Je ne suis pas un humain, je ne suis pas un dieu. Je suis une Nation. Mais considérez-moi comme un dieu quand même.
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Nom : O'Murphy Prénom : Kenneth Nation : République d'Irlande Âge humain : 25 ans Sexe Masculin Date de naissance : 17 Mars Rang personnalisé Real men wear Kilts
Allez donc à Dublin, c'est une ville jeune, vous pourrez y faire la fête tous les soirs, l'ambiance y est bonne. C'est habituellement l'image véhiculée par la population : l'Irlande, un pays où il fait bon faire la fête, s'amuser, et surtout, surtout, boire. Le plus grand consommateur de bière au monde est un expert en la matière depuis sa plus tendre enfance : l'alcool est un ami qui ne vous laissera jamais tomber. Malgré les apparences, Kenneth n'est pourtant pas quelqu'un qui tient extrêmement bien l'alcool. Il possède juste la capacité d'en ingurgiter autant qu'un régiment de polonais ivre morts, et le tout avec panache - avant d'aller vomir ses tripes dans la première tourbière du coin. Si l'alcool lui a apporté pas mal de souci au fil des siècles - et continue encore de lui porter préjudice - la fête irlandaise ne se résume pas par l'abondance de whiskey, mais également par le comportement accueillant du garçon. Certes, il s'avère très - trop - souvent être sans le sou, mais cela ne l'empêchera pas de vous proposer de payer votre boisson, de vous inviter chez lui et de vous y mettre à l'aise. Il est de surcroît dôté d'un humour particulier qui, quoique peu subtil, s'avère particulièrement efficace contre les zygomatiques difficiles et les visages constament tournés vers le bas. L'Irlande est le genre de personne à appeler en cas de déprime. Même s'il aura plutôt tendance à vous changer les idées qu'à écouter vos petits soucis.
S'il y a quelque chose de bien connu, c'est la haine qu'éprouve l'Irlande envers l'Angleterre. Etant l'aîné de la fraterie, se retrouver à être la première colonie anglaise ne fut pas un fait très glorieux de son histoire. Pour faire court, même actuellement, l'Irlande a tendance à blâmer son frère pour tout et n'importe quoi, lui rappelant le passé. Bien parti pour ne jamais pardonner quoi que ce soit, la rancune semble être une caractéristique irlandaises récurrente, accompagnée de cette manie de toujours râler sur tout ce qui ne va pas. Certes, l'Irlande a toujours eu une réputation de grande gueule de râleur qui ne se bouge que peu le derrière pour faire changer les choses, ce qui a souvent poussé les colonies britanniques - qu'il considère comme ses tendres neveux - à le remettre violemment à sa place lorsqu'il tendait à trop s'en éloigner. Ce qui engendra encore plus de rancune et d'incompréhension. Sa relation plus qu'épineuse avec l'Angleterre donne leur origine à beaucoup de ses soucis, notament son problème d'argent. Véritable panier percé, il est incapable de garder la moindre pièce qu'il tient entre ses doigts, accusant une fois de plus l'Angleterre pour Dieu sait quelle raison.
Parlons-en, de Dieu. Qu'y a-t-il de plus connu que la religion qui s'est toujours farouchement opposé à l'anglicanisme sur le sol irlandais ? Etant quelqu'un de très pieux - même s'il a tendance à interpéter à sa manière - l'Irlande s'est plus d'une fois retrouvé confronté aux hordes anglaises qui proclamaient se battre pour la religion - et qui, de toute évidence, ne cherchaient qu'une raison pour frapper sur l'Irlande, ce qui de son côté lui donnait une raison de frapper sur l'Angleterre. L'Irlande étant l'une des nations où le taux de croyance et d'assiduité à l'église est le plus élevé, on pourrait croire que Dieu le lui rend bien, avec la fameuse "chance irlandaise". Que nenni. Il s'avère en fait que cette expression est entièrement ironique, soulignant alors le côté malchanceux du rouquin, en amour comme au jeu, dans la famille comme dans les amis. Et à bien y regarder, la poisse l'a suivi tout au long de son Histoire, bien qu'il soit pourtant superstitieux comme pas deux et s'entend bien avec les créatures de son folklores.
