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 L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]

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Roderich E. / Autriche


Roderich E. / Autriche

Beethoven EST autrichien !


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L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Vide
MessageSujet: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 12:12

Roderich Edelstein, Autriche

Nom & Prénom : Edelstein, Roderich
Age Humain : 27 ans
Sexe : Masculin. Le premier à ricaner se prendra un coup d'archet.
Date de Naissance : Le 26 Octobre (date de la Déclaration de Neutralité de l'Autriche)
Rang personnalisé : Beethoven EST autrichien!





Caractère

Il n’y a rien de plus ‘humain’ que de se prétendre aristocrate. Un beau titre acquis par un lointain acte de bravoure dans l’arbre généalogique, un rang qui n’est mérité ni par le sang ni par la sueur, mais simplement par le fait d’exister.

Rien de plus humain, rien de plus ridicule et impressionnant à la fois. Et rien de plus paradoxal comme titre pour un être qui concrétise une identité de nation, non pas un lien de sang si physique et spirituel à la fois. Et pourtant, il n’a jamais remis ce titre d’aristocrate en doute. Aristocrate il est par nature, car il en a décidé ainsi, et rien ne le fera changer d’avis de sitôt, quels que soient les obstacles que la nation ait pu rencontrer tentant de lui arracher cette noblesse, cette fierté si patiemment acquise.

Certains pourraient croire que c'est encore un vestige démodé et vainement prétentieux de ses moments de gloire, du point culminant de sa puissance. Or, c'est peut-être surtout parce qu’elles sont aussi démodées, si décalées dans ce monde qui a changé si vite autour de lui, qu’il ne parvient pas à se détacher de cette nature si particulière.


Alors voyons de plus près la nature d’une noble nation…sa nature telle qu’il aime tant la refléter, et puis…oh, peut-être quelques facettes se révélant à l’improviste sans son noble consentement. Ce qui nous amène au premier trait mémorable de sa personne afin d'ouvrir la danse, trait élégant comme une clé de sol...



Distingué

Roderich Edelstein est, avant tout, un être distingué. C’est certain, il ne parviendra jamais à se fondre dans la masse et n'en a d'ailleurs aucun désir. Oh, il ne se fait jamais remarquer par le bruit ou par une attitude trop flamboyante et vulgaire ; il réservera cet…’honneur’ à un certain trio mal famé. Mais sa présence est accompagnée par une certaine aura qui impose le respect, force l’admiration, celle d’un être qui, calmement et majestueusement, fait ressentir le privilège de partager la même salle que lui. Ce qui peut, certes, mener à quelques critiques desdites personnes avec lesquelles il se retrouve. Mais n’est-ce pas pour leur bien ?

Oh, sans impolitesse mais sans ouverture d’esprit envers un caractère vulgaire ou déplacé. Si quelque chose le gêne, l'on peut-être certain qu'il l'exprimera de manière éloquente...ou alors, il fera preuve d'une telle froideur à votre égard que seul un sot pourrait ne pas comprendre son tort. Il sera poli, certainement, aimable, sans aucun doute, mais rien n’empêchera le brun à lunettes de vous considérer d’un air neutre et probant dès l’instant qu’il vous aura serré la main, comme s’il cherchait à calculer votre degré de respectabilité, observant chacun de vos gestes et écoutant chacune de vos paroles comme si il était près à tout moment à vous faire perdre des points de crédibilité sur son compteur mental.

Il est certain que cette attitude n’est pas très appréciable au premier abord, et lui-même en est conscient, sans doute. Or, ce n'est pas là son intention en particulier; Autriche cherche un interlocuteur tolérable, pas un camarade de beuverie. Et ce qui l'intéresse, ce n'est pas que vous soyez à l'aise dans vos bask-- dans vos chausses vulgaires en toile qui pourraient tâcher son tapis. La bienséance passe avant tout; d'ailleurs, les autrichiens ne font même pas de concessions aux touristes au bec enfariné qui débarquent sans savoir saluer ou vendeur ou exactement comment se comporter dans un café.

Pas qu'il vous réserve un accueil farouche et bougon. L’autrichien est calme, souriant, poli, aux propos et aux expressions modérées. Mais ce maintien élégamment cordial est toujours…froid, sec. Toujours en train de mettre en place une procédure diplomatique en vous parlant, tant et si bien que si vous ne brisez pas d’une manière ou d’une autre l’enveloppe de cristal qu’il a soigneusement érigé autour de sa personne, il vous laissera difficilement voir au-delà.

L’on assume tout de suite qu’il se considère comme quelqu’un de tout à fait parfait et se doit de vous montrer l’erreur de vos actes à travers sa supériorité de noble. Et cela s'avère en partie être vrai. Autriche paraît toujours se porter lui-même en très haute estime...ou du moins, ne pas permettre que l'on décèle en lui une once de relâchement ou de familiarité, encore moins de mauvais goût. En même temps, son héritage culturel agit fortement en sa faveur de ce point de vue du goût...(La dernière chanson autrichienne de l'Eurovision, dites-vous? Hum je...je..je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler.)

Malgré cet amour-propre apparent, vous ne le verrez généralement pas s’épancher sur lui-même et se vanter de manière disgracieuse, oh non. Il laisse ses manières et ses actions parler pour lui. Au contraire, l’autrichien a un caractère qui, en plus d’être empli de ces nobles notions un peu chevaleresques, a l’atout indéniable de la sobriété et du sérieux. Il allie d’une manière assez habile l’allure d’un seigneur dans son château et le même genre d’habitudes qu’un comptable parcimonieux…Snob il est, certes, mais avec subtilité. Et il faut être très subtil pour réussir à être un aristocrate qui ne peut pas s’empêcher de raccommoder ses vieux vêtements au lieu de s’en racheter des neufs. Mais il est ainsi, avec simplicité et sérieux.

Sérieux

Bien trop de sérieux, en vérité.

