Le sort en était jeté. La majorité des nations restantes avaient choisi Iran comme coupable. Celui-ci, ayant à peine eut le temps de faire une dernière priére, d'émettre une dernière protestation, fut brutalement emmené sur le bûcher. Le maire se chargea de l'accablante tâche, et tous allèrent se coucher, la mort dans l'âme.

Iran était la sorcière...



->Durée de la nuit: jusqu'à demain soir.

->Vous pouvez poster, mais c'est limité, postez juste pour dire que vous vous couchez, pas plus pour ne pas pénaliser les loups garous !

->S'il vous plait, envoyez vos MPs au plus vite !

DEROULEMENT:

Les loups garous se concertent par MP et m'envoie le nom de leur victime.
La voyante m'envoie son MP.
Le Cupidon m'envoie son MP.
La Sorcière répondra à mon propre MP, que j'enverrais après la décision des Loups Garous.
Le Salvateur répondra également à mon propre MP.
Les autres dorment, et ne peuvent EN AUCUN cas sortir dehors et espionner les loups.

JOUEURS:

Vivants:

Norvège
Islande
Angleterre
Allemagne
Grèce
Seychelles
Ecosse
Lettonie
Hongrie
Vietnam
Hong Kong
Finlande

Morts:
Megan: Salvatrice.
Iran: Sorcière.
_________________

Iran avait été désigné. Iran avait été emmené par Ludwig vers le bûcher.
Elizaveta eut honte de détourner le regard de la scène. Elle ne voulait pas voir cela. Le bûcher était une mort atroce et elle espérait que l’homme mourrait d’asphyxie au monoxyde de carbone plutôt que de la crémation en elle-même.

La Hongroise rentra chez elle, baisant la croix argentée, remerciant le ciel et son ange gardien de mari de l’avoir protégée.

Elle alla se rassoir dans le fauteuil, face au lit, vide depuis que Roderich était mort. Elle attendait le sommeil qui, comme tous les soirs, avait du mal à venir au fur et à mesure que les ténèbres s’épaississaient, tellement les battements de son cœur devenaient erratiques.

- Roderich… Protège-moi encore…

Ils... Ils s'étaient trompés.

C'était son ombre qu'elle avait cru voir dans l'église.

Elle n'avait pas osé se retourner. Elle aurait du. Ô, comme si elle pouvait regretter maintenant. Elle ne croyait pas en sa culpabilité. Elle avait foi. Mais c'était lui qu'on avait choisi.

Elle le quitta comme il l'avait rencontrée. Sans jamais qu'ils ne voient leurs visages entre eux.

La jeune femme rentra rapidement chez elle, s'allongeant dans son lit et fermant aussitôt les yeux. Qui sait de quoi demain sera fait.

Arthur fermait les yeux, se détournant lâchement du bûcher. Et pourtant, il ne s'en voulait qu'à moitié. Cet homme, pour une raison obscure, s'apprêtait à condamner son frère, sa seule famille....

Et pourtant, il était un innocent, et qui plus est un innocent qui disposait d'un pouvoir considérable..

N'avait-il fait que repousser le sort inéluctable qui les attendait tous, la mort? Iran avait-il eu raison en se méfiant de Lysander? Arthur secouait la tête, refusant cette pensée noire, mais c'était trop tard : l'ignoble germe appelé "doute" germait dans son esprit troublé.

Frissonnant, déchiré par des sentiments contradictoires, Arthur s'en retourna chez lui, incapable de lâcher la main de son frère qui tremblait encore.

Cette nuit encore, nous sommes vivants, pour combien de temps encore?

Merdum, pourtant, Iran, t'avais l'air louche <___<

Aussitôt son vote prononcé, il avait tourné les talons pour se réfugier chez lui. Il ne voulait ni ne pouvait voir ça. Pas la force d'affronter les conséquences de son choix. Se recroquevillant dans un coin, les bras croisés sur la tête, il fixait le sol d'un air dévasté. Il n'avait rien contre Iran... Qui était-il pour décider de la vie ou de la mort d'une nation, lui qui ne représentait pour ainsi dire rien ? Une seule chose était sûre, plus jamais il ne voterait le dernier. Plus jamais.

Pourquoi fallait il toujours que son choix aboutisse sur la mort de quelqu'un? Oh bien sur, ce n'était pas lui qui l'avait trainé par les cheveux au bucher, ça non... Mais pourquoi fallait il toujours qu'il fasse le même choix que la majorité? Pourquoi n'aurait il pas pu, pour une fois, voter contre quelqu'un dont personne ne doutait?
A cette pensée, son regard tomba sur Raivis. Ce qu'il pouvait être bête. Même ce gamin avait mérité le soupçon de quelqu'un et, après tout, quoi de plus légitime? Qui sait si, à la nuit tombée, il ne devenait pas une bête féroce? Peut être que...Non. C'était impossible.