Sans doute le plus important de toute la personne Irlandaise, c'est sa fierté. On ne croirait pas à première vue, on pourrait se dire qu'il y a plus capital dans l'Irlande que la fierté Irlandaise... mais ce serait une erreur que de la sous-estimer. En effet, cette fierté, c'est ce qui l'a conduit au fil des siècles à prendre des décisions qui pourtant n'étaient pas en sa faveur, et encore moins en celle de son peuple. Cette fierté l'a poussé à demeurer celtique malgré les diverses invasions germaniques, qui l'a forcé à ne jamais se soumettre à l'envahisseur anglais. S'il pense qu'il doit faire quelque chose, il le fera, même s'il doit pour cela en payer le prix fort. C'est sa fierté qui lui donne la persévérance, la force de continuer à se battre malgré sa faiblesse, malgré sa pauvreté. C'est sa fierté qui le pousse à répondre à la provocation contre toute raison, contre toute logique, qui lance son poing au visage de l'autre malgré la faiblesse de son muscle. Et, qui sait, c'est peut-être sa fierté qui l'a dôté d'une langue aussi acerbe que la sienne, dont la répartie cinglante et teintée d'humour noir chauffe souvent les ardeurs des belliqueux tels que lui.
Les Irlandais, on les imagine roux, le teint cireux, les yeux verts et la peau parsemée çà et là de petites taches de pigmentation appelées communément "taches de rousseurs". Certains pourraient croire que Kenneth est maigrelet, et ils auraient raison. Sa silhouette d'échalas n'est pas due à sa taille - plutôt moyenne pour un type caucasien - mais bien à la maigreur de ses traits, conséquence d'un manque flagrant de nourriture à un moment de sa vie. La seule vue de ses membres maigrelets laisse imaginer l'affaiblissement dont il a été victime au fil des années de soumission et de rébellion alternées - enfin, si on fait abstraction de son teint blanc, maladif ou cireux selon la météo. C'est donc en face d'un visage creusé mais à la mâchoire forte que nous nous retrouvons. La première chose qui saute aux yeux, c'est cette couleur criarde, flamboyante, qui retombe en mèches désordonnées, pas coiffées - incoiffables ? - sur le front de notre Irlandais. Un front très peu apparent d'ailleurs, mais on ne sait si c'est à cause des mèches de cheveu susnommées, ou bien par la faute de la proéminence de cette paire de sourcils. Pas aussi imposants que ceux du petit frère, certes, mais on y voit l'air de famille. Air de famille que l'on retrouve d'ailleurs dans la profondeur de ces deux prunelles vertes, communiquant souvent de la malice, aussi souvent qu'elles sont rivées sur une chope de Guinness. Ce qu'on remarque également chez Kenneth, ce sont les taches de rousseurs parsemant ses joues et son long nez retroussé, que l'on retrouve également sur toutes les parties visibles de son corps - et plus si affinité - mais d'une couleur plus claire, plus passe-partout. Moins visible, en somme. Si ses longues lèvres s'étirent souvent en un grand sourire moqueur ou amical, on ne peut s'empêcher de remarquer cette barbe naissante dont il n'a pas l'air de se soucier un seul instant. En vérité, c'est bien parce qu'il n'a aucune rigueur qu'il ne prend pas la peine de se raser le matin - ou une fois sur trois - et il considère, au fond, que ça fait également partie de son charme, un charme un peu particulier certes. Charme renforcé par cette apparence globale de jeune homme débraillé, veste ouverte, chemise entrouverte, cravate à moitié défaite et autres... C'est bien encore une fois une question de pratique : il ne supporte pas d'être mal à l'aise dans ses vêtements.
Depuis ce sombre jour de 1945, ce jour où les Alliés avaient décidé de refuser l'adhésion des états neutres à l'ONU, l'Irlande était internationalement morte. Il se revoyait, là, planté à côté de Berwald entre autres. Le sourire éclatant d'Ivan, Ivan qui lui avait offert tout son soutien lors de sa prise d'indépendance, ce même Ivan qui leur avait lancé, auréolé d'un halo de joie de vivre :
Suite à votre état de neutralité, vous ne ferez pas partie de l'ONU pour le moment.
Et le tout agrémenté d'un petit rire à faire craquer n'importe quelle mère en mal d'enfant à cajoler.
Au démarrage, Kenneth avait râlé. Il en avait fait baver à tout le monde ce jour là, il s'était verbalement attaqué aux Alliés. Même Francis. Francis, allié honteusement perdant du grand conflit, et toujours certain d'être du côté gagnant de l'affaire, pauvre homme drapé dans un amour-propre en lambeaux. Un amour propre presque aussi démesuré que celui de Kenneth. Kenneth, celui qui avait tellement d'orgueil qu'il s'était même attaqué à Francis, sans doute le seul qui avait pu jamais bénéficier de son affection entière, dévouée, profonde, respectueuse. Et pire que tout, il ne le regrettait pas. Par rancune, par orgueil. Par stupidité peut-être. Il n'aurait pas su le dire.
