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 Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre

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Kiku Honda / Japon


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RPs en Cours : Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 98722234 Autopsie d'un coeur battant
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Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 78532974 Le Festival de Printemps
Hongrie | Printemps 2009

Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 86080068 L'Ouest et l'Est : opposition culturelle ?
Allemagne | Contemporain

Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 43437591 Le lotus et le soleil
Kemet | Antiquité

Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 93770105 Dieu existe pour que je puisse te haïr
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Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 95430130 Life is always vulgar
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 21:09

Les clichés, vous savez ce que c'est ? Et le cliché un tantinet rageant du Japonais qui se promène à Paris avec des étoiles dans les yeux et un appareil photo prêt à mitrailler n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, vous le connaissez ?
Et maintenant, si je vous dis que Kiku, représentant nippon de son état, se trouvait actuellement en plein milieu de cette Paris justement ? Qu'est-ce que vous vous imaginez ?
Un jap avec un jean malgré la chaleur de l'été ? Avec un superbe tee-shirt certifié contrefaçon ©Lacoste avec un gros « I ♥ PARIS » devant ? Avec un Nikon dernier modèle attaché au poignet ?

Ben bingo.

Autant le dire tout de suite : La France était surement un des pays que Kiku préférait sur cette terre. Il ne s'expliquait pas cette passion et ne cherchait d'ailleurs pas à comprendre. Il aimait la culture, il aimait cette représentation imagée de ce pays d'élégance et de charme, et surtout, surtout, il était en admiration devant l'art français.

Alors oui, c'était clair que pour une exposition censée être un tant soit peu plus « sérieuse » qu'une simple visite de touriste asiatique en mal d'exotisme, il aurait pu faire quelques efforts pour ne pas avoir l'air d'un otaku lâché en pleine Tokyo Convention. Mais après tout, zut hein. Et puis, il avait fait en sorte que Francis puisse exposer dans son Louvre un des trésors de l'art traditionnel japonais : le rouleau peint du Cortège Nocturnes des Cents Démons, une œuvre majeure de la période Edo-Jidai. Alors on pouvait bien l'excuser de venir ici de façon informelle, comme s'il était en vacance.

Vacances qui tournèrent vite au cauchemar ceci dit.

Ah, donc en fait là, nous sommes coincés, c'est bien ça ? Bravo Kiku. Peut-être que si tu daignais lever le nez un peu plus souvent de ton appareil, tu aurais saisi tout de suite.
Et voilà comment d'une agréable visite dans le plus prestigieux musée du monde il s'était retrouvé à faire le pied de grue avec les autres nations enfermées, à attendre que quelqu'un trouve une solution autre que « je-suis-un-bourrin-je-régle-tout-en-explosant-les-murs ».

Alors que certains discutaient du problème avec Roderich via un.... miroir (?), le Japonais en profita pour rester discret comme à son habitude et faire le tour des infortunés dont il devrait supporter les plaintes et les beuglements en silence.
Et hormis un visage ou deux qu'il ne remettait pas très bien, il pouvait déjà dire que c'était mal partit. Italien, Allemand, Suisse, Hongrois, Chinois.... Le visage des catastrophes qu'il pressentait venir pouvait parfaitement leur sied à tous. Mais bon. Admettons.

Ah oui, il lui fallait voter maintenant. Déjà son tour ? Apparemment, il était le seul à n'avoir toujours pas donné son avis. Bon sang Kiku, mais réveille-toi un peu. Tu ne feras pas de vieux os ici sinon.

Donc...

- Francis. C'est SON musée après tout, il le connait certainement mieux que n'importe lequel d'entre nous.

Et voilà. Après tout, le Japon n'est pas une espèce très douée pour les longs dialogues en public.

Et maintenant Kiku, tu te la ferme et tu rase les murs.
Et si tu croise un fantôme, surtout tu le prend en photo hein.

