment le vouloir. Et le gage… Le gage… Digne de celui qui l’avait trouvé :

    « - Bon, prêt ? Oublis pas, tu peux piquer la culotte de la fille que tu veux mais vaut quand même mieux que t’évite les « gamines » s’tu vois c’que j’veux dire. Hein ? Bien sur que tu vois ! »

    Le Nippon hésitait fortement entre se débattre ou s’accrocher pour éviter de tomber par terre la tête la première. L’italien et l’Allemand les suivait de prés et Kiku profitait des rares instants où il ne protestait pas pour leurs lancer tour à tour des regards noirs et d’autre avides d’aides. Comble de la malchance pour l’Asiatique, ils ne croisèrent la route d’aucuns surveillants et arrivèrent finalement dans le couloir en question, peu désireux d’y trainer très longtemps. L’albinos reposa son fardeau, faisant tout pour l’empêcher de s’enfuir à toutes jambes dans la direction inverse, ce que le plus petit tenta de faire à mainte reprise. Une fois devant la bonne porte, et devant la mauvaise volonté du bagnard –car à un tel point, on pouvait à présent parler de bagne pour le pauvre Kiku-, Gilbert décida d’abattre son argument majeur pour éviter toute fuite face à « l’ennemi ».


    « - Oublie pas qu’on détiens ta précieuse DS en otage. »

    Sourire narquois. Il avait parlé sur le ton de la confidence, mimant un mauvais film de Mafia. Le rappel fut un choc pour le concerné.

    « - N… Non. Pitié, rends-là moi ! »

    …Dernier jour de procès de la dernière enquête à Phoenix Wright 4 quand même… Il lui avait manqué une seule preuve à présenter pour finir le jeu avant que le Prussien ne la lui arrache des mains pour participer à ce pari ô combien stupide.

    « - Pas de culotte, pas de DS. »

    Sur cette parole sans appel, il ouvrit grand la porte de la chambre des filles sans frapper, laissant une aura rayonnante de fierté injustifiée polluer la pièce.

    « - Salut les filles ! Regardez qui j’vous amène ! C’est la cousine de Kiku. La pauvre est nouvelle et elle connait personne. C’pas qu’on veut pas d’elle mais on veut s’faire une partie de Resident Evil et j’crois pas que… ‘Fin bref, occupez-vous d’elle, faite des trucs de filles, on vous la laisse ! »

    Une vraie tornade. Il ferma la porte sans plus de cérémonie, s’enfuyant vers le dortoir des garçons avec les deux autres, riants comme des baleines…

    Et tel le calme après la tempête, il y eu un grand silence.

    La « demoiselle » était bien mal à l’aise… Et surtout, le sentait très, mais alors très très mal. Légèrement tremblant, rougissant devant une situation si inconfortable, il se triturait les doigts par stress.


    « - Heu… Je… Je… »

    …Ça ne marchera pas. Non, non, ça ne pouvait pas marcher. Une d’entre elles allait bien se rendre compte de la supercherie, c’était trop gros pour passer.

    Il pria intérieurement. Il se considérait comme déjà mort. R.I.P Kiku.

    …Il eu la vision très nette d’un Gilbert mort de rire devant sa tombe…
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Vlad' Ionescu / Roumanie


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeLun 25 Jan - 21:59

Spoiler:


    L'odeur de chlore attaqua le nez délicat d'Ukraine, qui se fronça sous l'attaque. Les agents d'entretien avaient-ils besoin d'ajouter autant de chlore dans l'eau ? La jeune femme s'était déjà levée pour aller ouvrir les fenêtres et chasser les effluves, mais elle stoppa en cours de route, mains posées sur les vitres. Laisser l'air nocturne entrer dans le dortoir alors qu'Elizaveta était encore humide de sa séance aquatique ne pourrait qu'engendrer une vilaine pneumonie. Le sac tombant aux pieds de Katioucha poussa cette dernière à étendre les affaires de la demoiselle sur le radiateur : véritable petite ménagère s'occupant de ce qui ne la regardait pas.

    - Katioucha... J'ai la dalle. Je peux avoir un gâteau s'il te plaît ?

    La Hongrie tendait une main presque suppliante en direction de l'Ukraine. La scène était presque comique. La nation nomade qui avait menée ses chevaux dans les steppes, s'installant dans la demeure même de Katioucha sans prendre la peine d'essuyer ses bottes, demandait poliment à celle qu'elle avait dominée de quoi faire taire son estomac. Ukraine, déesse nourricière et fertile, prodiguant à tous les enfants du monde de quoi se restaurer et s'abriter.

    Finissant d'étendre le maillot humide, Katioucha sortit d'une de ses boîtes à trésors les sachets de chips qu'elle avait judicieusement achetés pour la Hongroise. Saveur paprika. Les sachets atterrirent dans un bruit de froissement sur les genoux d'Elizaveta. Ils n'allaient pas rester longtemps pleins dans les mains avides de leur nouvelle propriétaire. Et au rythme auxquels les chips étaient réduits à néant, il ne resterait plus grand-chose du butin alimentaire confectionné par Katioucha.

    Heureusement d'autres participantes arrivèrent avec chacune leurs provisions. Katioucha salua Lina. Les jeunes femmes étaient en quelque sorte reliées par la Russie : chacune avait connu son côté protecteur à l'extrême, qui leur avait longtemps refusé de vivre sans lui. La jeune femme se retint de demander à la petite Kosovo si Ivan ne l'avait pas justement encore embêté au sujet de son indépendance qu'il considérait comme inadmissible. Il se vengeait en susurrant que Kosovo ne méritait pas le statut de nation – ce qui ramenait à chaque fois la polémique sur Sealand et ses amis les micro-nations. Elle se contenta alors d'applaudir à chacun des mets que sortait Lina de ses réserves, allant même déposer un baiser bruyant sur sa joue.

    - Tu es une perle ! Çà va être dur de ne pas craquer avant que les autres n'arrivent... avoua-t-elle en louchant sur le chocolat fumant.

    Mais trêve de bavardages, on frappait à la porte. L'infortunée Lili n'eut que le temps de se présenter qu'elle finit soulevée de terre, dans les bras de Katioucha.

    - Tu es toute rouge et sanglotante, ma petite Lilinette ! (Ukraine avait le chic de sortir des surnoms un peu trop " mignons ". Ton grand-frère a encore causé du mal ? Oh je te comprends. C'est dur d'avoir un frère qui fait des bêtises, surtout pour pouvoir faire comprendre aux gens qu'il n'est pas si méchant que cela et...

    Katioucha était lancée en mode " bavardage lancinant sur la difficulté du statut de soeur que l'on soit ainée ou cadette ". Il aurait été judicieux de lui démontrer que mettre Vash et Ivan sur le même rang était exagéré. La Suisse avait des sursauts de violence, mais n'avait pas ce goût prononcé pour la souffrance envers autrui. Allez expliquer à Katioucha qui croit, sans l'ombre d'un doute, que son cher frère n'était qu'une victime et qu'il regrettait ses actes de violence. Et la pauvre Lili qui continuait à être serrée dans l'étau que formaient les bras de Katioucha. L'hurlement que poussa Katerina pour annoncer son arrivée fit sursauter Ukraine, qui mit Lili devant elle tel un bouclier humain. La petite nation ne touchait plus terre, soulevée qu'elle était.

    - Ah bonsoir... , souffla Katioucha, le coeur battant encore de la frayeur que Katerina lui avait causé. On avait pas idée de surgir ainsi.

    Mais Katerina se fit détrôner du rang de l'entrée la plus fracassante, par son homologue de l'Uruguay. Devant cet étalage corporel façon tapis turque, Katioucha ne put que cligner des yeux et reposer – enfin – au sol une Lili passablement estomaquée. Elle n'avait nullement invitée la demoiselle, n'ayant aucun lien avec elle, mais ne refusa pas son arrivée. Peut-être que sa présence ravisait d'autres participantes.

    - Biieeeen. Je crois que tout le monde est là. Nous allons pouvoir...

    Rah mais que quelqu'un arrête d'ouvrir cette porte ! Elle allait finir par y mettre une serrure à code digital et reconnaissance vocale, doublée d'une caméra. Tiens le Prussien. Katioucha sentit au même instant une aura de mauvaise augure lancer des piques invisibles vers l'intrus masculin.

    Danger imminent. Veuillez refermer le sas de sécurité avant explosion de la bombe Hong-34.

    Sauf qu'elle ne pouvait pas décemment lui claquer la porte au nez. Tiens, il tenait quelqu'un dans les bras. Une petite asiatique aux allures de lycéenne sortie d'un shojo.

    « - Salut les filles ! Regardez qui j’vous amène ! C’est la cousine de Kiku. La pauvre est nouvelle et elle connait personne. C’pas qu’on veut pas d’elle mais on veut s’faire une partie de Resident Evil et j’crois pas que… ‘Fin bref, occupez-vous d’elle, faite des trucs de filles, on vous la laisse ! »

    La " cousine " atterrit aux pieds de Katioucha, comme un cadeau tombant de la hotte du Père Noël. Ou une télévision à écran plat tombant sans encombre du chargement d'un camion. L'asiatique posait un regard effarouchée sur l'assemblée, ses prunelles d'ébène ne cessant de s'agiter. Et ce visage rougissant de timidité... On aurait dit une petite fille perdue dans le monde des adultes.

    « - Heu… Je… Je… »

    Vous avez enclenché le mode "Mère Ukraine". Bon jeu.

    - Tu es véritablement a-do-ra-ble !

    Mains jointes, Katioucha couvait l'infortuné Kiku d'un regard brillant, celui de la femme qui a trouvé son nouvel enfant perdu à adopter. La " nouvelle " se retrouva, sans cérémonie, assise à la place d'honneur : les genoux d'Ukraine qui caressait ses cheveux comme on caresse le pelage d'un chat.

    - Personne ne te mangera. Tiens, tu veux un gâteau ?

