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 [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)

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[16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Vide
MessageSujet: [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)   [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Icon_minitimeDim 30 Jan - 22:22

Excuses tardives

Spoiler:

Le moment était enfin arrivé. Lawrence tremblait d’excitation sur son siège. Parmi elle, toutes les Nations membres de l’Union Européenne. Elle qui souffrait avant ce jour de sa petite taille et de son impopularité pouvait maintenant regarder de haut ses consœurs. Elle se sentait enfin puissante, grande et importante. Après onze ans de négociation, elle était enfin reçue parmi les quinze. Elle eut beaucoup de difficultés à y arriver mais elle y était tout de même arrivée - tout cela est à cause de sa taille jugée trop petite pour une adhésion éventuelle à l'UE... Et le Luxembourg, alors, vous l'oubliez ?-. C'était un sentiment qui lui était merveilleux. Toute sa vie, la jeune maltaise a dû compter sur d'autres pays qui avaient eu sûrement pitié d'elle. C'est grâce notamment à Lovino, son grand-frère bien-aimé italien, et Antonio, son tout premier boss, qu'elle put se développer convenablement. Durant la Seconde Guerre, Lawrence s'était faite protéger par Arthur des forces de l'Axe. Tout ça parce que sa demeure était un endroit stratégique, placée au beau milieu de la mer Méditerranée... Et bien avant cela, la forteresse maltaise dut faire appel à l'anglais pour chasser de ses terres le français... Seulement, elle ne savait pas ce jour-là qu'elle allait passer par la suite près de deux siècles de colonisation britannique. Elle trouvait cette période bien longue... Peut-être est-ce dû à ses innombrables chicanes avec le gentleman ? Elle n'en savait trop rien. Et puis, cela lui importait peu aujourd'hui.

Le Portugal, président de la Commission Européenne, s'avança vers Lawrence avec le sourire, lui tendant une main amicale que la maltaise saisit de suite. Le portugais ria en regardant la jeune fille rouge, grimaçante, les yeux fixant le sol et les lèvres tremblantes. Cela se voyait qu'elle était mal-à-l'aise et intimidée par lui. Il élargit son sourire puis laissa échapper un "Bienvenue parmi nous, Malte", ce qui eut pour effet de lui redonner le sourire.

Après la réunion pour son adhésion et celle des neuf autres pays qui voulaient comme elle entrer dans cette grande famille qu'est l'Union Européenne, tout le monde fêta cela autour d'un verre d'alcool. Les nouveaux membres se firent chaleureusement accueillir par les autres membres. Malte ne s'attendait pas à une si merveilleuse hospitalité. L'Angleterre et la France, quelque peu saouls, la félicitèrent, l'Espagne était fier d'elle comme un père était fier de sa fille, la Grèce lui offrit un petit chaton, la Suède lui présenta sa femme, le pauvre finlandais... Même l'Allemagne voulut la féliciter mais sans succès ; la maltaise vouait une haine incommensurable à Ludwig et ceci n'était pas près de changer...

La fête terminée et complètement exténuée, Lawrence resta seule, dans la salle de réunion, regardant son verre à moitié vide de vin. Une fulgurante vague de sentiments traversa son corps. Elle était très heureuse mais quelque chose la tracassait... Elle sentait comme une sorte de vide, comme si une chose, un événement qu'elle attendait depuis longtemps déjà ne s'était finalement pas produit. Elle ressentait un sentiment qu'elle avait déjà connu auparavant... La déception. Mais pourquoi ?... Elle n'en savait rien. Son esprit était brouillon et Lawrence était persuadée que c'était à cause des verres de vin qu'elle avait ingurgitée durant cette réunion. Pendant au moins une bonne dizaine de minutes, la petite brune resta avachie sur la table de la réunion, l'esprit vide, les yeux embuées.

Soudain elle se surprit à murmurer entre deux soupirs, d'une voix mélancolique...

"...Veneziano..."

Lawrence se leva subitement de sa chaise, les joues rougies, tout en balayant furtivement du regard la salle pour être sûre que personne l'ait entendu. Elle voulait se persuader que ceci n'était rien d'autre que le fruit de la fatigue ou bien de l'alcool mais en vain... Il fallait bien l'avouer... Même si elle dit le haïr, elle aurait bien voulu que l'Italie du Nord la félicite.

Elle voulut finir son verre mais le brutal crissement de la porte la fit cracher tout son breuvage.


