Il c'était rendu dans la vieille église pour pleurer. Pourquoi ça se passait ainsi ?
La sentation d'impuissance était horrible. De plus savoir que les auteurs de ses crimes étaient dans le village, pire ils étaient des Nations.
Des personnes envers qui il avait eu confiance avaient tués d'autres Nations. Il ne pouvait plus avoir confiance envers personne sauf les deux Nordiques qui restaient, ils étaient une famille à eux trois après tout.
Et pourtant le doute était là, pouvait-il vraiment avoir cinfiance en eux ?
Il entendit la porte de l'église s'ouvrir, des bruits de pas s'approcher. Des bras se mirent autour de son cou pour le rassurer, cette odeur de bois, c'était Lukas. Puis Sveinn passa lui aussi un bras autour de ses épaules.
A ce moment il le savait, il ne pouvais faire confiance qu'à ces deux là.

Spoiler:

Pas de problème xD

Le reste de la scène l'avait dégouté. Mais un par dessus tout l'avait irrité. United Kingdom. United Kingdom qui croyait toujours tout savoir mieux que tout le monde, qui faisait tout différemment de tout le monde . Quelle hérésie ce système de mesure en inch, pieds et pouces franchement! et après on s'étonnait d'avoir des mesures abracadabrantesques pour le tracé des terrains des moindres jeux que ce pays avait eu le malheur d'inventer. Jeux auquelles d'ailleurs, il n'étaient pas foutus capables de gagner, tout inventeurs qu'ils étaient.

Cet individu donc, se permettait, en temps de crise, de bouder. Tout le monde mourrait écartelé et égorgé mais est ce que ça l'intéressait? Que néni. Quetchi. Que dalle, nada. Lui, il boudait parce que les autres lui "préféraient" Allemagne au lieu de s'intéresser à la survie du groupe. A force, il allait finir par croire que ces français n'étaient pas si dérangés.

Tournant les talons, il aperçut Tino qui, comme les autres, était passé par l'urne. Et l'avait nommé. Un vote sans grand intérêt puisqu'il ne se sentait pas l'âme d'un leader mais qui témoignait au moins d'une chose qui avait bien plus de valeur à ses yeux: l'amitié de la Finlande. Le pauvre avait d'ailleurs l'air mal en point -ô certes comme tous les autres mais bon-. Sans hésiter, il le rejoint, précédé de Lukas et passa un bras autour de ses épaules.

Tu te sens un peu mieux...?

Spoiler:

Même durant des périodes de crises et d'événements exceptionnellement barbares, il restait toujours une constante : l'attitude de Liam. Assis parterre dans son coin, les yeux rivés au sol, il semblait presque absent. C'est avec une inconcevable froideur qu'il avait regardé le sang couler des plaies béantes des victimes, au fur et à mesure que l'on retrouvait les corps... dont ceux de sa famille. Il leva les yeux quelques instants, cherchant la demoiselle vietnamienne du regard. Cette tragédie avait notamment décimé l'Asie de l'Est, il ne restait qu'eux deux. Et il ne comprenait pas pourquoi il était encore là, lui si insignifiant, alors que d'autres méritaient tant d'être encore en vie, d'avoir une infime chance de s'en sortir. Yao... Mei...

Le hongkongais prit une grande inspiration, histoire de bloquer ce serrement qui le prenait à la gorge. Ne pas pleurer. Il s'était montré fort jusqu'à maintenant, ce n'était pas le moment de se laisser submerger... Pas alors qu'il y avait une décision à prendre. Elire un nouveau maire... Il ne savait pas qui choisir. S'il s'écoutait sans réfléchir, probablement choisirait-il de voter pour Arthur... Il était celui qu'il connaissait le mieux, et donc celui qui lui inspirait le moins de méfiance. Mais Liam savait aussi que la place de maire, et Alfred en était la preuve vivante, exposait surtout à plus de danger. Or il ne supporterait probablement pas de perdre encore quelqu'un à qui il ten... ... Oui, tenait.

Il n'était pas aisé pour Liam de prendre une décision, petite chose qu'il était, même pas réellement une nation. Il n'en avait pas l'habitude. Finalement, après une réflexion teintée de doutes, il se rangea à l'avis de la majorité. S'étant levé sans hâte pour aller déposer à l'endroit prévu son vote en faveur de l'Allemagne, il revint tout près de son poste d'origine pour s'appuyer contre le tronc creux d'un arbre inerte.
La mort régnait définitivement sur ce village.