    Le biscuit fut fourré sans ménagement dans la bouche japonaise. Katioucha berçait son " nouvel " enfant, lui collant des bisous sur les joues et riant de ses rougissements.

    - Soyons toutes gentilles avec notre nouvelle invitée. Quelqu'un veut lancer un sujet de débat ?

    La naïveté de Katioucha était sans bornes. Elle devait être une des rares demoiselles de l'assemblée à ne pas s'apercevoir que la " cousine " était Kiku en personne. S'il sortait vivant de cette aventure, le Japon pourrait s'enorgueillir d'une chose. Il avait été la victime d'un des fantasmes masculins de l'école : finir coincé dans les bras de l'Ukraine et ses formes généreuses.

Spoiler:
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Elizaveta / Hongrie


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeMer 27 Jan - 17:37

Spoiler:

Ah la la… Katioucha, une vraie mère-poule. A peine arrivée, que la blonde avait déjà entrepris de tout faire sécher. Et de lui donner des chips au paprika.
Finalement, c’était pas si mal de se faire un poil chouchouter des fois par quelqu’un. Surtout pour des chips au paprika. La Hongroise les dévorait au fur et à mesure que les autres filles entraient. Le paprika c’était toute sa vie, limite ! C’était l’emblème de sa gastronomie ! Comme pouvait-elle oser imaginer qu’elle pouvait résister devant des chips au paprika ? C’est comme si on demandait à Gilbert de se sevrer de sa bière ! Elizaveta mettait du paprika partout : sur ses frites, dans la crème, avec les légumes, la viande, le poisson… Tout.

Regardant les filles arriver d’une façon plus où moins féminine et élégante, va-t-on dire, la nageuse lorgnait dangereusement sur les provisions amenées alors que l’Ukrainienne dorlotait les nations plus jeunes. Elizaveta était bien heureuse de ne pas faire partie de la catégorie des « enfants » selon Katioucha : elle ne voulait pas mourir étouffée.

- Biieeeen. Je crois que tout le monde est là. Nous allons pouvoir...

La porte s’ouvrit. Avec la tête d’un prussien dans l’entrebâillement de la porte. Elizaveta se redressa vivement, tendue, hargneuse, à la vue de son meilleur ennemi et rival. Mince, où étaient-ce ces fichues chaussures, qu’il s’en prenne une dans la face ?

- Salut les filles ! Regardez qui j’vous amène ! C’est la cousine de Kiku. La pauvre est nouvelle et elle connait personne. C’pas qu’on veut pas d’elle mais on veut s’faire une partie de Resident Evil et j’crois pas que… ‘Fin bref, occupez-vous d’elle, faite des trucs de filles, on vous la laisse !

Alors qu’il s’enfuyait en refermant la porte, la Hongroise bondit du lit, chaussures à la main, laissant « tatie Katya » s’occuper de la nouvelle, pour balancer depuis la porte sa paire de tennis sur le Prussien qui s’enfuyait en riant. Bon, elle irait récupérer les chaussures dans le couloir plus tard. Elle avait envie de voir si la cousine du japonais était aussi intéressante que son cousin : en gros, avait-elle en sa possession des doujins, fanarts, yaoi games, etc ? D’ailleurs, la Hongroise se réinstalla sur son lit, à plat ventre, sortant un doujin justement dégotté par Kiku pour le lire en mangeant le reste de ses chips.

D’ailleurs, en regardant la nouvelle, Elizaveta fut surpris par son uniforme. Ca lui disait quelque chose… Enfin, elle n’allait pas ennuyer encore la nouvelle, Katya la réprimanderait et lui interdirait l’accès à la nourriture. Dans la vie, il fallait faire des choix. Surtout que la nouvelle trônait sur les genoux de la voluptueuse jeune femme, comme si elle se l’était appropriée. Elle lui fourrait un gâteau dans la bouche, la berçait, lui embrassait les cheveux comme si la pauvrette n’était qu’une poupée.

- Soyons toutes gentilles avec notre nouvelle invitée. Quelqu'un veut lancer un sujet de débat ?

- Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet d’ancedotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine !
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 29 Jan - 7:53

Lina s'était assise sur un coussin et attendait patiemment... Quelque chose... Oui, un signe, un truc, que quelqu'un tombe par exemple ! Mais ce qui se passa fut bien mieux. Plusieurs filles rentrèrent, les unes après les autres et à leur manière. Elizaveta continuait à engloutir ses chips au paprika, avec un paquet qui semblait sans fond... Lina les observait en silence, restant à sa place comme d'habitude.

Son arrivée au lycée avait été très remarquée, et depuis, elle essayait de ne pas trop se faire remarquer. Enfin, elle essayait... Mais ses pensées furent interrompues par l'arrivée non prévu vu l'agitation que provoqua la jeune fille qui venait d'entrer poussée par un garçon albinos. Prusse... Elle ne le connaissait pas beaucoup, mais pu s'apercevoir de « l'amour » que lui portait Elizaveta, vu son visage...Elle étudiait beaucoup depuis son arrivée pour comprendre les relations mondiales. La jeune arrivante entra timidement dans la pièce, mais Katioucha ne lui laissa pas de temps pour se retrouver et lui sauta dessus, en la serrant dans sa poitrine plus que généreuse. Lina étudia la soit disante cousine de Kiku et fut troublée. Elle aussi... Pas possible... Elle aussi était complètement plate ! Lina rayonnait, découvrant qu'elle n'était pas seule à ne pas avoir la poitrine de Katioucha. Pendant que la jeune femme passait en mode maman poule, Lina commença à servir son chocolat chaud dans des gobelets.


-Soyons toutes gentilles avec notre nouvelle invitée. Quelqu'un veut lancer un sujet de débat ?

- Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet d'anecdotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine !

Quoi ?! Kiku faisait ce genre de chose ?! Passé le petit choc, la jeune kosovare se rendit compte que cela n'avait rien de choquant. Après, les garçons, c'est une espèce bizarre, avec ses propres règles et ses propres problèmes... Elle n'en connaissait pas beaucoup à l'exception de son père et de ses frères. Albanie et elle avait une relation fusionnelle, qui était, pour certain, plus qu'une relation frère/sœur... Avaient-ils tort, avaient-ils raison ? Mais avec Serbie, c'était le contraire... Au début, elle l'avait beaucoup aimé... Mais avec le temps, elle avait découvert son vrai visage, violent envers elle... Il était si fier, si majestueux, si sûr de lui quand ils vivaient encore tous chez papa Empire Ottoman. Que de bons souvenirs ! Et que de mauvais aussi... Mais elle connaissait d'autres hommes: Espagne la harcelait en lui demandant de retourner auprès de Serbie, à cause des basques, Russie aussi, avec sa tête de psychopathe qui faisait peur à Lina, et bien d'autres encore comme Chine... Mais il y avait toujours Francis et Ludwig pour venir la secourir et la rassurer. Des fois même, Alfred rentrait dans la salle en souriant et rigolant et lui offrait un de ses hamburgers. Elle le mangeait en ronronnant, pendant que les garçons rigolaient de son air de chaton abandonné.

Lina se réveilla brusquement de ses souvenirs en sentant la chaleur presque brulante du gobelet rempli de chocolat chaud qu'elle tenait. Elle le reposa et en servit d'autres. Avec un verre chacun, il en restait deux tiers. Elle se leva et commença à distribuer en donnant un verre chacune des convives. Mais ce qui devait se produire arriva. Lina glissa sur un coussin et partit en avant, avec en prime un petit cri. Elle atterrit, la tête la première, sur le dos de la hongroise, les bras toujours en l'air. Position comique ? Peut être, sauf pour l'interressée... Glissant sur le bord du lit, elle finit étalée par terre et se tournant dans tout les sens, des larmes commençait à courir sur ses joues roses. Sa main gauche était toute rouge, mais aussi marron, car le chocolat qu'elle tenait dans sa main s'était renversé sur elle. Mais où était partie l'autre verre qu'elle portait ? La jeune fille s'assit, les larmes aux yeux toujours.

Et la lumière fut...

Le chocolat s'était étalé sur le dos d'Elizaveta, trempant complètement son tee shirt. Un seul mot pourtant parvint à sortir de la ouche de Lina:

-Oups.
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeLun 1 Fév - 12:02

(Hrp: j'ai zappé de jouer avec l'accent sur mon premier post T_T désolée!)

Rosario s'était pour le moment, contentée d'observer ce qu'il se passait. Les filles faisaient leur apparition, et semblaient fort agitées, mais qui était-elle pour leur jeter la pierre? on ne pouvait pas dire que la demoiselle du sud soit beaucoup plus sage.
Elle reçut une constatation en pleine figure: elle faisait partie de celles qui avait une petite poitrine, et fort heureusement qu'une fille typée asiatique les avait rejointes car, elle ne se trouvait plus dans le fond du classement en terme de formes.
Il faut dire que la Katioucha avait de quoi faire pâlir bon nombre de ces dames, sans parler de la Hongrie.... non vraiment, la vie était bien trop injuste.
On pouvait lire sur le visage de la jeune nation qu'elle était tiraillée par ses pensées, car, de temps à autres, l'expression de son visage passait d'une moue agacée, à des yeux pétillants d'envie, puis, dépités par la dure réalité..;ect. Comme si un arc-en-ciel d'émotions passait en cet instant même dans son esprit.

Fort heureusement, l'intervention de l'une des demoiselles la fit oublier ces petits désagréments mammaires, pour venir piquer sa naturelle curiosité et surtout son côté commère.

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- Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet d'anecdotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine !



Tout d'abord, elle devait se souvenir de qui était ce "Kikou":

"Hem...c'est qui cé Kikou?"
finit-elle par prononcer d'une voix enthousiaste, l'idée de parler des rumeurs sur les garçons la rendait toute chose.

"Jé né savais pas qué céla existait! il est trop timide pour aller vers une filles?"


Sur son visage de poupée, un large sourire apparut, laissant présager une idée foireuse qui germait dans sa tête:

"Aucoune n'a eu l'idée dé lé décoincer? rémarque, il né sérait pas lé seul à avoir cé genre dé problèmes... j'ai endentou dire qué Alfred n'était guère mieux concernant les démoiselles..."