Et finalement, personne n'avait réagi à ses protestations. Et il avait abandonné. Il était rentré chez lui, s'était arrêté dans le premier pub et avait enchaîné les whiskeys jusqu'à se retrouver dans un état d'ivresse proche du coma éthylique. Duquel il n'était toujours pas revenu.
Et là, maintenant, en ce soir de 1947, il errait comme une âme en peine, sans but précis.
Je demeurai longtemps errant dans Césarée.
En dépit de ce récent incident avec Francis, ils avaient toujours été en bons termes. Au fond, la littérature française avait toujours eut le don de l'épater. Le scotcher, lui mettre une grande claque dans la figure comme lorsqu'il se retrouvait devant les "Trois études de figures au pied d'une crucifixion" de ce type bizarre, là, Francis Bacon. Un choc, une incompréhension. Il essayait de voir ce qui pouvait bien se cacher derrière ce titre implicitement blasphématoire - crucifixion ! CRUCIFIXION ! Non mais franchement - et puis il ne distinguait même pas l'intérêt de cette peinture. Et puis, le moment de la réflexion. Ah oui, les crucifixions, ça commençait chez les Celtes, ses propres origines. Ah oui, et le trio des Furies. Ah oui. Oui, c'est clair maintenant. Et quelle créativité, ce Bacon.
Ça se déroulait toujours comme ça lorsqu'il ouvrait un livre que Francis lui passait avec beaucoup de fierté. Il commençait par n'y voir qu'un amas d'absurdités, un style totalement décousu et sans aucun rapport avec la littérature, la vraie, celle à laquelle il était habitué. L'Irlande avait de quoi être fière de ses écrivains. Comme le charmant - et patriote - Jonathan Swift, ou encore l'excellent - et patriote - James Joyce. Ce sacré Jim. So Irish.
Je demeurai longtemps errant dans Césarée.
Mais ce vers, ce vers... Il ne s'en était pas remis. La première fois qu'il l'avait lu, c'était de Racine. Un simple alexandrin, qui pourrait passer inaperçu. Il n'y avait pas fait attention. Et puis, il l'avait retrouvée dans Aurélien. Dans les premières pages en plus - sa capacité à s'intéresser à autre chose qu'à lui-même ne lui permettait que rarement d'atteindre la fin d'un livre étranger, sauf quand il était dans l'humeur. Mais c'était ce soir précis de 1947 que le vers avait pris tout son sens pour lui.
Il n'avait rien à faire. Rien du tout, et ça depuis deux ans. Il aurait pu se reprendre en main, se relever tout seul. Se décider à réfréner la consommation d'alcool, à voir comment s'y prendre pour pouvoir faire vivre son peuple. Mais Kenneth n'avait aucune volonté, et encore moins d'organisation. Il pensait être condamné à errer, trop honteux pour rentrer à la maison et affronter le regard implacable de son boss, trop honteux pour fouler de nouveau sa terre du pied. Trop honteux d'être ce qu'il était. Alors il marchait, marchait. Il avait vite croisé ses frères, puis Francis. Et il avait passé la frontière allemande. Il n'était jamais allé en chez l'Allemagne avant ça. Il en avait entendu parler via son frères, via les médias, via Francis. Mais jamais il ne l'avait vu.
[...]
L'Allemagne était l'éclatante preuve qu'il existait un paysage plus désolé que le sien. L'Allemagne était passée par la guerre et en était ressortie plus affaiblie qu'il ne l'avait jamais été. L'Allemagne avait connu un âge d'or et s'était effondrée sous le revers de la lame nazie.
