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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Mes Textes Lun 10 Jan - 21:10 | |
| Merci de ton commentaire et oui, plus ou moins implicitement j'ai toujours fait en texte ou en rp un Roderich qui n'assume pas sa nature de nation notamment parce qu'il cherche à nouer des relations. En tant que nation il a été obligé de trahir Vash après tout...
Enfin bref, merci beaucoup vraiment de t'être donnée la peine de commenter <3 *fait câlin* |
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Feliciano Vargas/Italie N ModoVit d'amour et de pastas
| Sujet: Re: Mes Textes Lun 10 Jan - 21:51 | |
| J'aime. Comment? ça manque d'arguments bon euh... Bah j'adore quand il y a quelques rîmes dans un texte (bon sang, c'est nul ce que je viens d'écrire, comment je vais pouvoir dire que ça me plait d'une façon moins "classe de primaire" ><) séparer le peuple hongrois à la personne d'Elizaveta pour voir que Roderich les diffère... Et le souhait d'Eli de reprendre un peu de sa liberté (ça, ça me surprend d'ailleurs, j'imagine plus Roderich demander de l'air à Eli :p).
Bref je vais arrêter de m'enfoncer, tout ça pour dire que j'ai aimé ton texte et que je ne suis pas fichue d'expliquer pourquoi -_- .
(Et oui, je ne suis pas bonne en dissertation et commentaire ^^") |
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| Sujet: Re: Mes Textes Lun 10 Jan - 22:02 | |
| (au piano oui il lui demande de l'air :p)
C'est pas mal *donne un bon point et une image*
Non, plus sérieusement...ben merci, c'est vraiment gentil de commenter alors que tu arrives pas à t'exprimer. Et oui je pense à ton texte :p |
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Feliciano Vargas/Italie N ModoVit d'amour et de pastas
| Sujet: Re: Mes Textes Lun 10 Jan - 22:05 | |
| - Roderich / Autriche a écrit:
- (au piano oui il lui demande de l'air :p)
Alors la colère, c'est Chopin. La satisfaction, ça donnerait quoi? - Roderich / Autriche a écrit:
- C'est pas mal *donne un bon point et une image*
Mais... Il faut dix points pour avoir une image... *se souvient encore de ça, alala...* |
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Hermann/Germania Lapin Crétin. Plus lapin que crétin. Quoique.
| Sujet: Re: Mes Textes Mar 11 Jan - 10:02 | |
| Et la morale de l'histoire est que les cages dorées sont les plus cruelles pour les deux parties... /sort/
Bon, tu sais parfaitement que je ne sais pas commenter [en même temps, qui s'attend à une dissertation de la part de Germania ? /re-sort/]...
Mais.
*j'te jure, réfléchir c'est dur, je comprends Lili /reresort/*
Je sais pas, j'ai envie de résumer ma pensée qui s'étale sur des kilomètres de myéline dans mon ciboulot en disant que c'est une superbe description de l'Homme et de la Femme incarnés en Roderich et Elizaveta, si différents de ce que leur destin de nation leur dicte. Enfin, je sais pas comment m'exprimer, comment exprimer ce que je ressens @@
Mais sache que je te remercie pour ce très beau texte. Merci.