Tout en disant cela avec le plus grande des naturels, elle fouillait dans son sac à la recherche d'un thermos qu'elle sortit, suivit d'une sorte de récipiant en forme de poire, tout de cuir fait, qui contenait une sorte d'herbe séchée verte, et une paille en fer dans lequel elle versa de l'eau, et sirota la mixture avec satisfaction.
Elle marqua un instant de silence, avant de tourner ses yeux aux reflets dorés vers la nouvelle venue, qui, si elle ne mourrait pas de sa timidité, étoufferait sans aucun doutes entre les seins de la belles Katioucha...

"Sa cousine, no? bon, sa cousine pé pétêtre nous en dire plous, ou bien nous raconter dé choses croustillantes..."


Cible enclenchée, elle n'allait pas la lâcher comme cela, mais, par miracle, les paroles d'une des demoiselles lui revinrent en mémoires, le mieux à faire avant toute chose était de se présenter, et, malgré son côté jovial, sans vergogne, et complètement déluré, elle avait ce sens de la politesse qui la rendait un peu plus sympathique aux yeux des nations les plus psychorigides.

"Ha si! jé souis Rosario! merci dé mé sauver d'un cours trop pénible!"


Ponctuant ses présentation d'un sourire bonhomme et sympathique, la demoiselle fit un léger mouvement de tête afin de marquer sa gratitude.
Non vraiment, ici, elle était en sécurité, tout du moins pour les prochaines heures.

Mais le calme ici ne semblait pas être quelque chose d'évident, car, aussi soudainement que son entrée dans la pièce, une jeune fille blonde, aussi plate qu'elle souligna-t-elle, renversa son chocolat sur l'une des belles aux formes généreuses, provoquant une sorte de silence lourd, comme si tout le monde attendait la réaction de la victime.
Rapide et vive comme la loutre des steppes de Mongolie du Nord, Rosario se leva, sortit un mouchoir d'une poche, et le tendit à Elizaveta, son sourire toujours pendu aux lèvres.

"Ayééé, tou né té pas broulée?"


Il fallait faire en sortes que l'atmosphère reste agréable, détendue, propice à la fête.
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Lili / Liechtenstein


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeMer 3 Fév - 17:07

A peine la jeune fille avait fait un pas dans l'antre du diable que tout s'enchaina de telle manière qu'elle fut vite perdue.
Tout d'abord, elle fut happée par une force hongroise. Prise entre l'étau serré de ses bras, la petite blonde avait de réelles difficultés pour respirer. Elle devait faire attention, si elle ne voulait pas perdre connaissance par asphyxie. De un, son grand-frère ne la lâcherait plus d'un pouce, mais en plus, elle risquait de provoquer une crise de panique générale. Enfin.. normalement... et ce n'était pas quelque chose qu'elle voulait tester.

«  Tu es toute rouge et sanglotante, ma petite Lilinette ! (Ukraine avait le chic de sortir des surnoms un peu trop " mignons ". Ton grand-frère a encore causé du mal ? Oh je te comprends. C'est dur d'avoir un frère qui fait des bêtises, surtout pour pouvoir faire comprendre aux gens qu'il n'est pas si méchant que cela et... »


Hein? Quoi? Mais qu'est-ce que Vash avait à faire là-dedans? Était-ce le manque d'oxygène qui lui faisait tout comprendre de travers? Non, parce que ce n'était pas comme si le Suisse pouvait faire de mal à qui que ce soit. Après tout, n'était-il pas aussi doux qu'un agneau? Elle aurait bien dit comme une chèvre, mais bon, son expérience personnelle lui interdisait de comparer jamais son grand-frère à l'une de ces adorables créatures.
Trop préoccupée à servir de bouclier et à manquer d'air, Lili ne faisait pas attention à ce qui se passait autour d'elle. L'arrivée de la Tchèque? Peut-être en aurait-elle été plus préoccupée, encore aurait-elle eut toutes ses facultés.
Finalement, ce fut l'envahisseur prussien qui sauva la pauvre Liechtenstein. Non pas qu'il l'ait fait intentionnellement, mais bon, un héros était un héros, même malgré lui. C'est pourquoi, une fois à terre, Lili ne put s'empêcher de jeter un regard admiratif et reconnaissant à l'albinos. Heureusement que Vash n'était pas là. Monsieur Prusse, étrangement, n'était pas quelqu'un que son grand-frère appréciait. Elle ne comprenait pas trop pourquoi, n'était-il pas des plus serviables? Non?
Il avait même pensé à leur apporter la petite asiatique... même si c'était pour jouer une partie de Resident Evil...
En toute franchise, en bonne européenne, Lili n'aurait pas pu dire si la jeune fille en question était japonaise, chinoise, mongole ou je ne sais quoi, mais elle ne paraissait pas... méchante. Juste perdue et... embarrassée? Mais pourquoi? Oh ce devait sûrement être de la timidité?

Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet d'anecdotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine !


Ou peut-être était-ce du aux fameux ragots de la magyar. Rumeur qui la laissèrent perplexe et partagée entre curiosité. Drague virtuelle? Mais pourquoi donc? Déjà que le concept de drague ne lui était pas des plus familiers, elle avait vraiment du mal à saisir la subtilité des otakus, ce qu'elle ne put s'empêcher d'échapper malgré elle, le regard fuyant et les joues rouges :
« Mais... pourquoi draguer des gens qui n'existent pas? Monsieur Japon est-il vraiment seul? C'est quand même un peu triste, non? »


De son coté, Mademoiselle Uruguay exprimait aussi son incrédulité tandis que Mademoiselle Kosovo se concentrait sur le chocolat chaud, finalement peu étonnée de l'affaire. Peut-être était-ce normal par chez elle? Ou alors, n'était-elle vraiment intéressée que par son chocolat... qui finit sa course sur le dos de Mademoiselle Hongrie.

« De l'eau, il faut de l'eau! »
Et elle partie en chercher au lavabo.
Au moins, elle avait oublié ses larmes... au dépend malheureusement du dos de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 5 Fév - 15:20

Tout était calme. Oui calme. Si Katerina s'était écoutée, elle aurai fermé les yeux et se serai endormit. Seulement voilà, le calme fût de courte, de très courte durée, car la porte du dortoir s'était ouvert en fracas -La tchèque avait sursauta à se moment là- et une jeune fille, folle ou totalement inconsciente, avait glissait par terre tel une loutre vers le lit en criant avec toute une finesse et féminité possible un « AYEUUUH! ». Qui c'était, Katerina n'en savait rien, mais il était sur que cette jeune fille n'était pas dans la classe Europe, à défaut de l'avoir vu pendant les cours. Pendant un petit moment, la fauteur de trouble était resté par terre, les bras tendu, les cheveux en bataille et une expression digne du sourire stupide de l'Amérique, mais en beaucoup plus stupide.... D'un coup, la jeune fille s'était relevée, avec un sourire bizarre, puis était partit fermé la porte, avec une plus grande douceur que tout à l'heure.

« Haaaa! salut les filles! alors on fait la fête! quelle bonne idée! hahahahaaa! »

Puis elle était partit vers un lit, s'y était assise tranquillement puis s'était refaite une coiffure tout en souriant. Qui c'est ? Cette question ne cessa de revenir encore et encore dans la tête de la tchèque. Ce rire lui rappelait quelqu'un mais qui ? Il ressemblait à celui de … Alfred ? Elle faisait partit de la classe Amérique ? C'est fort possible. Ou alors, elle était, ou est, un colonie d'Alfred.... Seule dieu le sait. Katerina cessa de réfléchir pour chipé quelques cookies que Lina avait apporté. Puis le calme revenu. Katerina sourit. Qu'est-ce qu'elle adorait le calme dans ces situations, on l'en entendait que des mouches volaient, que l'on …

« Salut les filles ! Regardez qui j’vous amène ! C’est la cousine de Kiku. La pauvre est nouvelle et elle connait personne. C’pas qu’on veut pas d’elle mais on veut s’faire une partie de Resident Evil et j’crois pas que… ‘Fin bref, occupez-vous d’elle, faite des trucs de filles, on vous la laisse ! »

Grrr, mais bon sang, on ne peux jamais avoir le calme plus de cinq minutes ici !! Attend là, la cousine de Kiku ? Un cookies dans la bouche, avec quelques miettes sur le coin de la joue, Katerina regarda la soit disant cousine de Kiku. Cheveux arrivant au épaule, maquillages sur le visage, uniforme scolaire n'appartenant pas à l'Académie. Kiku avait une cousine ? Il ne lui avait jamais dit pourtant. Mais non, ça ne pouvait pas être la cousine de Kiku... pourtant.... jambes fines, épaule pas très large, plate comme une limande -Mais ça on y peux rien-, elle ressemble plus à une fille cas un homme... Comment elle s'appelle alors … ? Si c'est la cousine de Kiku, ça doit être un nom japonais, logique.

« Heu… Je… Je… »

Elle est gênée, c'est mignon. Katerina, après avoir avaler ce qu'elle avait dans la bouche, lui fit un grand sourire pour lui dire « T'inquiète pas, on ne va pas te manger. ». La nation allait faire un geste de la main pour la faire venir jusqu'à elles, mais l'Ukraine fût plus rapide que la tchèque.

Et voilà, la cousine de Kiku avait fini coincé dans les formes très généreuse de Katioucha. Cette mine toute gêne est mignonne... Enfin bref. Katerina reprit un autre cookie

« Soyons toutes gentilles avec notre nouvelle invitée. Quelqu'un veut lancer un sujet de débat ? »

« Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet d'anecdotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine ! »

Dating … Sim ? Ah oui, ce truc minable où à la fin il y a toujours des scènes... pornographiques. Katerina vit que Lina était choquée. Pourquoi l'être après tout ? C'est Kiku lui même qui les ai inventé, tout comme les eroges ou les... Bref. Katerine avait déjà essayé un jeu de se genre, elle avait bien aimé... Sauf la fin. D'ailleurs, elle quitte la page toujours avant la fin, elle préfère de loin les BL (boy's love) ou le Yaoi, ou encore le Yuri, celui là passe aussi, mais certainement pas le Hentai.

