Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre

Nom: Les fantômes du Louvre
Thème: Art, musées et objets maléfiques
Gagnants:
Début: juin 2010
Fin:
Durée moyenne des nuits/jours: de 24 à 48h selon les joueurs et le narrateur

Joueurs:

Contexte :
Les joueurs sont bloqués dans le musée du Louvre et aux prises avec une étrange malédiction capable de les faire disparaître jusqu'au dernier. Face à cela, les murmures du fantôme du Louvre sont bien dérisoires n'est-ce pas?
A eux de découvrir s'il peut exister pire que la mort.
A eux également de choisir s'ils veulent restyer en vie, même après avoir payé le prix fort

Spécificités :

Spoiler:

Rôles :
-Voyante
- Sorcière
- Chasseur
- Cupidon
- Visiteurs
- Responsable du pôle sécurité
- Belphegors

Joueurs :
- Feliciano / Italie du Nord
- Kiku / Japon
- Francis / France
- Elizaveta / Hongrie
- Vash / Suisse
- Lili / Liechtenstein
- Alexander / Tunisie
- Ludwig / Allemagne
- Helenka Čapek / R.Tchèque
- Wang Yao / Chine

INSCRIPTIONS CLOSES

Je m'inscris, of course <33

Kiku présent à l'appel.

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Francis s'inscrit ♥

Je suis là Liebling, ne m'oubliez pas !

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Je m'inscris!

Après... j'ai encore un doute sur Berwald ou Vash.
Ca dépendra des inscrits x)

Je m'inscris. ^^

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Bon, je crois que je choisis Vash x)

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Je m'inscris aussi =)

L'ex loup-garou revient encore se faire casser les dents. 8D

S'il y a encore des volontaires, c'est le moment. Ke jeu sera lancé ce soir

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J'aurai bien voulu m'inscrire, mais cette semaine ça va pas vraiment être possible -_-

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Parce qu'il faut bien que je démarre avec Helenka ~~et parce qu'Autriche m'a supplié~~ je m'inscris !

Même pas vrai

*donne les lunettes en cadeau*

INSCRIPTIONS CLOSES

OUVERTURE

Quoi de mieux qu’un énorme projet d’exposition pour réunir plusieurs nations ? En cet été 2010, le Louvre, roi des musées à défaut d’avoir été celui des palais, accueille plusieurs pays sous une canicule inhabituelle. Tous ont ramené une ou plusieurs œuvres d’art de toute nature, qu’elles soient de pierre, de peinture ou de papier, afin de garnir l’exposition en devenir. Pour une fois, pas de guerre ou de dispute, trop chaud pour cela peut être ? Quelques nations sont même ravies d’aller enfin revoir dans les départements du musée, des œuvres d’arts qui un jour furent leurs, mais que la France a récupéré. On discute et chuchote dans la grande galerie, on se repose entre deux escaliers, on fouille dans la bibliothèque du musée ou l’on se repose devant les fontaines à l’extérieur. Exceptionnellement, ils sont les seuls visiteurs. Francis a réussi l’exploit d’avoir le musée pour eux seuls, quelques humains bénévoles sont restés afin d’aider tout ce beau monde, mais pas de quoi les déranger. Certains acceptent même de jouer les guides sans trop bafouiller.
Certaines nations se mettent au travail et commencent à déballer leurs chefs d’œuvres des caisses. C’est alors que le silence se fait… Tous sans exception allèrent sous la grande pyramide de verre. Ils savaient : ils ne pouvaient plus sortir. Personne ne dit mot, cela n’aurait été que paraphraser ce dont tous avaient conscience…

Pris au piège…

Malédiction ?

« Qu’est-ce qu’on va faire ? »

« C’est une blague ? »

Des regards accusateurs se tournèrent vers Francis qui leva les mains pour apaiser vainement une colère pas encore éclatée. Il n’y était pour rien là dedans, il jurait. Et, lorsque ses yeux possédaient cet éclat bleu particulier, tous savaient qu’il disait la vérité.

Pendant ce temps…

En Autriche, il faisait chaud également. Roderich jeta un dernier coup do’il à son Kunsthistorische Museum. Il n’avait pas pris le train avec Elizaveta, quelques affaires extérieures avaient demandé à ce qu’il retarde son arrivée d’un jour ou deux. La Hongroise s’était cependant chargée des pièces qu’il apportait pour l’exposition, de ce côté-là aucun soucis. Cependant, par un hasard malheureux, on lui signalait un problème dans son propre musée.
Un objet semblait…. En fait il n’avait pas vraiment de mots pour décrire ce qu’il se passait. D’un seul coup, toute la paperasse administrative qu’il avait délaissé dans son bureau pour venir ici en urgence, sembla bien séduisante à l’Autrichien. Là, un grand miroir finement ouvragé lui faisait face. Le petit cartel indiquait que l’objet était au départ double, et que son jumeau se trouvait au Louvre. Une acquisition récente pour les deux musées

« De toute évidence, on a là affaire à un objet maudit…Appelez Paris pour voir comment ça se passe pour eux »
« Papa Rodiiiii, c’est pas la peine ! »

Edelstein se retint à grande peine de sursauter. A travers le miroir, Feliciano lui parlait. Cependant, Feliciano était au Louvre.

