vous voulez que je les marque dans mon post XD? j'éditerais au fur et à mesure

Lili en petite fille de bonne famille au frère surprotecteur? xD

Académie du Monde, heure inconnue, jour - 7.

Si je n'avais pas vu cette horreur par moi-même, je n'aurais jamais cru à cette histoire. Je ne sais comment encore j'ai réussi à leur échapper : la chance, ou le destin, a décidé de m'octroyer le rôle d'observateur. Les survivants pensaient que j'étais un des coupables de ce massacre; ils m'ont enfermés dans la salle des surveillants, observant ce qui se produirait. Un mort fut trouvé le lendemain, ce qui m'excluait de la liste des coupables potentiels.

Loin de me libérer de cette geôle – qui après tout était le plus sûr endroit dans cette école – on me demanda d'observer ce qui se tramait, à défaut de pouvoir aider véritablement. Je dois donc assister aux mises à mort quotidiennes, à cette volonté de détruire ce que personne ici ne comprend. J'ai beau fouiller les vidéos des caméras, rien n'est visible. Les élèves sont attaqués par une chose invisible avec un silence pesant, ouvrant une dernière fois la bouche sur un cri muet. Je ne peux qu'espérer que les véritables coupables soient trouvés et que le cauchemar prenne fin.


Académie du Monde, heure inconnue, jour 1.

… Le terme d'impossible est un euphémisme comparé à ce que j'ai découvert. Qui aurait cru que ceci pouvait avoir lieu, dans un univers régi par la raison et la logique ? Tous mes fondements s'émiettent, je ne sais quoi penser. Je jure que je ne suis pas fou, et que je ne fait que relater ce que mes yeux ont vu et lu.

Au sein de notre école, il existe plusieurs clubs aux thèmes hétéroclites. J'étais moi-même le meneur du club de la recherche sur les mangas. Mais jamais, jamais je n'aurais cru qu'avait été fondé un club sur les pratiques occultes. Leurs membres sont totalement anonymes, ils ne portent aucun signe distinctif. Le malheur qui s'est abattu viendrait de leurs manies à vouloir invoquer les esprits. Il faut croire qu'ils ont réussi car, désormais, ceux-ci attaquent les vivants. Et sachant qu'un esprit ne peut malmener un vivant dans sa simple enveloppe éthérée, je suppose qu'ils manipulent certains élèves. Probablement ceux-là même qui les ont invoqués.

J'ai divulgué cette information aux élèves rescapées en faisant glisser un papier sous la porte de la salle. Restent à savoir s'ils vont me croire.

***

Ils auraient du fuir. Mais les portes de l'école étaient closes, les clés avaient disparues dans les ombres de l'oubli, emportées peut-être par les pixies, compagnons d'infortune de l'Angleterre. Le portail était infranchissable à cause des piques installés à son sommet pour empêcher les pigeons de détériorer les bâtiments. Ils étaient condamnés à errer dans les couloirs et les espaces verts, tels des âmes en perdition.

S'étant donné le rôle de meneur du troupeau d'élèves égarés, Roderich lut la missive laissée par Ludwig, prisonnier et observateur de leur chemin de croix. Certains rirent ne voulant pas croire une telle chose, d'autres jetaient des regards suspicieux à ceux connus pour parler à des créatures imaginaires. On sentait déjà le doute s'immiscer entre tous. L'Autriche plia la feuille manuscrite, reprenant les rênes de la situation.

- Comme vous pouvez le constater, la situation nous échappe. Nous devons tous nous ranger sous un avis unanime, un homme qui saura trouver une solution à tout cela.
- Organisons des votes !

La voix était anonyme et unanime. Roderich eut un froncement de sourcils devant ce zèle démocratique, mais il dut se plier à cette demande. Les autres nations reconnaitraient peut-être qu'il était le seul parmi cette plâtrée d'inconscients à avoir assez de jugeote.

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Récapitulatif :
- Tout le monde vote pour élire le chef de classe (maire).
- Les votes ont lieu jusqu'à demain 21 h. (sauf si on manque de votes)
- Si vou n'avez pas reçu votre rôle, envoyez-moi un MP.