« Mais... pourquoi draguer des gens qui n'existent pas ? Monsieur Japon est-il vraiment seul ? C'est quand même un peu triste, non ? »

Euh.... Pour s'amuser certainement... Ou pas. Seul... Kiku est seul ? Célibataire oui, mais seul... seul... Euh.... Non, il ne doit pas être seule.

« Hem...c'est qui cé Kikou ? Jé né savais pas qué céla existait ! il est trop timide pour aller vers une filles ? Aucoune n'a eu l'idée dé lé décoincer ? »

Katerina commença à réfléchir. Décoincer Kiku ? Eh mais,c'est une super bonne idée ça ! Des étoiles apparurent dans les yeux de Katerina, qui se mit à réfléchir à la meilleurs façon de décoincer Kiku.

« Rémarque, il né sérait pas lé seul à avoir cé genre dé problèmes... j'ai endentou dire qué Alfred n'était guère mieux concernant les démoiselles... »

Les étoiles dans les yeux de la nation partirent en entendant le nom de Alfred. Alors comme cela Alfred est un piètre dragueur ? Hum... En même temps, idiot qu'il est, c'est normal. Katerina lâcha d'une petite voix

« Alfred c'est un idiot, normal. »

Avant de reprendre un cookie. Après tout, c'est la vérité, Alfred EST un idiot, personne ne peux dire le contraire.... Sauf ses fan(e)s et qui sait le peu qu'ils sont. Katerina regarda sur ses côtés, pour voir ce que ses camarades féminins faisaient. Ah, Lina semble préparé du chocolat chaud. C'est bon le chocolat chaud. Finalement, il aurais peut-être mieux fallut que la nation amène aussi des biscuits... Bah, la prochaine fois ~

« Oups »

Oups ? Katerina regarda vers le murmure. Puis tout le reste passa vite, trop vite pour la tchèque. Ne comprennent rien à se qu'il se passer, elle chercha de regarder l'origine de cette panique : Du chocolat chaud brûlant venait d'atterrir sur le dos de la hongroise. Lili partit vers le lavabo en criant presque « de l'eau de l'eau ». Euh... Qu'est-ce que Katerina doit faire dans cette situation ? Mise à part regarder bien sur. L'air de la tchèque ressemblait à une personne qui trouver que la situation allait beaucoup trop vite, qu'elle venait de se perdre dans la panique.

(Désolée, mon poste est pourrit... >_< Puis ces bugs internet qui ne finissent plus... Bref, désolée si j'ai fais attendre.)
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeDim 7 Fév - 21:46

    Il avait l’impression d’être dans un jeu dont il avait passé l’introduction et les scénettes de début sans avoir fait exprès, parce que son doigt avait malencontreusement dérapé sur la touche. Et franchement, il lui tardait déjà la cinématique de fin… Même s’il avait peu d’espoir de l’atteindre sans passer par la case « Game Over – Please, Try again » (ou pas. N’oublions pas qu’après tout, l’infortuné nippon n’était pas dans un de ces RPGs où l’on revenait au dernier point de sauvegarde en cas de mort malheureuse et même lui savait que dans la vraie vie, le Try Again n’existait pas. Si si.)

    A peine Gilbert l’avait-il lâchement abandonné en plein territoire ennemi qu’il avait fuit dans un rire sonore presque aussi mythique que celui de la Team Rocket lorsqu’elle se fait une énième fois envoyer vers d’autres cieux par une attaque Fatal-foudre bien placée.

    Mais laissons de coté les références pokemonesque, aussi indémodables soient-elles, pour revenir au malheur d’un certain asiatique.

    « Tu es véritablement a-do-ra-ble ! »

    …C’était à lui qu’on parlait ?

    Kiku s’était retrouvé agrippé et entrainé sans avoir eu le temps d’en placer une. Et en moins de temps qu’il ne lui en fallait pour battre Alfred à Street Fighter, il se retrouva assis sur des genoux féminins. Hum, des genoux, oui, c’était bien beau… Mais… De qui ? Comme pour répondre à cette question intérieure, ses yeux subirent une attaque frontale en s’échouant sur un décolleté des plus impressionnant. Ah bon… Cette marrée mammaire… Aucun doute, ça, c’est Katioucha. Une minute… Katioucha ?! Il se retrouvait coincé sur les genoux de l’Ukraine. Et pas que sur ses genoux d’ailleurs. Il sentait presque les étoiles bondir hors des prunelles de la plantureuse jeune femme pour le piqueter de partout.

    Il avait l’impression d’être devenu une peluche géante sous les caresses et les embrassades de la nation innocente. Et lui forcement, il ne pouvait que rester tout crispé devant un tel épanchement féminin. Tout en essayant de paraitre un minimum naturel, il fit un tour de salle du regard. Mis à part Miss Hentai (Avec des formes si outrageusement énormes, était-il possible qu’un otaku puisse lui trouver un autre surnom ? Surnom qu’il se garderait bien d’utiliser devant les autres d’ailleurs), il y avait aussi Lili, qu’il connaissait surtout à cause de son frère -Forcement, à force de se faire houspiller par le Suisse…-, une sombre inconnue qui se présentera plus tard comme représentante de l’Uruguay, deux autre filles qu’il identifia très vaguement comme le Kosovo et la République Tchèque, n’ayant que terriblement peu de liens avec elles, puis il y avait celle qu’il redoutait sans doute le plus : Elizaveta. La Hongroise était de loin la fille ici présente qu’il avait le plus l’habitude de côtoyer de par leur nature commune hautement otaku. Avec le nombre incalculable de soirées qu’ils avaient tout les deux passé à lire du yaoi et débattre sur le fait que « Le-cosplay-d'infirmière-allait-beaucoup-mieux-à-Yao-que-le-cosplay-de-mère-Noël » qu’il fut même surprit qu’elle ne l’ai pas reconnu dés qu’il avait posé le pied dans la chambre. Mais pour le moment, il n’allait certainement pas s'en plaindre. Et ce fut avec sa délicatesse habituelle que la Hongroise répliqua à une parole de son amie.

    « Bah, que la nouvelle se présente ! Non ? Ensuite, moi je propose qu’on parle des mecs, parce que j’ai taquet anecdotes à vous raconter sur ces minables ! Tiens, Vous saviez que Kiku s’adonnait au dating sim ? Vous savez, les filles, ce vieux truc de drague virtuelle pour donner aux mecs l’impression qu’ils assurent et qu’ils ont une copine ! »

    L'intéressé se mit à suffoquer. Forcement, le combo Gâteau au chocolat fourré de force dans la bouche + Révélation de ce genre, ça avait de quoi en étouffer plus d'un. Mais qu'on le lâche avec ses dating-sim ! Ca l'amusait lui. Et puis, ça se vendait bien mine de rien. C'était de l'argent en plus pour acheter des mangas ou d'autres jeux.

    La dénommée Rosario commença à prendre le sujet au sérieux, et chacune y allait de son petit commentaire.

    « Hem...c'est qui cé Kikou ? Jé né savais pas qué céla existait ! il est trop timide pour aller vers une filles ? Aucoune n'a eu l'idée dé lé décoincer ? »

    Mais mais maiiiiis ! Pas du tout ! Enfin, heu... Non mais... Il n'avait aucune envie d'êtres "décoincer" ! Et il n'aimait pas la lueur que cette remarque uruguayenne avait allumée dans le regard de certaines filles. Mais d'un coté, il devait avouer que les filles en général, il ne s'y intéressait pas trop de toute façon. Il n'avait pas tant envie que ça d'avoir une petite amie dans l'instant présent, surtout qu'il avait l'impression que c'était mission impossible pour lui, que jamais il ne réussirait à savoir s'occuper d'elle. Et puis, quoi qu'il en soit... Entre Alfred, Arthur, Ludwig, Yao, Feliciano et toute cette pléthore, il y en avait toujours un pour passer la soirée à jouer aux jeux vidéo dans sa chambre, pour l'emmener dehors dés la fin des cours, pour venir le chercher pour manger à midi... Du coup, il n'avait pas beaucoup l'occasion de penser aux filles.

    « Mais... pourquoi draguer des gens qui n'existent pas? Monsieur Japon est-il vraiment seul? C'est quand même un peu triste, non? »

    ...Alors ÇA, de la part d'une fille qui ne pouvait pas regarder un garçon sans rougir, ça lui faisait mal.

    A chaque fois qu'une des demoiselles ouvrait la bouche pour parler, Kiku s'attendait à recevoir un autre couteau dans le dos, histoire de bien remuer celui-ci dans la plaie. Gilbert, va en enfer. S'il arrivait à sortir vivant de cette histoire, il se vengerait sur le Prusse. Oh, comment, il ne le savait pas encore. Peut-être lancerait-il Elizaveta à ses trousses. On verra. Tiens, en parlant d'Elizaveta, il se rappela qu'elle avait demandé son nom... Ah. Nouveau problème. Un prénom, un prénom... Vite, il devait quelque chose qui collerait. Un prénom japonais féminin proche du sien... Vite, vite, son silence risquait de le compromettre. Il sortit le premier prénom qui lui arriva à l'esprit.

    « - Mi... Miku. Je m'appelle Miku. »

    ...

    D'accord... Kiku Honda, tu es officiellement un boulet quand tu t'y mets. Pourquoi ce nom-là alors qu'il y en a tant d'autre ? Il n'y avait plus qu'à espérer qu'aucunes d'entre elle n'était fan des Vocaloids sinon, ce serait encore un élément en sa défaveur. Quoique, c'était vraie que quand on y réfléchissait, ça collait assez. Il restait donc bien sagement assit entre les seins ukrainiens, pensant que le moindre mot, le moindre geste, pourrait le trahir. Alors il ne bougeait pas, il ne parlait pas. Et il commençait à s'habituer à sa situation. C'est qu'elle était sacrement confortable la jeune femme. Et même s'il avait encore du mal à s'habituer à ses démonstrations d'affection, ce n'était pas désagréable. Il songeât au nombre de garçons qui tuerait pour être à sa place. Et bien voila qu'il aurait quelque chose à raconter à Gilbert qui le ferait regretter de n'avoir pas perdu le pari à sa place.