Ce qui explique peut-être pourquoi embêter Roderich Edelstein est devenu un passe-temps de prédilection pour tout être un tant soi peu curieux qui se respecte. Et par embêter, on veut dire tout ce qui implique essayer de l’approcher un peu plus près que la marge de sécurité qu’il établit entre lui et les autres. De venir le voir quand il joue au piano au harcèlement physique - à savoir que l'autrichien trouvera gênant et déplacé des gestes qui sont tout à fait naturels pour la plupart de ses voisins latins. Allant de "obtenir son approbation de votre personne" à "se faire tuer en 30 secondes…ou, pire, se faire foudroyer du regard." Pourquoi ? Parce qu’il facilite le jeu en prenant tout au sérieux. Absolument tout. A commencer, bien entendu par lui et sa conduite.

Une chose importante que vous devez prendre en compte si vous voulez bien vous entendre avec l’aristocrate, est un fait simple et indiscutable : Il a toujours raison.

Selon lui, oui, et seulement selon lui, mais cela suffit pour que chacune de ses paroles soient empreintes d’un sérieux et d’une assurance solennelle, le tout terminé en beauté par une absence d'humour notable.Quand il vous connaît mal il indique poliment que certains aspects de votre attitude pourraient être mal vus; quand il vous connaît, il sermonne sans aucune merci. Un tout est susceptible de l’énerver, un tout et un rien. Surtout un rien. Et lorsqu’il s’énerve, que se passe-t-il… ? Oh, c’est bien simple. Il va se fâcher tout rouge, littéralement, et vous réprimander sans relâche, jusqu’à ce que vous cédiez.

Notons que l’autrichien élève rarement la voix. Il vous a à l’usure, capable de maintenir un débit de moralisation à la minute considérable. Ce n’est pas en hurlant des ordres comme un allemand qu’il va vous faire changer d’avis sur…hm…quoique vous fassiez d’indigne, non. En noble poli qu’il est, il va tout bonnement user de toute sa diplomatie afin de régler ce problème calmement mais fermement, d’un air sévère mais juste. Pourquoi exactement? Peut-être étant donné qu'à travers l'histoire son pays a produit la plupart des souverains amenés à régner sur le Saint Empire Germanique, sans compter sur les territoires que l'Autriche en soi a possédés. Cela donne pas mal de responsabilités et surtout une bonne dose de paranoïa quand lesdits territoires aiment mettre le bazar. Il est certain qu' à présent, en tant qu'ex-empire et pays neutre, il n'a plus personne à sermonner.

La vapeur lui sortirait presque des oreilles tant il est frustré et impatient face à la stupidité infime de ses semblables, mais cela n’est, somme toute, pas bien dangereux. Il est bien mieux de le voir en permanence légèrement énervé, que de le voir réellement en colère. Parce que là non plus il ne lève pas la voix ; au contraire, il devient encore plus calme que d’habitude et émet le genre d’aura sombre qui a le don de faire frissonner les gens qui ont le malheur d’assister à une soudaine chute de température dans la pièce dans laquelle ils se trouvent avec le noble en colère.

Car Roderich a beau ne pas payer de mine, avec son café à la crème, ses partitions de Chopin et son caractère poli…si il sent qu’il est menacé ou insulté de quelque manière, un instinct naturel surgit, un instinct du moins considéré comme naturel par une nation qui, au cours de sa longue histoire, a perpétré les conquêtes et les a très rarement subies.

Dominer.

Malgré plusieurs victoires militaires lors de ses heures de gloire, il n’a jamais eu une armée possédant une puissance, une discipline et une ponctualité sans reproche. Il sait se battre et a su autant donner des coups qu’en recevoir, mais sait très bien que seul à seul, par rapport aux nations les plus robustes et sans alliés, il ne peut faire face facilement. Mais il a accepté ce fait en sachant très bien ce qui l’a rendu réellement puissant : les relations qu’il a tissé avec d’autres pays, s’impliquant dans toutes sortes de mariages afin d’assurer des liens forts.

Non, il ne sait probablement pas s’y faire armé de ses poings seuls, mais qui a suffisamment d’intelligence, de capacité de manipulation et de verve diplomatique pour s'en sortir...ou se croire capable de s'en sortir.

On n’imagine pas exactement un esprit aussi borné et aussi assuré dans son envie de dominer la situation et dominer les autres. De manière généralement passive, dans la vie de tous les jours - avoir le dernier mot, ne pas avouer son tort- mais n’éveillez pas son amour-propre car vous le regretteriez.

Une grande partie de sa splendeur de nation a commencé à disparaître et à s'affaiblir quand il commença à être aveuglé par le fait de devoir tout protéger et contrôler, d'être incapable de laisser partir n'importe lesquels de ses territoires sans se battre jusqu'au bout. Peut-être que lui aussi le regretterait au fond-- si il était du genre à admettre une erreur.

Oh, vous pourriez le regretter, certes, ce désir brûlant qu'il a d'avoir le dernier mot. Noble et courageux? Peut-être, parfois, oui. Même si s'accrocher avec désespoir aux derniers territoires italiens tout en étant une loque sur le champ de bataille face aux français n'est pas un exemple à retenir, ahem. Stupide? Indéniablement, étant donné que l'intelligence diplomatique et une culture remarquable n'empêche pas les erreurs de jugement les plus stupides.

Immature? Aussi...un petit côté de gamin qui ne veut pas lâcher son jouet. On pourrait dire que, au fil des siècles, il s'est graduellement...calmé, tout comme il s'est refermé. Mais l'un ne remplacer...autrement, comment expliquer que ces éclats de défiance et d’autorité ont toujours été complémentés dans une certaine mesure par cette même image du calme et de la tranquillité?

Calme

Oui, idéalement, en temps normal lorsqu’on ne cherche pas à l’exaspérer par tous les moyens possibles et imaginables en refusant de faire ce qu'il exige, Roderich est l’image même du calme. Rien que le voir en temps normal, seul, perdu dans ses pensées, est une vision paisible. On apprécie généralement sa compagnie pour l’effet apaisant qu’il peut avoir sur les gens à ce moment là, et fait que, malgré sa sévérité et son sérieux, il est généralement empreint d’un optimisme et d’une amabilité sereine.