Spoiler:

EDIT: Je vais éditer en conséquence du post de Ludwig, laissez moi deux secondes xD

Cuba : Vaurien - Bad guy XD

Lysander tira lentement sur son chewing gum rose bonbon, jetant un regard alentours. Huh. Voter . Mais pourquoi faire encore ? Il tira un peu encore et le remit finalement entre ses lèvres enduites de gloss sur plus de 5 millimètres. Il posa finalement une de ses jambes résillées au sol, descendant du bureau sur lequel il était assis depuis un moment. Il ajouta quelques barrettes à sa coiffure déjà travaillée.

Voter . Voter pour qui ? Il regarda alentours. Le plus sexy ferait l'affaire. Dans un roulement de hanches digne de Naomie Cambell, il se déplaça pour aller poser sa voix, dans un froufrous de jupes colorées et un clingcling de bracelets joyeux.

Au pire, hein, ils étaient tous immatures et stupides, alors choisir un chef de classe... Quelqu'un avait qui il n'avait pas encore couché.

....
....
....

Ah. Bon. Aucun. Ah si, les nerds là bas au fond. Beurk pas ces boutonneux. Son vote alla à Niels. Juste pour ses muscles. <3

L'école était bien plus effrayante depuis qu'on retrouvait des cadavres et qu'on ne pouvait s'enfuir de ce lieux. Portes closes et grillages trop imposants pour pouvoir être franchit sans prendre le risque de sa faire empaller.
Aujourd'hui, il fallait voter pour un chef de classe. Pour qui vôter ? Ils étaient tous coupables à ses yeux. Non sauf peut être le Danois, grand quarter back que Tino suivait partout. Il le suivait parce qu'ils se connaissaient depuis longtemps, depuis que le plus grand l'avait aider lors d'une bagarre à l'école primaire.

Son vote était donc pour Niels

Parce que pour lui, Niels était surment son meilleur ami. Peut être que cette amitié n'était pas réciproqie mais tant pis.





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Atention Niels, je vais être pot de colle =D

La jolie brune leva à peine le nez de son livre quand elle apprit la nouvelle. Réajustant ses lunettes sur son nez, elle consentit à fermer l'ouvrage quand l'Autrichien proposa d'organiser un vote et élire un chef de classe. Croisant ses jambes à peine dissimulées par cette jupe bien trop courte pour être décente, Lý regarda par la fenêtre et soupira.

- Des élèves possédés, hein?

Bon et bien, puisqu'il fallait voter, votons donc. Embrassant la salle du regard, elle semblait interroger les élèves de son oeil perçant, comme pour juger de leur potentielle efficacité.

- Mmh...

Il y avait Ivan, son senpaï, cet espèce d'étudiant aussi mystérieux qu'imprévisible... Ou Roderich, ce maniaque du piano -mais après tout, il avait raison-... Ou encore cet idiot d'Alfred. Enfin, l'un des idiots qu'elle avait fréquenté plus la nuit que le jour, mais personne ne le savait, en tout cas c'est ce qu'elle pensait.
Finalement, elle porta son attention sur la Hongroise. Oh, avec un peu de chance elle était une des seules personnes saine d'esprit dans cette classe.

- Va pour Elizaveta.

Il faisait froid dans l'école. Il faisait particulièrement glacial près des immenses portes d'entrées et aussi entre les corridors sombres qui semblaient s'étendre sur des kilomètres. Il n'y avait même plus cours, rien pour s'occuper, les dortoirs étaient constamment emprunts de cette atmosphère pesante, lourde, triste...angoissante. Il y avait eu des morts. Des morts.

A présent, il fallait voter pour quelqu'un, pour un chef...pour une potentielle future victime. Ivan déglutit. Il ne savait pas réellement pourquoi...mais il avait un très mauvais présentiment. Un peu comme s'il votait déja pour la mise à mort d'un innocent. Ou d'une innocente, pourquoi pas ?

Ses réflexions lui donnaient la migraine et ne faisaient qu'accroitre sa peur. Il voulait trouver Toris, mais il n'était plus là, plus là depuis un moment...il voulait trouver ses soeurs...Ravis...