    « Alfred c'est un idiot, normal. »

    Alors qu'il avait perdu le fil de la discussion, la remarque de la Tchèque le fit revenir sur terre. C'était quoi son nom déjà ? Catherine ? Kathy ? Enfin, quelque chose comme ça. Il devait avouer que ce qu'elle se permettait de dire était de trop et il ne pu s'empêcher de la contredire sur un ton bien plus sur de lui et un peu froid.

    « - Alfred n'est pas idiot ! »

    L'américain était un de ses plus proche amis et il l'appréciait énormément. C'était d'ailleurs connu de tous que le Japon était toujours d'accord avec cet élève turbulent au possible que personne ne pouvait ignorer. Certes, il concevait qu'Alfred était une personne spéciale, pas forcement facile à supporter et que tout le monde ne pouvait pas l'aimer. Il concevait également que chacun ai sa propre opinion sur l'individu et ai des critiques à faire. Mais l'insulter de la sorte, sans raison valable, surtout pour une fille qui le côtoyé à peine et qui ne pouvait pas le connaitre aussi bien que ces amis, ça avait le don de l'énerver au possible. Il se rendit compte qu'il avait commencer à jeter des regards noirs à la Tchèque et détourna les yeux, gêné d'avoir failli se laisser emporter et rougissant d'avoir affirmer son parti et ses préférences de la sorte.

    Heureusement pour lui, un évènement arriva à point nommer pour faire oublier son intervention. Lina, qui jusqu'à présent avait été très discrète, venait de trébucher, déversant tout son chocolat chaud sur la Hongroise... Et ce fut le branle-bas de combat. Presque le débarquement de Normandie en fait... Chacune allant à la rescousse d'Elizaveta, l'une en apportant de l'eau, une sortit un mouchoir... Ça c'était de l'efficacité les filles.

    Sur le coup de la surprise, Kiku se leva aussi et se jeta en direction du lit de la brune. Non, le japonais ne faisait pas là preuve d'une galanterie extrême en sauvant Elizaveta d'une vilaine tâche brune sur son haut, non. Non, en fait, il visait... Le doujinshi. Celui-là même qu'elle avait lâché à cause de l'incident, et qui risquait fort de devoir partir à la poubelle, entre éclaboussures de chocolat et filles en panique marchant partout avec la délicatesse de dix éléphants.

    « - Kyah, attention, le doujin ! »

    Il attrapa le trésor en question au vol et finit sur le lit sous les regards étonnés des étudiantes. Un grand sourire totalement crispé et gêné s'étalait sur sa figure. Un sourire qui exprimait quelque chose genre... "Oups ?". Il se traita mentalement de crétin. Mais bon, c'était un Gilbert X Ludwig X Roderich R18 collector spécial édition limitée qu'il avait prêté presque à contrecœur à Elizaveta. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, il n'allait pas laissé la maladresse du Kosovo ficher ce petit bijou en l'air.

    « Miku » toussota pour briser le gros silence lourd de surprise qui s'était installé depuis son intervention passionnée. Il déglutit, lança un regard farouche à l'assemblée et se leva pour rejoindre prestement les genoux de l'Ukrainienne en serrant le livre contre sa poitrine logiquement inexistante. C'est qu'il s'y était habitué à se faire câliner par Katioucha ! On aurait dit un petit chat sauvage que seule la nation aux formes généreuses avait réussit à dompter.

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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeLun 8 Fév - 16:08

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Dès le matin, lorsque son bien aimé réveil avait sonné, Alexander avait compris que cette journée serait catastrophique. Un peu comme le jour où il avait malencontreusement soulevé la jupe d’une quelconque Nation féminine. Soulignons le mot « malencontreusement » car jamais, ô grand jamais, il ne s’était intéressé aux sous-vêtements de la gent féminine. Enfin… pas à ce point-là. Donc, dès le moment où son adorable trésor qu’il s’était offert pour ses cinquante ans de liberté – on parle toujours du réveil – s’était brisé en milles morceaux sur le sol, il avait eu ce sentiment gênant que quelqu’un allait faire quelque chose de mauvais et que cela le mènerait à sa perte. A tel point qu’il avait plaqué sa paume contre son front, histoire de voir s’il n’y avait pas un soupçon de fièvre. Mais non, il avait une santé de méditerranéen et même une prière improvisée n’allait pas faire abattre la colère du Dieu des Maladies sur lui. Tout au long de la journée, il mit de côté ses pensées païennes et se concentra sur les cours. Ou fit de son mieux parce qu’avec un Maroc qui vous lance des papiers toutes les cinq minutes pour vous demander vos impressions sur le dernier match de foot, ce n’était pas gagné.

A la fin de la journée, il s’était même surpris à penser avec amusement à son réveil en miettes. D’un autre côté, il ne lui avait coûté que trois dinars (à peu près 1,75€). En retournant dans sa chambre, il se retrouva face à trois… non quatre garçons au grand sourire peu… innocent. Quatre en comptant Mauritanie qu’il oubliait souvent. A trois, tu décampes, mon vieux Alex. Sauf qu’ils furent plus rapides.

« On a eu une bonne idée ! » s’écria Maroc en sortant de sa poche un paquet de cartes. Si ce n’était que ça….
« On va jouer au Strip Poker ! »
Là, l’expression « ses yeux sortirent de leur orbite » aurait été parfaite. Il n’en croyait pas ses oreilles. Ou ses yeux. Qu’importe.
« J’ai vu la bande de Francis y jouer et ça avait l’air marrant. »
« Ah mais on va pas se déshabiller, hein ! Voir l’un d’entre vous nu ne m’intéresse pas vraiment ! Le perdant gagnera un gage. » fit alors remarquer un Libye désinvolte.

Avait-il eu le choix ? Bien sûr que non. Il s’était assis, l’âme en peine et se préparant déjà à s’occuper du nettoyage des chambres pendant une semaine ou deux. Comme quoi, il est faux de dire qu’un malchanceux en amour est immédiatement chanceux au jeu. Alexander n’était bon ni pour l’un ni pour l’autre. Et au bout de trente minutes de jeu, il perdit sans savoir comment ni pourquoi. D’un autre côté, personne n’avait cru bon de lui expliquer les règles du jeu… Il soupira, murmura quelque chose d’inintelligible et attendit leur jugement.

« Tu vas aller chez les filles. »

Il fronça les sourcils. Avait-il bien entendu ? Aller. Filles. Aller chez les filles. Non, ils étaient bêtes mais pas à ce point ! Il eut un rire aussi tremblant qu’une jolie feuille d’automne et leur assura que c’était impossible. Vraiment impossible.

« Mais si, d’ailleurs, on t’a même préparé de quoi t’habiller. »

Leur crime était donc prémédité ?! Mauritanie fit apparaître un sac à dos caché sous le lit et sortit l’arme du crime. Ou les armes. Un uniforme féminin, une perruque et une trousse de maquillage. Une fille était donc la complice de ses affreux garnements ? Non, ils les avaient sans doute piqués à n’importe quelle nation féminine…

« On les a acheté rien que pour toi. Ca a coûté cher, t’as intérêt à en prendre soin ! »

Ils étaient définitivement stupides. Ils méritaient qu’il déchire leurs traités un par un, qu’il les envoie tous en Sibérie ou dans n’importe quel autre endroit n’offrant ni couscous ni sucreries !

Ainsi, pendant l’après-midi d’un certain jour, dans l’Académie des Nations, il était possible de voir quatre nations masculines accompagner une demoiselle aux longs cheveux ondulés d’un brun magrébin, serrée dans un uniforme parfaitement à sa taille et au visage légèrement maquillé. Chapeau à celui qui aurait reconnu Alexander. Ils lui expliquèrent qu’il devait ramener un souvenir et le plus d’informations possibles. Le souvenir était sans doute un sous-vêtement mais pour les informations… ils s’intéressaient au maquillage maintenant ?

Brisé, humilié, honteux, le jeune homme.- que dis-je ?! - la jeune fille, escorté d’un Maroc aux airs supérieurs et surtout très moqueurs, s’arrêta devant la porte et son assassin ouvrit la porte sans aucun ménagement – du moins, sans frapper ni même demander à entrer.

« Bonsoir, jeunes filles. Je vous envoie cette pauvre brebis égarée. Elle est venue parler à Tunisie mais il est occupé. Vous comprendrez qu’elle n’a rien à faire entre quatre garçons et qu’elle sera plus en sécurité chez vous. Au revoiiiir. »

D’accord. Il était une brebis égarée. Ca, il en était conscient. En plein milieu d’un bon millier de filles – bon, juste une demi-douzaine mais c’est tout comme – qui ressemblaient plus à des loups affamés et prêts à le dévorer, il ressemblait surtout à un mouton à égorger.

« Euh… B-bonjour… »

Pourquoi venait-il inconsciemment d’affiner sa voix ? Pourquoi venait-il de baisser la tête et de rougir ?
Serait-il un travesti qui se découvre ?! Non, impossible. Personne n’était aussi viril que lui. Enfin, presque. Et ce n’était pas dans une telle situation qu’il allait le prouver.
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Vlad' Ionescu / Roumanie


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeSam 13 Fév - 19:32

Spoiler:


    On aurait pu sous-titrer cette soirée " médisances et commérages sur les nations masculines " au vu de la tournure qu'elle prenait. Personne ne restait muet sur le premier sujet à subir l'acide féminin, Kiku Honda, qui se trouvait sur l'échafaud sans que personne ne le sache. Il ne fallait pas attendre de Katioucha qu'elle remarque que la personne assise sur les genoux était un garçon (il fallait aussi reconnaître que l'uniforme féminin allait si bien au Japonais). La jeune femme était bien trop préoccupée à écouter ses semblables critiquer les défauts de Kiku, en particulier son attrait pour les jeux de drague.