Spoiler:
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Feliciano Vargas/Italie N


Feliciano Vargas/Italie N

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Vit d'amour et de pastas


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Dieu existe pour que je puisse te haïr - Kiku

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent - Elizaveta

Tends-moi la main, que j'y plante mes griffes - Natalya

Brotherhood is war - Matteo et Lovino

Des loukoums et une shisha ; y'a que ça d'vrai! - Sadıq

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[16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Vide
MessageSujet: Re: [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)   [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Icon_minitimeSam 12 Fév - 21:29

Les températures des lieux était semblables aux siennes, ce qui n'avait rien de surprenant sachant que l'Italie possédait le même climat que la Grèce. Aussi n'eut-il aucun problème avec cet environnement trop chaud pour un mois d'avril qui annonçait un été particulièrement insupportable. Et plus que ça encore, un bon nombre de ces amis étaient réunis, les disputes s'annonçaient encore amusantes, un buffet était même là, prêt à se faire dévorer par des nations affamées.

... Mais alors pourquoi se sentait-il aussi mal à l'aise ?

Oh oui, il se souvenait maintenant du sujet de la réunion. Encore de nouveaux membres de l'Union Européenne à féliciter pour leur entrée. Oui mais pas n'importe lesquelles. Dans ces dix nouveaux membres comptait une nation sur laquelle il avait tracé des marques indélébiles, un pays auquel il avait fait du mal, un état insulaire connu sous le nom de Malte.
Certaines nations comme Ivan ou Ludwig avaient pourtant bien blessé d'autres pays et ne s'en portaient pas si mal aujourd'hui, cela n'avait rien de nouveau, toutes les nations existantes avaient connu ne serait-ce qu'un semblant de guerre. Mais l'Italie était hors catégorie. Il n'était pas violent, d'une grande gentillesse surtout envers les femmes et s'accablait de remord à la moindre faute.

Et l'attaque de Malte fut l'une de ses plus grandes fautes.

Un sourire forcé accroché au visage, il avait serré la main de neuf nations adhérentes. Sa chère mère de cœur représentant la Hongrie, une République Tchèque qui lui démonta le bras en souvenir du « bon vieux temps », l'Estonie tremblant, son petit frère adoptif représentant de Chypre qu'il eut quelques années sous sa tutelle, la Lituanie rassuré de pouvoir s'éloigner encore un peu d'Ivan, le polonais avec lequel il s'était allié pour combattre l'Autriche et obtenir ainsi son indépendance, la Slovénie et la Slovaquie.

Mais pas elle...

Il ne l'avait pas approché, ne lui avait pas adressé la parole, s'installant même à une bonne distance de la jeune fille. Mais il jetait sans cesse quelques coups d'œil discret sur la nouvelle adhérente, sans faire attention à ce qu'il pouvait se passer autour de lui. Antonio et Lovino étaient souriant et semblaient bien fiers de Lawrence, comme des pères l'aurait été pour leur fille. Bien sûr, ce n'était pas vraiment la relation qu'ils avaient tous les trois, et à vrai dire, Feliciano avait toujours pensé que la maltaise éprouvait quelques sentiments pour son grand-frère italien.

La réunion terminée, il avait été décidé de finir par une petite fête débordante d'alcools en tout genre. Certaines nations déjà adhérentes félicitèrent encore une fois les nouveaux, déjà un peu éméchés. Le vénitien n'avait pas quitté sa table, comme hésitant à faire le moindre geste. Francis, un verre de champagne à la main, lui proposa chaleureusement de se joindre à eux. Après une courte réflexion, il accepta, il ne devait pas paraitre mal devant les autres. Aussi prit-il un verre de vin avec son grand sourire habituel et rejoignit un petit groupe composé du français, du danois et de l'anglais ; autres membres fondateurs du conseil de l'Europe, pour aussi bien discuter de l'évolution de l'union européenne comme d'histoires salaces à faire rougir Arthur toujours un peu coincé lorsqu'il n'avait pas assez d'alcool dans le sang.