*je t'agresserai à nouveau avec du Fritz/Gilbert si j'en retrouve, pour la peine*
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| Sujet: Re: Mes Textes Mer 18 Mai - 12:33 | |
| Un texte écrit sans queue ni tête, je sais pas. Un conte un peu comme la fille aux oiseaux, si jamais des gens arrivent par hasard et le lisent malgré tout, je les en remercie. C'est juste des mots que j'avais besoin d'écrire. - Spoiler:
Il était une fois, une fille qui décida de changer de cœur. Cela se fait bien plus régulièrement qu’on ne le pense, d’habitude les gens prennent un cœur de pierre, ça les aide dans le boulot, ou bien un cœur d’or pour les familles réussies. Elle, elle décida de prendre un cœur de livres. Ca se voyait moins déjà, ça n’aidait pas à grand-chose si ce n’est à faire des rêves trop grands. Et c’était là tout ce dont elle avait besoin pour avancer, loin, tellement loin de l’Olympe… Petit à petit, les bibliothèques s’évanouirent sous ses doigts, elles vinrent tapisser son esprit trop sombre sans pour autant y apporter la moindre lumière. Les sentiments, elle les oublia aussi : comment aimer quelqu’un, comment éprouver autre chose qu’un désintérêt total face aux gens.... Son nom ne lui évoqua bientôt plus rien et le simple fait de parler disparut de sa mémoire. Les battements de cœur laissèrent la place au bruissement des pages. Il fallut des années pour cette transformation, et peu importe car cette fille avait commencé jeune, beaucoup trop jeune. Bientôt on érigea des murs de silence tout autour d’elle, elle feignit de ne pas les voir, se cachant dans l’étendue des les histoires qu’elle connaissait. Il y en avait beaucoup, cela dura quelques années, puis elle n’y parvint plus. Alors la fille leva les yeux vers le monde et vers le ciel, elle se rappela de bien des métaphores, de vers de poèmes, de textes ou de bouts de mots même pas entiers. Et à côté d’elle, les gens disaient « bleus », « nuageux », ou bien « printemps », « été ». Elle ne comprenait pas, c’était des mots bien trop simples pour son cœur à elle.
Les murs de silence, elle les escalada et parvint de l’autre coté, les joues rouges et les genoux écorchés. Il y avait des gens, beaucoup de gens. Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des enfants… Qu’ils étaient tristes, qu’ils étaient inintéressants ! Leurs mots ne rimaient à rien, ils n’avaient d’autres charmes que celui des modes d’emploi et la beauté de leurs phrases avait un goût de préfabriqué. Certains se croyaient poètes lorsqu’ils ne faisaient rien d’autre qu’écorcher la syntaxe et la grammaire…. La fille se boucha les oreilles : ce n’était pas son monde, ça, elle n’en voulait pas ! Chaque question laissait un goût amer dans la bouche, celui de l’idiotie. Elle comprit que beaucoup de gens étaient aveugle, à refuser de voir ainsi au plus profond des choses. Une phrase n’était qu’une phrase, à quoi ça sert de savoir ce qu’il y a derrière ? Pour elle en tout cas, cela servait : ça alimentait son cœur. Elle n’avait pas besoin de symbolisme de pacotille là où d’autres pouvaient s’en contenter, elle cherchait la puissance… C’est pas quelque chose qu’on trouve facilement, vous savez ? De plus en plus muette, car les gens ne comprenaient pas ses questions à elle, la fille s’enfonça à nouveau dans les bibliothèques. Elle ne parlait pas mais entendait très bien : « quelle idiote », « elle est abrutie », « elle comprend rien »… Peut être qu’au contraire, elle comprenait trop ? De temps en temps, des enfants se glissaient quand même jusqu’à elle. La fille leur ouvrait alors des livres : ses préférés, et ils l’écoutaient jusqu’à en rire, jusqu’à en pleurer. Ils étaient peu, ces enfants, mais ils comprenaient les histoires jusqu’à se laisser dévorer par elles. Aucun n’avait un cœur de livres, la fille y veilla. Elle les remplit de rêves pas forcément tristes, pas forcément heureux et les laissa aller. Parfois ils revenaient, mais le plus souvent elle restait seule.
Un jour, le Diable vint la voir. Il l’avait entendu pleurer et voulait savoir pourquoi. La fille n’avait rien à lui répondre, elle ne le savait pas elle-même. Alors le Diable lui conseilla de s’ouvrir les veines : avec un cœur de livres, ce n’est plus du sang dans nos artères, mais des mots. Et les mots forment des phrases, les phrases des histoires… Qu’elle construise donc les siennes, elle pourra pleurer dessus. Elle obéit, elle couvrit le papier de récits extraordinaires ou non. On vint la lire, personne ne s’aperçut de toutes les coupures sur sa peau, ou alors on ne dit rien. Les gens aimaient quelque fois ce qu’elle faisait, le plus souvent ils déclamaient des évidences sur ses textes, croyant offrir des vérités au monde alors qu’ils ne faisaient que répéter ce qu’elle-même avait déjà dit. Elle pleura sur ça, lorsqu’on la laissait seule à nouveau dans son antre, mais n’abandonna pas. Les enfants revinrent, ceux des histoires. Ils avaient grandit, ils la lurent elle. Beaucoup ne dirent rien et une petite fille la regarda droit dans les yeux.