Spoiler:
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Roderich / Autriche


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Juil - 16:15


Francis 5
Ludwig : 2
Helenka : 1
Elizaveta : 1
Destruction du miroir (il faudra me présenter à cette Nation, Vash) : 1

Pendant que cela baragouinait dans tous les sens, Roderich avait décidé de pour une fois, bouger son auguste derrière dans une façon plus ou moins utile. Chercher des informations n’était pas chose facile mais avec un peu de cœur, on y arrivait. Pendant ce temps, un éclat de voix lui apprenait que Feliciano avait trouvé le moyen de mourir de trouille à nouveau. Vu l’ambiance, Roderich n’allait pas lui en tenir rigueur…
L’italien parlait de fantôme, mais l’homme eut beau scruter le miroir, rien n’aparaissait pour lui. Il n’entendit pas ce que la gamine lui disait, de toute manière elle ne lui apprenait rien. L’instinct des hommes étaient tels que pafois, d’un regard, ils comprenaient que leurs compagnons allaient sûrement mourir.
Se tournant vers un de ses subordonnés, il prit la parole

- Appelez l’Angleterre, demandez-lui si sa Mimi Geignarde visite le Louvre en ce moment… Sinon non, je ne vois pas. Le musée n’a pas à être hanté.

Les palabres reprirent. Le nez dans un énorme livre, Roderich leur faisait parfois part de ses commentaires, et ce pour leur plus grand déplaisir évidemment.

- Liebchen, qu’est-ce que je vous ai appris ? Ce n’est pas bien de fracasser les portes. Il y a plusieurs épaisseurs avec baies vitrées et grilles, donc non. Vash, vous cassez le miroir, vous restez bloqué ici pour toujours d’après ce que je lis, je ne pense pas que ce soit une bonne idée et…

L’Autrichien ferma le livre avant de remonter ses lunettes sur son nez pour à nouveau tous les regarder. Chacun avait voté de manière plus ou moins constructive. Personne n’en était venu aux mains, un miracle. Bizarrement, même les votes les plus houleux prennent des allures de salon de thé, quand Alfred n’est pas là.

- Vous avez fini, personne ne tente de coup d’Etat ? Bon, Francis, mon cher, vous voilà devenu le berger de toute cette bande d’ouailles. Les caméras vous aideront à tout surveiller, depuis le poste de sécurité. Ce que j’ai lu sur ce miroir est clair : il possède les gens et leur fait retirer toute vie de leurs congénères. Pas besoin d’un dessin je crois…

Jamais le livre ne parlait véritablement de mort. Tout semblait être dans l’art de la métaphore et de la périphrase. Sans se l’expliquer, cela lui faisait froid dans le dos. Grand maître dans l’art de l’hypocrisie, l’homme sentait très bien là-dessous quelques sournoiseries. Mais que pouvait-il donc être pire que la mort ?

Les vitres de son propre musée commençaient à s’assombrir. Ce n’était pas là les Ténèbres, non juste la nuit.

- Faites attention à vous, tous…

La nuit, même un miroir n’a pas ‘yeux pour voir. La nuit, il n’y a que le néant.

Spoiler:
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Elizaveta / Hongrie


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RPs en Cours : 2010 : Quand le chat n'est pas là les souris dansent (avec Feliciano)

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Juil - 20:43

Spoiler:

La nuit. Le noir. Un musée vide de présence humaine si ce n’était que quelques pauvres nations enfermées dedans. Le silence était pesant. Inquiétant. Avec les œuvres qui semblent vous épier, les ombres d’où on a peur qu’un esprit jaillisse et vous emporte quelque part, dans leur monde.

Elizaveta frissonna. Contre les esprits, elle ne pouvait pas utiliser sa poêle, ni ses poings. Elle n’était pas comme Arthur, capable de communiquer avec. Et les salles vides, où l’on n’entendait que le bruit de ses pas sur le sol, la rendaient un peu nerveuse. Elle n’aimait pas ça, le silence. Mais en même temps, le moindre bruit la mettait aux aguets, serrant dans sa paume le manche de la poêle, comme une sorte de « doudou ».

Le Louvre lui était beaucoup moins familier qu’à Roderich. Combien de reines de France furent Autrichiennes ! Combien de fois Roderich, lui, était-il venu arpenter les couloirs de ce pavillon de chasse devenu palais royal en compagnie de son homologue français ?
Quand Clémence de Hongrie devint reine de France, ce n’était juste qu’une forteresse servant à abriter le trésor royal… Enfin… Francis avait su transformer cette bâtisse en un des plus prestigieux musées du monde, si ce n’était LE plus prestigieux.
La salle où elle se trouvait était éclairée juste par la lumière verte des indications de « sortie ». Il y avait des statues mais elle n’y voyait pas assez pour distinguer réellement ce qu’elles représentaient, mis à part des êtres humains ? Hommes ? Femmes ? Nus ? Drapés ? Au fond, cela avait-il encore de l’importance alors qu’elle était bloquée dans ce fichu musée ?