Passant un nouveau coup d'œil sur Lawrence, l'italien aperçu Ludwig se faire rejeter sans aucun tact. Elle n'était toujours pas prête à pardonner à l'allemand ses erreurs passées, alors en ce qui le concernait... Elle aurait surement été tentée de lui arracher les yeux.
Mais il ne pouvait pas se cacher éternellement, il devait la voir, mettre les choses au clair, surement ressortir des souvenirs douloureux. Ils étaient maintenant devenus plus proches qu'ils le veuillent ou non, ils se rencontreront forcément lors des prochaines réunions. Cependant le courage lui manquait, et il sortit finalement de la salle de réunion sans avoir réussi à lui dire un simple bonjour.
Rageant contre sa propre bêtise, il rejoignit tout le monde à l'extérieur du bâtiment, prêt à continuer la fête dans la grande ville d'Athènes. Tout le monde sauf Lawrence. Mince, où était-elle passée ? Elle n'avait pas dû partir toute seule comme ça, on se serait chargé de la retenir. Feliciano en déduit donc qu'elle était restée dans la salle de réunion.


****
1940, la guerre était en marche.


"Nous devons obtenir Malte pour une position stratégique en méditerranée."

"Hela... Mais Doitsu, elle refuse de nous aider, elle est du côté des alliés, Arthur la soutient..."

"Alors nous n'avons pas le choix. Tu es le plus proche géographiquement, tu as des avions de chasse, je te laisse t'en occuper."


Aucun refus n'était toléré, la guerre ne permettait pas de liberté d'expression. Cette fille, cette nation, il la connaissait si peu. Il la voyait encore, petite, discuter avec Lovino au loin...Feliciano se trouvait déjà devant ses aviateurs, près à bombarder sans pitié une innocente. Il pria silencieusement pour que Dieu lui pardonne les atrocités qu'il allait devoir accomplir.


****

Ce même Dieu lui donnait maintenant toutes les clefs en main pour en finir avec cette histoire, l'italien du nord et la maltaise, seuls dans une pièce, prêts à se confronter... une nouvelle fois. Il n'aurait surement plus d'occasion pareille, aussi disparaissant discrètement des yeux des autres nations, il remonta dans le bâtiment.
Il resta quelques instants planté devant la porte. Le jeune Vargas hésitait encore à l'ouvrir lorsqu'il entendit sa voix.


"Ve... ano..."


Hein ? Il crut un instant qu'elle venait de prononcer son nom puis se secoua la tête. Impossible, pour quelle raison ferait-elle une chose pareille ? Cependant, son doute le poussa à ouvrir la porte, trouvant une nation qui venait de cracher son vin sous le coup de la surprise.


"M... Malte... ve..."


Il n'avait pas osé l'appeler par son prénom, signe pour lui d'une relation affective qui était totalement absente entre eux. Il n'aimait pas ça, le stress était devenu incontrôlable. Mais en bon acteur, il approcha Lawrence sans flancher, lui retira son verre de ses mains pour les saisir dans les siennes et la regarder dans les yeux. Mince, il commençait à trembler, pourvu qu'elle ne le remarque pas.


"Je sais que c'est un peu tard pour te dire ça mais... Complimenti per la vostra adesione*."

Spoiler:



Il se prépara intérieurement à être giflé, insulté, frappé par cette nation qui aurait eu toutes les raisons de le faire. Feliciano n'aimait pas la douleur, mais si elle se décidait à le faire, peut-être pourra t-il être soulagé d'un grand poids.
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MessageSujet: Re: [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)   [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Icon_minitimeSam 26 Fév - 21:06

Il y a très longtemps, en Espagne…

« Ah, Autriche, s’il-vous-plaît ! Prêtez-moi Ita-chan juste pour aujourd’hui ~ »

« Je vous l’ai déjà dit : il n’est pas à louer ! »

Malte regardait de loin son boss se disputer avec une nation assez élégante et sophistiquée. Ils étaient le parfait opposé de l’un et de l’autre. Il faut dire aussi qu’il faisait chaud sur les terres espagnoles. On ne pouvait donc pas se revêtir tous les jours d’un certain apparat ; seuls les vêtements amples et légers garnissaient la garde-robe de l’Espagnol. Et puis... il n'était pas vraiment riche. La différence était telle entre les deux nations adultes que Malte s’amusa à jouer à les comparer sous tous les angles. Seulement, son grand-frère la sortit de sa bulle en lui rappelant gentiment qu’ils avaient encore des tomates à récolter. Lawrence, boudeuse, rejoint de suite son grand-frère avant qu’Antonio s’en aperçoive.

« Tadam, Tadam, beautiful Tadam ~ ! »


Spoiler:

La petite maltaise chantonnait joyeusement entre les champs de tomates. Contrairement à Romano, Malte ne rechignait pas quand il s’agissait du travail. Elle aimait se rendre utile. Toujours rayonnante et pleine d’énergie, elle s’activait à la tâche et redoublait d’efforts, ce qui arrangea l’Italie du Sud qui piqua une sieste rapidement sous un arbre.