Paradoxal? Il a eu de grandes responsabilités en son temps et de plus, a commencé pas mal de guerres, sans compter le nombre de conquêtes et d'alliance qu'il a mis en place.

Or il aura acquis pas mal d'atouts diplomatiques en chemin lui permettant de s'en sortir par le biais de relations et de mariages quand ce sera nécessaire. Certes, il est radin et sévère, sujet à des réprimandes irritées… mais en général, si vous êtes poli, essuyez vos pieds avant d’entrer et apportez une bouteille de vin ou un gâteau, il s’avère être de bonne compagnie.

Maintenant qu'il est neutre et dénué de toute puissance militaire, c'est ironiquement ces mêmes qualités de raisonnement et de patience qui en font une nation servant de médiateur dans de nombreux débats pour l'écologie ou contre le nucléaire. Le pacifisme de ces dernières années se sont accordées à sa nature tranquille et l'on probablement permis de devenir un pays neutre sans trop de frustrations par rapport à son statut glorieux d'antan. On s'attendrait plutôt à un pessimiste doublé d'un cynique, avec un caractère aussi sobre.

Mais les actes ayant secoué son pays ces derniers siècles n'auront fait que renforcer son espoir que si on ne peut pas retourner en arrière...oui, sans aucun doute, le futur devra être plus prometteur.

Optimiste

Le cynisme et les répliques cinglantes sont réservées à l’instant présent, à l’état d’urgence dans lequel l’esprit se défend comme il peut. Mais en regardant vers le futur, l’autrichien rayonne d’un optimisme assuré. Lorsqu’il était une nation accumulant conquêtes, mariages et alliances, l’on pourrait attribuer cette confiance en l’avenir à une arrogance certaines, ou à la confiance qu’il pouvait vouer envers ses alliés proches. Dans ces moments du présent où son rôle de pays neutre est purement diplomatique, il espère que la dialogue et la négociation pourront porter paisiblement leurs fruits. Et qu'il pourra rentrer chez lui sans trop de violence ou de disputes inutiles.

Casanier

Trait de caractère relatif à la maison, au petit chez-soi, mais c’est un sentiment qu’il pourrait instaurer autour de lui n’importe où. Même sur un banc dans un parc, il aurait son livre, son café et probablement une pâtisserie, créant une petite zone confortable à l’abri d’aventures inutiles. Mais encore, le voir dehors serait rare…il préfère de lui l’intérieur de sa maison, et son piano. Les champs de bataille ne semblent jamais l’avoir vraiment attiré…ce qui ne veut pas dire qu’il était contre le désir de conquérir. Ill préférait simplement des méthodes plus sophistiquées quand il avait le choix…pourquoi aller se traîner dans la boue à se fatiguer, lorsque l’on pourrait négocier, signer un traité…ou mieux, compter sur l’aide de ses alliés ? Et il a toujours mieux géré les sourires entendus que les coups d’épée.

Etrange, non ? Une des grandes puissances européennes, à la tête d’un empire glorieux avant d’en devenir un lui-même…et pourtant, malgré les alliance qu’il a établies, malgré les batailles qu’il a provoqué…rien ne vaudra jamais un café au calme et un morceau au piano. Notre autrichien n’a souvent qu’une seule envie…qu’on le laisse être au calme, seul, loin de toute agitation, perdu dans sa musique. Dans son petit monde. Oui, en réalité, plus que d’être à contempler le monde du haut de sa grande taille et de son imposante attitude, Roderich en est passablement détaché…

…et d’accord, c’est très noble, un peu comme un voyageur poétique dans une mer de nuages, etc…Mais en fait, le plus souvent, c’est « Le type en costume démodé, complètement paumé dans un supermarché.» Si jamais il réussit à sortir du supermarché et à retrouver le chemin de la maison, on lui donne une médaille. Qu’il ira revendre. Pour retourner acheter des trucs en promo.

Il y avait peut-être un choix piège quelque part. Choisissez entre « conquérir la moitié de l’Europe et jouer comme un dieu » et "savoir se situer sur un plan et ne pas être un snob coincé". Voilà, il faut faire des sacrifices, sans doute. Pour Roderich c’est certain…avec à peu prêt tout ce qui ressemble à une tâche domestique de la vie de tous les jours dans la partie "sacrifice".

Son unique contact avec le monde de la plèbe semble être son habileté à faire des économies stupéfiantes sur ce qu’il achète. Même si il s’est perdu trois heures dans le supermarché et n’a rien ramené de ce qu’il y avait sur la liste (mais c’était en promotion !). Bon, ça peut être assez attachant, certes. Si on aime les radins. Et si on aime le style vestimentaire à la « patchwork sur vêtements-n’ayant-presque-jamais-servi-comment-oses-tu-les-jeter ».

Le calme peut accueillir et apaiser, tout comme il peut déséquilibrer. Le détachement peut-être autant être un symbole de stabilité que de fuite par rapport aux choses qui nous dépassent. Cet air qu’il se donne est autant une arme contre les rustres de ce monde qu’une armure…Quoi qu’il arrive, garder un calme remarquable, détaché de la masse. De la plèbe, des paysans, des manants, appelez-les comme vous voulez. Malheureusement, cette attitude hermétique est parfois un peu trop évidente.

Lorsque l’on est trop calme, trop neutre, trop froid…on a généralement quelque chose à cacher.

Comme le fait que cette estime de soi n'est pas si haute que cela, malgré tout ce que l'on pourrait montrer à la face du monde. Le fait qu'il a fait des erreurs, fait confiance à des alliés qui l'ont ensuite quitté ou dont il a trahi la confiance. Le fait qu'il a manipulé les mots et les négociations afin d'augmenter son pouvoir, puis afin de sauver sa peau, quelles que soient les méthodes employées pour le faire.

Roderich n'est pas un aristocrate, théoriquement. Rien ne lui est tombé directement entre les mains dès le départ, il a dû lutter pour l'avoir et tirer des ficelles...avant de tout perdre quand son arrogance et son désir de pouvoir sont devenus trop grands. Peut-être que les personnes qui montrent le plus d'arrogance extérieurement sont celles qui au fond d'elles ressentent le plus grand regret.