Des voix. Les autres n’étaient pas loin. Elle avait eu juste la curiosité de s’aventurer dans une salle annexe, cherchant des toilettes. Et puis, elle avait faim. Elle voulait sortir. Où juste revoir Roderich dans le miroir. Voir qu’il allait bien, même les yeux cernés, plongé dans des livres anciens. Et ne pas s’éloigner des autres. Si elle se retrouvait seule, coincée, face à des créatures qui ne craignaient pas les coups de poêle, oui, elle serait très mal.

D’ailleurs, ils étaient juste là, elle pouvait les entendre parler. Juste ne pas s’éloigner, trouver les toilettes et les rejoindre. Heureusement qu’elle n’avait pas le sens de l’orientation aussi déplorable que son époux, pensa t-elle en souriant.
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Ludwig / Allemagne


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Juil - 21:13

    Nota bene si jamais il avait la chance de sortir de ce cauchemar éveillé.
    1. Ne plus JAMAIS accepter une quelconque invitation de la part de la France. Même la plus innocente qui soit.
    2. Rappeler à Feliciano qu’il n’était pas un arbre où monter trouver refuge. Surtout que là, aucun Gilbird n’avait fait son nid dans ses cheveux.
    3. Inculquer à Vash et Elizaveta le respect des œuvres anciennes. La violence ne résout rien. Non, trop dangereux.

    La nuit venait, avec son cortège de monstres tapis dans les ombres, des esprits que vous ne pouvez saisir mais qui ont un pouvoir colossal sur vous : distiller la peur. Flamme glacée qui stoppe même les cœurs les plus vaillants. Parmi tous ces êtres humains et non-humains craignant cette tombée du jour, cette perte de la lumière, il y avait l’enfant. Les ombres galopantes la couvrirent tel un linceul, ne laissant qu’une lumière : celle d’un sourire éteint et d’une comptine lancinante.

    Faites attention. Phrase dérisoire, mots qui n’avaient aucun poids. Ils n’avaient rien pour se soutenir que leur propre force de caractère, et l’espoir qu’ils avaient mis dans celui désigné comme chef. Eloigné de ses pairs, Francis avait perdu de sa verve depuis l’annonce de la catastrophe. C’en était… dérangeant aux yeux de Ludwig. Tout en étant complètement logique vu la succession des évènements. Un rire de la part du Français aurait sonné faux, douloureusement faux, et aurait percé leurs cœurs à tous.

    Il le vit se reprendre, s’ébrouant comme un rescapé d’une noyade, tentant de saisir les rênes pour conduire ses chevaux jusqu’au bout du chemin. Mais quel chemin ? Saurait-il choisir la bonne route au prochain carrefour ? Parmi les gestes saccadés du groupe pour préparer la première nuit (et dernière pour quelqu’un), Ludwig se planta à côté du Français. Après avoir déposé l’Italien en lui demandant d’aider les autres (c’est qu’il pesait un âne mort ce petit).

    - Tu as intérêt à rattraper ta bévue au plus vite. Sans quoi tu vas finir en gaspacho pour nations affamées.

    L’Allemagne et l’humour ne font pas bon ménage.
    L’Allemagne et les tentatives de réconfort, encore moins.

    Ludwig n’était pas de ces personnes à sortir une réplique hilarante en vous infligeant un coup de poing magistral dans l’épaule. Il était là, sans qu’on ne lui demande. Parfois il faisait le premier pas, tentait d’aborder le sujet par des chemins détournés. Le plus souvent il demeurait juste à côté, près à répondre à toute sollicitation. Comme le bon petit soldat qu’il était.

    - Tu as toute notre confiance en toi. Dont la mienne, même si on ne le croirait pas.

    Une dispute au sujet de la salle qui servirait de dortoir collectif éclata dans l’assemblée : Vash faisant bien comprendre qu’il voulait une délimitation homme/femme et que sa sœur ne dormirait pas à quelques mètres de nations perverties comme l’Italie du Nord. Voyant ce dernier accourir vers lui, pour lui hurler sa bonne foi, Ludwig soupira. Ils n’étaient pas couchés.

    Et peut-être valait-il mieux qu’aucun d’eux ne ferme les yeux.