Plus le soleil tapait fort, plus la fatigue se faisait sentir. Malte décida donc de se reposer quelques instants, juste pour reprendre un peu son souffle. Bien que la brunette soit une nation très soigneuse, sa tâche était tellement intense qu’elle n’avait pas sentie la disparition de son chapeau de paille. Paniquée, Lawrence courut partout dans les champs en espérant retrouver le chapeau que lui avait offert Antonio pour son anniversaire. Cinq bonnes minutes s’étaient écoulées et le chapeau ne se montrait toujours pas. Sous l’effet du stress, la petite commença à verser quelques larmes, recroquevillée à côté de son panier rempli de tomates. Alors qu’elle n’espérait plus le retrouver, elle aperçut une petite silhouette qui avait entre les mains ce qui semblait être son précieux chapeau ; c’était l’Italie du Nord. Il cherchait le propriétaire du chapeau mais il semblait perdu. Elle s’apprêtait à l’appeler mais le visage de Veneziano l’intimidait. Elle ne pensait pas enfin échanger quelque mot avec lui et que ce jour soit arrivé la rendait heureuse. Seulement, elle avait trop peur… mais peur de quoi ? Peut-être était-elle apeurée de l’opinion que se ferait l’auburn sur elle. En fait, elle ne savait pas vraiment. Alors que le petit Veneziano appelait de sa petite voix le propriétaire du chapeau de paille, Malte courut pour sortir des champs de tomates, abandonnant son chapeau et sa récolte derrière elle.


........................


Deux mains vinrent sortir Lawrence de son petit monde situé dans ses lointains souvenirs. Celles-ci l’avaient débarrassée de son verre. Malte les sentait prendre les siennes. Elle ne voulait pas l’affronter encore une fois. Non, pas une fois de plus. Soudain, une sensation vint l’interpeller. Est-ce qu’il… tremblait ? Malte, inquiète, ouvrit doucement ses paupières. Voilà. Elle faisait maintenant face à celui qui l’avait persécutée, elle et son peuple. Ses pupilles émeraude fixaient les siennes. Elle n’avait jamais remarqué le beau reflet ambré qu’avaient les yeux de l’italien.

« Je sais que c’est un peu trop tard pour te dire ça mais… Complimenti per la vostra adesione. »

Malte fut surprise par ce que venait de dire le vénitien. Elle était tellement heureuse de l’entendre la féliciter mais cela faisait aussi accélérer l’horrible tiraillement qu’elle avait dans sa poitrine. De nombreuses images, souvenirs des atrocités qu’elle a connues pendant la guerre, vinrent défiler devant ses yeux. Elle dégagea rapidement ses mains de celles de l’italien puis détourna son regard du sien, regardant maintenant ses pieds. Elle se retint de le remercier ; elle voulait lui rappeler de cette façon qu’ils n’avaient pas le droit de devenir proches, un lourd passé les séparant. Aucun ne les unissait... Aucun...

« P-pourquoi n’as-tu pas accompagné Allemagne pour fêter l’événement dehors ? Ne me dis pas que tu voulais réellement me féliciter, je n’en croirai pas un traître mot… »

Sa voix tremblait. Elle ne voulait pas l’agresser comme ça. Pour elle, dans un cas comme celui-ci, la froideur était la seule défense. Elle ne souhaitait pas non plus invoquer Allemagne dans la conversation mais elle ne pouvait plus dissimuler sa rancœur envers celui qui avait persécuté son peuple, qui avait fait tant de mal à de pauvres innocents… et qui lui avait ôté la chance de découvrir le vénitien sous un autre jour. Malte ne lui pardonnerait jamais. Ô grand jamais…


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Feliciano Vargas/Italie N


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[16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Vide
MessageSujet: Re: [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)   [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Icon_minitimeSam 12 Mar - 14:46

****
Retour sur la seconde guerre mondiale...


"Nous avons besoin de toi, ton pays est un emplacement stratégique pour l'axe. Je t'en prie ! Rejoins-nous ! Rejoins-nous ! Tu sais ce qu'il risque de t'arriver si tu ne le fais pas, ve..."


