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Froid. C’est la première chose qu’il se dit en ouvrant les yeux. Il grelottait. Mais comment était-ce possible ? Après tout, il était canadien. Il supportait même les températures les plus glaciales. Alors pourquoi sentait-il ses poils de bras se dresser ? Alors qu’il portait, comme à son habitude, un hoodie rouge à manches longues ?

Minute. Chaque chose en son temps, dans l’ordre d’importance.

D’abord, où se trouvait-il ? Matthew ne distinguait absolument rien. Il avait juste atrocement mal partout… Et dans son crâne, un orchestre symphonique tout entier jouait la Marche de Radetzky. En canons.

Okay, il en conclut donc qu’il avait une putain de gueule de bois. Certes, il était très mal réveillé mais cela ne l’empêchait pas de pouvoir réfléchir un minimum.

Ensuite, pour en revenir à la question précédente de sa localisation (que le fait d’avoir constaté d’être absolument mort n’a pas du tout aidé à y répondre), il ne voyait toujours rien. Il n’y avait qu’une foutue lumière qui l’aveuglait de plein fouet. D’accord, il était couché sur le dos.

Le Canada roula sur le côté pour éviter à ses yeux plus de souffrance. Le sol paraissait blanc, lui-aussi. Mais en ce qui concerne les détails… Aucune chance, à l’état présent, même une taupe voyait mieux que lui.

Peut-être que…

Il amena une main à son visage. Qui semblait étrangement rond, décoré d’un petit nez tout fin. Mais il manquait les lunettes. C’était donc tout à fait normal qu’il voyait flou !

Où est-ce qu’elles avaient passées ? (Oui, on a changé de question) Ses binocles étaient vitaux pour sa survie ! Tel un jeune chaton encore aveugle, il tâta autour de lui et sentit comme des longs cheveux tout autour de sa tête. Bizarre. Bon, okay, il n’avait pas la chevelure la plus courte, mais de là à avoir la tête complètement couchée dessus…

Il n’avait pas entièrement décuvé. Oui, ça devait être ça. Matthew avait sûrement bu des tonnes à la veille pour être dans cet état. Mais ce n’était pas uniquement la boisson ; il avait très probablement fumé de l’herbe – trop d’herbe – comme ça lui arrivait quelques fois… Colombie Britannique, bonjour ! N’empêche que le canadien n’avait aucun souvenir de ce qui c’était passé, ni avec qui il se trouvait, ni où ils avaient été. Rha, mais pourquoi il se faisait toujours embarquer dans des conneries du genre ?

Bon, il restait le fait qu’il n’avait toujours pas trouvé ses lunettes. Elles devaient bien être quelque part ? Dans un effort qui sembla lui coûter toute l’énergie qu’il avait à disposition, il se releva et s’assit sur ses genoux, mouvement qui lui fit retourner tous ses boyaux au moins cents fois, comme s’ils dansaient le tango.

Non, non, non, pas ça. Pitié, il voulait garder le contenu de son estomac pour lui tout seul. S’il vous-plaît.

Le blond se pencha en avant – non sans constater d’un coin de son esprit qu’une énorme masse chevelue lui tombait dans le visage – et porta une main à son cœur. Sauf que quelque chose l’en empêchait légèrement. Et ce n’est pas du pull que je parle. Il y avait comme deux… Deux… Bosses. Et pas si petites.

… Minute.

Bug neuronal.

… Quoi ?! Non mais attendez, il était entrain de rêver, n’est-ce pas ? Il se pinça le bras pour vérifier… Négatif. Merde.

Les lunettes, mais bordel, où étaient ses lunettes ?!

Sa respiration et son pouls accélérèrent dramatiquement.

Lunettes, lunettes, lunettes, lunettes, lunettes, lunettes, LUNETTES.

Matthew avançait à quatre pattes, tâtant tout le périmètre autour de lui de son bras pour les retrouver. La panique se faisait sentir, chassant loin à coups de pieds dans le derrière (comme Candide lorsqu’il fut chassé du château de Thunder-ten-tronckh) la larvitude due à la charmante gueule de bois. Il était éveillé, à présent, tous les sens en alerte. Enfin, sauf la vue.

Il sentit enfin un objet fin sous sa paume. Presque hyperventilant, il déplia les branches en tremblant et les posa sur son nez glissant de sueur.

Il voyait enfin. Et inspecta tout d’abord sa propre apparence du mieux qu’il le pouvait.

Et ce qu’il constata le fit hurler d’horreur d’une une voix bien aigüe et… féminine. Il avait effectivement senti juste. Il avait des… Des… Une poitrine, osti de tabernacle ! Il baissa les yeux et regarda dans son pull pour être sûr. Aucun doute.

… Mais que c’était-il passé ? Il porta à nouveau ses doigts – fins – à son visage, fin lui aussi. Trop fin pour être masculin.