Derrière tous ses airs de grand coincé ou insensible ou irascible, l’autrichien est plus plus fragile et refermé sur lui-même qu’il ne laisse paraître. Il peut être terriblement blessé, humilié, attristé. Mais ça, il ne l'avouera jamais à qui que ce soit...si ce n'est à un instrument d'ébène et d'ivoire.

En faire autrement serait…indigne. Et dévoilerait plus trop de faiblesses.

Roderich devant un piano et devant toute forme de sa chère musique classique devient…quelqu’un d’autre. Ou plutôt, il révèle devant le piano ce qui doit absolument rester caché. Il devient quelqu’un dont les traits fins s’illuminent d’émotions à la fois subtiles et intenses, le regard brillant d’un air résolu, émanant d’une douce chaleur ou d’une ferveur passionnée. Il sourit, est en colère, et pas de cette colère froide et inquiétante dont il fait preuve envers les autres mais une colère incandescente, sublime.

Tout ce qui semble manquer chez cet être de glace et de cristal à la surface, transparaît dès que ses mains touchent le clavier. Et on voit davantage l’humain que la nation, l’humain qui aurait peut-être aimé contribuer à la liste des compositeurs de son pays avant de mourir à son tour, mais qui a fini par accumuler leur talent en lui à la place.

Hautain, trop sérieux et frustré, ou alors bien trop refermé dans sa petite bulle au lieu de vivre un peu…Tout dans sa personne devrait contribuer à faire de lui quelqu'un d'égoïste et d'asocial, et il y a certainement plusieurs aspects de sa personne qui le reflètent.

Roderich n’est pas quelqu’un de mauvais, pourtant. Même si juger de cela à travers toute l’existence d’une nation est impossible à cerner entièrement. Si on exclut ses quelques crises de colère assez effrayantes, il part toujours d'une bonne intention 'morale' dans ses réprimandes. Ce serait si simple si il avait uniquement pu agir comme un tyran strict et coincé envers les territoires auparavant sous sa tutelle.

Pour certains d’entre eux, il a ressenti, peut-être sans même s’en rendre compte, une responsabilité paternelle..sans pour autant l'avouer, comme pour la plupart de son entourage. Bien des êtres parmi eux sont ceux dont il pourrait se plaindre le plus; pourtant, malgré son air exaspéré et ses râlements il les laisse toujours revenir vers lui. Et d'autres ont droit à ses attentions avec une certaine distance gênée, mais une bienveillance calme.

Coincé comme il est, il déteste les démonstrations de tendresse, qu'elles soient verbales ou physique.. Mais malgré cette rigidité, il a une certaine manière de se préoccuper et de réagir, qui lui donne un air de tuteur sévère mais juste, avec une douceur et une tendresse jamais explicitement avouées.

Car les nations qui s’autoproclament nobles doivent le prouver davantage que par leur splendeur et leur arrogance. Et tout comme son compatriote Beethoven qui indiquait sa tête et son coeur en prononçant les mots suivants, notre autrichien pourrait, si il l'osait, en dire tout autant:

"Ma noblesse est ici".











Et Beethoven est autrichien, n'essayez point de le dissuader du contraire.


Physique


L’âge est une attitude. Certes, c’est le genre de choses que l’on baragouine à ses aînés afin de les consoler de leur nombre d’années accumulées sur Terre. C’est aussi, certainement, le moindre des soucis d’une nation sous forme humaine destinée à vieillir lentement, à paraître dans la force de l’âge malgré les siècles s’étant accumulés en son âme. Certains préfèrent conserver une image aussi jeune et dynamique que possible, et d’autres préfèrent refléter toute leur expérience et leur splendeur passée.

Ainsi, même si la plupart des personnes rechigneraient à appliquer le terme d’aristocrate à quelqu’un n'ayant pas, physiquement parlant, dépassé la trentaine, c'est exactement de cette aura là dont il irradie, fort volontairement.
L’air d’un temps passé, oui, l’air d’un aristocrate. Mais qu'est-ce que cela signifie, exactement? Une petite promenade du côté autrichien nous en dira plus--

Comment? Le périmètre de sécurité? Mais je ne suis pas Fr--! ...Bien mademoiselle Hongrie. Posez là poêle maintenant.

Une promenade..mais cela pourrait être n'importe quelle occasion. Une parade militaire, une visite diplomatique ou les cents pas dans son bureau, l'attitude sera toujours la même. Un maintient aristocratique, marchant toujours le dos bien droit, la tête haute, les épaules en arrière et la poitrine en dehors—ahem.

Non, pas de bras qui se balancent, pas de sifflotements, et vous ne le verrez jamais le dos recourbé, les mains dans les poches, avachi vulgairement dans un canapé ou adossé à un mur…On pourrait imaginer qu’il s’agit là d’une rigueur presque militaire, réglée comme une horloge…mais subtilement adoucie par un brin de sophistication.

Il possède l’art de bien se tenir qui lui confère une élégance naturelle, accentuée par sa silhouette. Grand, élancé, il marche d’un pas résolu dans la vie avec l’air d’un conquérant serein et sévère. Oui, même lorsqu’il se perd…et peut-être même surtout lorsqu’il se perd.

Voyons voir les vêtements que notre autrichien est susceptible de porter…et, de ce fait, ceux qu’il est susceptible de ne point porter du tout. Ce qui élimine déjà pas mal de choses, quelle que soit l'époque-- surtout la nôtre. Bien que ce 21ème siècle soit fort avancé et que les modes vestimentaires conservatrices soient probablement un peu passés de mode, un aristocrate n’est jamais soumis aux aléas du temps et des opinions de la masse.

Au contraire, il est possible que face à ce qu’il considère comme une perte du véritable goût et de l’élégance, notre cher Roderich ne fasse que revenir avec davantage de résilience aux goûts vestimentaires qui paraîtraient plus courant au début du 20ème siècle, voire avant. Non, vous ne le verrez jamais en jean, en t-shirt ou en baskets, soyez en certains. Il serait presque moins surprenant de le voir débarquer en vêtements du 19ème siècle qu’en survêtement de sport. (Bien moins effrayant, dans tous les cas…). Il est toujours bien moins étrange de le visualiser en costume plus…daté.