« On est coincé, on sait pas ce qu’on doit faire à part parler dans le miroir ! »

« Parler ne veut pas dire hurler, bougre d’âne ! D’après la fiche du dossier, ces miroirs apparentant à Catherine de Médicis, avaient pour réputation d’être maudits. Ils capturaient l’esprit des gens et les transformaient en…Mangeurs d’âmes ?»

« - L’Autrichien, tu me dis que j’ai une armée de Belphégor dans mon Louvre là ? »[/b]

[b]« Bonjour Francis, comment allez vous Francis, oui merci de vos civilités et OUI, pauvre idiot, vous avez une armée de je ne sais quoi dans le Louvre… »

Le dialogue fut fastidieux entre les deux miroirs. Des gens étaient possédés, des gens allaient tuer à la faveur de la nuit, et l’on ne pouvait s’enfuir. Comment seraient les meurtres ? Ils ne le découvriront qu’au matin.
Un chef, ils auraient besoin d’un chef et vite, quelqu’un qui pourrait régir la sécurité de quelques pièces du musée, à partir du pôle sécurité.
L’heure allait être aux votes.
Avec eux, des humains. Quelques étudiants du Louvre, deux ou trois guides et un ou deux conservateurs qui s’étaient portés volontaires pour l’exposition. L’exposition qui n’avait plus d’importance à présent…

Spoiler:

Spoiler:

Cette idée d’exposition avait tout de suite plu à Yao.

Première raison : ça lui permettait d’aller faire un peu de tourisme en France sans qu’on se moque une énième fois de sa passion pour cette activité. Oui, il aimait bien se promener dans des régions obscures dont il était incapable de prononcer le nom en bus, portant appareil photo autour du cou et tongs au pied. Etait-ce un mal ?

Finalement, il ne portait pas de tongs. Parce que les expositions, c’était un brin sérieux, et quand il s’agissait de montrer ses trésors culturels, il fallait savoir leur faire honneur. Alors, il tentait tant bien que mal de rester en compagnie des autres et non pas s'esquiver pour s’enfuir au dehors discrètement.

La deuxième raison était un peu moins innocente : Montrer un peu ce qu’il savait faire. Parce qu’il prenait toute occasion de se mettre sur le devant de la scène, montrant qu’il avait une culture qui méritait d’être vu par tous du genre "Je suis là"! Je suis là!".

En vérité, avant d’arriver, il lui avait été très difficile de savoir quoi amener. Si ça n’était que lui, il aurait apporté la moitié du pays à lui tout seul mais on lui avait bien fait remarquer que c’était une exposition sur différentes nations et non pas sur la Chine + les autres. Dommage.

Il s’était donc décidé à se restreindre à des œuvres « clichées ». De celles qu’on attend de voir quand on dit art chinois. Il avait donc prit avec lui diverses estampes et calligraphies, quelques porcelaines et deux trois sculptures. Il aurait bien prit un panda avec lui pour lui tenir compagnie mais on lui avait demandé de ne pas trop en faire.

Et finalement, sans qu’il comprenne réellement ce qui se passe, il apprit qu’ils étaient coincés dans ce musée, et qu’ils ne pouvaient communiquer avec l’extérieur que par le biais d’un miroir.

Et au bout de quelques temps, il se retrouva derrière un groupe de nation avec un italien parlant au dit miroir qui se révélait être hanté ou quelque chose du genre.

Hmmmm, fut sa brillante pensée devant les événements venant de se produire.

…Pourquoi les occidentaux avaient le don de s’embourber dans des situations pareilles ? Il se posait réellement la question alors qu’il entendait la voix de Roderich sortir du dit miroir.

Puis c’était qui les Belle-fée-gore ? Le chinois avait à ce moment-là une drôle d’image d’armée et il se demandait s’il avait bien compris. Et c’était vraiment trop compliqué comme nom. Yao s’était souvent dit qu’une épuration de son dans les autres langues étaient à envisager.

En gros, tout ce qu’il avait compris, c’est qu’il fallait voter pour un chef de sécurité. Il voulait bien mais il n’avait aucune idée de qui choisir. A vrai dire, même s’il s’entendait plus ou moins bien avec les nations présentes, ce n’était pas pour autant qu’il avait envie de lui faire confiance en ce qui concerne sa propre sécurité.

