Qu'es-tu exactement ?
Identité ;

Nom et prénom : Karpusi - Καρπούζι Prénom : Heraclès - Ηρακλής Nation Représentée : Grèce Age Humain : 27 ans Sexe : Masculin Date de Naissance : 1 janvier (date à laquelle l'indépendance a été proclamée) Rang Personnalisé : Elefthería í thánatos (« Ελευθερία ή θάνατος », trad. « La liberté ou la mort ». Oui c'est la devise nationale, oui je suis original.)

Au delà de la chair
Le Toi nation, le Toi humain ;

Caractère

« Je voudrais être un chat. »

Cette simple phrase dévoile déjà un petit quelque chose de la nation grecque quant à son rythme de vie, qu'il tient à conserver malgré tout les désagréments que cela provoque. Heraclès adorerait avoir une existence libre de toute responsabilité, de toute obligation, de toute prise de tête et sans autre souci que de se nourrir et dormir. À ses yeux, les félins correspondent particulièrement bien à cette philosophie de vie et à défaut de pouvoir être l'un d'eux, on le verra souvent en compagnie de ces animaux qu'il a en grande affection.

On l'aura compris, le grec n'est pas quelqu'un appréciant spécialement travailler. Oh, certes, ce ne serait pas une mauvaise idée de soutenir son économie mais...mais non, il a la flemme. La pure. La dure. Alors il a tendance à attendre que les choses se fassent d'elles-même et comme ça n'a que peu de chances d'arriver, le plus souvent il laisse tomber et retourne à ses occupations favorites, au grand dam de - prenons un exemple actuel - l'UE qui désespère de voir un jour cette feignasse faire un effort pour sortir de la crise. Mais il est trop insouciant, ou se repose justement trop sur les autres, ce qu'il a à peu près toujours fait. Ce n'est pas pour rien qu'il a de tout temps eu des dettes, parfois voire souvent difficiles à régler.

S'il est désinvolte et fainéant à certains égards, Heraclès n'est tout de même pas qualifiable de stupide. Un peu naïf peut-être, mais c'est avant tout quelqu'un d'extrêmement réfléchi. Il pense beaucoup et passe du temps à philosopher sur n'importe quelle idée lui venant à l'esprit. Il lui arrive même d'être dans de si profondes réflexions qu'il a l'air de s'être endormi - mais chut, ce n'est qu'une impression, si si. Par ailleurs, il vaut mieux éviter de parler de choses compliquées avec lui si on est pressé. En bon grec passionné de philosophie et de mythologie, le moindre sujet en la matière risque fort de mener à d'interminables raisonnements et le seul moyen de le faire taire serait de lui donner à manger (astuce d'un certain turc, tout droits réservés blablabla) afin de l'occuper à autre chose, étant donné qu'il accorde une pause à ses neurones durant ses heures de repas.

Cela dit, il vaut mieux tout simplement éviter d'entamer une conversation ou n'importe quoi avec lui lorsqu'on n'a pas le temps, même si ça lui fait très plaisir d'avoir de la compagnie. Car du temps, Grèce en a, du moins sa manière de traîner le laisse penser. Il est lent, très lent, dans la plupart des choses qu'il fait. Il réfléchit lentement, posément, alors imaginez un peu avec ce qui a été dit au paragraphe précédent - de plus comme il pousse parfois la réflexion un peu loin pour pas grand-chose, on peut tout à fait le trouver lent à la détente - il parle d'une voix basse et nonchalante etc. Au final, il est quand même assez soporifique pour qui ne s'intéresse pas à ses histoires et/ou agaçant pour qui n'a pas la patience nécessaire de l'écouter. Cela dit, tant pis pour les concernés, Heraclès ne risque pas de changer de ton pour le bon plaisir d'un tiers, il a toujours parlé comme ça et parlera toujours comme ça.

