Loup Garou 1: Les Nations en péril !

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Mais tu verras tu vas vite comprendre xD

<3<3

Je commence donc mon tirage au sort, et le jeu commence à ma première narration

Euh bah moi je sais pas si je participe, même si j'en aurais très envie...
1°) Mon boulot sur la ferme
2°) Ma connexion qui met 10 minutes pour ouvrir une page alors... <<"

Francis, que vaut-il mieux que je fasse, suivre la passion ou la raison ? é_è

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*leve timidement la main*

Il y aurait encore une petite place ? :(

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~LE JEU COMMENCE~

Village de Petaouchnock, 8h du matin, le 11 octobre.

La première fois que le narrateur mit les pieds dans ce village au nom imprononçable, il ne put lutter contre une forte envie de reculer. On eût dit une ville fantôme. Pas une seule âme ne semblait y résider.
Le narrateur, c'est moi, France de mon état. Il parait que d'autres nations se sont réfugiées ici. Je me demande pourquoi, d'ailleurs. Et comme ma curioisité a plus de poigne que ma lâcheté, j'ai décidé d'aller voir ça de plus près. Pour être honnête, la lettre que m'a envoyé Arthur m'a motivé. Il semblait avoir vraiment besoin de moi, le raton-laveur. Un histoire de loups garou, apparemment.

Cela fait à peine une heure que je suis arrivé. Cet endroit me fiche les jetons. J'ai peur, bon, c'est pas la première fois (vous avez jamais vu Louis XIV de près !), mais tout de même. Qu'est-ce qu'ils ont dans le crâne, ces imbéciles !

....

10h du matin, 11 octobre.

Je leur ait parlé ! Mais ils n'ont pas l'air dans leur état normal. Ludwig était tout pâle, Héraclès semblait terrorisé, et même Iran ne marchait pas droit. Ce village est louche.

11h du matin, 11 octobre.

Ils me mettent à l'écart. Alfred est pas là, Ivan non plus. Qu'est-ce qui peut bien les effrayer autant, alors ? Ils m'ont reparlé de ces histoires sordides de lycanthorpie, mais je n'y crois pas. Je refuse d'y croire, c'est...impossible.

13h, 11 octobre.

C'est donc vrai. Ils m'ont montré le cadavre d'un villageois, sauvagement égorgé dans sa maison de bois. Un spectacle...nauséabond, j'ai envie de dire. Apparemment, ils ne peuvent pas partir. C'est Silent Hill ici, ou quoi ?! J'ai peur, cette fois.

15h, 11 octobre.

Je n'arrive pas à croire. Je sais tout. Je...j'ai tout appris. Je ne peux pas écrire les détails sur ce carnet de bord. Ils me font tous peur, mais je peux les sauver. Ou plutôt, ils peuvent se sauver. Je le sais. Mais je suis lié par un mystérieux sortilège, et je n'arrive pas à leur dire.
Maintenant, je crois que c'est à moi de jouer au Maitre de Jeu.

Extraits d'un vieux carnet à la couverture de cuir écarlate, retrouvé au bas de l'église, sous la pluie.

_____________________

Nous sommes le 12 Octobre. Au matin. Le village se réveille, difficilement, laborieusement, au rythme d'une maison de retraite. Les villageois, ou plutôt, les Nations prisonnières de cet enfer, n'osent pas regarder au dehors, de peur de voir un cadavre suspendu à l'horloge de l'église.
Pourtant, il va bien falloir se lever: qui va égorger cet imbécile de coq, sinon ?

Ils se lèvent tous, un à un, et se retrouvent sur la place du village, comme chaque jour depuis hier. L'ambiance est maussade, et même Iran n'arrive pas à détendre l'atmosphère. Les Loups Garous ont déja massacré tous les simples villageois, il ne reste plus qu'eux, une patate, et quelques pâtes. Oh, la nourriture n'est pas un problème, l'odeur putride de la peur en est un.

"Je ne comprend pas !" s'exclame Ly, effondrée, "Où peuvent bien se cacher les Loups-Garous ? Qu'est-ce qu'on va faire ?"

Tous les regards se tournent vers la Vietnamienne. Puis, soudain, une illumination: Pour sortir d'ici, il suffit de tuer tous les loups ! Ah, tout simplement !

"On va les tuer, tout simplement !", affirme Arthur, "Quand a savoir où ils se trouvent...".