Les flammes crépitaient, comme étant affamées. Elles avaient soif de sang. De sang dont elles étaient copieusement abreuvées chaque jour, presque religieusement. Et à mesure que les flammes lèchaient le corps de l'iranien, ses doutes ressurgirent. Il ne s'était pas rendu compte à quel point il avait placé tous ses espoirs en Iran. Oui, il croyait sincèrement qu'il était le loup. Mais en le voyant si humain, hurlant sur le bûcher, qui pouvait décemment nier son humanité? Une autre nation séteignait, pour rien une fois de plus car, il le savait également, une autre perrirait au moins aussi violemment cette nuit là.

Finalement, cela ne faisait pas grande différence. Regardant l'assemblée, une pensée lui vint à l'esprit.

Ils étaient tous des loups.

Pauvre nation, emmener de force au bûché.

Il c'était aussitôt retourné, se dirigeant vers ce qui leurs servaient de maison à tout les trois. Il ne voulait aucunement assister à se massacre. Il était déjà arrivé chez lui, et il put voir les flammes dansées au loin.

Cette violence gratuite et dont la vie d'un être dépende des vôtes finirent pas le faire craquer. C'est une situation insoutenable.
Il alla se coucher malgrès l'heure, il était fatigué. Fermant les yeux, il ne lui fut pas long à s'endormir...




Pourquoi un innocent est mort T.T

Tanoa avait eu beaucoup de mal à regarder le bucher, et le fait qu'Iran s'était révélé innocent n'avait pas aidé. Elle avait participé à envoyé un innocent au bucher, et ça c'était quelque chose qu'elle avait du mal à accepter. Mais elle se promettait, de ne pas reproduire une telle erreur. Une question lui vint alors à l'esprit : Des loups auraient-ils pu être parmi les votants contre Iran ? Il fallait qu'elle réfléchisse à cela. Demain serait un autre jour et la nuit porte conseil. Oui elle réfléchirait à tout cela demain, en attendant il fallait aller dormir et se préparer au pire pour le jour suivant. En espérant qu'elle fasse partie des survivants.

Tanoa alla se coucher comme chaque soir, lisant une partie de son livre, avant de s'endormir.

Iran brulait. Iran mourrait.

Et quelque part... quelque part... Raivis se disait qu'au moins il n'était pas responsable. Il n'avait pas voté pour lui donc il n'était pas responsable ?

N'est ce pas ?

Dans une petite ruelle, le Letton gémit.

C'était horrible... horrible. Il ne voulait pas participer à tout ça !

Mais Iran brulait. Iran mourrait... et... qui serait le prochain ? Il y aurait obligatoirement un prochain !

Et même si il s'était éloigné, il sentait la fumée du bucher, il entendait les flammes crépiter.

Iran mourrait et Lysander vivrait...

Lysander qui était avec son frère.

Raivis regrettait. Regrettait tout. D'avoir voté, cette situation, sa vie d'avant, ses frères.

Surtout ses frères.

La jeune femme fantomatique ayant compris son tragique sort se regarda brûler jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'elle. Elle avait été jolie, fraîche et pleine de vie et mourrait, rongée par la peur de la mort et des autres.
Elle baissa les yeux et fit demi-tour.

Megan entendit que son cher écossais avait été sauvé. Sauvé certes... mais pour combien de temps encore ?

La nuit tomba et la rousse n'ayant plus à rentrer chez elle, s'installa dans l'herbe, fixant les étoiles et la lune. Les astres assistaient à la mort de l'un des villageois, chaque soir, témoins silencieux. Elle se laissa tomber sur le dos, constatant avec une pointe de soulagement qu'elle ne souffrait plus. Elle avait déjà donné, hier.

Des pas se firent entendre derrière elle. La jeune femme se figea un instant, et si... c'était le loup-garou ? Elle se retourna en tremblant, espérant que son nouveau statut la soustrairait au regard du monstre.

Il n'y avait devant elle qu'un jeune garçon.
Pas n'importe lequel. Lui.
Des cheveux courts, une mèche rebelle.
Une cicatrice sanguinolente de l'épaule droite au rein gauche.
Nolan. Son fils disparu.

N'y croyant pas ses yeux, elle le rejoignit au plus vite, craignant qu'il ne soit qu'une illusion. Elle tomba à genoux devant lui, n'arrivant pas à articuler un mot.

- Ma...man...

Sa petite voix mal assurée lui réchauffa le cœur. S'y prenant à plusieurs reprises elle finit par réussir à lui parler.

- Tu... m'as tellement manqué.
- Mais, je ne suis mort que la semaine dernière.
- Un siècle, un jour, un an. Peu m'importe quand il s'agit de toi.

A ses mots, elle tendit les bras pour le serrer contre elle. Constatant avec délice qu'un fantôme pouvait toucher ses semblables. Figée dans son état de mort, ses yeux restèrent désespérément secs. Nolan se laissa tomber à côtés d'elle.