Cape et tunique ou jeans et baskets ? La question ne se pose plus...

L’autrichien préfère ne pas revêtir l’uniforme militaire de l’Autriche, sauf si il est réellement obligé de le faire dans les circonstances appropriées. Qu’est-ce que ce sera, donc, quand il doit se montrer à peu près en phase avec l’époque actuelle ? Costume-cravate, ou au pire une simple chemise et un pantalon. Et un panorama stupéfiant de nuances… ! Allant du gris clair au…gris foncé…au…noir. Hum, bon. Soyons un peu gentils…il aime aussi le bleu marine. Hé, quand on est en compétition contre une ribambelle d’uniformes militaires khakis, cela paraîtrait presque fantaisiste ! Il portera bien une seule couleur à peu près ‘fantaisiste’, et c’est le violet, couleur de l’aristocratie par excellence (et des gays aussi apparemment…on se demande d’ailleurs si Hongrie n’a rien eu à voir dans le conseil pour la couleur).

C’est donc un long manteau de cette couleur qu’il arbore habituellement, accompagnés d’un quelconque pantalon beige et des bottes lui montant jusqu’aux genoux (oui, moi aussi, je suis très déçue qu’il ne porte pas des collants et des chaussures à talonnettes comme au 18ème siècle).

Au cou, puisqu’il est fort incorrect de paraître en exposant ainsi sa nuque bien que portant une chemise fermée jusqu’au dernier bouton du col, il porte habituellement une cravate ou un jabot de soie blanche. Une paire de gants noirs terminent le portrait digne d’un sujet de peinture à l’huile. Certains gageront que c’est afin de protéger ses fragiles mains de pianiste…d’autre, que c’est une touche de prestige rajoutée à cette apparence élégante mais fort sobre.

D'ailleurs, si vous daignez vous approcher plus près du sieur Roderich – s’il vous autorise à le faire sans exprimer de gêne ou vous foudroyer du regard – vous verrez que ses habits, bien qu’impeccablement entretenus, sont toujours vieux, parsemés de rapiècements et de raccommodements tellement minutieux et soignés effectués par la main de notre aristocrate qu’ils sont presque imperceptibles à l’œil nu…Oui, aristocrate, mais…radi—hum…parcimonieux. Il serait tout bonnement déplacé et indigne de paraître en public avec des vêtements comportant la moindre faille, mais il se refusera à toute dépense frivole et excessive en vue de vêtements flambant neufs. (Si vous êtes allemand et que vous laissez traîner vos caleçons troués, par contre, vous aurez juste un gros patch moche et pas du tout minutieux. Mais voilà, il fallait pas jeter votre caleçon n'ayant-presque-jamais-servi)

Voyons à présent ce qui se cache sous cette chemise parfaitement repassée sans un seul pli disgracieux...ah…h…n—non ! Pas encore la poêle… ! Hum. Je reprends, imaginons très très fort ce qui se cache en dessous.

L’aristocrate ne possède certainement pas ce que l’on pourrait qualifier d’un corps d’athlète…et pour cause, ce n’est pas exactement comme si son mode de vie le reflétait vraiment. Sauf si il arrivait à insérer une séance de jogging et une vingtaine de pompes après chaque séance de piano. Tout en ingérant sa dose quotidienne de pâtisseries. ET en raccommodant un caleç—bref. Or, malgré une carrure plus mince et moins robuste que certains de ses camarades, notamment germaniques, il serait malvenu de le qualifier pour cela de gringalet ou de femmelette aussi hâtivement.

Car il est bien facile d’oublier que sous cet air débonnaire, la nation a dû accompagner l’armée de son pays sur le champ de bataille et se battre, même si il aura toujours préféré la diplomatie aux combats, les arrangements maritaux aux entre-chocs des lames. C'est presque comme si il faisait exprès de le faire oublier à chacun. Donc, même si son armée n’a pas toujours eu la meilleure réputation et n’a pas toujours été dans le meilleur état, son dévouement est resté gravé dans son esprit comme dans son corps. Il possède une musculature discrète, déliée mais pourtant présente sous cette chemise sobre, ainsi que certaines cicatrices cachées parcourant ce corps.

Ce qu’il ne possède pas en force brute, il compense par sa taille. Et lorsque cela l’aura abandonné, ce visage froid comme un masque de porcelaine reflètent la verve et la détermination nécessaire afin de s'en sortir.

Venons en donc au visage. Les traits de ce visage en particuliers ne pourraient être décrits autrement que par leur noblesse. Une mâchoire subtilement définie, un nez peut-être un peu plus long que la moyenne mais élégamment tracé. Un dessin des lèvres aussi fin et délicat que le tracé d’une plume, lèvres sur lesquelles un sourire, s’esquisse, parfois. Ils sont plus fréquents que l’on pourrait le penser, étant donné le niveau de diplomatie et d’amabilité de la nation.

Pourtant lorsque l’on sait distinguer les sourires sincères du reste, on conçoit que ceux-ci sont les plus rare. Sachez que le jour où l’aristocrate sourira à pleines dents n’est pas encore arrivé…Des sourires de courtoisie ou exprimant une légère satisfaction, demi-sourires calmes et sans engagement approfondi. Sourires destinés aux autres, pas pour lui-même. Puis il y a les rictus plus marqués, plus défiants et presque cruels, ceux que l’on retrouve au tournant d’une réplique sardonique ou d’une confrontation sur le champ de bataille.

Son teint est pâle et sa peau délicate, l’épiderme choisi de ceux qui préfèrent ne point trop s’exposer au soleil et aux dangers de la vie. Sous ses gants noirs, ces mains blanches aux longs doigts élégants et délicats semblent aussi blanches, en effet, que les touches d'ivoire du piano sur lesquelles elles reposent la plupart du temps.