Après quelques temps d’hésitation, une réflexion muette, il finit par prendre la parole.

« Je vote pour Francis, je pense qu’il connaît mieux son musée que nous tous alors pour la sécurité, ça peut être bien aru. »

Spoiler:

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Préparer l'exposition lui avait pourtant demandé un mal qu'il avait longtemps pensé insurmontable: convaincre les autorités, tout mettre en place, persuader encore, s'organiser, expliquer à quelques humains qu'ils allaient devoir jouer les guides devant, oh, rien que quelques Nations en vadrouille et surtout, surtout, envoyer ces maudites invitations auxquelles de noooombreux pays -ignorants!- n'avaient pas répondu. Bref.
Ca avait été difficile et laborieux.

Et enfin, ils étaient arrivés. Il les avait accueillis avec joie et chaleur, les avait bien charmé -comme d'habitude- avait même pris la peine de demander quelques nouvelles, bref, de faire le charmant mondain, l'hôte parfait. Il y avait des boissons, de quoi manger, des distractions, quelques délicieuses fontaines et même des sièges, pour les plus flemmards. Le r.ê.v.e. Encore mieux que des vacances aux Bahamas, il en était arrivé à plaindre les pauvres bougres qui n'étaient pas venus. (et il n'était pas du tout aigri parce qu'Arthur ne venait pas voyons. ahah qu'est-ce qui vous fait penser ça ?)

Puis il y avait eu CA.
Ca.
Enfermés dans le Louvre. Mais qui, bon sang, QUI serait assez malade pour faire une chose pareille ? D'accord, c'était amusant comme idée, "oh si j'enfermais quelques Nations intellos dans un musée légendaire juste pour le fun ?". Peut être s'agissait-il d'un imbécile un peu farceur ? Ou d'une autre Nation qui s'ennuyait mortellement ?
Mouais. Il n'y avait pas trop cru. Dès le départ, il la sentait mal, la "blague". Parce que tout se passait un peu trop bien à son goût.

Et après l'intervention de l'Autrichien...
Il ne perdit pas son calme, oh non. Il perdit sa foi en une quelconque entité nommée "Chance". Ou alors elle l'ignorait royalement Chance, mais alors vraiment, elle devait le haïr. Bref. Il fallait se déconcentrer, élire un chef, et si Alfred n'était pas dans les parages, la tâche devrait se révéler plus aisée. Un peu mal à l'aise, il prononça quelques mots "rassurants"' à ses camarades et leur expliqua brièvement qu'un vote serait le mieux. A sa grande surprise, tous approuvèrent et le vote put commencer.

" Je vote Ludwig. Il est sérieux et calme, on peut lui faire confiance. Et puis, il connait bien le Louvre après tout "

Lui, chercher à déléguer les responsabilités ? Nooooooooon. Absolument pas !

»Problème »

1

2

" Je vote Ludwig. Il est sérieux et calme, on peut lui faire confiance. Et puis, il connait bien le Louvre après tout "

… WAS WAS WAS ?

- Francis. Je te ferais remarquer que ce musée, tu es celui qui le connaît le mieux. Donc

je vote en ta faveur. Tu feras un excellent travail, j’en suis certain.

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Quand Francis avait évoqué cette exposition, Helenka se montra tout de suite réticente. Peut-être parce que cette idée venait de Francis, et que la jeune femme ne cachait pas qu'il la rendait très paranoïaque. D'ordinaire, elle était ravie de participer à ce genre d'événement. Etaler son patrimoine culturel, ou tout simplement se vanter, c'est l'idéal. Mais accorder sa confiance à France, elle n'osait même pas y penser. Helenka ne savait pas ce qui l'attendait, pas ça sentait mauvais. Très mauvais. Et pourtant...

Et elle était venue, fière et propre sur elle, une montagne de toiles à sa suite. Elle ne voulait pas avouer que Alfons Mucha exempt, la peinture tchèque ne valait pas celle de Francis. Alors, elle décida d'amener tout ce que son pays comptait dans l'art de la peinture, afin de suggérer aux autres nations qu'elle disposait de beaucoup d'oeuvres chez elle, bien que celles-ci fussent les seules dignes d'intérêt. Chut, personne ne le savait, et personne ne devait savoir. Elle aurait simplement dû passer sa journée à admirer de magnifiques oeuvres venant d'un bout à l'autre du monde. Si il n'y avait pas eu cette histoire de malédiction. Elle haïssait déjà le Louvre.

