Sujet: Sadık Adnan / Turquie | Kiss Kiss ~ Dim 30 Oct - 23:34
Portrait d'une Nation Je ne suis pas un humain, je ne suis pas un dieu, je suis une Nation
Qu'es-tu exactement ? Identité ;
Nom : Adnan Prénom : Sadık Nation Représentée : République de Turquie Age Humain : La trentaine Sexe : Masculin Date de Naissance : 29 Octobre Rang Personnalisé :Qui garde sa langue, garde sa tête.
Au delà de la chair Le Toi nation, le Toi humain ;
Caractère
A travers toute son Histoire, la Turquie s'est vu affublé de bien des réputations, la plupart née dans la terreur, d'autre dans le mépris, mais toujours le représentant comme une nation fière. Et parmi tous les préjugés gonflés de peur, d'angoisse, de rumeurs et autres faits non averrés, le caractère fier et sûr de lui de la Turquie n'a jamais été aussi réel. S'il possède une confiance en lui à toute épreuve et ne se gêne pas pour clamer haut et fort sa supériorité, son égo surdimensionné révèle un enthousiasme et un optimisme qu'un régiment de dépressifs ne pourrait entacher. Lorsqu'il a une idée en tête, persuadé d'être en mesure de la réaliser, il fonce sans hésiter, mais il lui arrive très souvent de reporter à plus tard ce qu'il ne peut obtenir dans l'immédiat, se disant qu'au fond il finira bien par l'avoir - et que la flemme, c'est quand même assez cool. Et quand bien même il ne peut pas l'obtenir, pas grave, il trouvera toujours mieux à faire - comme aller envahir l'Europe, par exemple. C'est cela la Turquie, un homme qui ne se laisse jamais démonter et qui vit sa vie pleinement. Se lier d'amitié avec lui est chose facile, et il le montrera en cadeaux divers et invitations à ripailler. A l'inverse, il est incapable d'avoir un avis neutre sur quelqu'un : il l'apprécie ou non, et se fait donc une joie de donner des signes d'affection ou de dépréciation à la personne concernée.
Sa grande confiance en lui permet, étrangement, un calme presque méprisant. Il lui est bien sûr déjà arrivé de hausser le ton durant sa jeunesse, mais bon, comme on dit, la fougue de la jeunesse se tarit avec le temps. Aussi, s'il a longtemps été capable d'être un être cruel et violent, jamais, actuellement, il ne lui viendrait à l'esprit de hausser le ton face aux jeunes nations qui lui tiennent tête, tout simplement parce que sa longue expérience lui dicte qu'il a raison et pas eux, point barre, pas la peine de s'énerver pour si peu - ou si vraiment ils insistent et lui usent sa patience, car il ne sort de ses gonds que très rarement et pour des occasions particulières. On retiendra la Grèce, mais aussi bien d'autres, dont grandes gueules et les personnalités un peu trop fortes ont tendance à l'horripiler. De ce fait, il s'arrange toujours pour avoir le dernier mot, et de toute manière, son côté obstiné lui donne rarement l'occasion d'abandonner face à l'adversité, que la situation s'annonce bonne pour lui ou non. On va quand même pas se laisser marcher sur les pieds par des mômes, hein ?
Comme tout le monde, la Turquie a des vices, des addictions plus ou moins cachées. Et, la plus évidente - quoique - s'avère être son goût insatiable pour la mode. Véritable amoureux du neuf et du high tech, les dernières sorties sont pour lui, peu importe si sa garde robe et ses babioles technologiques peuvent remplir la mosquée bleue. Son attrait pour la mode et ce qui finira par se démoder est tel qu'à chaque nouvelle sortie, il se permet de se l'offrir. A lui les téléphones, vestes, chaussures, voitures dernier cri. Si encore ce n'était que pour étaler sa richesse sans aucune pudeur, mais non. Le simple fait de posséder les accessoires derniers cris, c'est son petit plaisir. Au même titre que se gaver de sucreries à longueur de temps, sa plus vieille et incurable addiction. Pâtisseries, confiseries, la cuisine turque regorge de desserts en tous genre, et pour cause. Quoi de mieux qu'aller déguster des lokums sous un arbre en fleur à la sortie du hammam ? - quoi cette image mentale lui donne un coup de vieux ? Non mais.