Le silence se fait alors. Ils ne peuvent pas se cacher dans le bois alentour, ils arrivent trop rapidement. A peine la nuit se fait-elle qu'ils sont là. C'est impossible. Les maisons ? Non, trop visible. Le lac ? Trop froid. L'église ? Ridicule.
Puis, ils comprennent. Leurs visages pâlissent, et les regards se font hésitants. Le premier qui osera parler...

"Ils sont...", commence timidement Seychelles.

Déglutissement général.

"Parmi nous.", termine gracieusement Islande.

Sur ces mots, le silence tombe de nouveau. Le pire des scénario: la paranoïa générale vient de s'installer, en une seconde.

Ils se séparent, quelques murmures jaillisent, puis chacun de son côté, ils établissent leur plan. Les Loups Garous mourront, sinon ils finiront tous empallés sur le clocher de l'église.

Astucieux, mes compagnons (qui, je le rapelle, font comme s'ils ne me voyaient pas.) décident d'organiser chaque jour, chaque matin, une réunion qui décidera...qui...oh, mon Dieu, les barbares !
Chaque jour, quelqu'un mourra brûlé sur le bûcher. Oh, tout ça démocratiquement bien sûr, par un simple vote.

Organisés, ils décident d'élire un chef. Celui dont la voix comptera double durant les votes. Qui se présente, qui se présente pas ? Sachant qu'il sera une cible de choix pour les Loups Garou. Ou pire: si un Loup Garou est élu...*gloups*

Enfin, ils vont se concerter à présent. Et surtout voter...j'espère pour eux qu'ils feront le bon choix...

-[RECAPITULATIF JOUR UN]

>Il durera jusqu'a demain soir.

->Vous devez voter pour votre chef/maire. Faites le bon choix, vous avez le droit de voter pour vous.

->Vous pouvez discuter entre vous, sans partir dans le HS total, bien sûr.

->N'oubliez pas que la paranoïa est à l'odre du jour.

->J'attend que le cupidon me donne le nom des deux amoureux pour leur envoyer un MP.

[JOUEURS]

->Iran
->Seychelles
->Grèce
->Islande
->Allemagne
->Angleterre
->Hong Kong
->Vietnam
->Norvège
->Finlande
->Hongrie
->Lettonie
->Ecosse
->Irlande

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Arthur déambulait dans les rues, l'air hagard, errant comme un chien blessé.
Les loup-garous avaient massacré la plupart des citoyens, l'air était corrompu par une forte odeur de fer, lui donnant la nausée. Il restait même quelques vagues tâches brunâtres sur les pavés, résistant à la pluie, comme rappelant que l'histoire du village était à jamais souillée par le sang.

Il étouffa un sanglot et son cœur se serra douloureusement en pensant à Alfred, retrouvé il y a de cela trois jours ,presque méconnaissable. Il se retenait de pleurer à grand peine. Les autres avaient tous perdu un être cher, il fallait rester unis. Il fallait trouver et éradiquer cette menace au plus vite.

Il s'approchait de la place du village inconsciemment, ses pas le guidaient tout seuls. Il reprit conscience, percevant comme une rumeur qui provenait de la place. Apparemment, tous les citoyens restant s'étaient regroupés et débattaient furieusement.

Personne ne le remarqua alors qu'il s'approchait du groupe, tous étant absorbé dans leurs conversations.
Il parvint à comprendre ce qui les agitait ainsi. Alfred étant mort, ils avaient décidé d'élire un nouveau maire, une personne forte qui parviendrait à les débarrasser de ces monstres lycanthropes.

Arthur prit la parole, la voix rauque :

"Jamais je ne pourrais remplacer Alfred, mais je me présente. Je continuerai du mieux possible le travail pour lequel il s'est sacrifié."

---

ARTHUR VOTE POUR ARTHUR XD

Dura Lex, Sed Lex. … Non ce n'est pas une marque de pré-. Francis tu veux bien t'écarter un peu, on aimerait réfléchir au calme ici. Les villageois (une poignée de nations) venait de trancher sur la question de la chasse aux loups-garous. Chaque jour, le village voterait et la pauvre âme qui aurait le plus de votes finirait brûlée. Ce devait être une idée de ce perfide Anglais : pour quelqu'un qui prônait la liberté des sorcières, c'était assez contradictoire. Enfin, aujourd'hui on voterait pour élire un maire, celui qui déclarerait le résultat des votes et la victime désignée. Chaque nation avait effectuée ses affiches électorales – les couleurs criardes juraient avec l'aspect mortuaire des lieux. Incapable de choisir entre tous ces abru-nations, Ludwig eut recours à la méthode du " Un deux trois, à trois ce sera toi qui seras le roi ".