« Merci »
Alors pour elle, la fille continua d’écrire. Pour elle et seulement pour elle, là où désormais le monde n’existe plus. Elle lui offrit le sang des étoiles, la lumière des soleils morts et la tristesse des amants perdus. Elle lui offrit sa propre tristesse et quelques unes de ses douleurs, elle emballa la solitudes de mots et de désespoir et il y avait toujours la même réponse : « merci ». Petite sœur de l’autre côté du miroir, de temps en temps la fillette rajoutait ses propres mots par-dessus les siens. Alors venaient des bouts d’espoir et des oiseaux fous, alors venait un soleil de printemps pour protéger ce trésor… Et puis la gamine dessinait. La fille ne disait rien devant les esquisses, les dessins. Elle voulait dire « merci », elle aussi, merci de les montrer, mais avait trop peur de ne pas y arriver. Elle aimait chaque coup de crayon pourtant, qui tout autant qu’un livre, offrait d’autres univers… Et de temps en temps, les illustrations s’emboîtaient dans ses phrases à elle. Qui des deux était alors la plus heureuse ?
Elle n’avait jamais dit à sa lectrice que les mots étaient fait de sang, tout comme elle-même ne savait rien du tracé des dessins. Tout ce qui comptait, c’était que l’autre aime et comprenne. D’autres personnes arrivèrent jusqu’à elle également, quelques uns l’accusèrent d’écrire, d’autres se laissèrent porter. Elle du écrire plus, toujours plus… Tous les mots qu’elle prenait de ses veines, la fille les remplaçait par les phrases des gens, ceux qui aimaient,c eux qui détestaient. Et lorsque les gens ne disaient rien, alors elle se vidait un peu plus de son sang.
Elle cru avoir des amis, elle cru pouvoir redevenir normal mais évidemment, se trompa. La solitude revint malgré tous ses cris. Les gens étaient partis quand même. Peut-être que c’était pas de leur faute, peut être que c’était pas de la sienne non plus… A la petite fille, elle ferma sa porte, ne glissant par l’interstice que des bouts d’histoires de temps à autres. Elle gâchait les gens, elle gâchait tout, mais elle ne voulait pas la gâcher elle…
De temps en temps, une illusion venait parler aux autres. Des coups de peine, des coups de gueule, des coups de joies… Et l’illusion lisait ses textes aussi. On compatissait avec elle, on riait aussi, on l’appréciait, on l’oubliait… L’illusion n’en avait pas grand-chose à faire, elle n’existait pas. La fille, elle, tâcha de simplement se concentrer sur ses mots. Elle écrivit, elle écrivit à en vomir mais ne s’arrêta pas. Trop d’histoires, trop de peines, trop de choses à raconter. De vraies choses sans happy ends, sans rien. Parfois le Diable venait lire ses souffrances, il aimait bien la lecture, mais ne disait jamais rien. Pas d’importance… On tambourina à sa porte, elle fit croire que tout allait bien. Peu de mots parvenaient malgré tout à l’atteindre, la fille était coupée du monde.
Sans comprendre, on pensa qu’elle avait un cœur de pierre. Un de ces cœurs pédants qui pensaient résister à tout, même à la chaleur du soleil, ce n’était pas ça, pas vraiment… Quelques uns savaient cependant, ils connaissaient la bibliothèque de son corps sans jamais en mesurer les conséquences, mais ça non plus ça n’avait pas d’importance. Et il y avait toujours ceux qui comprenaient de travers…
La petite fille au cœur d’étoiles continua de la lire. Elle lui offrit ses mots pour la consoler, ça ne marchait pas toujours, mais sa simple présence offrait malgré tout un peu de réconfort D’autres venaient aussi, avec leurs compliments. Parfois elle parvenait à leur parler un peu plus longtemps, mais les garder était une chose rare. Ca aussi, qu’importe…
Il n’y avait aucune vérité en ce monde, c’est ce que le Diable lui disait. Mais tant qu’il reste encore une seule personne, celle qui fut la première, celle qui sera la dernière, pour boire notre sang, lire nos mots, alors on écrit. C’est comme ça, il y a des jours où cela plait, d’autres où ça nos donne envie de mourir.
Et on continue, on continue pour faire briller encore plus un cœur composé de milliers d’étoiles. C’est tout.