Mais si quelqu'un veut bien tenter le coup (c'est sans danger étant donné la nature très amicale du personnage, nul ne s'est jamais fait manger), il a de bonnes chances de le trouver en train de faire des fouilles ou la sieste au milieu des vestiges de la Grèce Antique, sa chère mère qu'il aime tant, combien même elle n'est plus de ce monde. Le grec est de ces gens qui ont encore un pied dans le passé, préférant de loin rêvasser plutôt que de penser au présent et encore moins à l'avenir - rien d'étonnant à ce que la technologie et les innovations ne soient pas le point fort du pays. Maman lui manque, les anciens temps lui manquent, et ce n'est pas demain la veille qu'il délaissera ses rêves d'enfance et les ruines de l'ancienne et florissante civilisation grecque derrière lui.

Physique

Et maintenant qu'on en sait un peu plus sur lui, à quoi s'attendre en allant rencontrer Heraclès ? Cet adepte de la sieste et de la gymnastique mentale est-il gros, est-il gras, aime-t-il les baklavas ? Non, non et...Euh, oui. Bon. Tout ça pour dire que si on cherche à l'imaginer physiquement, il faut plutôt aller chercher du côté "nation berceau des Jeux olympiques" qu'est la Grèce. Morphée ne l'a jamais empêché d'être sportif. Il a beau aimer flâner et ne pas avoir l'air très énergique, il est loin d'être un simple tire-au-flanc, fait indéniable lorsqu'on voit le gabarit du personnage.

Si Heraclès ne se démarque pas spécialement par sa taille (bien qu'il fasse certainement partie des plus grands à ce niveau-là), c'est bien par sa carrure qu'on peut le distinguer. Le plus musclé des pays n'était-il pas l'Allemagne ? Peut-être bien que non. La Grèce n'a rien à envier à quiconque avec son corps d'athlète, taillé dans le muscle et...et le muscle. La recette pour posséder le même genre de physique ? Bien manger, bien dormir, et bouger ! Pour sa part, passer son temps à creuser, déterrer, nettoyer les vieilles affaires de maman et faire fonctionner ses neurones en s'adonnant à la philosophie ou en s'amusant avec les mathématiques répond en grande partie à ce dernier critère. Par ailleurs, dormir brûle aussi des calories et d'après enquête, sa vie sexuelle est très active. Mais stop les esprits pervers, Heraclès est loin d'être un tordu et il fait ça dans les règles de l'art sans aucune déviance malsaine. Non mais.

Enfin, c'est bien beau tout ça mais on s’égare. Bon. L'incarnation de la Grèce a bien évidemment le teint hâlé typique des méditerranéens, la faute au soleil qui caresse leur peau de ses rayons presque chaque jour depuis leur naissance. Ses yeux sont d'un vert olive voire ambré, la plupart du temps à moitié fermés ce qui contribue à lui donner ce perpétuel air fatigué de celui qui vient de se réveiller. Et entre eux, le fameux, le célèbre nez grec, bien droit, dans l'axe du front, en résulte un profil bien particulier. Les cheveux, eux, sont d'un riche brun foncé, tombant en plus ou moins longues mèches ondulées/bouclées sur le front, les côtés du visage et la nuque. Il a également une bouclette double, au sommet du crâne.

Et question habits, Héraclès ne se prend pas la tête. Du léger, du pratique, et même lors des réunions il se retrouve être assez débraillé. Non, vraiment, être bien habillé ne fait pas partie de ses préoccupations. Il se promène parfois avec une grande croix dorée, celle du mont Athos, haut lieu de la religion orthodoxe que prône la Grèce. Sinon, on le verra souvent avec un ou plusieurs chats, que ce soit dans ses bras, sur son épaule ou sa tête, voire encore agrippé à ses habits. C'est qu'ils sont si mignons.

car tu as toi-même tracé le chemin
C'est ton Histoire ;

28 octobre 1940

Le sourire des italiens en face de lui l'ennuya plus qu'il ne l'agaça. De toutes façons, pour énerver Heraclès, il fallait vraiment pousser le bouchon. Ou être turc. Quoique actuellement, il s'entendait mieux avec son voisin de l'Est qu'avec les représentants du pays en forme de botte. Il avait entendu dire qu'ils voulaient former un nouvel Empire Romain, dont le grec devrait faire partie. Pourquoi lui ? Parce qu'il était considéré comme plus faible et donc plus facile à soumettre que les autres. Ben voyons. Son regard croisa celui de l'Italie du Nord. Oh, qu'il veuille imiter l'Allemagne dans ses succès, oui, mais par tous les dieux de l'Olympe, qu'on laisse la Grèce tranquille. Mais apparemment ce n'était pas dans leur plan.