- Maman ? Quel est ton vœu le plus cher maintenant ?
- Je... je veux connaitre l'issue de ce massacre, répondit-elle sans comprendre. Pourquoi ? Quel était le tien ?

L'enfant lui sourit tendrement.

- Je voulais te revoir, avant de partir.
- Quoi ?!

Il se releva et, devant les yeux éberluées de sa génitrice, il s'éleva dans les airs, devenant chaque seconde plus transparent.

- Merci maman. Maintenant je peux quitter ce carnage.
- Attends !

La question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment se forma sous l'effet de la panique.

- Nolan ! Dis moi... Qui ?!
- Je ne sais pas, les fantômes perdent conscience jusqu'au lendemain quand un loup-garou se manifeste. Je suis désolé, dis à tonton et... à papa aussi. Dis leur 'au revoir' pour moi.

Le fantôme de Nolan se dissipa dans une légère pluie d'étincelle. Pourquoi ? Pourquoi lui retirait-on les gens qu'elle aimait juste quand elle les retrouvait ? Pourquoi éprouvait-elle le sentiment d'être abandonné par tous ? Pourquoi la laissait-on toujours à l'écart ?
Des centaines de question tourbillonnèrent dans sa tête, interrompu par la perte de conscience. Elle bascula en arrière sur un tapis d'herbe. Le monstre allait encore frapper ce soir...

[Comment ça c'est trop long ?]

"Il essaiera de ne pas trop la brusquer à ce niveau lorsqu'ils se rencontreront."

Excepté...

Que la promesse qu'il s'est faite à lui-même...

Ne sera jamais tenue...


Du haut de l'estrade, les bulletins étaient annoncés à haute voix. Le résultat était plus que serré. En effet, le vainqueur de ce vote collectif récoltera l'échafaud, un allez simple pour l'enfer. Chaque bulletin annoncé avec le mot "Iran" dessus avaient l'effet d'impacts de balles bien enfoncées dans sa chair. Même si il n'avait pas la confiance des villageois, Iran ne voulait absolument pas être sélectionné. Chaque fois que son nom était prononcé, c'était une partie de lui-même qui partait. Son cœur s'accélérait, le rythme était insoutenable. La sueur avait déjà trempé ses vêtements et il ne pouvait s'empêcher de se mordiller la lèvre gauche. Cinquième bulletin... C'était serré entre ce rouquin d'écossais et lui. Il ne pouvait plus se retenir : tous les fluides corporels s'échappaient de ses pores, que ça soit sueur, urine, larmes... Le corps du perse se desséchait très rapidement. Le dernier bulletin est tiré. Le tout dernier bulletin, prêt à être déplié et... Lu. Le maire, Allemagne, prononça distinctement les lettres suivantes :

"I... R... A... N.."

De sa voix grave et masculine, tout s'était terminé en un instant. Iran frôlait la crise cardiaque d'extrêmement près. Le nom écrit dans ce pauvre petit dernier bout de papier a fait l'effet d'un marteau qui a prononcé son jugement d'un coup violent. La vie d'Iran s'était écroulée.

Son cerveau ne maintenant plus l'équilibre de son corps, il s'effondra à terre. Sous le choc de l'émotion, des larmes coulèrent de ses joues en énormes quantités. Il n'en revenait toujours pas. Il était le premier à être exécuté... Les pays occidentaux se méfiaient donc réellement de lui ? N'avait-il donc plus l'âge de participer aux activités sociales ? Peu importe la raison, cette dure décision du village avait transpercé son cœur tellement fort qu'il poussa un cri strident résonnant à travers les vitres des maisons. Ce cri exprimait douleur, abandon, déception... Tous les pics des sentiments étaient combinés pour créer un désespoir ultime. Comment pourra-t-il demander des choses à la jeune vietnamienne ? Comment allait-il se faire de nouveau contacts ? La panique posséda son corps. Il ne sentait même pas qu'on le traînait au bûcher. C'était définitif. Il brûlera. Il mourra. Seul.

Il avait déjà perdu toute sa famille : son frère, ses cousins, ses fils adoptifs... Maintenant lui... Dans quelques instants, l'Iran, autrefois la Perse ne sera plus de ce monde. Le dernier représentant des indo-iraniens sera réduit en cendres, à jamais. Tout ça à cause d'un stupide et cruel jeu de la jungle. Dans ses dernières lamentations, il laissa s'échapper :

"Inde... Aide... Moi..."

Mais Inde était mort. Comment pouvait-il aider un condamné dans un moment pareil ? En menaçant les villageois de le laisser partir ? Non. ce n'était pas du tout son genre et le coupable n'avait pas le droit à la parole... Au fond l'indien aurait hoché la tête sans dire un mot. Il aurait acquiescé bêtement, sans protester ou quoi que ça soit. Alors pourquoi Iran devait s'appuyer une nouvelle fois sur lui ? Inde voulait passer dans le camp des plus forts. En tant que nation qui a tracé un long passé derrière elle, ça paraissait logique. La raison de cet ultime appel à l'aide est...