…

Le papier fut plié et glissé dans la urne posée devant la mairie (l'ancien maire avait été victime d'un loup-garou. Le pauvre avait du avoir du mal à digérer le bout de chair qu'il avait arraché à Alfred). Celui qui dépouillerait l'urne pourrait lire sur le papier de Ludwig : " Je vote pour Iran ".

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J'adore le fait qu'Alfred soit mort avant d'apparaitre xDDD

Il aurait fait un si bon maire. xD

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Les corps sans vie s'était succédés, jetés les uns par dessus les autres dans un coin en esperant que les vermines à crocs s'en prennent au repas déjà entamé. Le coeur à vif, il tourna un bref instant le regard vers cette colline funèbre. Ses yeux tombèrent sur une chevelure blonde, jadis immaculée, désomais tachée d'un liquide rouge et pateux. Niels... Devant Lukas, bien sur, il n'avait pas lâché la moindre larme, même dans ces circonstances il ne cèderait pas. Et pourtant...Le voir, la gorge arrachée, le visage figé avait causé en lui plus de vagues qu'il ne souhaitait ou même, ne pouvait l'admettre.
Sans même s'en rendre compte, il murmurait quelques paroles d'une ancienne chanson

"Well it goes like this the fourth, the fifth
...The minor fall and the major lift... Hallelujah"

Se signant discrètement, il s'approcha, trainant, de la place du village. Cette place maudite. Tant d'innocents pendus car, il en était certain, Gilbert était bien innocent...Sa mort n'avait servit à rien qu'à appaiser la paranoïa ambiante l'espace d'une soirée pour que tous puissent rentrer dans leur logis de fortune et s'endormir sur leurs deux oreilles. Et bien sur, le lendemain, tout repartit comme en l'an 40. Un corps, puis un autre, supposé être le meurtrier du premier.

Aujourd'hui était un "grand jour". Il fallait désigner le maire, surement la prochaine victime d'ailleurs. Ecartant cette considération sentimentale, il observa un à un chacun des membres présent et griffonna, la main tremblante, le nom de celui qui d'après lui était le plus à même de gérer la situation puisque "the hero" était mort.

"Mon vote va à l'Allemagne" Après tout, n'étaient ils pas connus pour être les meilleurs logisticiens du monde?

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Ils sont déja trois à avoir voté. J'aimerais bien les aider, mais j'ai bien l'impression que toute action m'est impossible...j'ai l'impression d'être invisible.

Récapitulatif des voix:

->Arthur: x
->Ludwig: x
->Adashir: x

En espérant que l'élu ne sera pas un loup garou. *gloups*

[HS: j'aime trop vos réponse, c'est si glauque

]

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Dans quel enfer étaient-ils tous tombés ? Ce village était maudit, ils ne restaient plus que eux, les Nations.
Les villageois étaient tous morts, tués par ces bêtes.
C'était vraiment effrayant, de plus quand l'idée que les Loups Garou étaient parmi eux.
Une seule conclusion avait aboutie : Chaque jour, quelqu'un mourra brûlé sur le bûcher.

Il fallait voter pour élire un maire, il hésita entre les deux personnes envers qui ils avaient le plus confiance : Lukas ou Sveinn ? Il prit une pièce, ça sera un pile ou face. La pièce atterit sur pile, il vôta donc pour Sveinn

----
Alfred est mort ? XD

EDIT NARRATEUR: selon toute vraisemblance, oui x3

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On aurait dit qu'elle n'avait pas dormi depuis des jours. Lý, que la peur faisait tremblotter comme une frêle fillette, regardait sans cesse derrière elle, au cas où on la suivrait. Pour connaître sa vie dans les moindres recoins, et pour pouvoir la tuer au moment le plus propice. Le visage agité de tics, elle s'avança à petits pas vers la place du village, sa précieuse rame (sa précieueueueueueuse...) fermement tenue entre ses mains fines, comme pour mettre ses potentiels ennemis en garde.

"Vous... Vous ne m'aurez pas!"