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Feliciano Vargas/Italie N


Feliciano Vargas/Italie N

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Carnaval de Venise - Netsah

La voix est un second visage - Roderich

Dieu existe pour que je puisse te haïr - Kiku

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent - Elizaveta

Tends-moi la main, que j'y plante mes griffes - Natalya

Brotherhood is war - Matteo et Lovino

Des loukoums et une shisha ; y'a que ça d'vrai! - Sadıq

Rédemption - Italie du Sud

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Juil - 22:44

A la dernière phrase de Roderich, la nuit tomba comme un rideau sur la scène. Sauf que le spectacle continuait, il n’y avait pas d’entracte, jamais. N’ayant pas assez de muscles dans les bras, Ludwig n’eut aucun mal à décrocher l’italien de son dos pour lui demander d’aider les autres. Aider ? Mais à quoi faire ? Ils étaient enfermés, sans nourriture. Manger… pastas… Son estomac gargouilla à cette simple pensée, qu’allaient-ils manger si cela durait trop longtemps ? Allaient-ils devenir cannibales ?


"Je vous le dis tout de suite, je ne suis pas comestible. Ve !"


Grouiiiiiiiiccc… Fichu estomac, tout le monde avait pu l’entendre cette fois. Regardant par l’une des fenêtres du bâtiment, Feliciano repéra un petit restaurant encore ouvert. Il pouvait sentir les pizzas jusqu’ici. Se retenant bien mal de lécher la vitre, le vénitien commença sérieusement à avoir plus peur de la famine que des fantômes qui pouvaient les tuer cette nuit.


"Pizza… Pizza… Grrr…"


Un petit grognement presque bestial. Mais avez-vous donc essayé de séparer Feliciano de sa nourriture ? Oui, Roderich l'avait déjà fait, mais le petit représentant du Saint Empire Romain Germanique venait toujours lui donner à manger en cachette. Mais là, plus de petite ouverture en forme de boite aux lettres pour faire passer la nourriture, ni d'âme assez charitable pour lui faire ce cadeau.
Bing!! Le bruit résonna comme un écho, Feliciano venait de se saisir de sa pelle et avait donné un coup dans la fenêtre. Rien à faire, il s'agissait d'un double vitrage bien solide. Bien décidé à ne pas abandonner là, l'italien commença à s'attaquer au parquet. Crac!! Il venait de le trouer et commençait à creuser.


"Sortir... Manger... Pasta..."


Son esprit ne pensait plus qu'à ça, oubliant sa peur quelques instants. L'italien avait bien fait de ramener une pelle, peut-être pourra t-elle les sauver. Feliciano continua à creuser, balançant trois ou quatre pelles de terre sur Yao, Kiku et Alexander avant de tomber sur... Un magnifique sol de béton gris. Désespéré, le jeune Vargas frappa le ciment avec sa pelle.


"Aaaaaaah! Cemento di merda!"


Finalement, après quelques longues minutes de cris et de pleurs, l'italien cessa de se lamenter sur son sort. Il fallait s'occuper autrement pour oublier sa faim, dormir par exemple. Voilà une autre matière où il excellait, mais pas tout seul dans ce musée hanté, c'était hors de question. Préférant être en compagnie d'une jolie fille, Feliciano s'approcha tout naturellement de Lili... Mais son espoir fut de courte durée en voyant le regard meurtrier du suisse, le don-juan eut vite fait de faire demi-tour. Elizaveta ? Elle était partie se promener dans la galerie. Helenka ? La question ne se posait même pas, cette femme était aussi effrayante qu'Ivan à ses yeux. Sans compter qu'elle lui tirait les cheveux lorsqu'ils étaient enfants et il ne voulait pas subir ça une fois encore. Finalement, le vénitien se mit dans un coin en pleurnichant, pas trop loin de Ludwig. Au moins, même si sa présence n’avait rien de féminine, elle était plus rassurante.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Juil - 9:40

« Eh, doucement Ludwig, moi je perds pas de vue que c'est lui qui nous a mis dans ce pétrin. J'ai pas l'intention de lui confier ce qui nous reste, notre vie et notre cervelle. »

Ah ça, ils n'avaient pas tous confiance en Francis. Et puisqu'on en était là, autant dire tout ce qu'on avait sur le coeur : il faudrait des circonstances bien plus spéciales pour qu'il fasse confiance au Français, ou même à n'importe qui.