Genre, là, maintenant, Francis et Feliciano tapaient la discut’ avec Roderich (devinez quoi, grâce à un p'tain de miroir), comme si leur avenir dans cette pièce dépendait de lui. Helenka n'écoutait qu'à moitié. Sa première réaction fut : Belphégor, what's the hell is that shit ? (Arthur qui déteint sur elle, on le saura). Helenka se permit un petit rire nerveux, signe qu'elle avait aucune idée de ce que signifiait ce cinéma. Rien que le nom semblait sortir tout droit d'un navet (comprendre film) d'Alfred. Le soi-disant héro n'était d'ailleurs pas là pour montrer sa splendeur et sauver leur peau. Bon, on l'aura compris, Belphégor vilain monstre, Francis tête de gland, elle... impuissante, il fallait l'avouer.

A présent, chacun se devait d'élire celui qui semblait le plus à même de les protéger, ou une autre connerie du genre. Helenka jetta un regard circulaire aux autres nations présentes. La tête d'ampoule de Ludwig lui apparut en premier. Ahah, pas question, plutôt crever de voter pour lui. Choisir Feliciano, c'était aller droit dans le mur. Vash lui, voulait sortir vivant avec sa soeur, point barre. Impossible de compter sur lui. Et elle ne connaissait pas assez Chine, Japon et Tunisie pour se forger un avis. Restait Elizaveta, mais là non plus, aucun élan de sympathie ne la pousserait à voter pour elle. Et Francis. Francis était out, point barre. Helenka s'éclaircit alors la gorge.

Comme Francis semble se défiler... Je me propose pour endosser ce rôle. On est quoi, dans un musée, ça ne doit pas être si compliqué que ça de sortir d'ici. Et puis, si on est coincés ici, c'est que monsieur a du faire une connerie. Autant éviter d'aggraver les choses, n'est-ce pas ?

Helenka coula un regard vers le responsable des lieux, un petit sourire imprimé sur les lèvres. Oh non, elle était bien trop polie pour oser se moquer de celui qui l'avait invité. En fait, elle, elle s'en fichait. Qu'ils crèvent. Si elle pouvait échanger tous les abrutis réunis dans ce musée contre sa propre vie, elle le ferait à coeur joie. Mais là, maintenant, il fallait se montrer sympathique pour tromper l'ennemi (car avec Helenka, le monde entier est considéré comme ennemi). Elle refusait de remettre sa vie aux mains de Ludwig, de France, de personne.

L’invitation avait été tentante. Une rencontre autour de l’art, une occasion pour les nations de se réunir pour partager cette passion commune. Lili, elle, avait été enchantée d’être invitée, n’ayant que trop peu la chance de prouver ce qu’elle valait.
Pour l’heure, elle avait réquisitionné quelques œuvres du palais de la famille royale. Elle avait également choisi une série de vieux timbres en provenance directe du musée postal de Vaduz. Il fallait dire que Lili et la philatélie, c’était une vraie histoire d’amour… Elle en oubliait le principe même du timbre et laissait son frère s’occuper de la poste pour elle… Au moins, plus que les divers tableaux et autres sculpture, sa collection faisait preuve d’originalité.
Oui, Lili avait vraiment hâte d’assister à cette journée culture.

Un seul problème : comment allait-elle convaincre son frère qu’elle pouvait y aller? Oh bien sûr, n’importe quel frère serait heureux de se débarrasser de sa petite sœur pour que cette dernière se cultive… Ah c’était mal connaître Vash, frangin et tuteur attitré de cette adorable gamine. On ne trouvait pas plus protecteur sur le continent et Francis, chez qui se déroulait la petite réunion, était le plus grand pervers de l’histoire selon l’opinion générale. Lili était donc bien loin de convaincre son frère aîné…
Toutefois, l’adolescente n’était pas sans reste et ce qui devait arriver arriva : le Suisse permit à sa frangine de l’accompagner au Louvre. Erreur fatale.

Les nations enfermées, la situation prenait trop vite les allures d’un mauvais film d’horreur. Seul point de communication vers l’extérieur : un duo de tableaux et sans aucun moyen d’obtenir une aide extérieur, les nations n’eurent d’autre choix que d’élire un chef de la sécurité. Une personne aux épaules solides capables de les guider dans cette aventure. Immédiatement, la jeune fille jeta un regard vers Vash derrière lequel elle se cachait des autres pays. Il était sérieux, réfléchi mais en cas d’urgence pouvait agir vite. Cependant, elle connaissait son caractère difficile… Aussi, elle préféra considérer les autres choix qui s’offraient à elle.