Gros soupir.

Il avait ignoré leurs provocations, avait même laissé passer le torpillage d'un de ses navires, tenté de conserver sa neutralité avant tout, mais voilà qu'il se retrouvait aux côtés du premier ministre et dictateur grec Metaxás, confrontés aux frères italiens et leur ambassadeur Grazzi. Il était 4 heures du matin, Heraclès était fatigué, et voilà qu'on lui balançait un ultimatum à la figure. Ou bien il laissait l'Italie envahir son territoire, ou bien ce sera la guerre. Est-ce qu'il l'acceptait ?

«...J'ai sommeil.» était la seule chose à laquelle il pensait. Il tourna la tête vers Metaxás, qui semblait rapidement réfléchir. L'armée grecque était-elle en état de résister ? La nation elle-même reprit un peu de sérieux, hésita un instant, avant de poser une main sur l'épaule de son ministre et de secouer discrètement la tête en signe de refus d'obtempérer. La réponse du dictateur fut brève et cinglante.

- 'Οχι. (« Non.»)

Et voilà. La Grèce allait se retrouver à combattre, prenant position aux côtés des Alliés dans cette seconde guerre mondiale, et l'Italie n'avait plus qu'à aller se faire voir chez les grecs. Ou pas. Qu'ils aillent se faire voir ailleurs et loin si possible.

Ces derniers firent la grimace, avant de finir par se retirer. Tout le monde dans la pièce se dispersa, Heraclès raccompagnant Metaxás sur le chemin du retour à son bureau, attendant la suite des événements. Et il eut à peine le temps de fermer les yeux, confortablement installé dans un fauteuil, qu'on le réveilla précipitamment pour lui annoncer que l'armée italienne attaquait au Nord. Il se leva avec un grognement, de mauvaise humeur cette fois-ci.

- Ça suffit, s'ils croient que ça va se passer comme ça, ils se fourrent le doigt dans l’œil jusqu'à l'épaule.

Même si en toute logique, cet exploit était impossible. Mais la colère à ses divers degrés a tendance à faire abstraction de la logique justement.

Et si l'Italie voulait la guerre, elle l'aura, et ce même si les grecs avaient 50'000 hommes en moins. Cette fois-ci, mine de rien, ils étaient bien préparés, bien organisés, pour une fois que la Grèce avait prit des précautions suffisamment tôt en cas que.

***

13 novembre 1940

Le coup de pied de la victoire était parti tout seul, vraiment. Heraclès, triomphant, regarda son homologue italien s'éloigner précipitamment en se massant le derrière et rejoindre son armée qui se repliait, sur la défensive, reculant face aux grecs. Arès était avec eux ces temps-ci, et décidé à garder l'avantage, le lieutenant général annonça un peu plus tard une contre-offensive. La nation fit la moue, l'air contrarié.

- On ne peut pas attendre demain pour aller attaquer ? On en a assez fait pour aujourd'hui, on pourrait pas se reposer un peu ?

Approbation générale, et l'offensive fut lancée le jour suivant.

« Peut-être que c'est une mauvaise idée aussi, finalement.» se disait Heraclès. S'il avait su, il serait rentré à la maison, mais que voulez-vous, il n'avait pas de talent de prédiction.

derrière l'écran, un humain
Et toi ? Qui es-tu ? ;

Pseudo : Papuche.
Avatar : Ben euh. Lui là. Le Grec. /INTERNET, Y U NO HAVE MORE NICE PICTURES OF HIM ?/
Comment avez vous connu le forum ? Énième compte. Haha.
Suggestions pour celui-ci ? Motivation les gens ~ *faites ce que je dis, pas ce que je fais ~*
Remarques ? Validé par le lanceur de babouche. Va mourir, sale gosse.
Et parce que je préfère le préciser, tout le monde sait que Grèce parle lentement, alors on va s'épargner les … partout.