Presque effacée au milieu de ce petit groupe de nations qui débattaient de façon vive, elle s'assit un peu à l'écart et se mit à réfléchir. Il fallait élire un maire, quelqu'un d'assez courageux pour être la cible Numéro Un des loups-garous, ces créatures qui n'en avaient pas fini de terroriser la jeune femme.

Elle resta ainsi plusieurs instants, ne sachant réellement qui choisir. Le plus courageux? Le plus intelligent? Les deux ou ni l'un ni l'autre?
Écoutant d'un air discret les propos de l'Anglais, Lý s'avança finalement vers l'urne, sentant le regard des autres peser lourdement sur elle.

Ludwig fera sûrement un bon chef, pensa Lý alors qu'elle déposait le petit papier à travers la fente, priant de toute ses forces pour qu'elle ne se trompe pas dans son choix.

_
La vietnamienne vote pour l'allemand o/

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Ivan était mort.

C'était ce qui était le plus choquant dans l'histoire. Ivan était mort. et Natalia aussi. Et...

Ivan était mort et Raivis n'avait pratiquement pas prononcé un mot depuis ce moment. Choqué.

C'est toujours aussi silencieux qu'il s'approcha pour glisser d'une main tremblante son vote dans l'urne.

Ludwig.

Avec Ludwig, il serait en territoire connu...

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my heart is broken and nobody loves meeeee :2sad: Maudit soit cette grosse saucisse!

*"écoutant d'un air distrait" Vietnaaaaam XD*

Arthur faisait la moue, la majorité des voix semblaient converger vers l'Allemand. Son air austère les changeraient de feu Alfred.

Il a dû mal vivre la mort de son Feliciano aussi.

Arthur s'assit sur un banc, regardant distraitement le français. Pas qu'il soit intéressé, hein! Alfred venait de mourir! Et Arthur n'était pas du genre coureur de pantalons. Même si Francis était "très charmant".

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Gyhahahaha. Bien fait pour toi la tortue!

Je n'arrive toujours pas à croire...à croire qu'ils...enfin...ils sont mortels ! Ils ont tués...Ivan et Alfred. J'en aurais rêvé il y a quelques années, mais leur mort me fait l'effet d'un raz de marée inévitable. Si même eux...

RECAPITULATIF DES VOTES:

Arthur: x
Ludwig: xxx
Adashir: x
Sveinn: x

Reste à voter: Iran, Seychelles, Grèce, Hongrie, Hong Kong, Norvège, Ecosse, Irlande

! SI DES JOUEURS VEULENT SE RAJOUTER C'EST LE MOMENT !

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Moi je veux ;__;

EDIT: ajouté <3

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La vietnamienne s'approcha de l'Anglais, celui-ci visiblement contrarié par les votes qui n'allaient pas en sa faveur. S'asseyant le plus loin possible du jeune homme, elle attendit quelques instants avant de se rapprocher. Il regardait dans le vague (... ou pas) et pour le moment, n'avait pas l'air agressif. Veillant à ce que sa rame soit à portée de main, Lý posa sa main tremblante sur le genou d'Arthur.

- Ça... ça va?

Ébranlée par la disparition d'Alfred, elle l'était aussi. Elle ne l'avouerait à personne, mais en dehors de la haine notable qu'elle vouait à Alfred aux yeux de tous, il se cachait autre chose, tout autre chose...

Les nations allaient et venaient et le petit Raivis avait du mal à glisser son bulletin dans l'urne tellement ses mains étaient devenues incontrôlables. Résistant à l'envie de le prendre dans ses bras, elle se contenta de lui faire un timide signe de la main, l'invitant à la rejoindre. Lý prit sa rame dans ses mains et commença à jouer avec.

Elle avait vu SON cadavre. Ses entrailles rependues sur le sol, son corps froid et exsangue, ses yeux révulsés. Et elle n’avait RIEN pu faire.
Oui, les loups avaient tué son bien-aimé et elle, elle restait seule. Roderich n’avait pas été le seul mort. Mais c’était le seul qui lui avait remué le cœur à ce point.

La vindicte populaire, terrorisée, avait déjà lynché Gilbert. Parce qu’il avait les cheveux blancs, les yeux rouges… Parce qu’il était différent et les gens l’avaient tué. Et sans doute était-il innocent puisqu’on avait retrouvé Alfred mort quelques jours à peine après l’exécution.

Et elle n’avait pu rien faire. Comme si elle pouvait faire quelque chose.