Helenka? Hors de question, elle ne confierait même pas un morceau de comté pour cette… fille. Bien sûr, Lili avait fini par accepter l’indépendance de la tchèque pas plus tard que l’an passé, mais pour autant, on pouvait difficilement dire que l’eau avait coulé sous les ponts. Lui accorder le moindre privilège n’était vraiment pas à l’ordre du jour.
Les contrées asiatiques? Pour ce qu’elle les connaissait… Quand à Feliciano et Francis, elle redoutait la réaction de son frère. Enfin Ludwig semblait particulièrement contre son élection.
Il ne restait plus qu’Elizaveta, son ancienne voisine. Une femme raisonnée qui savait se montrer tenace.

Elizaveta ou Vash? Vash ou Elizaveta?
Telle était la question.

Finalement, après mûre réflexion, elle se décida :
« Je vote pour Mademoiselle Hongrie »
Ainsi, la hongroise pourrait communiquer davantage avec son époux, évitant à son frère de s’engager dans une joute verbale avec un miroir.

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Mayday Strauß a.k.a ???
Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre 92871304

# Ou-vre-moi ta por-te, pour l'a-mour de Dieu #
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Les ombres sont confortables, elles sont grandes, immenses mêmes, doux abris sans lesquels cette enfant se sentirait sans toit. Elles sont partout, on se plait à s'y dissimuler. Et dans ce musée... Ce musée était le lieu propice au repos. Mais visiblement, notre enfant était mal tombée. Où qu'elle aille, elle peinait à trouver refuge où que ce soit. Des étudiants allaient et venaient aux toilettes; salles trop froides et trop blanches de toute manière pour être de vrais nids. Sans parler des guides... Ces bonshommes réveillaient la petite environ toutes les dix minutes. Quelle sieste...

Au bout de ses peines? Non, sûrement pas, car les mauvaises nouvelles s'enchaînent et empirent de seconde en seconde. Désormais, il y avait une foule d'indésirables venus empiéter sur son tout nouveau territoire. Il fallait qu'ils déguerpissent, au plus vite! Elle s'avance, et se cache derrière un pan de mur.

- On est coincé, on sait pas ce qu’on doit faire à part parler dans le miroir !

Oh, mauvais. Vraiment très mauvais.

Pourtant... Cela faisait une nouvelle attraction pour l'enfant, agacée par les statues peu loquaces et les regards inquisiteurs des personnages des tableaux. La peur montait rapidement entre les individus -mais étaient-ils seulement des individus normaux?-, et tous semblaient vouloir choisir un... une sorte de chef, quelqu'un de fort et courageux, qui pourrait les sortir de là. Coincés? L'enfant trouvait cela très amusant. Les adultes, comme les petits enfants, ont peur d'être enfermés, parce que lorsqu'on est enfermés, on n'a pas de dessert. Pas de desserts, pas de bon sommeil. Pas de bon sommeil, pas de beaux rêves. Et ainsi de suite.

Mais l'enfant n'a pas peur des petites salles, sombres et sans portes ni fenêtres. Et puis le musée du Louvre, ce n'est pas une petite salle, alors à quoi bon s'effrayer?

La discorde règne, chacun s'avance sans gêne et se propose. Les autres reculent et préfèrent envoyer les plus braves dans la fosse. Une jeune femme parle plus longuement que les autres, une fille blonde vote discrètement pour une troisième femme. Et encore avant, deux hommes se renvoient la balle. La petite applaudit, impressionnée par l'organisation sans faille de tous ces gens. Ou ces non-gens. Peu importe.

On l'a sûrement entendue, en tout cas notre enfant débarque in medias res et se plante devant le miroir, non sans hésitations. Elle agite les mains un peu devant elle, négligemment, elle cherche son chemin et zigzague avant d'arriver devant l'objet. Elle n'y voit pas son reflet, même en plissant les yeux, alors elle boude. En face, seulement un très grand homme, les yeux violets, un grain de beauté flou à droite, ou à gauche du menton, elle ne sait pas encore faire la différence.
Elle ouvre grand la bouche et souffle de l'air chaud sur le miroir. Elle saisit un coin de sa robe, le lève sans trop de cérémonie et frotte vigoureusement la surface magique.

- Ils vont tous mourir, Monsieur, dit alors la petite au nombril de l'homme.

Sa voix n'est pas plus haute qu'un murmure, elle s'adresse à Roderich comme si elle lui confiait son secret le plus précieux. Ses pieds nus s'agitent sur le sol lisse et son visage, bien qu'à découvert, est indescriptible. Elle s'installe finalement au sol et s'appuie contre le miroir, qui projette une légère ombre par terre. La gamine s'assoupit peu à peu.

- Vous devriez vous dépêcher, murmura-t-elle aux Nations, ses longs cheveux cachant ses yeux presque aveugles.