Son esprit peu clair porta ses espoirs sur son ennemi favori, parce que les ennemis font les meilleurs amis...
Mais il n'arrivait pas à se résoudre à voter pour lui. A voter contre lui. Si il mourrait, lui, une de ses dernières raisons de se battre, il ne lui resterait plus rien, plus une seule brindille à laquelle se raccrocher. Et la mort ferait kol kol kol.

Il s'approcha de l'urne et déposa lentement le billet "Tino", non pas parce aversion envers son lointain cousin, mais simplement parce qu'il savait que personne ne voterait pour le timide Finlandais... bonne chance tout le monde...

Arthur levait les yeux au ciel en soupirant bruyamment, histoire que tout le monde soit bien au courant de l'avis ,oh combien important, d'Arthur Kirkland sur cette situation. Des meurtres mystérieux? Une société occulte? Tsk! De simples débutants qui n'arrivaient plus à canaliser leur pouvoir et qui avaient fichu un bordel pas possible en peu de temps! A coup sûr, les élèves portés disparus étaient dans un autre Monde, pas de quoi en faire un drame.
Lorsque son cercle magique destiné à repérer toute source de magie occulte dans un rayon de quelques kilomètres serait au point, ils allaient le payer cher...;

En attendant pas besoin de se monter la tête pour quelques bleus. Qu'allait-ils faire, lancer un Flux (*1) sur des gentils petits élèves? Quelle blague!
Il n'empêche, Roderich-stuck-in-the-mud lui lançait un regard noir, il fallait désigner un chef.

"Je vote Alfred, pour ne pas voter Ivan"

(*1) Sort de magie noire le moins puissant dans la série des Fire Emblem

EDIT : J'adore mon travelo de frère

Depuis une semaine, la majorité des élèves se terraient où ils pouvaient : dortoirs, salles de classe, foyer... Oui, depuis une semaine, il y avait des meutres très sanglants dans l'enceinte de l'école. Apparement, ils étaient dus à un club d'occultisme, ou un truc du genre, avec de la magie noire et tout... Comme disait Ludwig sur son papier, les meurtres étaient sûrement les actes d'élèves possédés.

- Comme vous pouvez le constater, la situation nous échappe. Nous devons tous nous ranger sous un avis unanime, un homme qui saura trouver une solution à tout cela.

- Organisons des votes !

Voter... Oui mais pour qui ? Pour la Hongroise, elle trouvait que Roderich suffisait dans le rôel de meneur, en effet, c'était lui qui avait su rassembler tous les survivants, leur communiquer la nouvelle, d'avoir isolé Ludwig pour s'assurer de son intégrité et de l'avoir mis en observateur. Oui, pour elle, il était l'homme de la situation, plus que jamais.

- Je vote pour Roderich !

Cela faisait sept jours, sept jours et sept nuits que la petite blonde craignait plus que tout que la nuit tombe. Chaque jour, un élève de plus disparaissait. Parfois une simple connaissance, parfois un être plus proche. La jeune fille n'avait pas compris ce qui se passait, maudissant sa faiblesse.
L'école n'était plus sûre. Devenue un véritable nid à serpent, la jeune fille était terrorisée. Le jour, elle tentait de graver chaque coin et recoin des allées, chaque salle, chaque mot, chaque visage comme s'il était le dernier.
Lorsque ses parents l'avaient inscrite à l'Académie W, ils lui avaient certifié qu'il n'y avait pas de meilleure institution et qu'elle allait être heureuse avec son frère. Et tout avait été un rêve, jusqu'à cette fameuse semaine.

Ce jour, Roderich, un autrichien qu'elle connaissait un peu leur avait fait passé un mot à eux... les survivants. A peine avait-elle jeté un coup d'œil que son sang se glaça.
Des élèves? C'étaient des élèves possédés qui étaient à l'origine de ces meurtres? Impossible. Impossible!
Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi, mais Lili ne laissa rien transparaître. Ce n'était pas le moment de paniquer, elle devait rester forte. Bien plus facile à dire qu'à faire! Aussi, elle se contenta de baisser ses yeux qui se remplissaient doucement de larmes. Sa main tremblait.
Pendant ce temps, Roderich leur avait expliqué ce qu'on attendait d'eux. Apparemment, il fallait élire un représentant. Un chef, un responsable.
Un homme de confiance.