Car oui, même Lili n'avait pas son entière confiance, même si les raisons étaient toutes autres. Lesquelles, alors? Il suffisait de jeter un coup d'oeil vers l'italien pour le savoir. Lili se tenait la, comme une fleur, sous le regard de papillon de Feliciano, et ne disait rien, ne comprenait rien, n'avait aucune idée de ce qui risquait de lui arriver si elle continuer à distribuer ses regards timides et, il fallait l'avouer, terriblement mignons. Si Vash n'avait pas été à ses côtés avec l'air de vouloir faire de la tartiflette avec les entrailles de quiconque osait s'approcher... il n'osait même pas formuler la suite des événements. Surtout si cela impliquait un certain Italien.

« Bon et puisqu'on risque d'être coincés ici un bout de temps, autant édicter quelques règles. Hors de questions que quiconque s'approche de... que les hommes dorment avec les femmes. »

Bien plus subtil que d'interdire purement et simplement à quiconque d'approcher Lili. Il fallait éviter qu'elle croie que... qu'il avait un grain? Si ce plan n'était pas sans failles, puisqu'il allait devoir se séparer de Lili, il était vaguement rassuré par le fait qu'il la confiait à Elizaveta. Pourquoi rassuré, il n'en savait fichtrement rien, mais elle était une des rares personnes à avoir clairement manifesté son hostilité envers la France. Si au moins elle avait pu oublier son appareil photo, ou supprimé les anciennes photos qu'il devait contenir, et évité de prendre la raie des visiteurs indécents, ce serait parfait.

En prenant Lili par la main, il partit à la poursuite de la Hongroise sans attendre que quelqu'un soulève une objection. Après avoir expliqué la situation à Elizaveta, il caressa les cheveux de Lili pour lui dire au revoir.

Et il retourna dans l'autre salle pour retrouver la compagnie des hommes.

Il ne croyait pas à ces histoires de miroirs maudits.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Juil - 12:13


Parfois, un rien pouvait surprendre. A l'instant présent, avouer qu'elle était du même avis que cette espèce de gardien de chèvres la tuait, même si sa tentative de briser ce miroir avait manqué de tous les tuer. Ahah, magnifique, n'est-ce pas ? Sa misérable vie dépendait maintenant de Francis, la dernière personne à qui elle aurait pu accorder sa confiance. Ils auraient pu choisir quelqu'un d'autre de plus qualifié, non ? Comme... Non, finalement, le « chacun pour soi » semblait plus judicieux. La remarque de Ludwig était de trop pour elle visiblement, et même un élan de sagesse ne l'aurait empêché d'ouvrir sa bouche pour répliquer, toujours la même expression dédaigneuse pendue à ses lèvres.

    - Ouai, évidemment. On meurt tous d'envie d'entendre Francis nous exposer un plan génial qui nous fera sortir d'ici.

Décrypté, cela donnait plutôt « vous servez à rien bande de crétins, j'me casse si c'est ça. » Mais sortir d'ici, c'était le deal du jour. Et si personne ne semblait proposer la moindre lumineuse idée, il fallait trouver par soi-même. Elle s'éloigna alors du petit groupe qui commençait à se disperser afin d'examiner chaque recoin du musée susceptible de cacher leur billet de sortie. A présent accroupie, elle passait ses mains comme une aveugle sur la surface des murs, comme espérant y trouver un passage secret. Peut-être qu'un « Sésame ouvre-toi » pouvait les sauver, mais elle en doutait beaucoup.

Quand elle constata qu'aucun interstice n'aurait permit de s'échapper, elle se leva d'un bond, la tête rentrée dans les épaules à la manière d'un enfant mécontent et passa devant la joyeuse troupe sans les voir. Elle était bien trop énervée pour faire autre chose que de marmonner. Elle traversa le long couloir qui menait à une grande porte. Le panneau 'sortie' clignotait au-dessus d'elle. C'était entre la porte et elle, point final. Plongeant sa main dans une poche de sa veste, elle en sortit une petite barrette qu'elle introduisit dans la serrure. Logiquement, si l'on suivait de déroulement du film, trois petits tours de gauche à droite et la porte s'ouvrait. Mais nous étions dans la dure réalité.

Helenka, après avoir jeter cette barrette désormais inutile par-dessus son épaule, retroussa ses manches et prit une grande inspiration. Sans crier gare, elle concentra les dernières forces qui lui restaient dans un ultime coup de pied, le dernier espoir de quitter cet antre du malheur. Le résultat ? Une porte à peine éraflée et un cri à en réveiller les morts. Helenka retrouva alors les autres, une cuisante douleur et un cuisant échec, afin de les rassurer sur la nature de ce cri. Elle était affamé et exténuée, comme les autres. D'ailleurs, on commença à évoquer le problème des chambres. Pour Helenka, il était évident de séparer hommes et femmes, mais certains semblaient contre cette décision. Elle se tourna alors vers la population masculine.