"D-Dis-moi ce... Ce que je dois..."

...Parce qu'ils étaient plus proche que de simples cousins de langues. Jeunes, ils avaient forgé des liens solides. L'un était le chef de la branche iranienne, l'autre était le chef de la branche indo-iranienne. Ils se complétaient déjà sur ce point. Iran aimait faire la guerre étant jeune comparé à Inde qui aimait se cultiver et s'ouvrir l'esprit. Le contraste entre les deux nations était plus que visible. Ils avaient le profil pour devenir rivaux, voire même ennemis. Mais ce n'était pas le cas. Après tout, ne disait-pas t-on que les liens familiaux étaient plus forts que tout ? Inde lui était très redevable sur ce point. Sans son précieux cousin, le Taj Mahal, la plus grande merveille architecturale indienne, n'aurait pas existé. De son côté, Iran avait besoin d'un partenaire, car USA lui privait de tous ses biens. Inde était l'ami idéal. Sans leur coopération, Afghanistan aurait deux fois plus de cicatrices suite aux renversements par voiture. Pakistan se serait encore disputé avec son frère cadet... Le perse et l'indien avaient passé de grands moments ensemble. Iran aurait bien voulu lui rendre honneur... Encore un peu...

Le feu était déjà allumé. Il se rapprochait dangereusement du corps de l'iranien, alors solidement ligoté au bûcher. Ses dernières secondes sont entrain de s'écouler. Il aurait voulu dire au revoir à Inde et lui dire à quel point il aurait voulu s'occuper de son Trône du Paon. Au-revoir à Afghanistan en lui disant de faire attention quand il traverse et à ne plus égarer son repas. Au-revoir à Pakistan en faisant bien attention à ce qu'elle ne rentre pas dans une nouvelle dispute fréquente avec Inde. Au-revoir à Tadjikistan en lui donnant de l'argent et en lui disant de ne pas faire attention de le gaspiller. Au-revoir a beaucoup de monde de son entourage en lui disant que lui et sa petite famille avaient passé de bons moments. Le feu courait sur ses vêtements... Iran revoyait sa vie défiler devant ses yeux alors larmoyants. Soudainement, il eut une hallucination : il se voyait, jeune, au Ve siècle avant jésus-Christ, plus énergique que jamais. C'était un sentiment qu'il a perdu depuis des siècles et des siècles. Armé de lances et d'un arc, il était prêt à envahir l'ennemi. Très vite, il rassembla les territoires conquis ou Satrapies sous son commandement. Il était prêt à se lancer à la conquête de l'ouest. Ce vif souvenir de son ancien lui faisait couler ses toutes dernières larmes. Sa gorge se serra de plus belle. Derniers instants. Il repensa encore aux paroles murmurées jusqu'ici. Il ne pouvait s'empêcher de les répéter, se sentant coupable de ne pas avoir su rendre correctement honneur à ses proches. C'était dur, de voir ses espoirs s'envoler avec la fumée...
Quel stupide jeu... Franchement...

"...Faire."

Les flammes détruirent chaque particule de son corps, ne laissant finalement plus qu'un tas de cendres...

Citation :

Avouez que vous m'aimez, en fait.

Mention spéciale à Inde pour ce post aux allures FaHi (Farsi/Hindi)/Ērān x Āryāvarta...

Ah, un lever de soleil de plus. La peur semble faire partie du décor, au même titre que les oiseaux et les marécages alentour. Elle s'est insinuée en chacun d'eux et les empoisonne jusqu'a qu'ils cèdent. Je me demande jusqu'à où ce manège va aller ?

Les visages se montrent alors, blêmes et apeurés. La mort frappe tout le monde sans aucune exception, ils le savent, et les vivants, étonnés de l'être encore, saluent le ciel ou au contraire, se maudissent de respirer et devoir endurer tant de supplices.

C'est avec stupeur que Ludwig a découvert la victime du jour, presque méconnaissable. Finlande...

Une autre surprise s'ajoute au corps de Finlande. Celui d'Héraclès, gisant, inerte à ses côtés...

Tino était la voyante...ET l'amoureux d'Héraclès.

NUIT 2: RECAPITULATIF

Les Loups ont mangé quelqu'un.
La Voyante a vu l'identité de quelqu'un.

JOUR 3: RECAPITULATIF

Vivants:

Norvège
Islande
Angleterre
Allemagne
Seychelles
Ecosse
Lettonie
Hongrie
Vietnam
Hong Kong


Morts:
Megan: Salvatrice.
Iran: Sorcière
Tino: Voyante, amoureux de Héraclès
Grèce: Villageois, amoureux de Tino

->Vous devez voter pour une personne à tuer aujourd'hui.
->Vous pouvez bouger, mais la nuit tombée, votre personnage regagnera automatiquement sa maison
->Vous n'avez EN AUCUN CAS le droit de vous dire vos identités par MP (c'est de l'anti jeu ^^)
->Vous pouvez être paranoïaque xD
->Vous avez le droit de voter contre vous même
->La nuit tombera demain soir, ou plus tard, si il manque trop de votes.