Une sortie au Louvre entre nations ? Quelle idée, mais quelle idée ! Voilà qui avait bien plus à l'italien, revoir toutes ces nations sans qu'il ne soit question d'une réunion éreintante. Pour faire honneur à son hôte, son cher grand-frère de cœur Francis, il avait été alors de mise de venir avec une œuvre de son pays. Feliciano aurait voulu prendre quelque chose dans son musée de l'érotisme à Venise, mais ses patrons, Giorgio Napolitano et Silvio Berlusconi lui avait assuré que ce n'était pas une bonne idée. « Cela peut faire plaisir aux français, mais pas aux autres nations présentent. » lui avaient-ils dit. Bien qu'il ne comprenait pas vraiment le problème, ses œuvres étant moins représentatives que celles de Kiku, mais il se décida finalement pour un tableau de « La Cène » de Giovanni Mauro della Rovere en hommage à la Cène de Léonard, fait en 1626 et jusqu'alors exposé au musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci à Milan... ainsi qu'une pelle.

Une pelle ? Mais que faisait donc le jeune Vargas avec un outil pareil ? Certains regards semblaient avoir repéré l'objet et d'autres non. Inutile de vous expliquer comment les autres n'avaient pas pu voir un aussi étrange outil, peut-être avaient-ils cru qu'il s'agissait d'une œuvre moderne comme la « Fontaine », cet urinoir inversé signé « R. Mutt » de Marcel Duchamp. Un étudiant du Louvre, prit d'une curiosité presque maladive, ne put s'empêcher de lui poser la question fatale.

"Excusez-moi, mais... pourquoi vous vous trimbalez une pelle ?"

Personne n'avait tenté la blague vaseuse qu'une fille lui avait donné une pelle plutôt que de la lui rouler. Tant mieux, Feliciano ne l'aurait pas compris de toute façon. L'italien avait alors semblé avoir été un peu gêné par cette question, comme s'il avait honte de devoir y répondre. Mais bon, s'il ne voulait pas être pris comme représentant d'une nation à qui il manquait un grain, il fut plus judicieux de répondre à son interrogation.

"C'est que... Dans le « Da vinci code », l'auteur avait écrit que le tombeau de Marie-Madeleine se cachait sous la pyramide du Louvre... Je voulais savoir si c'était vrai, veeeee."

En clair, le vénitien voulait creuser sous la pyramide. De quoi bien faire hurler le bon Francis qui avait encore dépensé des sommes astronomiques pour ces lieux. Mais de toute façon, le français lui avait volé, et Feliciano insistait pour dire qu'il ne lui avait certainement pas donné, certaines œuvres de son pays et profitait donc du marché touristique qu’elles offraient.
Mais avant même qu’un débat puisse être lancé, sans même avoir le temps de comprendre ce qu’il se passait, toutes les nations invitées par Francis furent enfermé dans le musée. Le jeune Vargas ne trouvait pas ça drôle, mais alors vraiment pas.
C’est alors que l'italien remarqua quelque chose d’étrange, comme une lumière qui se reflétait dans l’eau, juste derrière lui. Pris de peur, la nation se retourna rapidement pour se trouver face à un miroir. Les autres nations autour de lui venaient de le remarquer également. Curieux d’en savoir plus, le vénitien s’approcha pour voir apparaitre son père adoptif autrichien.

"De toute évidence, on a là affaire à un objet maudit…Appelez Paris pour voir comment ça se passe pour eux."

"Papa Rodiiiii, c'est pas la peine ! On est coincé, on sait pas ce qu'on doit faire à part parler dans le miroir !"

Comme Feliciano avait pu entendre Roderich, son petit cerveau en avait vite déduit que l'inverse pouvait se faire. Et cela se confirma par une réponse de l'autrichien, presque violente, surement frustré d'avoir été effrayé par un jeune homme bien plus peureux que lui. Mais tout cela n'était rien comparé au mal qui venait de s'installer dans le musée. Ainsi, des mangeurs d'âmes étaient présents ici ? Avec eux ? Sur le coup, le jeune Vargas n'y avait pas cru et se contenta de rire nerveusement. Alors que toutes les nations présentent commencèrent à choisir un chef pour leur sécurité, une petite fille apparu près du miroir. Cette gamine eut le don de glacer instantanément le dos de l'italien de la même manière que ce fantôme de fillette dans le film que Kiku avait appelé « The Ring ». Pris de panique, Feliciano commença à crier et à pleurer. Il partit alors à toute vitesse se cacher et s'agripper au dos, très agréablement musclé, de Ludwig, tel un bébé koala sur le dos de sa mère.

"Ouaaaaaaah ! Doitsu ! Doitsu ! Protège-moi, je veux pas être mangé ! Et c'est quoi ce fantôme ?! Elle fait peur ! Je veux pas mourir ! Veeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!"