Et tant pis pour les larmes, il suffit de les cacher. Le Diable y arrive bien, très bien, de temps en temps il donne des conseils. Il en faut pas plus pour avancer loin, toujours plus loin de l’Olympe et des hommes…
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Arthur K. / Angleterre Pathetic ?
| Sujet: Re: Mes Textes Mer 18 Mai - 22:01 | |
| C'est ... Waouh ... J'adore °/////°) ... |
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| Sujet: Re: Mes Textes Lun 23 Mai - 21:08 | |
| hm, merci un autre conte sans sens L'homme en noir - Spoiler:
Il était une fois, un homme en noir. C’était un homme toujours bien habillé et doté d’un visage avenant, on se retournait sur son passage et on l’écoutait parler avec déférence. Cet homme ne venait pas de ce monde ci, il appartenait à un Ailleurs qu’il refusait toujours d’évoquer. Certains le pensaient venu des étoiles, d’autres d’un miroir mais quelques uns murmuraient pourtant qu’il ne pouvait être l’enfant que de quelques diableries. Méchante par nature, la race humaine s’attacha finalement à lui faire misère. A cela il n’y eut aucune réaction, pas même un soupir agacé : l’homme en noir décida juste de leur tourner le dos. Plus personne ne vint l’écouter et cela était tant mieux, car il n’avait désormais pas envie de parler. Ses silences avaient un goût de firmament, ils peuplaient le ciel et la nuit, embaumant les rêves des enfants. Il traversa les siècles sans voir figure humaine, aimant sa solitude avec autant d’ardeur que d’autres pouvaient chérir une maîtresse.
Un jour pourtant, tout changea : les pieds nus, elle gravit la colline sans se soucier des cailloux et de la poussière. Son visage, l’homme le vit mais l’oublia aussitôt puisqu’il n’avait rien de particulier. Elle était femme, cela s’arrêtait là. Les premiers rayons du soleil l’amenaient jusqu’à lui et lèvres closes, elle restait à ses côtés pour disparaître au soir. L’homme en noir ne lui demanda pas son nom, il n’en avait rien à faire. Il se contentait de regarder l’horizon, perdu en ses propres silences. La femme s’asseyait dans l’herbe et, infatigable, tressait une corde. Elle n’avait rien à y attacher et ses doigts malhabiles peinaient à la tâche mais peu importe, elle le faisait quand même. Cela dura longtemps, très longtemps… Un après midi, l’homme ferma les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il était seul mais une corde abandonnée brillait dans l’herbe. Il s’en saisit, alors l’objet pris la teinte noire des tourments…
Lentement, l’homme suivit la corde. Il descendit la colline, traversa des champs et des plaines, marcha sur les eaux des lacs, erra dans de multiples forêts mais jamais ne lâcha son lien. Quelque chose sembla se déchirer en lui à chaque nouveau pas qu’il faisait, il ne vit plus la nuit, il ne vit plus le jour et se laissa aller tout entier à sa fièvre. Triste, malheureux, l’homme ne comprenait plus rien au monde alors que chaque silence laissait la place à des larmes amères. Et puis l’homme arriva au bout de la corde… Il vit deux pieds nus, il vit deux grands yeux bleus et un visage que pourtant il avait oublié. Il vit la femme tenant en ses bras l’autre bout de la corde. Elle lui souriait, heureuse, elle lui souriait comme seul savent peut être sourire les anges et son cœur incertain trouva enfin l’apaisement.
L’homme en noir choisit alors d’abandonner ses silences : il laissa le Diable murmurer à son oreille le nom de l’inconnue puis, hésitant, commença à le prononcer. Le nom était banal, il l’oubliait sitôt qu’il fermait les yeux. Comme le visage de la femme… La seule chose dont l’homme se souvenait était que chaque fois qu’il rouvrirait les paupières, quelqu’un serait là à côté de lui. Quelqu’un qui l’aimait et qu’il aimait, voilà tout… De la femme, il apprit sa voix, il apprit ses rires et comprit alors qu’il savait déjà tout de ses gestes plus maladroits les uns que les autres. Qui a donc dit que les femmes étaient gracieuses ? « Pas moi ! », se défend le Diable en riant, mais peu importe car elle est là, elle existe et rien ne peut arriver, pas vrai ?