Cadrant ce visage, ses cheveux d’un brun chocolaté sont peignés en arrière dans une coiffure fort compliquée, qui semble prendre beaucoup de temps à faire et très peu de temps à décoiffer entièrement. Oui eh bien, certains font leur footing matinal, l’autrichien préfère simplement passer des heures devant la glace, c’est particulier. Ces mèches tombent parfois jusqu’à mi-cou, fines et soyeuses…enfin, pas que quiconque n’ait encore eu la chance de les toucher. Même si tout le monde souhaitant énerver l’autrichien n’aurait qu’une seule envie : tirer sur cette étrange mèche qui dépasse presque à la verticale par rapport au restant de sa coiffure. Voilà, vous avez fait la connaissance de Mariazell, l’un des endroits du corps de l’autrichien qu’il n’aime pas que l’on touche…du tout. Oubliez illico.

Malheureusement pour certaines, tirer dessus ne provoque pas les mêmes…effets que sur un italien. Vous aurez simplement un autrichien doublement énervé, ce qui peut provoquer des effets néfastes loin d’être ahem...excitants (sauf pour les masochistes). A noter que « Mariazell » (baptisée ainsi d’après un petit village du nord de l’Autriche qui était une ville de pèlerinage pour le Pape!) devient généralement plus bouclée quand il a essuyé une humiliation d’un certain type et en zig-zag lorsqu’il est en colère. Ou alors c’est juste l’humidité, si on veut être rationnel à propos des mèches bizarroïdes des nations. (Sinon, vous pouvez toujours essayer de capter Radio Classique avec, mais je ne promets rien).

Autre trait particulier ? Un grain de beauté, petit point parfaitement rond et délicat placé juste dans le coin en-dessous de ses lèvres, à gauche, comme la marque de finition d’un visage noble. Une autre partie du corps qu’il n’aime pas que l’on touche. Et ce…pour des raisons entièrement différentes. Restons-en là…

Il n’y a rien de rugueux ou de brutal dans ce portrait et il possède en ce sens, une harmonie sereine d’un monde depuis longtemps révolu, et dont plus personne ne se soucie. Une subtilité qui se dévoile patiemment et calmement comme une symphonie que l’on écoute du début jusqu’à la fin. Une harmonie presque…belle, oui.

Chose que l’on a généralement tendance à oublier, de plus, à cause de l’expression froide et intransigeante qui s’affiche derrière ses lunettes, ne donnant pas la chance à ce genre de pensées de se former.

Ceci est davantage accentué par ses lunettes…ce visage autrichien ne serait pas complet sans elles. Leur présence semble quelque peu durcir ses traits, lui donner plus d’autorité. Il ne les enlève jamais en public…euh…hum…comment ? Oui, seulement pour s’endormir, je vous dis ! Hum. Il se sent très mal à l’aise s’il ne porte pas ses lunettes…probablement parce qu’il a très peur de paraître "ordinaire" sans elles, seulement une ardoise vide et sans personnalité. Pourtant, derrière ses verres froids se trouve probablement la meilleure preuve qu’il ne l’est pas.

Un regard d’un violet à la fois intense et délicat, bordé de cils sombres leur donnant un aspect qui demeure toujours vaguement énigmatique, comme si ces améthystes exprimaient un sentiment parfois insaisissable…Oui, la plupart du temps ces yeux d’une couleur rare, précieuse, ne scintillent que d’une lueur calmement froide, projetant leur regard sur le monde et le jugeant selon les critères d’une nation déchue mais encore fière.

Et pourtant, ce regard, en un instant imperceptible, peut soudainement s’adoucir et briller d’une bienveillance sereine, tout comme ils peuvent soudainement s’enflammer avec défiance, tout comme la chaleur d’un regard tendre peut se mêler à un scintillement passionné alors qu’il parcourt ses mains le long des touches d’un piano. Quelques notes de musique, oui, révèlent dans ce regard quelques lueurs de ce monde intérieur de l’aristocrate.



C'est ton histoire

15 mai 1955, et l’atmosphère bruissait de papiers et de murmures dans cette salle si impersonnelle et morne qu’elle aurait pu se trouver n’importe où. Il s’avère, cependant, qu’elle se trouvait à Vienne. Le silence s’abattit sur la salle alors qu’une silhouette mince franchissait le pas de la porte, tous les regards se tournant vers lui, le même consensus silencieux traversant la salle. Il semblait avoir vieilli.

Le dos un peu plus courbé malgré ses efforts, le regard plus éteint et les cheveux plus longs, menaçant de retomber sur son front. Cela ne datait pas de 1945. Il avait été ainsi depuis 1918, depuis qu’on lui avait retiré l’Empire qui se désagrégeait déjà entre ses mains. Certains ne pensaient même plus qu’il allait s’en relever.

Pourtant, Roderich Edelstein se dirigeait vers son siège d'un pas ferme, l’expression fière et déterminée en réajustant ses lunettes et en fixant l’assistance, en particulier les quatre individus lui faisant face. Ou devait-il dire ses quatre occupants, depuis 10 ans ? A moins que le terme soit « ses locataires tenaces » ?

Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie. Le premier semblait s’ennuyer, le deuxième avait d’autres soucis en tête. Le troisième lui porta le même regard véhément qu’ils aimaient s’échanger mutuellement et le dernier…ah. Le dernier semblait s’amuser.

« Avez-vous pris nos considérations en compte, concernant l’indépendance de votre pays après dix ans de tutelle militaire ? »

L’autrichien esquissa une légère grimace de dégoût en entendant ce mot, si subtile dans ce visage froid et calme que ce n’était qu’un léger mouvement de ses lèvres fines, quelques clignement de ses yeux, comme si le terme était semblable à une poussière qui le dérangeait. « Sous tutelle militaire. » Une tutelle. Le mot semblait presque rassurant, comme l’aile d’un grand aigle sous lequel de plus petits oiseaux iraient se réfugier. Des aigles...ah, c’était certains, ils ne l’étaient pas, eux, ces « Alliés ».