Un vote avait été organisé pour désigné le nouveau chef du village. A qui devait-elle donner sa confiance ? Elizaveta regarda tout autour d’elle les maigres survivants. Tous se surveillaient. Elle voyait des regards suspicieux se braquer sur elle puis se diriger vers la moindre personne ayant un air ou un geste suspect.

A qui pouvait-elle se fier ?

Ses yeux se posèrent sur le grand blond devant elle. Il était le seul « proche » qui lui restait. Pouvait-elle lui faire confiance ?

Elle inscrivit le prénom de Ludwig sur son bulletin. Elle ne savait pas si effectivement elle pouvait avoir confiance mais… Le sort en était jeté. Le papier avait été mis dans l’urne avec le doute immense de s’être trompée, d’être trompée par l’Allemand. Mais ce qui était fait, était fait et l’on ne pouvait revenir en arrière.

La Hongroise implora l’âme de Roderich, espérant avoir fait le bon choix.

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Moi aussi é_è
siouplait

EDIT: Ajoutée ^^

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Une fois son vote effectué, le Letton s'éloigna de l'urne pour laisser la place au suivant. Ou plutôt à la suivante. C'était Elizaveta...

Il vit bien euh... Viet Nam ? Oui. Viet Nam. Lui adressa un signe de main mais préféra retourna dans un coin, seul.

Les genoux ramenés contre sa poitrine, les bras entourant ses jambes, il laissa son regard errer sur les autres Nations.

Il y aurait un prochain. Qui serait le prochain ? Il n'avait pas envie d'y penser et posa son front sur ses genoux avant de fermer les yeux.

Ah ! Comme si ça ferait partir les visions de chairs, de sang, et d'entrailles ! Comme si ça l'empécherait de voir encore et encore les yeux ouverts, un peu ébahis d'Ivan, la terrible Russie à la gorge arrachée...

Non, il le verrait toujours.

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Arthur était assis, perdu dans ses sombres pensées, les mêmes depuis trois jours. Il sursauta lorsqu'il sentit une petite main se poser sur son genou :

- Ça... ça va?

Il tourna la tête vers Vietnam qui avait l'air au moins aussi accablée que lui. Il aurait pu être agressif envers cette fille qu' il soupçonnait depuis toujours d'avoir des sentiments pour Alfred, mais à quoi bon? Celui-ci était mort et enterré et la question de la jeune fille n'était qu'une maladroite entrée en matière.
Arthur esquissa un faible sourire dans sa direction :

"Non. Mais on fait avec. Je ne suis pas le seul à avoir le coeur brisé je crois.." dit-il en regardant Elizaveta au loin.

Il se leva et continua sans regarder Vietnam, le regard perdu au loin : "J'espère qu'on peut faire confiance à Ludwig. Et qu'il ne finira pas comme Alfred."

Il marqua une pause et se retourna soudainement dans la direction de la jeune Asiatique :

"Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au revoir. Il avait du travail ce soir et il était resté à la mairie. Je ne fais confiance à personne. Plus maintenant."

Le dos courbé, les mains enfoncées dans es poches, Arthur s'en retourna chez lui, sombre comme jamais sentant encore le regard de Ly sur son dos.

Tant qu'ils n'élisent pas mon incapable de frère, Lysander.. Ou Megan

(pas taper j'arrête le USUK)

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Dans ce village, les loups-garous, créatures occidentales avaient déchiqueté le cadavre de ses proches. Cette pauvre Arménie, ce misérable Azerbaïdjan, même son frère cadet à la malchance légendaire n'avait pas survécu. Le perse fur bouleversé par cette tragédie. Ou plutôt "trāzhedi", comme les français aimaient bien le dire.

Tout le monde cachait quelque chose, sans exception. Iran avait connu cette période de manipulations sans merci. Même lors des élections du nouveau maire du village, il fallait se méfier de tous ces occidentaux envieux de domination. Inde n'était pas là. Dommage pour lui. Même économiquement faible, il aurait fait un bon chef du village, parce qu'il était plus raisonnable que son cousin. C'était un fait. Mais il avait peut de se lancer dans la violence, ce qui lui faisait défaut. C'est à cause de ce facteur que lui-même n'avait rien pu faire contre l'afghan. Oui, le petit frère d'Iran.