Non, pas vrai…
Parce qu’il l’aimait, l’homme voulut écrire sur un mur le nom de sa maîtresse, mais alors qu’il traçait les lettres, le mur s’écroula. L’homme se retourna et vit le Diable pleurer. Il ne comprit pas, chercha la femme des yeux et l’appela alors même que le visage disparaissait de sa mémoire, puis il oublia le nom aussi et cessa d’appeler… Ne subsistait que son amour et son cœur gros, trop gros même pour pleurer.
« La femme est morte, le sais-tu ? »
« -Qui ça ? »
Le Diable le regarda sans répondre, il secoua la tête, soupira et disparu. Un homme d’Ailleurs n’est pas un homme de la Terre : son esprit est celui des Dieux et son cœur bien trop intelligent n’a pas la pudeur des sentiments. Il possède cependant quelque chose de profond, de viscéral, quelque chose qu’on appelle passion et que nos hommes à nous ont oublié… Si cela ne lui fait retenir ni nom, ni visage, cela le condamne cependant à aimer…
Et la corde noire était là, à ses pieds. L’homme la prit, mais quelque chose n’allait pas : il n’y avait personne au bout. Alors l’âme trop vieille, trop sombre, trop triste se déchira soudain en un hurlement. Des étoiles s’éteignirent dans le ciel, simplement parce qu’elles ne le supportèrent pas, mais le monde lui, continua de tourner…
Il n’y avait personne au bout de la corde, non, mais l’homme en noir choisit de la suivre malgré tout, d’avancer en répandant derrière lui toute la douleur de son deuil. Il erre, il erre, il erre même encore maintenant et je ne peux rien faire pour lui, car si moi aussi je tiens une corde, ce n’est pas la sienne. Lorsque je marche, je le croise de temps en temps, de même que le Diable. Lui n’a pas besoin de corde, pour être seul, il essaye de temps à autres, de murmurer le nom de la défunte à l’homme en noir, mais jamais celui-ci n’arrive à s’en souvenir ou pire encore : en comprendre le sens. Quant à moi, le Diable n’a rien à murmurer : il n’y a eu personne au bout de ma corde et il n’y en aura jamais.
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| Sujet: Re: Mes Textes Mar 24 Mai - 15:00 | |
| C'est... fort.
Toujours, on sent une incroyable solitude... pourtant très personnelle. Malgré l'amour assez extraordinaire que tu décrit aussi, et qui me touche beaucoup... enfermé dans ce conte, c'est... dur. Enfin... ce que tu écris te ressemble tellement parfois que ça me gène. J'ai juste envie de te faire un câlin.
Bref. L'image de la femme sans visage et sans nom, aimée malgré tout, m'a quand même pas mal frappée. Ça dévoile surement l'étendue d'un potentiel d'amour, j'sais pas. |
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| Sujet: Re: Mes Textes Mar 24 Mai - 15:15 | |
| Merci beaucoup, Berwald...
Je refuse jamais un câlin de ta part, alors bon. Ouip ce texte est dur, il l'a été écrire et apparemment, pour toi il l'a également été à lire, en ce cas je m'en excuse humblement. Je parle beaucoup de solitude, mais j'en parle pour la dénoncer, même si l'amour ou autre ne triomphe pas toujours comme dans d'autres contes.
Merci d'avoir lu en tout cas, mais surtout merci d'avoir pris le temps de commenter.