L'adolescente ne réfléchit pas longtemps. Même si les jours qu'elle avait passé ici avait été parmi les plus beaux de sa vie, elle n'était pas non plus quelqu'un extrêmement populaire. Elle connaissait peu de monde et pour elle, s'il y avait une seule personne en qui elle pouvait bien avoir confiance...

Elle saisit sa plume et de sa plus belle écriture, elle vota :
Vash

RECAPITULATIF DU VOTE :
Autriche : x
Chine : x
Danemark : x x
Finlande : x
Hongrie : x
Suisse : x
USA : x

Doivent voter : Autriche, Hong Kong, Islande, Seychelles, Norvège, Suisse, Cuba, Chine, Danemark, Alfred.

Niels était fatigué... Niels avait faim... Niels était pas content. Voilà en gros l'état d'esprit du Danois dans ce gros moment tragique où les rescapés tentaient vainement de survivre en formant des barricades autour de leur personne ou en se regroupant pour pouvoir appréhender le ou les mystérieux tueurs que Ludwig n'avait toujours pas réussi à voir sur le moniteur. Pour le grand blond, il n'y avait qu'une seule réponse à fournir : Ludwig dormait à son poste ! Voilà, c'était pensé. Pourquoi confiait-on une mission aussi importante à cet homme qui aurait pu l'aider à les protéger et/ou encore, pourquoi ne défonçaient-ils pas les portes en zigouillant tous ceux en lesquels on n'avait pas confiance, du genre euh... Plein de monde. La seule personne pour qui il se portait plus ou moins garant était lui même, il se sentait parfaitement bien...

Après, pour les autres, il n'avait pas le nombre de neurones suffisant pour faire une liste des gens qu'il pensait innocent et ceux qu'il pensait suspect. De toute façon, les gens qu'on pensait mignons et du bon côté de la force s'avéraient toujours des mécréants avides de pouvoirs, comme euh... Nanakin par exemple. Ou Lukas... Le Danois avait pitié de son petit cousin et refusait de l'approcher, il était LA honte de la famille, avec ses déprimes, ses ongles peints en noir et le fait qu'il soit sensible à la moindre pichenette. Mais dans le genre, il n'avait pas trop à se plaindre, il y avait Arthur qui devait se sentir très seul avec son frère, des fois, quoi qu'il soit tout a fait mignon. D'ailleurs, le rouquin servait toujours pour appater les nouveaux mâles dans la classe.

Serrant contre lui sa batte de base-ball, qu'il ne quittait plus depuis ces 7 longs jours - et surtout depuis qu'il avait perdu sa balle dédicadée par un grand sportif qui était mort d'une overdose quelques années auparavant et qu'il avait trouvé le baton de métal dans un placard avec un mort-, il se sentait plus rassuré, il avait lu quelque part que les êtres surnaturelles et surtout les fantômes avaient une peur bleue de tout ce qui était en fer -même si sa batte était en aluminium- il n'hésitait donc pas à faire de grands moulinets dans le vide pour effrayer les ennemis qui auraient l'improbable idée de l'attaquer. Le billet qu'avait fait passé Roderich l'avait confiné dans son idée qu'a moins d'être le surfer d'argent, aucun être humain ne pouvait faire ce qu'ils faisaient. Même Berwald, son pire rival, qui était un dur à cuire était mort sans avoir rien pu faire, et sans se vanter, ils étaient à niveau égale et très rapide et fort.

L'Autrichien proposa de faire un vote pour élire un chef de classe et ainsi consolider le groupe qu'ils étaient pour pouvoir faire face à la menace adverse fièrement. Niels n'avait aucune idée de la personne pour laquelle il pourrait voter... Pour la ro... le rouquin qui savait faire ce qu'il fallait pour mettre les hommes dans sa poche ? Pour Alfred qui savait ce qu'était un héros, un vrai ? Ou pour Tino qui pourrait enfin le lâcher et s'affirmer un peu ? Réflechissant très profondément et intensément pendant plusieurs minutes, grillant la moitié de ses neurones et sentant la fumée sortir de ses oreilles et son visage se convulser sous l'effort il finit par choisir et prit le stylo des mains du petit personnage qui n'arrêtait pas de le suivre pour écrire :

Tino

Une bonne chose de faites... Il pouvait maintenant s'offrir un remontant pour tous les efforts qu'il avait fourni.