Bon vivant, il n'est pas un minimum radin, et c'est avec bouffe et boisson à profusion qu'il régale ses invités et en profite également jusqu'à se faire péter la panse. A l'inverse, il ne refuse que rarement un verre ou un repas qu'on lui offre, et s'il peut faire passer le tout avec une bonne shisha il ne s'en privera pas, vautré contre des coussins, sur son immense tapis extra-épais. Mais ce que l'on retiendra de la Turquie, c'est surtout cette aura de zen attitude. Pas que ce soit si choquant en soi, mais c'est plus le contraste entre "palais somptueux, clinquant, motifs minutieux" et l'ambiance "hey mec, viens par là, vautre-toi dans le coussin j'te paie un kebab" qui peut choquer, pas du tout adepte de la subtilité le bougre. Il demeure une nation qui ne se prend pas la tête et profite de ce qu'il peut obtenir à portée de lui, et parfois, il faut l'admettre, les plaisirs simples sont les meilleurs.
Physique
Messieurs-dames, voici la virilité incarnée, présente ici ce soir pour vous accueillir entre ses bras musclés. Certes, la Turquie s'avère être un homme, et pas de tromperie possible, en témoignent sa silhouette taillée en V et la pilosité présente sur ses joues ; sans oublier de mentionner sa mâchoire un peu forte et sa musculature plutôt imposante. Tout comme ce à quoi le prédispose sa morphologie, sa voix, ordinairement chaleureuse, est celle d'un mâle raisonnablement gonflé à la testostérone - ou, en matière de comparatif, pas gonflé au point d'avoir la voix de barbare suédois, mais ça peut s'en approcher sous un certain angle et après avoir abusé d'alcool. Bref, c'est un mâle, le genre qui transpire la testostérone.
Par ailleurs, la Turquie est un méditérranéen, un vrai, teint hâlé, cheveux et yeux foncés en preuves flagrantes ; même si la croyance populaire a tendance à lui donner le physique arabe, qui ne s'en éloigne pas tellement malgré ce que l'on pourrait penser. Pour une raison obscure - ou par pure envie d'avoir la classe, mes amis - , il a pour habitude de cacher son visage derrière un masque, un peu comme sa marque de fabrique, dont il se sépare moins souvent que de son t-shirt - et il est pourtant quelqu'un à l'hygiène irréprochable. L'impression d'être nu lorsqu'il le retire ? La simple envie qu'on le reconnaisse de suite lorsqu'on le voit ? Aucune proposition ne semble lui correspondre, n'étant pas du genre pudique et ayant déjà naturellement ce petit quelque chose en plus qui fait qu'on le reconnait tout de suite. Ce petit quelque chose, c'est la bouclette de cheveux qui lui tombe sur la nuque, légèrement plus longue de le reste de sa chevelure, pas forcément visible du premier coup mais dès qu'on la remarque, on sait que c'est lui.
Le corps strié par le temps, la Turquie porte physiquement les traces du grand Empire qu'il fut, que ce soit dans ses muscles robustes mais affaiblis ou bien dans les diverse marques laissées par le poids des âges. Mais an final, pour la vieille nation qu'il représente, il demeure plus que bien conservé.
car tu as toi-même tracé le chemin C'est ton Histoire ;
Première Guerre Mondiale, Bataille des Dardanelles, 25 avril 1915.
Certains se rappelleraient de cette bataille comme des fières troupes françaises et britanniques débarquant dans la péninsule de Gallipoli, armées jusqu'aux dents, frappant fort, avec une précision mortelle sur le lâche et fuyant ennemi turc.
Sans déconner. Ils devaient pas avoir assisté à la même bataille. Ou à une version romancée, avec des paillettes et de vrais morceaux de connerie dedans.
Parce que là, au milieu de la mêlée, sabre dégainé à trancher de l'envahisseur européen, l'Empire Ottoman - le vieux, le faible, le fatigué, l'homme malade de l'Europe, toussa - avait l'impression d'être dans le pire bourbier de bataille qu'il n'avait jamais vu. Et pourtant, il en avait vu. Mais ces nouvelles technologies en matière de guéguerre, là, ça le laissait un peu perplexe tellement la donne avait changé en stratégie et autres manière de guerroyer.
Allah, qu'il se sentait vieux d'un coup.