Les Italiens avaient obligé la représentante de la nation maltaise à s'asseoir sur une chaise en bois qui n'avait rien de confortable, le tout sous une grande toile de tente de fortune. Feliciano faisait les cent pas en face d'elle, se mordant la lèvre inférieure par le stress que lui provoquait la situation. Il ne voulait pas faire ça, il ne voulait vraiment pas faire ça. Cependant Lawrence continuait de balancer vivement sa tête de droite à gauche, refusant de faire partie des conquêtes de l'axe.
Mais c'était un ordre de son chef, qui lui-même en avait reçu l'ordre du chef de Ludwig. Il n'avait plus le choix à présent, les pilotes étaient à présent près à décoller. Le vénitien tendit la main alors qu'un membre de son équipe y posa un fouet tressé, cadeau de l'allemand pour sa mission sur cette île.



"Tu sais que je ne veux pas faire ça... Alors je te le demande une dernière fois, pour sauver tes habitants et ne pas subir leur douleur. Veux-tu rejoindre les forces de l'axe ?"


La maltaise semblait avoir eu quelques secondes d'hésitation, mais refusa à nouveau. Le jeune Vargas ne parvint pas à avaler sa salive à cause de la boule douloureuse qui avait prit place dans sa gorge. Il décrocha le gros socle en bois qui servait de téléphone, prêt à faire partir ses bombardiers qui allaient sans nul doute provoquer des milliers de victimes. Cette nuit, pour sûr, il ne parviendrait pas à dormir.


"... Décollez."


En un mot, un seul, l'Italie du Nord venait de signer l'arrêt de morts d'un grand nombre d'innocents. Et maintenant, elle allait sentir leur douleur... Il demanda à ses soldats de la retourner pour avoir accès à son dos puis y posa la main. Il tremblait, il commençait déjà à pleurer, mais c'était un ordre.
Il recula alors, décrochant sa main brulante du dos de la jeune fille qui semblait glacé. Et le premier coup parti, provoquant un claquement et un cri. Et à chaque coup qui allait à présent marquer son dos, un de ses avions largueraient une bombe sur un village, provoquant un grondement suivi de cris sinistres.


****

Il tremblait encore, comme lors de ce jour marquant. Que cherchait-il au juste ? Son pardon ? Non, ce n'était pas seulement pour sa conscience qui le faisait, c'était aussi pour elle, pour qu'elle puisse comprendre qu'elle n'avait plus un ennemi, mais bien un allié, comme tous ceux présents dans l'union européenne et qui l'avait accueilli chaleureusement.
Elle l'avait regardé dans les yeux, seulement quelques instants, mais juste assez pour pouvoir admirer ses iris émeraudes. Elle semblait hésitante, mais retira rapidement ses mains des siennes, semblant trouver soudainement ses pieds bien plus intéressants que le vénitien qui lui faisait face.
Ce fut alors à son tour d'hésiter. Lawrence semblait vouloir paraitre en colère, rancunière... paraitre seulement, car quelque chose sonnait faux dans ses paroles et son intonation de voix. C'était une actrice qu'il avait en face des yeux, et plus que cela, une mauvaise actrice dont le jeu semblait bien trop facile à deviner. Elle lui en voulait, c'était clair comme de l'eau de roche, surtout lorsqu'elle se mit à parler de Ludwig et de personne d'autre, aucune autre période historique ne pouvait en faire référence.


"Tu sais, je suis bien moins proche de Ludwig aujourd'hui que par le passé. Certes nous faisons partie tous les deux de l'union européenne, nous ne sommes pas ennemis, mais notre relation a bien changé veee... Quant au pourquoi je suis remontée te voir, c'est simplement parce que je m'inquiétais de ne pas te voir dehors avec tous les autres. Pourquoi tu ne descends pas ? Quelque chose te tracasse ? Ve ?"


La féliciter n'avait pas été sa priorité et ne s'en cachait pas. Cependant, il ne jouait pas la comédie, il s'inquiétait vraiment pour elle. Même si celle-ci avait toutes les raisons du monde de vouloir lui crever les yeux et le jeter par la fenêtre. L'italien trop tactile, surtout avec les femmes, reposa à nouveau ses mains sur elle, mais à présent sur ses épaules. Le stress de la montée sur scène n'était à ce moment plus aussi présent et ses tremblements avaient enfin disparu... pour le moment. Non, Lawrence ne lui faisait pas peur, loin de là. Premièrement parce qu'il s'agissait d'une femme et deuxièmement parce qu'il se savait plus fort, une chose bien trop rare qu'il pouvait apercevoir en un rien de temps.
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MessageSujet: Re: [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.)   [16 avril 2003, Athènes] Excuses tardives (Pv Italie du N.) Icon_minitime

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