    - Je ne vois pas où est le mal. Peut-être que d'autres garçons jouent à cela. Qui sait... on leur fait peut-être peur ?, conclut l'Ukraine avec un rire compatissant.

    Elle-même était terrifiée par des personnes n'ayant pas connu la Maison Russe, comme les frères Baltiques. Monsieur Kirkland hurlait fort, et lui parlait comme si elle avait commis quelque chose de grave (elle n'avait toujours pas compris qu'Arthur avait un langage sec et franc). Ludwig et Berwald la terrifiaient avec leurs sombres regards; même quand elle leur tournait le dos, elle sentait le poids de leur charisme l'écraser. Quant à Monsieur Bonnefoy, il était certes très aimable mais Ivan était très en colère quand la France s'approchait trop près de l'Ukraine. Les exemples s'étendaient à l'infini. Hors de sa famille Katioucha ne côtoyait que les nations féminines, ne se sentant pas alors en proie aux critiques et dangers.

    Ce qui n'empêchait des incidents comme celui que provoqua Kosovo. L'odeur du chocolat imprégna l'air alors que la tâche s'étalait sur le vêtement hongrois, accompagné de la chaleur brûlante. La réunion se transforma en champ de bataille, les demoiselles devenant des soldats courant mécaniquement sans savoir quoi faire, se bousculant pour être la première à réussir la mission " Sauvons la Hongrie ! " Miku fit une mission solitaire, celle du " Sauvons le doujin ! " avant de réintégrer les genoux de l'Ukraine comme si Katioucha était le chef à qui il fallait mener son rapport. Cette dernière souleva " Miku " et la reposa sur le coussin, allant voir si Elizaveta était bien secourue. Les efforts de Lili et Rosario n'avaient réussi qu'à étaler la tâche transformant le tee-shirt en un vêtement bon pour le pressing.

    Une chemise fut donnée à la Hongrie. Même avec ses formes pleines, Elizaveta allait flotter à l'intérieur – elle n'avait pas autant de " largeur " que Katioucha qui venait de lui céder un de ses vêtements.

    - Tu n'as qu'à te changer. Entre femmes pas besoin de pudeur, n'est-ce pas ?

    Des sanglots rappelèrent à l'assemblée que la Hongrie n'était pas la seule victime du geste maladroit de Kosovo. Lina pleurait, serrant sa main brûlée contre elle. Katioucha la remit debout, et esquissa une mine gênée. Il était dommage que la fête tourne ainsi au drame.

    - Je vais mener Lina à l'infirmerie. Profitez-en pour vous mettre à l'aise. Nous n'avons qu'à transformer la soirée en soirée-pyjama.

    La nouvelle fit rougir la délicieuse Miku, la rendant encore plus adorable aux yeux de Katioucha. Bien évidemment la jeune femme analysa ce comportement comme une gêne typiquement asiatique : elle se souvenait encore avec combien de difficultés Taïwan et Vietnam s'étaient pliées à participer à un cours de natation. Se changer dans des vestiaires en compagnie d'autres personnes avaient été pour elles une véritable torture.

    - Tu n'auras qu'à emprunter une de mes chemises, ou un habit d'une des filles. Je suis certaine qu'elles te prêteront quelque chose !


    Lui accordant un nouveau baiser sur le front pour la rassurer, Katioucha partit, tenant Kosovo par les épaules et lui murmurant des paroles rassurantes pour que ses pleurs cessent. La brûlure proprement nettoyée et désinfectée, la main bandée, Lina refusa de rejoindre la soirée. Trop d'émotions en peu de temps, elle préférait retourner dans sa chambre et se remettre de son aventure. L'Ukraine n'insista pas et laissa la demoiselle regagner ses appartements, tandis qu'elle-même regagnait la " salle de réunion ". Les filles avaient-elles sages au moins, durant son absence ?
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeDim 14 Fév - 9:36

Spoiler:

Ca brûlait. Ca brûlait fort.
La Hongroise ne put s’empêcher de crier un juron bien senti et très peu féminin sous la brûlure. L’interrompant dans l’examen de l’uniforme de Miku. Oui, c’est uniforme lui disait étrangement quelque chose, ce rapiéçage sur la jupe, par exemple… mais là, non, elle avait une autre priorité en tête qui était de fusiller du regard la personne qui lui avait renversé une boisson chaude dessus tandis que la Japonaise s’était précipitée sur le dôjinshi pour l’empêcher de ressortir dans le même état que sa chemise.
Bordel, une chemise toute propre du matin…

- Ayééé, tou né té pas broulée ?

- De l'eau, il faut de l'eau!

- Na mais ça va les filles, je suis pas morte... Merci.


Elizaveta conclut la discussion en enlevant sa chemise, de toute façon dans l’état qu’elle était, il fallait qu’elle passe à la machine. La Hongroise sourit machiavéliquement en direction de la Japonaise, qui avait regagné les genoux de Katioucha, n’osant pas la regarder, rouge aux joues, plongée dans le dôjinshi. Un doujinshi que Kiku lui avait prêté et auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux. Bizarre que Miku se soit précipitée en priorité sur le bouquin, mais bon, elle était japonaise, peut-être ça expliquait des choses… Enfin, ça n’empêchait pas Elizaveta d’avoir des soupçons, elle fréquentait trop Kiku pour ne pas se douter quand même qu’il y avait de très fortes probabilités que Miku = Kiku. Enfin, elle ne dirait rien, par respect et compassion pour son fournisseur n°1 de doujinshi. Mais elle pouvait plus ou moins innocemment le gêner ou l’ennuyer, après tout, il s’était jeté dans la gueule du loup…

Mais pendant qu’elle enfilait une chemise prêtée très aimablement par Maman euh Katioucha –bon sang comment faisait-elle pour vivre avec une poitrine comme la sienne, déjà que la sienne l’ennuyait fortement, ah que les autres filles ne connaissaient pas leur bonheur avec leur 85B !- une autre personne inconnue entra dans la pièce… Grande, les épaules très carrés… Sans aucune gêne, la chemise ouverte laissant vue sur son soutien-gorge, Elizaveta compla d’un air dubitatif la « nouvelle ». Non ce n’était pas crédible. Kiku avait le mérite d’être un garçon suffisamment efféminé pour se crossdresser sans peine, un peu comme Pologne… Quoique non, Pologne, ça se voyait que c’était un mec mais lui il « assumait totalement trop».

Bah, Katioucha lança l’idée de la « soirée pyjama ». Quelle excellente idée pour faire tomber les masques, Katya était un génie qui s’ignorait ! Elizaveta sauta sur l’occasion pour se mettre en tenue de nuit, de toute façon, elle était déjà à moitié déshabillée. Elle chopa Miku par le poignet alors que Katioucha menait Lina à l’infirmerie, laissant l’autre « demoiselle » aux filles, afin d’emmener la nippone dans la petite salle de bain commune et de lui faire un clin d’œil.
Oui, Kiku, le coup de mon vieil uniforme, du prénom de ton héroïne préférée et du doujinshi, ça m’a pas trompée…

- Alors… « Miku ». Tu veux que je te prête une nuisette ?

Elizaveta ne put réprimer un petit rire. Imaginer Kiku en nuisette était une vision sympa… Arthur et Francis pourraient payer cher pour une telle photo.

- Non, sérieux, j’ai un pyj’ chemise-pantalon, ça devrait t’aller. Mais dis-moi au moins qu’est-ce que tu fiches ici grimé comme ça. Si tu me dis pas, je te force à porter la nuisette. Promis, ça restera entre nous. Et si ça me donne une bonne occasion de massacré l’autre tête de pioche d’albinos, c’est tout bénef. T’en dis quoi… « MIKU » ?
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Ludwig / Allemagne


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 26 Fév - 17:50

Citation :
On attends les réponses de
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- Uruguay
- Japon
- Tunisie

Merciiii~~


Dernière édition par Ludwig / Allemagne le Mer 17 Mar - 13:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 26 Fév - 21:41

« Alfred n'est pas idiot ! »

Hein ? Cette voix.... Katerina tourna les yeux vers la cousine de Kiku, qui prétendait s'appeler Miku. C'est impossible qu'une fille arrive à avoir une voix aussi froide et aussi grave... Si ? Bon d'accord, les travestie si mais... Travestie ? Katerina fit un petit sourire avant de dire d'une voix neutre avec un point d'amusement.

« Chacun son opinion et goûts ma petite ~ »

Oui, « Miku » aimait, ou appréciait, peut-être Alfred, mais personne ne peut aimer tout le monde -Sauf si cette personne s'appelle Feliciano et est un Italien. Continuant de manger les cookies tout en écoutant les autres parler, la jeune nation pris bien soin d'ignorer les regards noirs que lui lançait la japonaise. Puis le drame arriva, le kosovo qui fit tomber du chocolat chaud -brûlant en vérité- sur le dos de la hongroise. Alors que tout le monde paniqua, « Miku » se jeta sur le lit et criant

« Kyah, attention, le doujin ! »

Après de faire un sourire gêner. Bon, après tout, c'est une Japonaise ET la cousine de Kiku, c'est normal qu'elle soit une fujoshi... Non ? Hum....

« Tu n'as qu'à te changer. Entre femmes pas besoin de pudeur, n'est-ce pas ? »

Déclara l'Ukraine. Celle-ci lui donna une chemise propre. Un sanglot se fit entendre. Lina ! Katerina avait oublié la jeune nation. Elle s'était aussi brulée en faisant tomber le chocolat chaud. La jeune tchèque partit vers sa cousine* mais l'Ukraine fut beaucoup plus rapide. Elle déclara l'idée d'une « pyjama party » avant d'emmener le Kosovo à l'infirmerie. Lina était entre de bonnes mains, entre celle de Katioucha, Katerina n'avait pas à s'inquiéter maintenant. Elle ira quand même demander si elle allait bien à la fin de la réunion si celle-ci ne revenait pas. à tiens, une autre jeune fille. L'ancienne Tchécoslovaquie ne l'avait pas vu. Elle est super jolie en plus, de longs cheveux ondulés d'un brun magnifique, un magnifique visage maquillait compléter le tout. D'après la taille, Katerina lui aurai 17 ou 18 ans environ. Alors que Elizaveta kidnapper emmener la cousine du japonais dans la salle de bain, Katerina partit vers la jeune fille. Elle dit avec un grand sourire.