Oh, ça s'était très bien passé lorsqu'il avait gonflé le moral des troupes avec un discours de général plus que réussit - il s'en félicitait intérieurement d'ailleurs, sans doute que Mustafa, le vrai général de l'armée, lui enviait son éloquence. Mais poussin, après des siècles d'expérience, tu peux pas test - mais lorsqu'il s'agissait de foncer dans le tas, le discours perdait de sa valeur. Ca encore, il l'avait vécu à chaque bataille. N'importe quelle grande gueule peut dire à ses soldats "vous êtes le nerf de la nation, vous êtes fort, vous êtes sans pitié et Allah vous promet un paradis luxuriant où soixante douze vierges éternelles vous attendent, les gars", et même si ça remontait le moral des troupes, le moment du "au fait merde j'ai pas envie de mourir" arrivait toujours au milieu de la bataille, et ça finissait en mêlée incompréhensible.
Mais là, il n'avait jamais vu pire bordel au monde - en considérant qu'il avait déjà vu des bordels à l'européenne, soit - et il frappait un peu sur tout ce qui bougeait et qui avait le type anglais - parce que ces gars, là, de l'ANZAC, c'étaient des anglais après tout, non ? ... non ? - et si les dernières décennies ne lui avaient pas ôté toute sa force d'Empire imposant, il en aurait botté des culs.
Même si pour l'instant son sabre entrait en contact avec quelques ennemis et que c'était déjà ça. Il était même prêt à l'enfoncer dans le torse d'un ennemi qu'il avait balancé à terre, les deux mains sur la garde, augmentant ses chances de précision, mais il se stoppa dans son geste. Son regard s'était posé sur le visage du gamin.
Oui. Du gamin. Qui l'observait à présent, telle une bête apeurée, tentant de trouver les iris qui le scrutaient à travers ce masque blanc. Sadik voulait bien croire qu'il était imposant. Plus encore quand on était un gamin qui n'avait sans doute jamais pu culbuter de la donzelle.
Et il n'en fut que doublement agacé. Il aurait pu l'achever, il l'aurait fait même. Mais ce gosse, là, c'était une nation. Il le savait aussi. Même s'il devait être tout jeune encore, c'était bien une nation, qui le fixait avec son visage de prépubère, pansement sur le nez, deux mèches, façon Autriche x2, et deux ENORMES sourcils arqués dans un moment de "non, steuplait, je suis jeune, et un trou béant dans ma poitrine ça serait pas très chic".
Alors il le saisit par le col, et dans un élan de violence de nation-adulte-qui-a-supporté-des-mômes-pendant-longtemps-et-en-a-tiré-une-expérience, il le plaqua contre sa cuisse et lui mit une série de grosses fessées, ponctuant chaque coup par :
- Si tu veux jouer au grand, va plutôt picoler et culbuter de la gueuse au lieu de traîner dans les pattes des grands ! Retourne chez ta mère !
Et sur ce, il l'envoya valser vers la baie, et vu le triste état du pauvre gosse, qui avait déjà bien perdu la bataille - qui allait en faire son baptême de feu, le pauvre chou - il s'en retourna va les eaux, tel une âme en peine, avec les autres types de l'ANZAC.
Du moins, ce fut comme ça que Sadik vit la bataille. Et puis ho, un peu de compréhension. C'est tellement facile d'écrire l'Histoire quand on est le vainqueur d'une bataille. Mais la guerre, elle, elle attendrait. C'était son moment de gloire. A lui.
Et il comptait bien fêter ça à coup de baklava après le hammam.
derrière l'écran, un humain Et toi ? Qui es-tu ? ;
Pseudo : M. Francoeur (ou le canard masqué, chai pas, j'ai envie d'un truc avec un masque quoi) Avatar : / Comment avez vous connu le forum ? Me gustache. Suggestions pour celui-ci ? Le desiiiign il commence à se faire vieuuuuux D: Remarques ? Validation magiiiique
Invité
Invité
Sujet: Re: Sadık Adnan / Turquie | Kiss Kiss ~ Lun 31 Oct - 0:02
Salut, même si j'ai pas d'idées je viens quand même pourrir ta fiche avec ce message absolument inutile qui me fait passer pour le dernier des trolls finis et j'assume l’entièreté des conséquences de ce post. Et sinon je kiffe ton turc.
Alors viens faire un câlin d'Halloween, mon grand:
Feliciano Vargas/Italie N
Modo Vit d'amour et de pastas
Messages : 1772 Age : 34 Localisation : In un piatto di pasta
Citation : Ve gusta. Double Comptes : Sterenn / Prydain