Il n’était pas devenu une femme, si ? Lorsqu’il porta une main à son entrejambe il fut sûr à 100%. Plus de Toronto, plus de CN Tower.

Oh. My. Fucking. Maple. God.

« … Par tous les dieux, qu-que se passe-t-t-il ici… ? »

Sa voix était petite et étranglée. Il, enfin, elle était à deux doigts de totalement céder à la panique. Elle ne savait pas où elle était, pourquoi elle était-là, pourquoi elle était devenue une femme, rien. Elle ne savait rien. Et ça lui foutait une trouille atroce.

Elle couvrit le visage de ses mains et essaya de ne pas commencer à hurler et pleurer. Elle devait garder sa clarté d’esprit. Après tout, cela ne servait à rien de se mettre dans un état de peur absolu, non ? La canadienne essayait de retrouver une respiration calme.

Elle entendit un bon nombre de voix et se rendit enfin compte qu’elle n’était pas seule, ce qui avait le don de l’apaiser un minimum. Prenant une grande inspiration, elle se leva, chancelante et regarda autour d’elle. Un groupe de personnes semblait argumenter sur Dieu sait quelle question. Matthew – le temps n’était pas à réfléchir à un quelconque autre nom à se donner – dégagea quelques longues mèches qui lui barraient le visage, découvrant ainsi l’ampleur de sa chevelure blonde très épaisse et ondulée, lui descendant au moins jusqu’au milieu du dos. Elle fourra, comme à son habitude (même dans les situations les plus bizarres, ça ne se perd pas, voyons) ses mains dans les poches de son gros pull et s’approcha des autres.

Au vu de leur comportement, il lui sembla en reconnaître la plupart. Et ils avaient aussi changé de sexe, apparemment. La canadienne les reconnut tous après quelques secondes de réflexion. Son oncle, enfin, tante, à présent, Irlande, l’autre barbare de Danemark, la Prusse, Taïwan, Hongrie… Tous avaient subi le même sort.

Et d’après ce que la nation nord-américaine semblait comprendre, ils discutaient d’un chef à élire. Pas étonnant que ça partait en cacahuète. Surtout au vu des quelques pays qui ne pensaient qu’à leur pomme.

Est-ce qu’on allait prendre son avis en considération ? Elle avait peut-être une assez bonne paire d’arguments à présent, mais elle restait le Canada, l’éternelle nation invisible. Mais bon, elle pouvait toujours tenter, peut-être que quelqu’un l’entendra.

« J-je pense que… »

Stop. Si elle marmonnait autant dans sa barbe – inexistante, mais chut, c’est qu’une expression – c’est clair que personne allait se rendre compte de son existence.

On recommence à zéro en prenant son courage à deux mains, deux seins et beaucoup trop de cheveux emmêlés.

« Tous ceux qui se sont proposés sont trop du genre à foncer tête la première, sans réfléchir. Ce qui, franchement, est sans doute la pire chose à faire, vu le pétrin dans lequel on est – v-visiblement. »

Matthew prit une grande inspiration et continua.

« J-je vote pour Irlande. »

Et paf, pas de vote décisif de la part de la canadienne. Il ne fallait pas trop lui demander non plus. Elle ne voulait pas être la personne qui décide du sort du groupe, au risque de devoir le regretter plus tard. Elle faisait profil bas, comme toujours. De plus, l’irlandaise était plus ou moins la seule personne présente dans cette salle bien trop blanche qui inspirait suffisamment confiance à notre petite blonde.

Et au final, le froid qu'elle avait ressenti résultait uniquement du fait que... Ouais, une fille, c'est plus frileux qu'un garçon.

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C'était pas juste.

Hongrie en chef ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas chanter une chanson paillarde devant un autrichien ?

Il fallait l'avouer, la danoise n'était absolument pas pour cette décision. La miss allemande aux gros nibards, elle allait lui faire sa peau d'avoir tranché en faveur d'un fanfaron hongrois à la con. Ah ce qu'elle détestait ce genre de mec ! (Et Johan se prit à penser comme une femme, la belle affaire).

Se tenant toujours sa poitrine expansive, Johan se retourna vivement vers Daniel (ainsi devait-elle l'appeler) et se dirigea vers lui, vociférant :

« Fanfarone pas trop mon gars, je peux toujours te foutre un coup de genoux dans les parties. » Oui, elle montrait vraiment son désaccord, tapant du doigt le torse hongroise. « J'ai peut-être des nibards mais ils sont assez gros pour que je t'étouffe avec pendant ton sommeil. »

Sur ce, elle s'éloigna du groupe. Dommage que la Norvège n'était pas là, elle aurait tout donné pour voir Eivind efféminé (même si son visage ne changerait pas en fait). C'est vrai quoi. Elle l'adorait son Norge après tout. Et puis, elle n'aurait pas manquer d'aller voler au loin ou de se faire rabaisser, comme d'hab' en fait.