« Salut, c'est quoi ton nom ? Ça doit être le jour des nouveaux venu aujourd'hui, je ne t'ai jamais vu dans l'académie. »

Spoiler:
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Lili / Liechtenstein


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeMer 3 Mar - 17:34

Pleine de convictions et prête à aider du mieux possible la nageuse, la jeune fille tachait de supprimer les vilaines traces de café de la chemise. Malheureusement, dans son entrain, la jeune liechtensteinoise ne se rendit pas compte qu'au lieu de faire disparaître à la manière d'un prestidigitateur sa cible, elle ruinait la chemise de la hongroise. Pleine de bon sentiment, elle ne se rendit compte de l'état dans lequel se trouvait le vêtement bien trop tard. Alors qu'il avait sans doute été possible de redonner au tissus sa splendeur d'autrefois, maintenant il était certain que même la lessive Gorzine ne pourrait faire grand chose sinon parfumer légèrement cet amalgame de tâche sombres et de tissus blancs.
Quand elle se rendit enfin compte du trouble qu'elle avait infligé à la jeune femme, Lili se sentit extrêmement confuse. Elle le savait pourtant qu'il était impoli de malmener les affaires d'autrui. Mortifiée et le visage cramoisi elle ne put donc bredouiller que quelques excuses maladroites et une promesse de lui coudre une chemise pour la remplacer. La jeune femme apprécierait sans doute une chemise en rideau. Mieux encore, peut-être même pourrait-elle convaincre son grand frère de lui acheter un peu de tissus? Comme pour les vraies stylistes. Whaaa...
Perdue entre son fantasme de petite couturière et sa grande gêne, Lili se sentit vraiment confuse quand elle aperçut la version féminine de Turquie. Prise au dépourvue et ne s'attendant pas à ce qu'une nouvelle nouvelle élève débarque, elle ne put s'empêcher de sursauter avant de la saluer avec une certaine distance. Non pas que la demoiselle soit impolie, mais comprenez bien qu'après les remontrances d'un certain suisse, Lili ne pouvait baisser sa garde auprès des étrangers. Déjà que le complexe éducatif était cosmopolite...
Toutefois, sa réserve ne l'empêcha pas de scruter l'adolescente. De beaux cheveux noirs, un regard ébène... Elle aurait pu vraiment être mignonne si elle avait été un peu plus féminine. Parce que franchement, si ce n'était pas pour sa coiffure et ses habits, elle aurait pu être prise pour un jeune homme.
Au lieu de sentir de la méfiance face à cette apparence guère féminine, Lili ne put s'empêcher de ressentir de la sympathie pour la cousine de Monsieur Tunisie. N'était-ce d'ailleurs pas elle même qui, quelques heures plus tôt, s'était sentie humiliée par un concierge malhabile? Elle comprenait la douleur que pouvait ressentir une jeune fille prise pour un garçon.
Aussi, elle lança un regard compatissant à la nouvelle arrivée. Elle aurait bien voulu l'approcher pour lui manifester sa sollicitude, mais pour cela, il aurait fallu qu'elle se débarrassa de sa grande timidité et de sa crainte de décevoir son grand-frère.
Pendant ce temps où Lili se trouvait trop occupée par des considérations diverses et variées, le chaos continuait de dévaster la chambre ukraino-hongroise. Mademoiselle Kosovo avait du être emmenée à l'infirmerie, la japonaise avait disparu avec la hongroise dans la salle de bain, divers insultes et défenses avaient été jetées sur Monsieur Amérique.... Que venait-il d'ailleurs faire dans l'histoire, Lili n'aurait pas su le dire même si elle avait écouté.
Aussi, dépassée par les évènements, elle décida de se poser sur le sol, les genoux repliés et les mains couvrant bien ses jambes. Son ventre grogna légèrement, mais elle n'osa pas se servir, attendant sagement que l'agitation fasse place au calme.
Citation :

Arg j'ai honte et je m'excuse pour ce poste qui a mis tant de temps pour venir. Désolée de vous pondre un truc pareil. U_U
J'espère que je n'ai pas fait d'erreur quant aux réactions de chacune, parce que je n'ai pas pu écrire ce post en consultant les derniers.* frappe son ordi*
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Kiku Honda / Japon


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeLun 15 Mar - 19:07

Spoiler:

    - Je vais mener Lina à l'infirmerie. Profitez-en pour vous mettre à l'aise. Nous n'avons qu'à transformer la soirée en soirée-pyjama.

    Ahah. Pardon ?

    - Tu n'auras qu'à emprunter une de mes chemises, ou un habit d'une des filles. Je suis certaine qu'elles te prêteront quelque chose !

    Certes, certes. « Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu » comme dirait le grand frère de Lili.

    En quelques mots très clairs et concis : Il venait de toucher le fond. L'idée que l'Ukrainienne avait annoncée semblait remplir de joie la plupart des filles présentes. Lui en revanche, il était beaucoup moins extasié. Et pour cause : Au fur et à mesure que les minutes, voire même les secondes, passaient, il voyait de plus en plus nettement cette fameuse vision de la Prusse mort de rire à son enterrement. Mort pour avoir essayer de voler un sous-vêtement féminin... « Kiku Honda, puisses-tu trouver au Ciel la culotte que tu n'as pas réussis à obtenir de ton vivant »... Classe comme épitaphe pour un otaku, non ?

    Mais là n'étais sans doute pas le pire. « Il avait touché le fond » s'était-il dit un peu avant ? Que nenni voyons. Quand le sort décide de s'acharner sur quelqu'un, il le fait jusqu'au bout. Pernicieuse et vile petite chose...

    Après que le tumulte général ne soit passé, à peine avait-il eu le temps de se poser dans un coin du lit de Katioucha pour se faire oublier que la Hongroise lui saisit le poignet sans ménagement pour l'entrainer en direction de la salle de bain.

    En un sens, et il ne s'en rendrait jamais compte, cela le sauva. Car le kidnapping opéré par Elizaveta lui permit de ne pas entendre la réponse de la Tchèque après qu'il ai prit le parti de l'Américain. Car si tel avait été le cas, le ton condescendant de cette Katerina ne lui aurait vraiment pas plu et malgré sa nature calme et pacifiste, peut-être se serait-il laissé allé à lui lancer une énième pique, voir même une gifle, ce qui aurait très certainement contribué fortement à briser l'illusion de Miku, la cousine de Kiku.

    Juste avant que la porte de la salle de bain ne se referme, le Japonais entr'aperçu furtivement la nouvelle arrivante... Qui manifestement, n'était pas plus doté du double chromosome XX que lui. Ou alors, il pouvait d'emblée se faire moine et vivre en ermite dans une des verdoyante montagne paumées de son pays. Si lui-même avait peur pour sa vie en se travestissant de cette manière pour investir le territoire ennemi, il n'imaginais même pas la peur que devait ressentir celui qu'il pouvait déjà considérer comme un compagnon d'infortune.

    Puis la porte se referma. Il fit face. Ou il essaya.

    - Alors… « Miku ». Tu veux que je te prête une nuisette ?

    Rectification : Le fond, c'était maintenant qu'il venait de le toucher. Le fond, du fond, du fond, du fond de l'abime ! S'il creusait encore un peu avec sa p'tite pelle, mais il atterrissait en plein milieu de la Chine méridionale ! (N'en déplaise à Yao)

    - Non, sérieux, j’ai un pyj’ chemise-pantalon, ça devrait t’aller. Mais dis-moi au moins qu’est-ce que tu fiches ici grimé comme ça. Si tu me dis pas, je te force à porter la nuisette. Promis, ça restera entre nous. Et si ça me donne une bonne occasion de massacré l’autre tête de pioche d’albinos, c’est tout bénef. T’en dis quoi… « MIKU » ?

    « - M... Mais chuuuuut ! »

    En un réflexe de survie, il lui avait plaqué une main sur la bouche. Le problème avec Elizaveta était son impulsivité. Et quand elle était sure d'elle, elle parlait fort. Ajoutez le facteur « murs aussi fins que du papier » et il vous sera aisé de comprendre le pourquoi d'une telle réaction. Après quelques secondes de silence, et après s'être assuré que la jeune femme ne dirait rien, il retira sa main. Il se faisait tout petit devant elle. Bien sur qu'elle avait découvert le pot aux roses. Quoi de plus logique de sa part ? Néanmoins, il fut soulagé quand il rendit compte qu'elle n'avait pas l'intention de le fourvoyer, au contraire. Alors, à voix basse pour ne pas risquer de se faire entendre d'une oreille hasardeuse, il lui raconta toute l'histoire. Le pari, l'uniforme, la culotte et bien évidemment, le rôle de Gilbert dans l'histoire.
    - Nous noterons d'ailleurs que le Japonais ne se gêna certainement pas pour aggraver le plus possible le cas du Prusse aux yeux de son amie. Juste vengeance pour la prise en otage de sa chère DS -

    « -S'ilteplaits'ilteplaits'ilteplait, ne dis rien aux autres. Et... Et tout mais pas la nuisette ! »

    *Mode chibi-eyes tremblotants : ON*
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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeVen 26 Mar - 6:51

Oui, dès le moment où il s’était réveillé, il avait compris que ce jour serait le dernier d’une longue semaine tranquille. Sixième sens féminin ? Vu la situation actuelle, il n’en doutait quasiment plus… Ou presque.