Gardant le regard bas pour ne pas avoir à affronter les visages accablés des autres, il s'efforça de maintenir cet air imperturbable sur son visage. Cet air qui cachait pourtant une foule de sentiments dévastateurs, là, dans ce coeur pas entièrement fait de pierre... Mais qui, quoi qu'il en soit, s'effritait drôlement.

C'est de pire en pire par ici...Les votes se succèdent, la peur grimpe, je crois que la marée basse n'est pas prête d'arriver...

RECAPITULATIF DES VOTES:

Allemagne: x x x x x x x
Ardashir: x
Sveinn: x
Arthur: x x

Reste à voter: Seychelles, Grèce, Norvège

Rôles de la partie: Des Loups Garous (nombre inconnu pour vous tralala), Villageois, Une Voyante, Un Chasseur, Une Sorcière, Un Cupidon, Deux Amoureux (en plus de leur premier rôle -LG ou villageois ou autre-), Un Salvateur.

punaise c'est pas bien de vous presser cher votants, mais j'ai hâte de voir la suite! ça fait suuuper longtemps que j'ai pas joué et les parties "enflammés" que j'avais pu faire me manquaient <3 Quelle bonne idée tu as eu Francis!

Dans sa petite maison, Arthur fulminait. Il avait appris par l'une de ses fidèles fées que son frère avait bel et bien voté pour lui.

"Damn him...Il espère quoi en échange encore?"

Turquie. Turquie était mort. Avant même d'avoir pu mettre un pied dans la constitution européenne. Hahahahaha, comme c'était bien fait pour lui. Comme ça enlevait un poids à tout le monde, plus besoin d'aller lui trouver des excuses pour le repousser. Personne ne l'aimait, personne ne... et lui? S'il ne l'aimait pas, pourquoi avait il si mal?

Héraclès se tenait droit comme un piquet, sa grande croix dans les mains, qu'il observait fixement, pour ne pas avoir à croiser le regard de tous les pays achevés par la perte d'un être cher. Pour ne plus avoir à regarder le sang maculer la terre fraiche, petit à petit ils emmenaient les cadavres et les déposaient les uns à côté des autres, c'était un spectacle si abominable. Il erra longtemps, les yeux brouillés par l'eau salée qui roulait sur ses joues blanchâtres, il entendit le nom des autres victimes. Japon, son cher Kiku, lui aussi. Et Alfred. Ah Alfred avec qui il avait tant aimé travaillé quand il lui avait demandé des informations sur la Grèce pour adapter Hercules en version Disney. Ah, et le voilà partit au royaume d'Hadès, triste et fatale ironie du sort.

Il les imaginait, leurs corps portés par le courant du Styx, là d'ou ils ne reviendront jamais. Et Sadiq. Sadiq qui paraissait si innébranlable. Tout ça à cause de ces loups garous. Oh, maudits loups garous, les loups garous étaient des canidés, ils étaient l'ennemi des chats. Donc Héraclès les haïssait. Oh, il les tuerait... si seulement il savait qui ils étaient.

Mais pour l'instant il avait si mal. L'odeur putride des cadavres en décomposition émanait, rampant tel un brouillard infecte sur le sol, s'imusant dans la ville. La nuit n'allait pas être de tout repos. Ah. Il se sentait mal. Pourquoi? Pourquoi?

Le Grec entendit vaguement parler d'élection. De projet de vengeance et d'extermination des coupables. Il fallait voter. Un chat vint miauler à ses pieds, et le brun le prit dans ses bras, le caressant doucement avant de se diriger vers l'urne des votes, se demandant qui il fallait élire. Et s'il était un loup garou? Et si...

Et si... Mais s'il ne l'était pas il était probablement le seul à pouvoir les aider. Le pauvre philosophe vote Allemagne o/ Parce que les bretzels c'est bon.

Il se détourna puis erra encore, arrivant juste devant un jeune garçon, Hong Kong? Comment était il arrivé là? Il lui jeta un regard extrêmement fatigué, quoique sur ses gardes. Il n'y avait rien à dire, rien. Il n'y avait rien à faire. Rien qu'attendre la nuit.

- Je ne suis pas le seul à avoir le coeur brisé je crois..

Pauvre Elizaveta. Elle non plus n'avait pas été épargnée par ces sauvages de loups. Tout le monde avait perdu un être qui lui était cher; la famille de la vietnamienne avait été décimée en quelques nuits seulement et une des seules personnes auprès de laquelle elle aurait pu trouver du confort avait été tué.

- Je ne fais confiance à personne. Plus maintenant.