Cette école, cadre de la vie étudiante, qu'elle appréciait tant, cette école, ou elle aimait apprendre, s'amuser avec ses amis, cette école était devenu un lieu de mort et de meurtres. Pourquoi tant de haine, qu'est ce qu'il se passait ? Et pourquoi, pourquoi Francis, il était un si bon prof de français. Tanoa avait fortement attristée quand elle avait découvert ce qui lui était arrivé, et les meurtres avait continué.

Puis Ludwig a fait passé un message, et la décision eut vite tonné, il fallait voter, élire un chef. De là Tanoa réfléchit a qui pourrait faire le meilleur chef de classe, aider à vaincre la possession qui avait prit certains élèves. C'était chose plus rude qu'un probléme d'équations, Tanoa avait toujours eu du mal avec les élections...
Mais il y réfléchit, elle rougissait presque tellement elle réfléchissait. Puis finalement elle se décida.

Elle allait voter pour Elizaveta.

Elle avait hésité entre plusieurs et finalement son choix c'était porté sur elle. Honneur aux femmes, et qui plus est une femme forte et qui pourrait bien impressionnés ses élèves responsables de ce qu'il se passait ici. Elle l'espérait bien

Assis en travers sur sa chaise, négligemment adossé au mur froid de la classe, Liam se contentait de griffonner on-ne-sait-quoi sur sa table. Il fallu un bon moment avant qu'il daigne s'intéresser à ce qui se disait, dévisageant tour à tour chaque abruti, pardon, chaque individu, un peu comme une vache regarderait passer un train. La très grande majorité d'entre eux n'avait pas la moindre valeur à ses yeux, et leurs rumeurs invraisemblables comme leurs bonnes résolutions n'avaient pour effet que de le plonger dans une tépide consternation. Pour résumer, toute cette histoire avait l'exact potentiel d'intérêt d'un documentaire sur la vie sexuelle des fourmis ailées.

Léger soupir. Et il fallait choisir un chef de classe parmi ces êtres pour la plupart tout juste cérébrés ? Dire qu'il y avait des gens qui votaient pour Niels. Non mais Niels... Tout un concept. Avouez que, rien qu'en le regardant, on en vient inévitablement à se demander si la nature ne se fout pas ouvertement de notre gueule. Le type a le cerveau du poulpe moyen, ni plus ni moins.
Quant à la pétasse rousse (il faut dire les choses comme elles sont), mieux valait encore ne pas évoquer son cas : Inspirer la navrance à un tel point méritait presque un oscar. Préférant détourner le regard de cette vision d'horreur montée sur talons et saupoudrée de strass à outrance, il s'attarda quelque peu sur la personne assise derrière lui. Yao... Yao qui n'était sensiblement pas du même monde que les affligeants énergumènes cités un peu plus haut, ce qui était somme toute légèrement rassurant. Il n'en fallait pas plus à Liam pour décider de son vote, tant tout ça lui passait au dessus de la tête. Il se leva et alla déposer son vote au nom de Yao avant de revenir à sa position initiale (c'est-à-dire suffisamment loin des imbéciles, imaginez que ça soit contagieux ce fléau là...), et ce avec toute la nonchalance qui le caractérisait. De toutes façons son avis ne compterait probablement pour rien, comme toujours. Pas plus mal, d'ailleurs... De la magie noire et des morts, hein ? Osef.

Voter pour quelqu’un, lui confier la vie de tout un groupe à une seule et unique personne, en ce qui concernait les décisions à prendre, en faire également une victime de choix pour ces…ces…ces choses. Roderich soupira, les évènements s’enchaînaient vites, bien trop vite et malheureusement, chaque choix pouvait s’avérer fatal, dès à présent.
Le jeune homme regardait d’un air grave chacune des personnes se trouvant avec lui dans la pièce.