Pour la femme, hé bien on en a discuté en privé concernant sa symbolique, l'idée derrière sa création, son rôle, tout ça;.. et tu as tout a fait compris le personnage à la lecture donc bon, là encore merci <3 |
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| Sujet: Re: Mes Textes Lun 20 Juin - 21:43 | |
| Un texte sur la prise de Fort Alamo, au Textas, en 1836 Quelques clins d'oeil au film de John Wayne également... Et une musique pour se mettre dans l'ambiance: https://www.youtube.com/watch?v=AOdZUHEvIJc&feature=related Alamo- Spoiler:
Qui se souviendra, oh qui se souviendra d’eux ?! Pendant treize longs jours, Alfred avait cru haïr le soleil du Texas. Il était jeune alors, depuis il avait vieilli. A présent il n’y avait que la nuit prête à se retirer une dernière fois et le silence de presque deux cent hommes. Presque… Et le soleil lui manquait tellement ! Alfred n’était pas un fin politique, si des gens comme Washington ou Edison se réclamaient de lui, il savait très bien qu’il n’avait pas leur intelligence. Aussi, aujourd’hui dans une petite mission condamnée, il ne savait plus trop ce qu’il faisait là. Des mots comme « honneur », « république » ou même « sacrifice » sonnaient creux à ses oreilles, même le colonel Crockett n’avait pas su comment les lui réexpliquer. Ne restait que des relents d’alcool et de fumée, il n’y avait rien de mieux pour oublier des idées… Il regarda l’horizon, perché sur son mur, sachant très bien que dans les ténèbres il n’y avait que la mort. Pas compliqué à comprendre, les troupes de Santa Anna encerclaient complètement le fort, il suffisait encore d’un assaut et ce serait la fin. Parce que les secours n’arriveront jamais…. Le soleil non plus il n’arrivera plus, plus pour eux. Lui, il allait être le seul à ne pas mourir, et jamais encore il n’avait souhaité être humain si ardemment ! Oh, que lui aussi puisse donc voir sa fin à Alamo, qu’il tombe aux côtés de ses frères, qu’il saigne et qu’il meure, oui qu’il meure tout aussi bien que chacun d’entre eux ! Lui, oui lui qui n’était ni du Texas et encore moins du Tennessee, lui qui était de partout et de nulle part à la fois… Où sont les clairons, pourquoi ne résonnent-ils pas ? Il ne semble y avoir que le silence, l’armée mexicaine approche mais je n’entends rien. C’est pas comme ça les guerres, pas celles que je connais ! Je sais lorsque l’on affronte un père, je sais lorsque l’on affronte un frère, là notre ennemi c’est la Mort et rien d’autre. Ca devrait pas, non ça devrait pas… Colonels, oh mes colonels ! Travis, Crockett, Bowie… qu’est-ce qui ne va pas ? Et vous Mr Dickinson, vous ne voulez pas me répondre non plus ? Je comprends, ah je crois que je comprends : vous n’êtes plus des hommes, vous êtes des héros. Allez donc, allez combattre tandis que le fort tombe et que le monde explose tout autour de nous… Moi, je ne vois pas vos larmes, je n’entends pas vos cris, il n’y a plus que votre mort et votre gloire qui existent. Non votre peur…Pour qui la balle dans la tête, pour qui le sabre qui déchire le ventre, pour qui la peur, pour qui le courage ? Pour eux tous…. Pour qui la mort ? Pour eux tous… Qu’il fut bon d’être jeune, qu’il fut bon d’être libre, qu’il fut bon de croire à quelque chose…. Et qu’il fut triste de voir tomber les dernières feuilles d’un arbre d’été… On brûla leurs cadavres, eux qui s’étaient levés, eux qui étaient tombés, on les brûla en un gigantesque brasier et même cette chaleur infernale là ne put faire tarir les larmes d’Alfred. We're the fallen in the war, We're the bullets and the law.Si ses rêves étaient nés de la Guerre d’Indépendance, son innocence mourut à Alamo. Et jamais, non jamais l’éclat d’une étoile solitaire désormais rattachée à sa propre bannière de souffrance ne pu effacer le chagrin des sacrifiés d’Alamo. The Lonely Star
Texas…
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| Sujet: Re: Mes Textes Mar 21 Juin - 12:58 | |
| Alors celui là, c'est tout simple... j'adore, mais vraiment. Et pour de nombreuses raisons : - t'as choisi un personnage à qui il est pas super facile de donner de la subtilité (hahaha), mais le challenge est magnifiquement relevé sans en faire trop... - ton style. J'aime toujours autant, et ça colle super bien à Alfred. Tout est esquissé en quelques mots forts, c'est super. - c'est... comment dire... un des trucs que je trouve le plus frappant et souvent pas assez exploité, c'est justement la relation des nations aux hommes en terme de mortalité/immortalité, et tout les traumatismes que ça engendre...
Bref, j'aime, j'aime, j'aime. Comme je te l'ai dit, j'suis pas super calée sur Alamo, mais bon... franchement, un des meilleurs drabbles que j'ai lus... |
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| Sujet: Re: Mes Textes | |
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