Cela devenait insupportable. A chaque lever du jour, une autre personne tombait. Et cette fois, c'était Tino, celui qu'elle avait croisé dans l'église le premier jour.

Il fallait voter, encore une fois. Pour tuer quelqu'un. Encore une fois.

Mais sur qui son choix allait-il se porter? Hier, personne ne l'avait suivie, Lý avait pourtant de gros soupçons sur le garçon tremblant.

Lý inscrivit le nom de Norvège sur son bulletin et le glissa avant de s'asseoir près de la fontaine.

Elle avait vu le corps au moment où par respect, Ludwig le couvrait
Elle avait vu le visage à demi-arraché et surtout ce grand œil mauve, ouvert, comme s’il avait voulu refléter l’identité de son assassin après son trépas.

Elle avait vu.
Elle avait compris qui était mort.
Son cousin éloigné, Tino.

Elizaveta devint blême mais pas une larme ne coula sur son visage épuisé. De toute façon, elle avait tant pleuré sur la dépouille de Roderich que ses yeux étaient devenus désespérément secs.

Ses poings se crispèrent. Ludwig était monté sur l’estrade à côté du bûcher où un nouveau poteau avait été dressé, de nouveaux fagots avaient été amenés, afin de brûler le condamné.

Il fallait à nouveau voter. Et elle n’allait pas changer son vote. Elle voterait encore pour Arthur. Oui, qui d’autre avait une rivalité pour l’Irlande du Nord avec Megan que lui ? Qui d’autre était jaloux que Peter préférait vivre auprès de Tino et Berwald ? Qui d’autre avait déjà trahi Roderich ?

Pour Elizaveta, tout était clair, Arthur était fautif. Elle avait besoin d’un coupable à haïr et Arthur était le coupable parfait pour elle. Elle alla porter froidement son bulletin dans l’urne, son autre main serrant fortement la petite croix d’argent.

Arthur fulminait, balbutiant d'affreux jurons en anglais tandis que son frère tentait vainement de le calmer, lui assénant de grandes tapes dans le dos qui n'étaient absolument d'aucun secours.

Qu'avait-il donc fait pour s'attirer ainsi les foudres de la belle Elizaveta?

C'est ainsi qu'il glissa le nom de la Hongroise dans l'urne, non pas par raison (comment d'ailleurs pouvait-on voter en prétendant être guidé par la raison?) mais par rancune.

Elizaveta

L'odeur du bois brûlé imprégnait ses vêtements, ultimes traces qui lui rappelait ce qu'il avait commis aujourd'hui. Il avait tué un innocent : mais il n'avait fait que suivre les votes, qu'à appliquer une forme de démocratie, n'est-ce pas ? Chacun aurait agit de même à sa place. Enfin, il l'espérait... Ludwig aurait voulu jeter ses vêtements dans le feu qui continuait à brûler, comme une flamme éternelle marquant la place où étaient jugés tout un village. Néanmoins cela l'aurait obligé à chercher une autre tenue dans cette chambre qu'il ne voulait plus approcher. Il conserva donc ces vêtements empreints de l'odeur de la mort et de la culpabilité, les conservant une nouvelle fois lors de cette nuit.

Au matin, toujours cette impression de sortir d'un cauchemar et de revenir dans une réalité plus douce. Inutile de préciser à quel degré l'illusion se brise à la vue du cadavre du matin. Rien de mieux pour vous couper durablement l'appétit. Cette fois la surprise de découvrir la victime s'accentua à la vue de celui qui fut trouvé au seuil d'une des demeures. Le corps d'Héraclès n'avait subi aucune mutilation contrairement à celui de Tino à quelques mètres. Au vu des blessures on pouvait même avancer l'hypothèse du suicide. Le Grec en avait-il assez de toute cette paranoïa, de tous ces morts et souhaitait-il rejoindre au plus vite les Enfers pour oublier sa peine dans les bras de Perséphone ?

Question qui demeurerait éternellement sans réponse.

Un vote devait encore avoir lieu. Premier d'une longue série qui ne connaitrait jamais de fin aux yeux du " maire ". Mais c'était le seul moyen qui permettait d'essayer de secourir les derniers villageois. Il n'était plus que dix à peupler ce village. Combien de loups se cachaient parmi toutes ces brebis innocentes ?