Faire un choix….

Elizaveta le regardait, attendant qu’il vote lui aussi. Que faire, qui choisir ? En vérité, Roderich n’avait aucune envie de faire confiance à quelqu’un comme Ivan, ou même comme Niels. Il y avait Vash…. Vash était quelqu’un de courageux, grognon peut-être, mais qui pouvait peut-être les protéger ?

Quelqu’un qui puisse prendre des responsabilités.

Le jeune homme prit ses lunettes dans ses mains et les essuya avec un carré de tissu. Dans sa tête, comme un bruit de tambour, le bruit des grains de sables d’un sablier, qui s’écoulaient, avec cette sonorité mille fois amplifiée par la peur et l’angoisse.



Alfred jouait au héros, il ne semblait pas avoir froid aux yeux…


Arthur, même s’il n’était qu’une personne détestable, s’y connaissait en sciences occultes, il lui semblait


Oui, quelqu’un pour les guider


Quelqu’un qui trancherait, lorsque eux hésiteront


Seigneur Dieu Tout Puissant, que choisir ?!


Quelques regards se portaient sur lui, ainsi que sur les autres personnes n’ayant pas voté


Sa gorge était sèche et une voix –la sienne ?- lui hurlait de se dépêcher, d’agir ! Mais son corps était désormais aussi immobile qu’une statue de cire


Qui ici possédait donc le plus de sang froid ?!


Il pouvait voter pour lui-même, Roderich savait qu’il était capable de diriger un groupe. Mais dans une situation telle que celle-ci, les choses n’étaient pas exactement pareilles. Quelques groupes s’étaient mis à murmurer, Dieu du ciel, faites qu’aucun mouvement de panique ne se crée.

Enfin, Roderich alla déposer son papier.

Il votait pour lui-même…

Parce qu’il tenait à prendre par lui-même, les décisions pour aider ses proches, si jamais on le choisissait.

Qu’il ne voulait pas se sentir inutile, dépassé… C’était là le piège dans lequel nul ne devait tomber.

La perte d’espoir…

Epiant les moniteurs, l'Allemand assistait au vote comme s'il regardait la transmission en direct d'un mariage princier. Les votes étaient serrés et éparpillés, chacun voulant que son héros porte les couleurs de la gloire et purifie l'école du mal qui la rongeait. Mais tous n'avaient pas encore donné leur voix.

RECAPITULATIF DU VOTE :
Autriche : x x
Chine : x x
Danemark : x x
Finlande : x x
Hongrie : x x
Suisse : x
USA : x

Doivent voter : Islande, Norvège, Suisse, Cuba, Chine, Alfred.

Des disparitions ? La nuit ? Au lycée ? Qu'à cela ne tienne ! Lui, le grand Alfred Jones ne craignait rien ni personne, tout simplement parce qu'il était Alfred Jones. De toute façon, il ne pouvait être touché. Rien de pouvait l'atteindre, sinon les bouts de gomme d'Arthur, les mots bizarres d'Ivan et deux ou trois avions en papier. En fait, cette histoire était juste inintéressante... Au pire, elle occupait le temps de l'interclasse, mais sans plus.

Par contre, ce qui était déjà plus intéressant, c'était bel et bien le fait d'élire un chef de classe pour régler la fameuse malédiction de la nuit. Haha. Malédiction de la nuit ! LOL. Mais, c'était l'occasion où jamais d'être le chef et Alfred se voyait déjà poser sur les affiches électorales, pouce levé, sourire freedent en prime, yay ! Des étoiles dans les yeux, l'air toujours aussi charmant et plein d'entrain, le jeune homme regagna la salle de réunion où se regroupaient toutes les classes pour l'occasion. L'œil pétillant, Alfred argua d'une voix assurée :

"Hey ! Votez pour moi et la réunion sera plus classe ! J'approvisionnerai l'assemblée en nourriture ! En plus, je suis le plus drôle et le plus charismatique, je dois forcément être chef de classe !"

*Cliiiiing*

Le tintement de son sourire résonna dans la salle comme le cristal le plus fin.