Par-dessus l’épaule de l’allemand, d’un doigt accusateur et les larmes aux yeux ; il pointa le type aux cheveux longs et blonds autour duquel poussait assez souvent, et bizarrement, des centaines de roses. Énervé, mais surtout affolé par la situation, il réprimanda son frère de cœur.

"Francis ! C’est toi qui nous as invités, alors c’est à toi de nous sortir d’ici ! Ve !"

Spoiler:

Le Louvre. Prestigieux musée si ce n’est le plus prestigieux, le plus connu, l’écrin rêvée pour toute œuvre qui se respecte. Elle savait que c’était la fierté de Francis, presqu’autant que sa Tour Eiffel. Roderich y avait été invité –quoi de plus évident, avec les splendeurs artistiques de son pays ?- mais… Elle aussi. Elle avait été surprise. L’art Hongrois était si méconnu. Cela l’avait flattée, en un sens. Elle avait donc pris le train depuis Budapest, en passant par Vienne. Non pas pour récupérer son ex-époux, juste pour installer ses œuvres en attendant sa venue –les aléas diplomatiques des Nations sont ce qu’ils sont, mes pauvres enfants-. De son côté, elle avait choisi quelques tableaux de peintres qu’elle appréciait énormément. Gyula Benczúr, qui fut même professeur de l’académie des Beaux-Arts de Munich, dont elle apportait son Narcissus et Kleopatra, saisissants de réalisme dans leurs visages –et Narcisse était très beau, elle ne se lassait pas de regarder le tableau, non-plus -/ Et puis quelques gravures de Mihály Zichy. Certes, c’était assez… explicite, mais premièrement, c’était de l’art, secondement, elle connaissant des gens qui ne s’en plaindraient pas.

*

Enfin, elle avait exposé tout son petit bazar, avait fait la visite du Musée en compagnie des autres nations présentes, avec Francis pour guide et puis… L’incident. Le noir. Ils étaient enfermés dans le musée avec, avait découvert l’Italien, comme seul moyen de communication vers l’extérieur un miroir.
Et venant de l’autre côté du miroir, une voix énervée mais terriblement familière. Roderich. Resté en Autriche, avec le miroir jumeau à celui-là.

- D’après la fiche du dossier, ces miroirs apparentant à Catherine de Médicis, avaient pour réputation d’être maudits. Ils capturaient l’esprit des gens et les transformaient en… Mangeurs d’âmes ?

…Mais qu’est-ce que Roderich racontait là ? Des miroirs maudits ? Il était tombé du lit à 11h du matin et avait trop pris de Redbull en intraveineuse pour sortir des trucs pareils ?
Tout allait trop vite là. Ils étaient coincés dans le musée. Ils avaient été touché par une saloperie de malédiction via deux fichus miroirs. Les autres nations étaient en plein pourparlers pour élire un semblant de chef et là… Une gamine venue de nulle part leur disait qu’ils allaient tous crever ?

- Francis… Y a pas moyen de… Péter une porte et de passer en force ?

Le regard du Français la fit bien vite changer d’avis. Il savait être menaçant, quand il le voulait, cet âne-là…

- Bon bah Francis, tu te débrouilles pour nous faire sortir de là. Après tout, tu es chez toi, non ? Tu connaitrais pas un passage secret, ou un truc du genre, non ? …Enfin… Si ça peut t’aider à prendre tes responsabilités… TU NOUS FAIS SORTIR DE LA OU J’TE COLLE MA POÊLE DANS TA CHERE FACE !

Spoiler:

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Spoiler:

Son Eminence, ambassadeur de Suisse au Louvre, ne perdra même pas le temps de vous raconter son arrivée. Ne gaspillera même pas sa salive à vous narrer ses mésaventures dans lesquelles un sac à dos, un portique de sécurité et quelques joujoux made in Switzerland jouent un rôle primordial.

Parce que là, maintenant, son éminence les a un peu brisées, et risquerait de pas être très polie si on devait lui faire raconter une histoire.

Vash piaffe, Vash renâcle et tournicote comme il n'est pas permis de le faire entre deux statues qui avaient de quoi renflouer des caisses. Il baragouine des mots dans une langue pour l'instant inconnue, dont certains termes font preuve d'une grande similitude avec les mots Organisation et Frankreich.

Faut avouer, quand même, qu'il faut être doué pour coincer une vingtaine de nation dans un musée qui a l'habitude d'accueillir pas moins de 8 millions de visiteurs par ans. Plutôt que de tirer son chapeau à Francis, ça lui donnait plutôt envie de lui tirer littéralement dessus; enfin, si on ne lui avait pas retiré ses bébés.

Et il y en avait qu'étaient encore assez imbéciles pour penser que ce coureur de jupons pouvait les sortir de là! Ahah les italiens, les tchèques , les allemands, les chinois, les...
Ouais, finalement le monde en général avait un beau sens de l'humour. Au moins Elizaveta avait eu la décence d'accompagner son vote d'une menace en bonne et due forme, ça, il admirait. Donc il n'en voulait pas trop à Lili.