Coup d'oeil à droite, à gauche, elle s'allongea au sol, bras croisés sous la poitrine et ferma les yeux.

La blonde venait de se réveiller mais était étrangement prise d'une fatigue incontrôlable. Le sommeil était plus que conseillé dans ce genre de situation, surtout si elle ne voulait pas avoir des cernes aussi énormes qu'une armoire IKEA sous les yeux.

Et elle se souvenait un peu des compagnons de fortune qu'elle avait. Dire qu'elle s'était même retrouvé avec une Irlande à grosses fesses, la belle affaire. Mais en parlant de fesses :

« Kenneth ! » cria-t-elle. « Ramène ton gros Connemarah qu'il me serve au moins d'oreiller. »

Elle s'était vivement relevée, ne doutant pas que la rouquine allait lui crier d'aller de faire foutre, elle lui lança un regard transperçant. Ce genre de regard qui veut dire « Gaffe à toi, je peux refaire les invasions viking ».

La nuit pouvait donc commencer. Dans la plénitude et le silence. La danoise voulait entendre les mouches voler. Et si elle entendait Feliciano … euh … Daisy, se tripoter pendant la nuit, elle ne savait pas ce qu'elle allait lui faire le lendemain matin.

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Y avait des coups de cul qui se perdaient. S'il... elle /elle ne s'y ferait jamais/ avait eut le temps, et hop, buttifle in da german face. De quelle droit elle décidait que c'était l'autre grand con qui allait être le boss ?

Enfin. Pas la peine de s'énerver. C'était pas avec ces petits poings et ce petit mètre 65 qu'elle allait faire peur - arrivait-il vraiment à faire peur lorsqu'il était un homme, en fait ? Elle poussa un énorme soupir et suivit le tas de gens, lorsqu'elle se fit attraper la main. Rapide coup d’œil. Jayden(ette) qui lui demandait, avec sa petite bouille, si elle pouvait dormir avec elle.

Aw. C'est tellement chou - et c'était dans ces moments là que l'instinct de tonton/tata gâteau refaisait surface. Autant il/elle n'avait jamais aimé les enfants. Autant c'était impossible de ne pas fondre devant les bouilles de ses neveux/nièces.

- Bien sûr poussin, allez viens par là, dit-elle en se vautrant sur un lit, bras ouverts à la néo-zélandaise.

Elle espérait que la petite canadienne ait la même idée. Parce qu'elle ne l'oubliait pas, elle.

Gros soupir d'aise, on est quand même bien dans un lit. Jusqu'à ce qu'une danoise à la voix stridente ne vienne l'ouvrir.

- Mais ferme-la, utilise tes melons, mon cul est pas international !

Mais à quoi bon gueuler, avec les danois vaut mieux frapper. Et le peu de puissance dont dame Irlande pouvait faire preuve n'avait pas l'air de dissuader la grande blonde qui était venue poser sa tête sur son arrière pays.

... tu vas voir toi. Tu es bien placée, sur mon Connemara. Mon attaque sera furtive et désagréable. /vous ne voulez pas en savoir plus./

Et même si elle n'était pas à l'aise, peu importait. C'était dodo-time, alors elle ferma les yeux, et le moindre bruit de toute façon, elle balancerait la danoise sur la provenance.

Matthew – okay, elle allait quand même devoir trouver un autre nom, à un moment ou un autre – fut réveillée par la voix froide et sombre de l’allemande. Ses paroles n’arrivaient qu’à moitié au cerveau de la nord-américaine, l’esprit encore trop embrumé par le sommeil. Et puis d’abord, pourquoi est-ce que l’autre blonde parlait de mort ?

… Quoi ?

D’un coup, la nation canadienne fut complètement éveillée et jeta un regard horrifié en direction de Louise, qui veillait d’un œil mauvais sur tout le monde. Elle se leva, non sans s’étirer car le lit était horriblement inconfortable et elle avait mal partout, même si son gros pull l’avait épargnée du pire, et s’approcha de la silhouette germanique qui, même rendue féminine, n’en était pas moins imposante.

Elle s’arrêta à quelques mètres et ôta son gros capuchon rouge qui gardait ses prunelles mauves dans l’obscurité.

« P-provoquer un mort ? On doit… voter pour la mort de quelqu’un ? »

Ses yeux étaient toujours écarquillés d’horreur et de panique.

What the fuck ? Okay, elle avait vu juste en sentant que quelque chose de malsain planait au-dessus d’eux.

« C’est une blague ? O-on peut pas faire ça, voyons, c’est abominable ! On est, plus ou moins (au vu de certaines personnes présentes), certes, civilisés ici, non ? Voter pour la mort de quelqu’un… Par tous les ours polaires, j’y crois pas, sérieux ! »

Mais apparemment, elle devait y croire. Rien qu’à voir son visage, l’Allemagne n’avait aucunement l’air de rigoler.