Un peu désespéré de voir que personne ne semblait convaincu malgré son aura divine, l'espoir revint lorsqu'il entendit la décision d'Arthur le tsundere. Tout content, il sauta au cou de ce dernier et kyata :

"Ouaaais ! T'es mon meilleur amiii ! Je vote pour toi ! Mon vote va à Arthur, yay !"

Pour le remercier, Alfred fourra une part de cheesecake sortie de nul part dans la bouche de l'Anglais avant de lui tapoter la tête.

Spoiler:

Dans le coin le plus sombre de la classe, le plus sombre des élève séchait les larmes qui roulait sur ses joues. Les yeux rouges et bouffit furent frottés doucement, pour essuyer les perles salées et essayer de stopper leur flot incessant. Lorsque les yeux du nordique se posèrent sur ses main, de nouvelles larmes emplirent sa vision. Une trace noir de mascara tachait sa peau blanche comme neige. Encore une autre marque qui ventait ses mérites «waterproof», mais qui n'avait pas su résister aux larmes salé et amer de Lukas. Ces pleurs, versés pour ses compagnons morts, ses frères, ses amis et parfois ses... Non il ne fallait pas penser à ça sinon, il créerait un nouveau Fjord avec ses larmes. Son journal entre les mains, Lukas continua son récit des derniers évènements.

La noirceur des ténèbres du coin mortel où je me trouve, assombrit l'infernal conflit interne émotionnel que je vis en ce moment…

Le soupire poussé par la nation, résumait le désespoir qui l’habitait. Il se sentait entouré de démon, qui festoyaient avec les âmes des innocents élèves à la pleine lune. En plus, fallait voter. Concentration Lukas…

Mes pas résonnent dans le vide, mes cris font écho dans l'univers de mes pleurs mortels.

Voilà qui était mieux.

Le nouveau «président» sera comme un baume sur les blessures de mes camarades de classe. ... il sera la rédemption de la noirceur qui vit dans le cœur des humains.

D’un claquement, le journal fût clos. Il fallait voter. Le nordique s’étira, quittant son coin sombre, se dirigeant vers la lumière, où se trouvait les autres. Il cligna des yeux, les rayons de l’astre solaire l’aveuglant un bref instant, lui qui quittait son monde de noirceur pour accompagner quelques instants ses compagnons Je suis seul porteur de ce fardeau, dans ma noirceur et ma solitude.... Il fallait noter cette phrase avant qu’il ne l’oublie, c’était de l’or… Le regard vide, Lukas observa les gens dans la pièce. Son vote serait sans doute inutile. I’ve never felt I’ve been valued by anyone. I’m just a waste of space that everyone ignores, like a ghost without a home. Le Emo refoula ses larmes, se jurant de se défouler dans son journal plus tard. La liste des gens qui méritait sa confiance était assez courte. Même ses frères (Niels, qui avait la capacité émotionnelle qu’une cuillère, et Tino qui le suivait comme son ombre) ne méritait son «précieux vote». Il leur fallait un héro. Bien que Lukas ne croie pas aux fins heureuse (et à la joie tout court tant qu’a y être), il s’imaginait que le reste de la horde aurait besoin d’espoir. Pfff… comme si ça allait changer leur destin : une mort remplit de souffrance et de regrets… Lukas ouvrit son journal et déchira un coin de page. Il griffonna le nom d’Alfred, qu’il entoura de petit dessins glauques. Un petit crâne dans le haut du papier, une rose flétrie dans le bas, quelques larmes qui s’écoulait du A tracé élégamment, le tout pour agrée son œuvre. Pensant aux derniers jours et aux terribles évènements qui avait poussé sa destiné vers une mort proche, Lukas versa une larmes sur le papier, qui étala l’encre noir, signant ainsi avec fatalité le destin de sa voix démocratique. Ne pouvant plus soutenir la lumière, Lukas courût se réfugier dans les ténèbres de son coin, soustrayant de sa vue, ces gens qui lui vouait une haine, le détestait…

I tried to cut myself last night with my toothbrush. I was sitting there trying to peel away as many layers of skin as I could but I couldn’t make a serious dent in my arm. I kept doing it for half an hour, but the blood didn’t shed…

Conclusion magistral, pour un geste qui n’aura aucun impact sur le monde qui évoluait autour de lui…

Spoiler:

Lý ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel après la si bruyante intervention de l'Américain. Il avait le chic pour attirer l'attention sur lui, même dans les situations dramatiques. Cette fois, il avait l'air d'un candidat paré pour la course vers la Maison Blanche la tête de la classe et avait comme des airs d'Oncle Sam, la barbe et le chapeau en moins.