4,34 millions d'Irlandais. Et moi et moi et moi. ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
Pseudo : Black Sheep Avatar : Copyright ! C'est à moi. Comment avez-vous connu le forum ? Embarquée par mes amis germains. Suggestions ? ಠ_ಠ Remarques :
Ta fiche... elle est sublime, j'adore le rp, la présentation, les dessins *__* *lui offre une bière* Willkommen bruder *tape affectueuse à la paternelle qui vous brise les os en un seul coup*
N'empêche, Arthur est gâté, il a maintenant une mère et un nouveau frère *sort
Ludwig / Allemagne
Admin L'amour et la haine sont des parents consanguins
Messages : 3306 Age : 34 Localisation : Dans le pays de Goethe
Citation : Save water. Drink beer. Double Comptes : Roumanie
On a un Irlande! <3 *va caliner Kenneth et lui offre des patates et de la bonne bière allemande*
On peut que valider une telle fiche (et attention, tu vas être harcelé, je le sens bien ~~)
Bavière : Kenneth n'est que le frère d'Arth- *voit Kenneth lancer un mauvais regard* enfin.... qui tu sais. 8D
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TU ES VALIDE(E) ! ♥ (et c'est Prusse qui le dit~)
Le Staff (avec un grand S) a décidé que tu étais apte à nous rejoindre, ou plutôt à réecrire l'Histoire en notre fabuleuse compagnie~ A présent tu es un vrai pays, digne de siéger à l'ONU et tout ça... en espérant que tu n'aies pas trop de problème personnel avec Alfred, mais ça, on compte sur toi ! Hem.
A présent, il t'es conseillé d'aller te présenter là -> Petit Topic de Présentation Lorsque c'est fait, pose une demande de RP là -> Demandes de RP, en suivant scrupuleusement les instructions~ Enfin, tu pourras RP ! N'oublie pas de t'amuser un peu partout, histoire de prouver ta valeur :3 Si un jour tu t'ennuies, n'hésite pas à écrire tes Mémoires là -> Mémoires
On compte sur toi pour nous aider, et surtout, t'amuser ♥
A plus tard sur le forum~
Kiku Honda / Japon
Kami des Autoroutes
Messages : 1330 Localisation : ..... Go google it.
Merci à tous de m'accueillir Si vous passez à la maison, je vous servirez une petite Guinness
Chine : Euh, hé bien, voui, c'est moi qui dessine... (j'ai même un compte dA... <- message subliminal)
Bavière : O_O Un frère germanique, my god. C'est vrai que notre père était du genre voyageur. Ah ah. Mais la Guinness est la meilleure bière au monde. Na.
Ludwig : Grrr je ne suis plus le frère de cette demi-portion u_u Qu'il aille au diable. Cela dit, je suis sûr qu'on va bien s'entendre, brother, on a les mêmes centres d'intérêts gastronomiques Et tu as bien fait ton travail d'admin, je t'offre un câlin irlandais ! *le serre fort à lui briser les os. Mais Ludwig est une bête rien ne peut le briser AHAHAH*
Citation :
Pour le rang, j'aurais dis "Fournisseur officiel des avatars du forum" /o/
=> :D Ca serait avec plaisir, mais ça représente quand même du boulot AHAHAH.... Passez commande si vous voulez xD Merci mon p'tit Nippon
Eli : L'Irlandais est une bête assoiffée d'alcool, n'importe lequel. Ce serait avec plaisir qu'il dégustera un bon Tokaji avec vous ma tendre
Roderich : Quelle froideur, quel mépris... Je ne vous admire que d'autant plus, mon cher autrichien (vous et votre épouse avez été l'un de mes modèles pendant ma prise d'indépendance Un autographe, un autographe ! *fan*)
Encore merci à tous :3
Balduin/Bayern
I’m a beerboy in a beerworld
Messages : 102 Age : 33 Double Comptes : l'autre crétin de la Synagogue
Ahahaha Mon cher Kenneth.... tu es gentil, courageux, tu sais te battre apparemment, n'empêche, ma bière est la meilleure des bières, elle les dépasse toutes en tout point. Ose me dire le contraire et crois moi, je te réduit en morceaux avant même que tu dises le nom de ... ton truc qui n'est pas digne d'être appelé "boisson d'alcoolique dégénéré". Pigé ?
(Sinon, ton DA est sublime ^^ Batman, Disney et tant d"autres choses... puis-je te prendre dans mes bras ?))
Ahahaha Mon cher Kenneth.... tu es gentil, courageux, tu sais te battre apparemment,
=> HAHA la bonne blague !! xD Enfin, c'est pas si éloigné de la vérité... Enlève quand même le "gentil", ça fait tâche dans le décor xD
Et fais gaffe à ce que tu dis. La Guinness est bin la meilleur bière au monde, grrr... C'est d'un meilleur niveau que ce que vous servez en Allemagne. Déjà c'est jaune, et je ferais jamais couler un liquide jaune dans ma gorge ! .../sort/
Bref. Embrasse-moi bro, profite de ma générosité. Et merci ;3