C’était donc ça ? Ils devaient faire des sacrifices pour qu’au moins une partie reste vivante ?

Pourquoi ?

La blonde porta une main à sa bouche. Criss. Tout commençait à avoir un sens. Les paroles étranges de Louise qu’elle n’avait qu’entendues à moitié, l’élection d’un chef, le vote imminent d’exécution.

C’était un jeu affreusement macabre.

Matthew comprit qu’elle n’avait pas le choix. Il fallait qu’elle vote pour faire avancer les choses, non ? Ce qu’elle s’apprêtait à dire allait à l’encontre de toutes ses convictions.

« … On n’a vraiment pas le choix, c’est ça ? On est obligé de condamner quelqu’un sans preuve évidente ? Sans preuve tout court ? J-j-j-j-j-je… »

Elle se mordit les lèvres pour se retenir de pleurer. Et d’abord, pourquoi était-elle la première à se prononcer ? C’était trop dur, elle n’y était pas habituée.

Elle serra les poings.

« Nouvelle-Zélande. Q-quelque chose d-doit se cacher s-sous son innocence a-apparente, non ? »

Oh. My. Fucking. Maple. God. Elle l’avait fait. Elle n'avait aucune idée pourquoi elle avait choisi sa plus ou moins soeur. Elle n'avait aucun compte à régler, rien. (Elle sentait déjà que les autres allaient tous vouloir assouvir leurs diverses vengeances.)

Et puis merde. Il y avait des moments où il était meilleur de penser à soi-même, même si notre petite – bah oui, elle ne faisait pas plus qu'un mètre soixante-trois – blonde n'était pas du tout de ce genre. Mais c'était de sa survie qu'il s'agissait, quoi, criss, criss et re criss !

Et elle avait l’impression d’avoir commis la pire trahison de sa vie.

Si, au moins, elle était dans une humeur de hockey, le tout passerait mieux. Mais là…

Ses yeux bleus s'ouvrirent à nouveau sur la salle complètement blanche où elles étaient toutes encore enfermée.

La nuit avait été … dérangeante. Le Connemara, c'était confortable, mais pas avec les relents d'odeur de porcherie qui allaient avec. Elle avait d'ailleurs matraqué l'arrière pays de l'Irlande un bon bout de fois pour qu'elle arrête de faire la débile, finissant par limite penser que lui boucher la fin du tube digestif n'allait pas régler le problème. Mais au lieu de ça, elle s'était contentée de lui crêper le chignon dans son sommeil. Cela lui apprendra à se foutre de la gueule du grand Danemark (aux gros seins)

C'était à moitié endormie qu'elle se leva. La tête encore dans le coltar, elle se demandais où on avait bien pu planquer la cafetière dans cette fichue salle si blanche et lumineuse qu'elle bénit le ciel qu'il n'ait pas emmené Kiku dans sa connerie (pauvre otaku)

Louise était toujours là, jouant avec son couteau.

Maintenant, il était question de tuer quelqu'un ?

Ohohohohohoh. ♥

La danoise souriait franchement. Parcourant d'un regard circulaire, elle tentait de voir quelle nation femelle elle allait pouvoir virer de l'endroit.

Il y en avait qu'elle ne connaissait pas. Bof, celle là, elles ne représentaient pas une menace. Mais les autres … Les yeux de Johan se plissèrent à la vue de la prussienne.

La Prusse ouais. Elle pourrait lui faire payer tous les coups au bar où elle lui avait dit « T'inquiète j'te rebourserai » … Ouais. Et l'Irlande aussi tiens … Les cadeaux odorant de chez Cacarel qu'elle lui avait fait subir pendant la nuit, elle aurait bien aimé les lui rendre. Juste pour le plaisir de pouvoir éventuellement l'étouffer avec son arrière pays imposant.

Mais le Canada avait parlé avant.

La Nouvelle-Zélande ? Elle porta son regard sur la gamine, lançant à haute voix en la scrutant :

« Ouais. Jayden est trop moe pour être honnête. Ça cache quelque chose ... »

Elle ressemblait étrangement à un finlandais qu'elle connaissait bien d'ailleurs. Mais que cela ne tienne, elle avait un vote à donner. Comme si cela la gênait de voter la mort de quelqu'un. Et puis quoi encore.

« Mais je réserve ma voix à la Prusse. J'suis raciste des blanches et en plus ses bottes ont plus la classe que les miennes et ça c'est dégueulasse. »

Dans ta gueule Maria (même si tu dors encore, c'est pas grave, t'es déjà morte pour moi). Ça t'apprendra à défier le Danemark vestimentairement et à ne pas la rembourser.

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