Il devait voter. Les questions se bousculaient dans son esprit, la culpabilité serrait ses doigts autour de sa gorge. Il ne devait pas faiblir. Les larmes étaient réservées aux murs de sa demeure, dans l'obscurité et l'odeur des cendres. Il écarta les nordiques : aucun d'eux n'aurait touché à un cheveu de leur frère. Si la Russie avait été encore en vie, tous ses soupçons se seraient portés sur lui. Mais aucun raisonnement ne pouvait être élaboré : on parlait de loups-garous et nom de nations en pleine possession de leur capacité lors de la boucherie. N'importe qui, en devenant un lycantrophe, pouvait développer une force surhumaine et une envie de destruction totale.

N'importe qui.

Il tâcha alors de voter pour la personne qui n'attirerait aucun soupçon. Personne ne voterait dans cette direction et ainsi ce serait comme s'il ne prenait pas part à l'exécution de quelqu'un d'autre.

- Désolé... Seychelles.

---

RECAPITULATIF DES VOTES[/size]

Arthur : x
Elizaveta : x
Norvège : x
Seychelles : x x

Personnes qui doivent voter : Seychelles, Ecosse, Lettonie, Hong Kong; Islande

Une sensation désagréable le réveilla ce matin là. Une sensation de vide. Un tressaillement et ses paupières s'ouvrirent sur deux orbes améthystes, encore voilées de sommeil. Comme à l'accoutumée, il se retourna lentement vers l'autre côté du lit, où dormaient ses frères depuis le début de cette tragédie Humaine. Une comedia del'Arte grandeur nature. Mais cette fois pas de farce, mises à part celles du destin. Seulement des masques tristes.

A l'aveuglette, il posa la main au centre du lit, s'attendant à rencontrer sous sa paume, le corps chaud de son frère. A la place, elle buta sur les draps rêches et froissés. Des draps froids. Cet électrochoc acheva de réveiller l'Islandais qui se redressa d'un bond dans le lit, avisant Norvège du coin de l'oeil. S'exhortant au calme alors qu'un pressentiment des plus désagréable l'assaillait, il sortit lentement, comme s'il ne voulait pas voir le fin mot de l'histoire. Un pas puis un autre, ses pieds glacés sur les lattes de bois qui craquaient sous son poids. Finlande avait du se lever pour préparer le petit déjeuner, même s'il savait pertinemment que personne n'avait le coeur à manger ces temps ci. Oui, c'était surement cela, alors pourquoi tremblait il? Pourquoi ses doigts, bleuis par un froid imaginaire, se posaient sur chacun des murs qu'il longeait comme pour se soutenir d'une émotion trop intense? Il n'avait rien à craindre, n'est ce pas?

Au hasard, il poussa le portes de la salle de bain, puis des toilettes, et, à chaque fois, l'étau se resserrait à chaque fois un peu plus autour de son coeur, l'empêchant presque de respirer. Et puis, d'un seul coup, comme l'animal qui sent que la fin approche, il fut prit d'un suraut d'énergie et dévala les escaliers, tremblant à un tel point qu'il glissa sur une marche et s'écrasa mollement contre le mur. Il posa une main sur le mur et la retira aussitôt, glacé par la sensation qu'il venait d'avoir. Par la faible lueur du jour morose qui s'annonçait, il vit un liquide carmin sur sa paume. Ses yeux s'écarquillèrent, comme sous l'effet de quelque substance illicite. Qu'est ce qu'il aurait aimé que ce ne soit qu'une hallucination.

L'estomac broyé, les poumons enflammés et la gorge à vif, il sortit en courant de cette baraque de fortune, se fichant pas mal de n'être qu'en habit de nuit. Ses pieds avaient beau s'éccorcher, se blesser, il n'en avait que faire, le chemin de sa course zigzaguant sous l'effet des larmes qui lui brouillèrent la vue lorsqu'il aperçut, au loin, une frêle silhouette qui avait du, jadis, être blonde comme les blés. Tombant à genoux près de la dépouille, il l'agrippa, refoulant une violente envie de vomir tandis que ses larmes formaient un voilage perlé sur le visage souillé de son frère. Chacune de ces gouttes d'eau en chassait une de sang, comme si, par cet acte, il lavait Finlande des souillures qu'on lui avait faites.

Il ne lâcha le corps que lorsque Ludwig le lui retira et, souillé de sang qu'il était, il resta bêtement planté là, au milieu de tout l'attroupement qui s'était à nouveau formé, comme chaque matin. Iran était innocent. Un sourire jaune s'étala sur ses lèvres tandis qu'il prenait conscience de cette réalité. Et comme chaque jour, il fallait voter contre quelqu'un, en esperant que cela éviterait la douleur que l'on éprouvait le jour même à un tiers. Il fallait qu'il en trouve. Au moins un. Qu'il le tue de ses propres mains, qu'il lui arrache les entraille qu'il...
Non. Il devenait fou. Sonné par ses propres pensées, il se releva, hagard et croisa le regard d'un roux flamboyant. C'était bien la première fois qu'il le regardait, celui la. Détournant aussitôt les yeux, il examina chacune des personnes. Il fallait qu'il désigne le bon, mais il n'en avait aucune idée. Foutrement aucune idée. Il pinça les lèvres, son impuissance le mettait hors de lui. A ce moment là, l'islandais était tout bonnement méconnaissable. La douleur transformait bien les gens.