Dans sa détermination, la peur réussissait à percer. Sentant que cette phrase lui était également adressée, la jeune femme fronça les sourcils un moment avant de se résigner à garder un visage neutre. Elle non plus ne pouvait compter sur personne. Raivis avait préféré détourner le regard pour aller se morfondre un peu plus loin, la laissant seule, maintenant qu'Arthur était parti.

- Liam!

Lý venait d'apercevoir son cousin, qui observait le sol d'un air presqu'imperturbable. Il était donc le seul survivant des asiatiques, avec elle. Cela... était-il une... coïncidence?
Cette pensée traversa l'esprit de la demoiselle comme une flèche lancée à toute vitesse. A ce rythme-là, si elle continuait à penser ainsi, elle ne tarderait pas à devenir complètement paranoïaque, prête à attaquer le premier qui viendrait la voir, sans distinction entre alliés et ennemis.

Je ne fais confiance à personne. Plus maintenant.

La phrase résonnait terriblement dans sa tête comme autant d'échos qui embuait l'esprit de Lý. Les loup-garous étaient parmi les villageois, elle devait se méfier de tout le monde. Prenant la décision de rentrer chez elle, la vietnamienne fit un large détour, pour être sûre qu'on ne la suive pas.

Même Tao n'était pas d'humeur à lancer des ragots ou autres choses qui auraient pu paraître légères et drôles si la situation n'était pas aussi grave.

Spoiler:

Un tableau des votes avait été installé et à chaque papier posé, une croix été ajouté devant les noms de ceux qui avaient été désignés. Par le jeu de la malchance, les votes étaient majoritaires pour l'Allemagne. Le sort semblait être déjà décidé; on aurait pu même stopper les votes tout de suite. Sauf si le reste des villageois votaient pour Arthur. Il restait cette chance à Ludwig de fuir cette dure responsabilité. Mais il n'y croyait pas. La chance avait depuis longtemps quitté ce petit village, et elle avait tourné définitivement le dos à l'Allemagne qui avait perdu l'Italie du Nord et la Prusse en seulement quelques jours.

Fichu destin.

L'ambiance sur la place devenait trop oppressante. Chacun était à deux doigts de saigner la personne qui se tenait à côté de lui, de peur qu'elle soit un loup-garou. Et si lui-même était... ? Impossible. Il savait se dominer en toutes circonstances. Les lycantrophes avaient du être emmenés par Arthur, lui et ses magies bizarres emplies de créatures infâmes et de malédictions proférées les soirs de pleine lune... Ou alors son frère d'Ecosse – il était plus curieux que cet homme aux cheveux roux.

- La paranoïa est contagieuse ces temps-ci... grogna le blond.

Remontant la place, l'Allemagne remarqua la présence de la Hongrie. Pauvre femme qui avait tout perdu. Comment tenait-elle encore ? Et toi, comment tiens-tu sans amis, ni famille ? Ludwig secoua la tête pour chasser cette voix passablement insupportable. S'avançant vers Elizaveta, il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme qui sursauta.

- Je crains que... ils vont tous devoir me faire confiance.

La file des villageois jusqu'au bureau de vote continuait d'avancer, interminable.

Elle sentit une main puissante agripper son épaule. Elizaveta sursauta avant de se retourner, prête à se défendre contre l’agresseur. Qu’importe qui il était, chaque personne pouvait être d’un danger mortel.

C’était Ludwig.

Il avait l’air sombre. Comme s’il avait peur de ce poids qui reposait sur ses épaules. Le poids de condamner peut-être un innocent.

- Je crains que... ils vont tous devoir me faire confiance.

- J’espère pouvoir avoir confiance en toi.

Personne ne pouvait savoir qui était quoi, qui était atteint ou pas de la lycanthropie. Elizaveta tremblait. Pourtant, elle n’avait plus rien à perdre puisque les êtres qu’elle aimait étaient déjà morts… Mais elle avait peur. Terriblement peur.

Parce qu’elle ne pouvait plus faire confiance en qui que ce soit.

Parce qu’elle avait peur que le dernier être qui avait encore de la valeur à ses yeux ne soit pas du même côté qu’elle.

Les cadavres se putréfiaient sous des bâches en attendant d’être inhumés. Mais aucune inhumation n’aura lieu tant que les loups ne seront pas exterminés. Elizaveta serra plus fort dans sa main la croix argentée que portait Roderich de son vivant jusqu’à se l’enfoncer dans la chair de la paume.

Elle ne voulait pas mourir.