L'anglais assis sur le banc ne voulait que la domination aux yeux de l'iranien. "Domination". Un mot qu'il avait employé jeune, mais qui s'est retourné contre lui plus tard. Il ne fallait surtout pas qu'Angleterre domine. C'est pour ça que le perse glissa le bulletin dans la boîte avec le nom Allemagne inscrit dessus.

"Au moins... Je sens que je peux lui faire confiance..." Murmura-t-il.

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Arthur semble tellement triste, mais je sais que je ne peux pas l'aider. C'est horrible, je crois que personne ne voudrait être à ma place. J'ai l'impression qu'ils sont des étrangers, un spectacle, des animaux que je regarde derrière une vitre.

RECAPITULATIF DES VOTES:

Allemagne: x x x x x
Ardashir: x
Sveinn: x
Arthur: x

Reste à voter: Seychelles, Grèce, Hong Kong, Norvège, Ecosse, Irlande

Rôles de la partie: Des Loups Garous (nombre inconnu pour vous tralala), Villageois, Une Voyante, Un Chasseur, Une Sorcière, Un Cupidon, Deux Amoureux (en plus de leur premier rôle -LG ou villageois ou autre-), Un Salvateur.

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Lysander. Tic tac. youhou.

Le roux détacha finalement ses yeux du sang qui maculait le sol. Hum. Lysander ? OH LYSANDER !
" Ahwah ... "

Il finit par sortir de sa torpeur habituelle et se passa une main dans les cheveux, songeur. Il ne savait même pas ce pourquoi tout le monde était réuni, il se contentait de constater l'ampleur des dégâts. Des morts des morts... ben quoi, il y en avait toujours eu des morts non ? Tout le monde ici présent devait le savoir. La mort, le grand dessert de l'existence.

Mais ça chipotait, ça criait, ça s'agitait, ça pleurait. A son plus grand déplaisir. Le garçon soupire d'agacement devant une tribue d'empotés pareils. Il grimaça, chercha, puis finalement ne trouva aucun nom compatible avec l'adjectif calme. Voir raisonné. Calme.

L'allemagne ? Mon dieu, a part hurler que savait il faire ?
Les femmes ? Des pleureuses.
Arthur ? ... JAMAIS.
Island ? ... mmh...
France ? Non. par pure gaminerie.

Il poussa un boyau du pied, agacé. Tout ça pour quelques morts. Vraiment. Tous à abattre.

"Bon... je vote pour ... " Il ferma les yeux et fit un tour sur lui même , tendant le bras pour s'arrêter sur quelqu'un au hasard.
Parfaitement au hasard.

" Arthur.... " Grommella le rouquin.

edit: quel gros méchant è_é * outrée de son propre perso

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Depuis déjà des jours elle errait dans le village, sans but mais le cœur toujours rempli d'effroi. Si un loup-garou lui sautait dessus au détour de cette ruelle sombre ? Quelle était cette ombre au loin qui semblait se mouver dans l'obscurité ?Toutes les nuits elle rentrait chez elle, crispée dans son lit. Si elle arrivait à dormir ce n'était dû qu'à l'épuisement qu'entrainait cet état de stress permanent. Elle n'arrivait pas à être soulagée le matin, les yeux déjà humides de la mort d'un autre.

Elle avait perdu une grande part de son énergie et toute la hargne qu'elle s'efforçait auparavant d'avoir contre Arthur. Elle n'avait plus la force de lui lancer des piques sarcastiques et des sourires moqueurs. Elle avait vu il y avait quelques jours de cela, le cadavre sanguinolent de l'Irlande du Nord, ce morceau de territoire autrefois déchiré entre l'anglais et elle-même. Cette fois ci, c'était ce monstre qui l'avait déchiré, lui arrachant la vie et une jambe par la même occasion. Elle avait pleuré longtemps la mort de l'enfant, soutenu tant bien que mal par ceux qui avait aussi perdu dans êtres chers.

Les yeux perdus dans le vague elle écoutait les paroles des autres. Puis se leva à son tour pour aller voter. Elle écrivit en tremblant la lettre 'A' en songeant à Arthur. Après tout, s'il l'avait gardé sous son contrôle pendant si longtemps, il devait pouvoir gérer ce village. Mais lui aussi avait beaucoup souffert de la disparition de l'ancien maire et semblait aussi touché que les autres villageois. Elle compléta finalement son vote en écrivant '...llemagne'. Lui au moins garderait la tête froide.

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