Résigné, se disant qu'il n'aurait probablement pas le mot de l'histoire et tremblant de rage, il écrivit le nom de celle qui, depuis le début, semblait la plus insensible de tous. Elle ne manifestait même pas de colère, de peine. Plutôt du dégout, voir de la lassitude...

Viet Nam

Spoiler:

Il l'avait vu. Ce matin là. Il avait vu Tino. Par terre, dévoré, dévoré par ces loups garous. Dévoré, presque méconnaissable.

Il avait crié. D'un sanglot perçant désespéré. Oui, il l'aimait tant. Il l'aimait tant qu'il n'avait pas pu supporter la vue du corps de Tino, inerte, sans vie. Juste son corps offert à la terre, aux larves qui commençaient déja à le ronger. C'était ironique de voir que même dans la pire des situations, la pire des souffrances l'amour pouvait encore frapper. Certes Cupidon avait de très drôles de goûts. Toujours est il que la flèche d'Eros l'avait frappé en plein le coeur, la passion le saisissant immédiatement. Oh, ils s'était cachés, pour que les loups garous ne prennent pas un malin plaisir à les faire souffrir encore plus, en dévorer un et laisser l'autre. Oh, Héraclès avait tout fait pour ne pas montrer ses sentiments, pour protéger Tino.

Mais il avait été trop tard. C'était fini. Tout était fini au moment où il avait vu son petit corps, si froid, si froid. Il s'était jeté dessus, hurlant, le visage inondé de larmes intarissables sous le regard des autres pays. Il ne fallait pas que les loups ai fait une victime, non, ils avaient réussi à en faire deux. Le grec ne supportait plus cette situation, et sans Tino la vie lui paraissait soudain si fade. Il ne pouvait pas vivre sans lui. Il n'y arriverai pas, il n'en avait pas la volonté.

Prit de spasmes de désespoir Héraclès avait ainsi saisit un colt 1911 qu'il gardait sur lui au cas où les loups garous lui rendraient visite, tout ceci sous l'oeil ébahi des survivants.

"Tino...." avait il murmuré, les yeux brouillés par les larmes, par toute cette souffrance, avant de poser lentement le canon dans ses mèches brunes et ondulées. Ces dernières retombant lentement, après un bruit sourd et glacial sur le corps dévoré du Finlandais.

Lý eut un petit pincement au coeur lorsqu'elle apprit que l'Islandais avait voté contre elle. Cela pouvait pourtant paraître normal, peut-être qu'il lui en voulait pour avoir choisit son frère comme coupable.

J'aurais sûrement agi de la même façon... S'il me restait encore un frère. Il ne me reste que Liam.

Où était son cousin, maintenant qu'on en parlait? Il avait voté le dernier... et contre Iran. C'était sa voix qui avait fait basculer le destin de l'autre homme. Il devait être totalement dévasté. Chassant la désagréable sensation qu'elle avait eu en apprenant qu'elle était suspecte, elle se leva et commença à chercher son cousin, un peu partout.
Elle avait failli dans son devoir de grande soeur, elle s'était éloignée alors que Liam avait fait le choix le plus dur.

Lý s'échappa rapidement de la grand place. La vue des corps mutilés lui donnaient des hauts-le-coeur.

Liam... Liam...

Elle devait au moins s'assurer qu'il allait bien.

Où es-tu?

Il était sûrement la prochaine cible des loups.
La jeune femme courrut jusque chez le hongkongais, frappant trois grands coups lorsqu'elle fut devant la porte.

Liam! Tu... Tu es là?

Sa voix n'était pas des plus convaincantes, mais elle était persuadée que l'état de son cousin faisait de lui une proie de choix.

Le schéma de la veille se répétait. Les votes se jouaient entre deux nations qui allaient devoir se disputer le rôle de victime du jour. Ludwig n'aimait pas ce genre de situation, et cette fois il s'y sentait impliqué plus que jamais. Il connaissait l'une des victimes. Il n'osait plus regarder la Hongrie, de peur de lui transmettre ses craintes au sujet du vote.

"N'importe qui plutôt qu'Elizaveta."

C'était une pensée odieuse mais il ne voulait pas en démordre.

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RECAPITULATIF DES VOTES[/size]

Angleterre : x
Hongrie : x x
Norvège : x
Seychelles : x x
Viet Nam : x

Personnes qui doivent voter : Norvège, Seychelles, Lettonie, Hong Kong.[/quote]

Liam n'avait que peu dormi cette nuit-là. La veille, il avait fait une erreur... Non, une faute. Une faute qu'il n'aurait jamais la force de se pardonner. Dire que son vote avait précipité un innocent dans les flammes... Un innocent. C'était une responsabilité bien trop lourde à porter, ses yeux rougis d'avoir trop pleuré en disaient quelquechose. Les infimes chances que ce carnage prenne fin s'amenuisaient inexorablement chaque nuit, alors si des innocent devaient encore être condamnés... Il ne voulait pas y penser. Et encore moins en être responsable.