Tant de morts, ce village était devenu celui du malheur. La tristesse éreintait fortement Tanoa, voir tout ces corps sans vie l'avait meurtrie, elle si joyeuse d'habitude avait perdu une bonne partie de son moral, surtout avec la mort d'Alfred, qui paraissait si invincible. Cependant l'arrivée de Francis lui avait ramené un peu de baume au coeur, avec lui le retour d'un espoir se profilait. Tous s'étaient affairés à voter pour un nouveau maire, un maire qui les aiderait à chasser les loups, ces fichus carnassiers qui mettaient à mal le village. Elle espérait de tout coeur qu'ils soient arrêtés au plus vite. D'un pas décidé elle s'était avancé vers l'urne. Parmi les candidats au poste de maire deux avaient attiré plus particulièrement son attention, Arthur et Ludwig. Mais jamais elle ne pourrait voter pour Arthur. Et Ludwig, elle en avait grand peur, elle était très impressionné par lui, mais sa force était sans commune mesure. Et c'est pour lui qu'elle décida de voter :

"Ludwig, sauve nous du désarroi"

Même Sesel semble avoir perdu espoir, je suis enfermé dans l'église, condamné à les regarder agoniser. Moi qui sait tout...

RECAPITULATIF DES VOTES:

Allemagne: x x x x x x x x x
Ardashir: x
Sveinn: x
Arthur: x x

Reste à voter: Norvège

Rôles de la partie: Des Loups Garous (nombre inconnu pour vous tralala), Villageois, Une Voyante, Un Chasseur, Une Sorcière, Un Cupidon, Deux Amoureux (en plus de leur premier rôle -LG ou villageois ou autre-), Un Salvateur.

Même si Norvège ne vote pas, Ludwig est élu. J'attend jusqu'a 21h pour lancer la nuit, ça ne sert à rien de faire durer le premier jour. ^^
Merci de tous vos posts absolument géniaux !

Arthur tiqua en entendant son frère entrer dans sa demeure bruyamment et sans y être invité. Ce.... malotru utilisait sans doute la magie de ses fées pour forcer la porte, et à ce jour Arthur n'avait toujours pas trouvé de sortilège qui puisse empêcher son frère de s'introduire chez lui. Pas sans que cela entraîne la mort du dit-frère.

Arthur ne bougea pas, tel une statue de pierre à jamais figée dans son fauteuil. Il n'avait envie de rien. Ludwig avait été élu, il savait qu'il n'avait pas la confiance des villageois et cela, bien qu'il se refusait à l'admettre, lui faisait mal. Et peur. Il ne voulait pas finir comme Gilbert et tant d'autres.

"Je ne suis pas d'humeur, Lys. Désolé."

Il ne voulait pas parler avec son frère, qui lui rappelait Alfred par certain côtés. Quoique, dans l'état dans lequel il se trouvait, il eût été capable de trouver des similitudes entre Alfred et sa théière.

Citation :

Quoique, dans l'état dans lequel il se trouvait, il eût été capable de trouver des similitudes entre Alfred et sa théière.

.... C'est à la fois triste et drôle, pardon.

- Tu te sens un peu mieux...?

- Oui...merci

Essuyant ses larmes, il se leva du banc. Ils se dirigérent tout les trois dehors, il ne fallait pas éveiller de doute à rester en groupe à l'écart.
Le resultat du nouveau maire venait de tomber : Ludwig était élu.
Pauvre nation, il était devenu ainsi la proie des loups sauf si....il était un loup lui aussi.
Cette idée le fit frissoner, et pourtant on ne pouvait en être sûr...
Prennant les deux mains de deux Nordiques restant, il leur fit une promesse :

- Je vous promet de tout faire pour venger Niels et Berwald...Je vais tout faire pour tuer ces loups.

Il voulait les protéger, ils étaient tout ce qu'il lui restait. Oui il allait protéger sa famille, il allait devenir fort pour eux...

Quelqu'un... quelqu'un la suivait. Elle ne pourrait pas le jurer, mais elle avait cru entendre des pas distants, alors qu'elle courrait à toute vitesse vers chez elle avant la tombée de la nuit, sa rame prête à frapper. Quand elle se retourna, rien. C'était son imagination...

Dans un village, tout le monde se connaît plus ou moins mais désormais, c'était comme s'ils ne s'étaient jamais adressés la parole. Lý voyait en tout le monde des ennemis potentiels. C'était difficile à supporter, d'autant plus qu'elle n'était pas habituée à être aussi seule. Elle pensa à Alfred, à Kiku, à Francis, ces ennemis chez lesquels elle avait pourtant trouvé un jour un semblant d'affection. Parmi ces amis, maintenant, il y en avait un qui ne lui voulait pas que du bien. Elle devait trouver lequel.

Je... Je ne peux pas rentrer chez moi. Pas ce soir.