Certes, il savait parfaitement que son don en déguisement était comparable à celui d’un dinosaure rose voulant passer inaperçu. Non seulement le corps viril dont il aimait se vanter habituellement allait causer sa perte mais il n’avait aucune réelle excuse pour sauver sa peau, ou ce qu’il en resterait. Elizaveta, la « demoiselle » hongroise dont le comportement pour le moins étrange (n’oublions pas que Tunisie est musulman et arabe) et brutal, était malheureusement bien présente et, vu l’air qu’elle arborait, avait bien évidemment compris que rien en lui n’était féminin.
Espérons que ce sera la première et unique fois qu’il enviera Pologne et son apparence androgyne…

Au moins, il en fut très vite débarrassé puisqu’elle… accompagna une autre demoiselle – bon dieu ! Il savait bien qu’il allait être entouré d’une demi-douzaine de filles mais cela ressemblait beaucoup trop à un harem ! – asiatique. C’est tout ce qu’il remarqua dans les traits, tant son soulagement était palpable. Hongrie éloignée, il pouvait essayer de se lier aux autres jeunes filles, histoire qu’elle n’ose pas exclamer à haute voix ses doutes concernant son sexe. Il n’avait pas du tout envie d’être coupé en petites lamelles et de servir de guirlande !

En tout cas, les Nations restantes semblaient bien moins dangereuses ! D’ailleurs, elles se ressemblaient assez, si on mettait de côté la couleur des cheveux et des yeux. Il s’assit doucement là où il y avait de la place, et donc par terre, tout en essayant de prendre une pose féminine. Bien garder les cuisses serrées l’une contre l’autre, ne jamais être trop décontracté, jouer avec la perruque. Bon sang ! Il sentait chacun de ses membres demandant la retraite immédiate et une rapide fuite avant de se faire écrabouiller par un ennemi supérieur en nombre. Cette simple pensée, pourtant aveuglante de réalisme, le fit frissonner d’horreur !

Or, la situation, en étant près des trois Nations, ne lui semblait pas totalement perdue. Lili, qu’il ne connaissait quasiment pas, juste de nom, portait sur lui un regard… compatissant qui le mit assez mal à l’aise. Que pouvait-il bien avoir pour qu’on ait pitié de lui ? Ah, oui. Il en était arrivé à se travestir. Si Sadiq ou Francis l’apprenait, c’en serait fini de sa fierté, de son ego et de tout sentiment lui permettant de garder un semblant de dignité devant les autres. Mais elle ne pouvait pas compatir pour ça, quand même ?! Il devait y avoir autre chose… Etait-ce parce que, d’un point de vue totalement innocent et naïf, il avait l’air d’une fille masculine ? Oui, c’était peut-être ça. Non ! Ca devait être ça ! Il répondit par un petit sourire gêné qu’il voyait souvent sur les visages féminins.

Ceci fait, il se mit à espérer qu’on oublie sa présence. Ce qui était impossible, bien sûr. Il se sentait aussi détendu qu’un nouvel élève dans une école de gosses de riches. Et donc… pas du tout. Il était même certain qu’on pouvait entendre les battements effrénés de son cœur. Il réfréna sa surprise lorsque la voix de Katerina s’éleva. Pire ! Elle s’adressait à lui ! Pourtant, il pouvait dire qu’il avait de la chance dans son malheur. Il ne connaissait aucune des trois demoiselles, il pouvait donc prétendre n’importe quoi sans qu’aucune ne puisse en douter réellement.

« Salut, c'est quoi ton nom ? Ça doit être le jour des nouveaux venu aujourd'hui, je ne t'ai jamais vu dans l'académie. »

Un nom ? Il lui fallait un nom ? Attendez… C’était trop rapide ! Il n’y avait même pas réfléchi !! Ne pouvait-il pas avoir droit à quelques secondes de répit ? Comme il aurait aimé être capable d’arrêter le temps, juste pour soupirer ou boire un bon thé vert bien sucré pour reprendre des forces. Or, c’était impossible. Il n’avait même pas droit aux erreurs. Et comment expliquer qu’on n’ait jamais aperçu sa tête ? Chose tout à fait normale puisque jusqu’au jour d’aujourd’hui, « Elle » n’existait pas !

« Euh… Je m’appelle Rim et je représente… » Il représentait quoi, déjà ?! Allons, allons. Encore un petit effort et il pourrait être tranquille ! « .. les Comores. »

Etait-ce un bon choix ? Dans un certain sens, oui. La véritable Mlle Comores était très peu connue, même chez les pays arabes. Et à part ce cher Francis, elle ne connaissait pas vraiment les Européens. De plus, le physique n’était pas trop différent. C’était déjà ça…

Maintenant, il fallait juste prier pour que son identité ne soit pas découverte !
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Vlad' Ionescu / Roumanie


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MessageSujet: Re: {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes   {Epoque actuelle - Gakuen} Le rire des femmes Icon_minitimeSam 10 Avr - 15:45

    Dans les couloirs d'un internat après le couvre-feu, on peut mener des rencontres curieuses et improbables – qui devenaient ensuite coutumières et quotidiennes pour ceux côtoyant ces lieux tous les jours. Notre douce Katioucha ne leva aucun sourcil intrigué en passant devant Roderich qui essayait vainement d'ouvrir la porte du placard à balais, certain que c'était celle de sa chambre. Toute dévouée, l'Ukrainienne voulut bien montrer à l'homme qu'ils étaient dans l'aile ouest, et étant donné que le dortoir masculin était dans l'aile nord, il était peu probable qu'il trouve sa chambre ici. Vu le regard de total incompréhension qui lui répondit ( "Ma chère, je dois vous avouer que je n'ai jamais su différencier les points cardinaux. "), Katioucha guida cette pauvre âme abandonnée de son Dieu jusqu'à sa chapelle.

    Autant le dortoir féminin était empli de calme, autant celui des hommes ressemblait à un champ de batailles. A travers leurs portes ouvertes, Alfred et Ivan se lançaient des insultes et tous les objets qui pouvaient leur tomber sous la main. A grands coups de  "Ex-communiste ",  "Capitaliste ",  "Gros-nez " et  "Serrrpent à lunettes " volaient des canettes de soda, des maquettes de missiles... et Natalia qui revint en glissant sur le parquet dans la chambre fraternelle.

    Devant un tel spectacle, Katioucha se sentit moins confiante, mais laisser Roderich dans le couloirs pourrait être mal venu. Le pauvre humain pourrait être touché par un projectile et ne jamais atteindre sa chambre qui l'attendait au bout du long couloir. Il leur fallut donc traverser l'ensemble du domaine, croisant un poney (un poney ? Mais les animaux n'étaient-ils pas interdit dans l'enceinte de l'école ?) qui piaffait devant la chambre de Pologne (reconnaissable au nom inscrit en rose, taille 45 sur la porte), une fumerie d'opium clandestine ( "Ce n'est pas mon idée, aru, mais celle de Sourcils et Sadiq ! "), et d'innombrables autres scènes qui seraient trop longues à mentionner.

    Roderich mit en sécurité entre les quatre murs de sa chambre, Katioucha put enfin revenir vers le domaine féminin. Un long temps avait du passer depuis son départ car toutes les nations féminines étant dorénavant en tenues nocturnes, certaines armées d'oreillers aussi grands qu'elle – cela lui rappelait le jour où elle avait croisé Kiku tenant un oreiller à taille humaine représentant une jeune fille de manga, ou Natalia dormant avec un coussin à l'effigie de son frère, souvent couvert de bave. La seule à faire tâche dans cet ensemble était une jeune fille en tenue arabe, presque aussi mal à l'aise que la petite Miku. Demandant aux autres participantes qui était la demoiselle, on lui répondit qu'elle était une certaine Comores, pays peu connu.

    - Comores, Comores... Vous n'êtes pas ce pays qui a été sous domination française ?

    Croyant voir une lueur d'affirmation dans le regard de la pseudo-Comores (ou était-ce le reflet de l'ampoule ?), Katioucha saisit la main de la nation et la serra entre les siennes.

    - Cela doit être bien dur de vivre avec un étranger.

    Toutes s'attendaient à la suite logique : farandole de paroles censées vous réconforter mais qui ne font que vous enfoncer davantage et remuer le couteau dans la plaie. Interloquant l'ensemble de l'assemblée, Katioucha relâcha sa proie pour s'asseoir aux côtés d'Elizaveta. Miku se retrouva coincé(e) entre les deux femmes, servant presque de table-basse à l'Ukraine qui posa sa main sur son crâne. Le flattant comme le Japonais avait l'habitude de le faire avec Pochi-kun ou les chats d'Héraclès (les chiens allemands le terrifiaient, avec leur taille plus proche du veau que du chien de salon).

    - Cela me rappelle quand j'habitais chez monsieur Sadiq, tu te souviens Eli ?

    La domination turque sur l'Ukraine n'avait pas duré longtemps, et n'avait concerné qu'une part de territoire, mais assez importante pour que Katioucha rejoigne le sérail. Rejoindre aussi les possession autrichiennes avait été presque une libération pour elle, et pourtant elle se rappelait cette période ottomane avec le rire aux lèvres. Ses compagnons d'infortune avaient multipliés les actes de résistance envers leur  "sultan et maître auto-proclamé " rendant ainsi la prison plus douce. Ils agissaient comme les enfants qu'ils n'étaient pas, fomentant des actes mesquins et des blagues qui ne faisaient rire qu'eux.

    - Héraclès lâchait ses chats sur les plus riches vêtements de Sadiq. C'était un véritable massacre, on n'aurait pas pu en faire des rideaux avec ce qui en restait – ne le prends pas mal Lili. Dès qu'il nous ennuyait, on faisait tout pour lui arracher son masque et il partait alors en hurlant.

    L'attitude de Sadiq envers son cher masque n'avait pas bougé d'un iota. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, et personne n'avait jamais dit ce qu'il avait découvert derrière ce masque de nacre. S'y cachait-il un visage ouvert, trop ouvert, qui laissait filtrer chaque émotion ? Ou une barrière froide, un visage de statue aux yeux clos ?
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