Il jeta un coup d’œil vers la fenêtre d’un air distrait, vers le ciel, ignorant délibérément le fait qu’il pourrait ainsi faire preuve d’insolence envers son interlocuteur. C’est eux qui faisaient preuve de la plus grande impertinence en venant partager son pays en quatre après leur victoire. Ils avaient eu la grande bonté de lui laisser un gouvernement, mais s’étaient décidés à contrôler chaque mouvement d’une zone à une autre. Surtout les mouvements vers la zone soviétique, comme si ils voulaient peu à peu en faire un autre pays à part entière. Ils avaient fait comme si cela se passerait vraiment ainsi, comme une lente séparation entre Est et Ouest. C’était si pratique en même temps. Son pays était à la limite entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est. C’était bien de là que venait son nom. Osterreich.

Ils avaient fini par lui laisser plus de liberté, avaient fini par ne plus imposer leur véto à chaque décision. A chaque reprise, Roderich s’était montré courtois, les remerciant d’un léger signe de tête comme son gouvernement lui avait demandé de le faire, sans aucune once de reconnaissance dans le regard. Selon lui, ils lui rendaient ce qui aurait toujours dû lui appartenir. Non…pourquoi devrait-il se sentir reconnaissant ? Ou coupable ? Se prosterner encore et encore pour supplier que…

‘Ce n’est pas ma faute, ce n’est pas ma faute …je suis innocent, je n’ai jamais voulu m’associer à lui !’

Sa voix tendue et craquelée par la fatigue, sa voix d’il y a dix ans, résonna dans sa tête et ses mains blanches se crispèrent presque imperceptiblement, alors que son regard scrutait le ciel. Un ciel tout à fait morne, obstrué de nuages.7

Comme une page vide d’un blanc sale sur laquelle il fallait encore tout écrire…écrire quoi ? La suite de l’histoire ?

Pas de bruit dans le ciel, pas de bruissement d’ailes. Il y avait des aigles dans la forêt de Vienne, mais cela faisait longtemps depuis qu’ils ne se montraient plus. Le bruit, le nouveau fracas de la ville. Et puis…non. Ce n’est pas comme si de simples animaux pouvaient ressentir ce genre de honte, de genre de changements au cours du temps. Ce n’étaient que des symboles de son pays. Comme lui.


« Je répète…Avez-vous pris une décision ? »

Un long silence s’était écoulé.

«Entre mon indépendance et ma neutralité permanente… » Il jeta un coup d’œil au russe. « Conformément aux conditions de l’union soviétique, si je ne me trompe. » D’après le hochement de tête bien trop enthousiaste du russe, non, il ne se trompait pas, mais ça il le savait déjà. Roderich hocha calmement la tête. « Oui, je l’ai prise… »

Sa voix était calme et patiente, légèrement lassée, comme si ils étaient ceux qui se trouvaient dans son bureau et qu’ils auraient bientôt à repartir. Même si il était occupé, c’était le cas, non ? Non. Il était tendu et faisait tout pour ne pas le montrer. Ne plus jamais montrer qu’il pourrait avoir peur. Peur de prendre la mauvaise décision et d’ébranler la dernière once de confiance que les autrichiens avaient en leur gouvernement. Qu’il ne faisait que gagner du temps avant la décision finale.

D'après les regards inquiets de son gouvernement se murmurant à l'oreille à côté, il se rendit compte qu'il avait plutôt l'air de radoter. Ah...qui sait, peut-être avait-il un peu trop vieilli, trop rapidement. Peut-être qu'il n'était plus capable de supporter tout cela, de s'adapter à ces changements trop brutaux...mais impossible de le remplacer. Il s'imaginait bien ce qu'ils pensaient, et n'aurait pu les contredire. Depuis le début de ce siècle, il n'avait rien fait pour démontrer le contraire.


« Si…vous acceptez de déclarer votre neutralité, les troupes alliées se retireront en Octobre. Dans le cas contraire… »

Il leva légèrement la main pour l’interrompre. « Dans le cas contraire, il m’arrivera ce qui est arrivé à Allemagne. Je suis au courant. »

Son ton était sec, comme en défense de son ancien allié. Oh oui, il avait bien eu le temps d’y penser, bien assez de temps pour penser que l’on pourrait lui proposer la même chose. Être divisé entre Est et Ouest, de manière permanente, comme deux pays distincts, comme deux facettes opposées d'un miroir. Ce qui est arrivé à Allemagne et à…Prusse…non…Allemagne de l’Est ? Qu’est-ce qu’il était devenu…ou plutôt, qu’est-ce que l’on en avait fait ? L’autrichien esquissa un vague sourire amer qui provoqua quelques regards perplexes autour de lui. Après la première guerre, tout le monde était persuadé que c’était lui qui disparaîtrait, pas l’autre. Mais il avait su trouver les bons mots afin de s’en sortir sans trop de sanctions. Il fixa le russe avec un mépris et un dégoût qui allaient outre sa propre situation, qui pensait à d’autres yeux d’un vert vif.

Il ne l’avait pas revue depuis…bien longtemps, elle. Bien trop longtemps. La hongroise…Pas qu’elle avait envie de le revoir, lui, sans aucun doute. Il se remémora d’elle. De l’empire austro-hongrois. De tout ce qu’il avait pu subjuguer et envahir, tous ceux qu’il avait pu occuper sans se soucier de leur avis.

Y compris…elle. Il n’avait jamais compris ce qu’elle avait pu ressentir, même quand ils avaient unis leurs pays en un empire. Et maintenant, il l'avait perdue aussi.

L’arrogance se mêlait à la tristesse et brûlait à travers ses veines comme un poison délicieux. S’il devenait neutre, il perdrait tout cela…tout sa gloire passée. Il ne pourrait jamais le reconstruire.

Mais...ne l’avait-il pas perdue depuis longtemps ? N’avait-il pas essayé de la regagner en déclarant la guerre à Serbie en 1914, n’avait-il pas commencé tout cela avec l’espoir de…goûter de nouveau à cette gloire ?

J’ai eu tout…tout ce que je voulais.

Il semblait plus détendu et apaisé, se levant calmement, et échangeant un regard avec le chancelier se tenant à côté de lui. Julius…Raab, oui, c’était son nom. Son gouvernement avait été remplacé depuis peu et il perdait le fil des noms.