En plein milieu d'une ruelle vide, Lý fit demi-tour et courrut jusqu'à l'église. Elle y trouva trois blonds qui s'en allèrent bien vite. Essoufflée, elle tomba à genoux devant l'autel. Joignant les mains en une prière silencieuse, elle n'entendit pas le bruit des conversations, à l'extérieur. Visiblement, l'Allemand était élu chef du village. Tant mieux. Ou tant pis. Elle n'en savait rien.

Encore ces pas? Lý n'osa pas se retourner. Elle voudrait être seule, dans cette église.

Arthur se retourna subitement à la question de son frère et, pour la première fois depuis trois jours, sourit.

"Bien sûr que j'en veux, j'ai toujours aimé tes cookies."

Il se leva et se dirigea vers la cuisine, en profitant tapant gentiment l'épaule de son frère, qui bien que collant ne cherchait en fait qu'à l'aider :

"J'en profite pour faire du thé, pardonne moi si je m'endors lors de notre conversation, je ne ferme plus l'oeil depuis... qu'il est...plus là."

Cette soirée serait l'occasion pour Arthur de se détendre un peu, d'oublier pour un petit moment les troubles qui agitaient continuellement son esprit. Au fond, Lysander avait bien fait de forcer la porte.

PREMIERE NUIT: TOUS S'ENDORMENT.

La nuit tombe. Il fait tellement froid, et l'air est pourtant tellement lourd, comme si la paranoïa ambiante avait amené la brume avec elle.

Les villageois, ou plutôt les Nations, ont décidé d'élire Ludwig comme Maire, en remplacement du défunt et regretté Alfred. D'ailleurs, il n'est pas le seul dont la disparition pèse dans les coeurs. Autriche, Feliciano, Gilbert, Matthew...pour n'en citer qu'une minuscule poignée.

Elles s'endorment, pourtant, résignées et apeurées. Que leur réservera la journée de demain ? Qui va mourir ? Qui se réveillera ? Qui sera exécuté ? Ce ne sont pas les questions du présent.

->Durée de la nuit: jusqu'à demain soir.

->Vous pouvez poster, mais c'est limité, postez juste pour dire que vous vous couchez, pas plus pour ne pas pénaliser les loups garous !

->S'il vous plait, envoyez vos MPs au plus vite !

DEROULEMENT:

Les loups garous se concertent par MP et m'envoie le nom de leur victime.
La voyante m'envoie son MP.
Le Cupidon m'envoie son MP.
La Sorcière répondra à mon propre MP, que j'enverrais après la décision des Loups Garous.
Le Salvateur répondra également à mon propre MP.
Les autres dorment, et ne peuvent EN AUCUN cas sortir dehors et espionner les loups.

Arthur rangeait le peu de vaisselle qui trônait encore sur la table. Il n'aimait pas trop se l'avouer, mais son frère, parti il y a de cela quelques minutes, lui avait apporté un réel réconfort.
Ils avaient parlé de tout et de rien, naturellement. Lys avait même réussi l'exploit de le faire rire un peu.
Si Arthur était parfaitement conscient qu'une soirée ne suffirait pas à les lier comme des frères de ce nom, il reconnaissait néanmoins que c'était un pas en avant.
Les relations entre lui, son frère et sa sœur n'avaient jamais été excellentes et s'étaient même aggravées avec la mort de Rhys ^{(pays de Galles)} qui était en quelque sorte le pilier de la famille.

A la pensée de feu son frère, Arthur sentit sa gorge se serrer et les larmes lui revenir aux yeux. Soupirant, il finit rapidement de débarrasser et monta se coucher, un livre à la main.

Il était maire d'un village maudit. Mais hors de question qu'il aille dormir dans les locaux de la mairie : il ne voulait pas supporter la présence d'un fantôme ou sentir la mort qui imprégnait les murs de la chambre d'Alfred. Il devait conserver sa raison dans toute cette folie qui touchait le village.

L'Allemand retourna dans sa propre demeure après être resté quelques instants auprès d'Elizaveta : elle était la dernière personne avec qui il avait un lien autre que conflictuel ou désintéressé. Fermant la porte derrière lui en veillant à ce que la clé demeure dans la serrure, Ludwig se laissa tomber sur un sofa, n'ayant pas même la force de gravir les marches jusqu'à la chambre.

Demain l'échafaud serait monté et il organiserait les votes pour désigner le coupable. En espérant toucher juste et ne pas voir les meurtres continuer. La fatigue nerveuse le poussa dans le sommeil – à ses côtés reposait un revolver chargé. Protection dérisoire puisque les loups-garous ne craignent que les balles en argent. Bénies si possible.