"Et moi je te jure qu'au moment même où je récupère ce que tes zouaves de gardiens m'ont pris, Paris s'en prendra un coup que t'es pas prêt d'oublier."

Maintenant, le problème, c'était de se trouver son candidat. Et ça, pour un Suisse de son cru, ce n'était pas une mince affaire. Voter pour quelqu'un, non mais! Et sa fierté, alors! Ah oui, bien sur, il aurait pu voter pour lui même, ce qu'il aurait certainement fait s'il n'y avait pas eu un problème, dont la sale tête se reflétait là où ils auraient du pouvoir admirer leur petite troupe. Comment pouvait-il voter pour lui en sachant que ça me contraindrait à devoir servir d'intermédiaire au bon conseils d'Autriche; qui d'ailleurs devait se sentir bien là bas, de son côté. Tellement bien qu'il aurait pu avoir tout manigancé lui même.

"Moi je vote..."

Sa voix monte d'une octave au moment où ces mots franchissent ses lèvres. Il reprend sa contenance avant de continuer:

"Moi je vote pour qu'on réduise ce miroir en charpie, puisqu'apparemment c'est à cause de lui qu'on en est là!"

Spoiler:

Invité Invité

Il lui avait fallu une journée entière et des débats longs et épuisants pour choisir les œuvres à exposer. Certes, le Louvre était incroyablement et infiniment supérieur à tous ses musées réunis mais ce n’était pas là une raison pour baisser les bras et accepter sa défaite. De toute manière, la moitié des œuvres exposées n’étaient pas françaises, ce qui lui mettait du baume sur le cœur. Au moins. Sa défaite n’était pas tout à fait complète. Il avait rapporté ses plus célèbres mosaïques, histoire de pouvoir se vanter un peu.
Et tout le voyage, ainsi que le trajet vers le Louvre s’était écoulé entre une autosatisfaction toute arabe et une curiosité d’enfant. Il n’avait pas tous les ans l’occasion de visiter le musée, en étant invité par Francis, qui plus est. Ce dernier point ne le rassurait pas vraiment mais nourrissait légèrement son égo, ce qui, pour l’instant, était amplement suffisant.

Que pouvait-il arriver de bien grave dans le plus célèbre musée au monde ?
A part se retrouver en plein camp ennemi, avec Feliciano – qui avait toujours cet air… enfantin – et une flopée de presque inconnus avec qui il devait avoir signé un ou deux contrats ou traités ou autre papiers dont il ne se souvenait guère.

Au moins, l’exposition lui ferait vite oublier cet entourage et il pourrait peut-être rentrer avec un bon souvenir. Sauf que non. Ils en avaient décidé autrement. Sans même qu’il comprenne comment, pourquoi et dans quel but, la voix d’Autriche leur apprenait qu’ils étaient… maudits ? Non, non. Rectification. Autriche leur apprenait qu’ils avaient affaire à un objet maudit ! … Très beau début. Autant dire que le Tunisien n’y comprenait rien. Le Louvre était magnifique. Ca, il voulait bien l’accepter. Mais pas assez pour y passer le reste de son existence. D’ailleurs, c’était juste impossible ! Il avait des réunions, des trucs à faire…

Qu’avait donc fait ce blondinet ?!

Et du côté du miroir, l’Autrichien osait parler de Bel- quelque chose, de meurtres, de gens possédés et d’autres choses abracadabrantes qui lui donnaient une seule et unique envie : Rentrer chez lui. Même dans le plus miteux de ses musées, un événement aussi invraisemblable qu’une malédiction n’aurait pas lieu !

Il jeta un coup d’œil aux autres Nations, histoire de voir s’il n’était pas le seul à trouver que cette histoire prenait des airs de vieux films d’horreur. Un de ceux qui ne passeraient jamais sur les écrans tunisiens. Sauf qu’ils s’étaient déjà mis à choisir un chef de sécurité et très vite, il dût se résoudre à en faire de même, sans quoi, il aurait l’air fichtrement ridicule. Cette situation le déstabilisait mais pas la peine de le montrer. Le choix était facile à faire. Il ne connaissait réellement que Feliciano, Francis et Ludwig. Le premier les mènerait à leur perte, le second avait déjà fait ses preuves en les mettant face à ce futur carnage et le dernier… Mais oui, bien sûr. Ludwig ! Il ne devait pas être l’un des piliers de l’Europe pour rien ! Il saurait peut-être gérer cette situation…

« Je vote pour Ludwig. C’est le seul qui ait l’air assez digne de confiance. »

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