Celui-ci le regardait avec un air fatigué mêlé à un certain degré d’appréhension, comme si il allait faire basculer tout ce qu’ils avaient convenu. C’est vrai, l’être en lui qui avait régné pendant des années s’était opposé à tout cela. Mais alors qu’il ouvrit la bouche à cet instant, tout paraissait soudainement si clair.

J’ai eu tout ce que je voulais, mis à part ce sentiment…



« J’accepte. »


Il avait conquis, détruit, marchandé, échangé. Mais rien ne pourrait jamais se mesurer à ce qu’il avait fait et il ne pourrait jamais le répéter, jamais le rendre « meilleur », jamais créer un deuxième empire. Il fallait enfin s’y résoudre. Aller de l’avant en prenant du recul...il résista à l'envie de rire légèrement à la pensée. Ce serait la première fois depuis longtemps.

« J’accepte de déclarer ma neutralité permanente afin que vous donniez à mon pays sa liberté et son indépendance. »


Et il prononça ces mots non pas dans un ton de résignation mais de victoire et de fierté soudaine qui surprit et perturba l’assistance. Les murmures d’approbation, les bruissements de feuilles, l’encre coulant de nouveau alors que chacun se penchait et signait, obscurcissait la blancheur de leur accord.

L’autrichien semblait changé, le regard plus vif et plus ferme, davantage empli de chaleur que de son stoïcisme habituel. Avec un demi-sourire calme et satisfait, peut-être empreint d’une légère arrogance, comme si il avait un secret à dissimuler qui changeait la perte en un gain inestimable.

Non, ce n’était pas une équivalence à ses années de gloire et de conquête. Ce sentiment…était bien meilleur encore.
Alors qu’il se penchait pour signer à son tour, quelque chose attira son attention dans le coin de son œil et il regarda vers la fenêtre rapidement. Pendant un instant, il avait cru le voir…non, peut-être qu’il avait rêvé. Ou peut-être était-ce peu important, après tout, pensait-il en gratifiant la feuille des arabesques gracieuses composant son nom.

Elles se tenaient sur la feuille du nouveau traité d’Etat autrichien avec élégance, comme une seule plume noire flottant à travers le ciel.


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Comment avez vous connu le forum ? Je suis une lâche déserteuse-- euh, revenaaante, ex-joueuse d'un certain polonais!
Suggestions pour celui-ci ? Je suis venue, j'ai vu et j'ai rien à dire dessus, très épuré et agréable à naviguer <3
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Dernière édition par Roderich E. / Autriche le Ven 6 Juil - 15:37, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 17:15

Ouuuuh une revenante ! (et on a eu tellement de Pologne, je vois même plus lequel tu jouais ='D)

Bonne chance pour la fiche. Tu t'es bien lâchée au sujet du physique, mais je crois que mon extrait favori restera :
Citation :
Sinon, vous pouvez toujours essayer de capter Radio Classique avec, mais je ne promets rien
. Magnifique. ♥
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 18:45

..... Non. Pas moyen. Je ne te souhaiterai pas la bienvenue. D:

...Et j'me porte volontaire pour essayer de capter radio classique avec sa mèche ! 8D
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 19:05

Ez a test az enyém, és aki mer érjen ez az ember lesz a fogát pusztította az én serpenyő. *fait craquer ses jointures et prépare son arme*
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 19:10

La Hongroise, arrête de parler la bouche pleine. /part flooder ailleurs/
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 19:14

Toi, va t'occuper de Feliciano dans les vestiaires lors de la 3ème mi-temps des demi-finales de l'Euro... :hungary:
/part/
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 19:22

Papa! \^w^/
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juin - 19:30

*Tire la langue*

Bienvenue, s'pèce de bourge!
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Aelius Romulus/ Rome


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeVen 29 Juin - 13:25

Bienvenue au seul fiston civilisé de Germania ^^



(Pas taper les autres, je blague)



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Gilbert / Prusse


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeVen 29 Juin - 15:28

Ha mais je proteste ! Roddy n'est pas le plus civilisé d'entre nous. C'est juste le moins viril. 8D /sort/

Et range ta poêle Eli, tu vas te faire mal~
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Huctia/Gaule


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeVen 29 Juin - 15:30

Bonjour l'aristo ^^ Bienvenue parmi nous.
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Roderich E. / Autriche


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Beethoven EST autrichien !


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeVen 6 Juil - 15:52

Prusse > Capte ça pour voir, Dummkopft! *très viril coup d'archet, c'est violent ces trucs là, si si*


Italie > Ma fille!...hein, comment ça j'ai raté un épisode?

Merci à tous <3

Eh bien voilà, j'ai terminé! J'espère que c'est convenable...

J'ai essayé de rendre mes espèces de patés indigestes de texte moins...indigestes dans la mesure du possible. Et puis bon, le test RP n'est pas très euh...mouvementé disons, j'ai hésité à la dernière minute entre faire ça et quelque chose d'Hollywoodien featuring Arnold Schwarnegger as Roderich Edelstein bwahahaha..hum avec plus d'action...alors si il faut changer, ça ne me dérange pas! : D
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L'Histoire


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeMar 10 Juil - 18:49

Je proteste, Beethoven est allemand. (h)

Magnifique fiche, des plus détaillées, je ne peux que vous ouvrir les portes. Et bon retour parmi nous !


L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Valida13

Cher(e) nouvel(le) arrivant(e),

Le Staff a décidé que tu étais apte à partager un pan de l'Histoire avec nous, tu es donc validé. Faisant maintenant partie des nations ici présentes, ton siège à l'ONU t'attends, mais seulement après quelques formalités :

• Te présenter ici : Petit Topic de Présentation
• Poster ta fiche de demande de rps ici : Demandes de RP


Bienvenue parmi nous sur HetaRPG, où on espère que tu passeras du bon temps.
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Roderich E. / Autriche


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Beethoven EST autrichien !


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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitimeMar 10 Juil - 19:13

Danke <3
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MessageSujet: Re: L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours]   L'aristocratie aussi fait des fiches [Autriche- en cours] Icon_minitime

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