En vérité, il ne voulait pas y aller. A quoi bon ? Ils étaient bien partis pour tous mourir, à ce rythme-là. L'espoir était chez Liam une chose plus fragile qu'un vase de Chine, et qui s'était brisé en mille morceaux la veille. Il ne voulait pas avoir à affronter la vue de ce bûcher qui ne lui rappelait que trop bien sa culpabilité, ni les visages de ces autres parmi lesquels se trouvaient les coupables. Non, il ne voulait pas y aller. Mais c'était son devoir... Il ne savait pas quoi faire. Contre qui alors ?

Trois grand coups résonnèrent contre sa porte, le tirant de ses lamentations. Cette voix... Lý. Elle n'était pas morte pendant la nuit. Au moins ça de bien.

Entre, je n'ai pas fermé.

Non, la veille au soir, il n'avait pas fermé. Ce n'est certainement pas une porte verrouillée qui empêcherait les lycanthropes d'entrer s'ils le voulaient, alors à quoi bon ? Il auraient très bien pu s'en prendre à lui la nuit passée, il s'en fichait. A vrai dire, il en arrivait à un point où il se demandait s'il n'enviait pas les morts...

... Ah, voilà contre qui il irait voter. Contre lui-même.

Spoiler:

C'était le tour de Tino.

Non... pas seulement de Tino.

Celle de Tino et Herakles. Heracles aimait Tino. Il l'avait comprit en le voyant se jeter sur le corps sans vie.

Heracles aimait Tino et avait mit fin à sa vie peu après. Il n'avait pas supporter et fait ce que Raivis était incapable de faire alors qu'il avait déjà perdu tout ceux à qui il tenait.

Il réprima un sanglot mais les larmes coulaient quand même à gros flots sur ses joues. D'un geste tremblant il se passe le bras dessus, le tissu lui irrita la peau rendu sensible mais il n'en avait que faire.

Il devait voter. Encore... mais qui... qui...

Dans ce climat de terreur, de peur sans nom, il fit la seule chose qu'il savait faire depuis sa plus tendre enfance, qu'il avait apprit à faire sous Feliks, Berwald et Ivan.

Son indépendance ? Elle était plus effrayante qu'autre chose dans cette situation ! Etre indépendant, c'était être seul et il ne voulait pas l'être.

Il s'approcha à pas lents, glissa un regard au grand blond et introduisit son bulletin dans l'urne.

Pardon jolie Seychelles, pardon !

Ceci fait, il ne s'attarda pas et retourna chez lui, le pas tremblant, ses jambes menaçants de le trahir à tout moment. Blotti sous ses couvertures, il se roula en boule, frissonnant de peur.

oooooooh... si seulement ses grands frères étaient là !

Soleil qui se levait de nouveau, journée nouvelle en approche, cela aurait pu paraitre quelque chose de magique à Tanoa, le renouveau de la nature, ce jour nouveau qui s'éveillait. Mais c'était tout le contraire, car aujourd'hui était un nouveau jour de la tragédie qui courait depuis quelques temps. Et la sortie en dehors de sa maison fut encore bien dure, cette fois ci ce n'était pas un mort qu'il y'avait mais deux...Tino et Héraclés, pour le second il semblait que ce n'était pas acte des loups. Et si ce n'était pas acte des loups, Tanoa imaginait bien la cause...Héraclés et Tinon étaient si souvent ensembles, on aurait dis un couple...et il semblait que la chose se vérifiait désormais. En ce matin là on s'affairait déjà pour le nouveau bucher. La nuit avait bien porté conseil à Tanoa dont les idées était plus clair que la veille. Elle s'était même fait une petite liste du premier bucher pour mieux analyser la situation. Elle la regarda, voyant surtout ceux qui avaient voté pour Iran. La seule pensée de cet innocent brulant, lui fit un peu mal au coeur, mais il fallait se ressaisir pour le moment, et ne pas flancher. Elle avait été de ceux qui avait voté pour Iran, mais elle était innocent, elle en étant sur et certaine. Ensuite Grèce, mais lui était aussi innocent, malheureusement c'est sa mort qui l'avait prouvé, pensa t-elle en étouffant une larme. Et les autres, Arthur, Islande, Ecosse et Hong Kong. Parmi ceux là qui pouvait être loup ? Elle n'arrêtait pas de penser à Arthur sur ce fait, et rien n'y faisait elle n'arrivait pas à s'en défaire. Quelque chose lui disait qu'il en était finalement fortement capable. Elle se dirigea alors vers l'urne.

"Arthur"

Puis n'osant regarder plus le décor lié au bucher, elle s'en retourna, frissonnant, espérant qu'un loup y passerais.