Ah, celui là, j'vous jure.

Toutefois, la brune glissa un timide regard vers Alfred, espérant peut-être lui faire signe. Mais, trop préoccupé à étouffer Arthur avec un cheesecake (qui semblait venir de nulle part), il ne l'avait peut-être pas remarquée. Bon, tant pis. Autant se replonger dans son livre, comme si de rien n'était. Peut-être parce qu'avec ses airs de sainte-nitouche à deux balles, certains élèves l'évitaient soigneusement, pourtant elle n'avait jamais cherché à être affublée de ce statut totalement ridicule qui l'avait, à son grand dam, isolée des autres. Et maintenant, avec cette histoire d'élèves possédés, son cercle d'amis déjà très limité allait bientôt devenir un simple souvenir. Chassant ces pensées négatives de sa tête, elle l'inclina légèrement sur le côté et lorgna soigneusement le blond à lunettes.

Assis au fond de la classe, les pieds croisés sur son bureau, Joaquin laissait son regard flotter (c'est trop vague même pour le verbe "errer" ) sur les autres élèves.

De son avis perso... il aurait mieux fait de louper les cours ses derniers jours. Il aurait échappé à l'hystérie collective, à la soudaine montée de la méfiance générale et à tout ce souk. ¡vaya leonera!

Il avait ni le temps, ni l'envie de s'occuper des autres Nations, il voulait d'abord s'occuper de lui-même et El cristo savait qu'il y avait à faire !

En attendant, il savait qu'il ne couperait pas à la corvée de choisir un chef de classe. Pour quelqu'un qui, comme lui, n'aimait pas être commandé, c'était le pompom !

Déjà, pas moyen qu'il vote pour Etats-Unis. La seule chose qu'il acceptait d'avoir à faire avec lui, c'était un entretien dans le bureau du directeur parce qu'il aurait collé son poing dans le nez de l'Américain. (un bref instant, alors que l'amerloque faisait son "discours de candidature" il se demanda si le sourire sera aussi brillant avec des dents en moins. En plus les hamburgers, très peu pour lui !)

Lysander ? Pas... moyen !

Liechtenstein, Seychelles ou Viet Nam ? Pas moyen... trop... fille. Eh ! On était latino ou on ne l'était pas. Hongrie, pourquoi pas à la rigueur. Elle avait le sang chaud, ça c'était cool. Mais elle était trop accro à son lunetteux, ça l'aveuglait.

Russie ? Russie pouvait être fun à fréquenter, mais il ne le suivrait pas à l'aveuglette. Pas con le Cubain non plus. Le Russe avait ses moments "grand psychopathe" et il était bien placé pour le savoir, il avait trainé un moment avec lui. Et il continuait d'ailleurs... mais là n'était pas la question.

Danemark ? Un boeuf. Point barre.

UK ? Moui... c'était une des possibilités.

Norvège ? Pour se faire proposer la solution du suicide collectif ? Sans façon !

Autriche ? Ouais... possible aussi. Sérieux... pour ne pas dire balai dans le cul. Responsable... loin d'être bête.

Etc etc ! C'était pas très glorieux la plupart du temps. D'un autre coté, même lui il se voyait pas à la tête de tout ça. Et surtout il en avait aucune envie, ce qui simplifiait les choses. Il finit par gribouiller sur son morceau de papier avant de se lever pour aller tranquillement faire connaitre son vote.

A part le fait que son choix était surprotecteur avec sa soeur et trop sérieux, il avait rien à lui reprocher et en plus il était connu pour sa neutralité.

Suisse.

¡y ya está!