    - Si l'un de vous franchit cette porte, dit-elle d'un ton dangereusement posé, je lui coupe ses bijoux de famille. C'est clair ?

Son regard s'attarda sans surprise sur un Vash qui semblait éprouver beaucoup de difficultés à l'idée de leur abandonner sa soeur (un coup d'oeil vers Helenka suffit à confirmer certains soupçons) et un Feliciano un peu trop avide de compagnie. Elle referma la porte derrière elle, peu réjouie de se retrouver avec des colocataires. Soit Lili était facile à éviter, soit Elizaveta... Non, elle ne pouvait pas dormir avec cette mégère à ses côtés. Enfin, ce n'était pas comme si il y avait possibilité de réserver une 'chambre' à l'écart des autres. Personne ne devait d'ailleurs penser pouvoir fermer l'oeil cette nuit, bercés par des ombres lugubres qui se détachaient des murs pour se glisser au-dessus de leur tête.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Juil - 21:15

! Le PNJ fait le narrateur par intérim !
Le post est donc scindé en deux: une partie PNJ-Fantôme, une partie narrateur LG.


Extinction des feux... Une par une, les lumières se meurent, et plonge le musée dans un autre monde. L'enfant laisse sur son visage ce sourire immortel, ce sourire félin qui ne disparaît qu'après son propriétaire. Elle colle sa joue contre le miroir frais, ferme les yeux mais ne s'endort pas. Au dehors, le noir se fait, les réverbères se réveillent, et les lumières dansent, tantôt jaunes-oranges, tantôt blanches et blafardes.

Ici, les nations se séparent en deux groupes, et chaque membre part faire sa propre expédition, à la recherche de nourriture ou d'un abri plus confortable que le délicieux regard meurtrier de ces tableaux pourtant sans vie. Sans vie.

Le chef a été choisi mais ne fait pas l'unanimité, visiblement. Alors des règles s'instaurent, les soupçons se font plus aigus, la peur plus réelle. La confiance s'est éclipsée aussi vite que les lumières crues, les menacent fusent et ne font qu'effleurer les oreilles de la fillette.

Plus tard, le silence morbide est rompu par des coups de pelles dans le sol défoncé, par des menaces proférées contre le miroir, et d'autres choses encore. La petite ne trouve pas le sommeil et décide de jouer encore un peu. Les quelques humains présents dans le Louvre sont tous réfugiés au même endroit, sauf quelques guides, qui par tous temps font preuve d'un zèle inégalé, décident d'inspecter les lieux. Braves gens qui ne peuvent s'enfuir. Le temps n'existe pas, il n'y a que la nuit et ses habitants. La fille qui se promène entre les œuvres n'est que sa tendre et chère ombre, elle paraît aussi immatérielle et cruelle qu'un cri perdu dans le vide. Bientôt, il fera jour. Et l'angoisse du lendemain n'en sera que plus accrue.

_______
JOUR 2

Il est trop tôt pour se lever, tout le monde en conviendra. Mais notre enfant, qui n'a pas connu le repos depuis des décennies ne s'en préoccupe pas vraiment. Elle aperçoit, ça et là, des Nations étendues au sol, des corps fatigués par un voyage exténuant au bout du monde réel. D'autres sont à peine éveillés, n'osant appréhender les limbes du sommeil. Pourtant... Pourtant.

Quelqu'un manque à l'appel, et pas le plus discret. Une fois l'esprit plus vif, on se cherche, on ne se trouve pas, on crie à l'aide, on fouille en vain. Rien. Pas de corps, pas de traces, ni d'indice, même laissé volontairement. La fillette s'approche d'un jeune homme à l'air farouche, les cheveux longs et blonds, comme ceux de la petite qu'il accompagne.

- Monsieur, le jeu a commencé, lui murmure-t-elle en lui tapotant la main. Le Français a disparu.

Elle sait où il se trouve. Elle n'attend pas que les autres soient prêts pour prendre le Suisse par la manche et l'emmener en balade à travers le musée. D'escaliers en escaliers, de salles en salles, elle n'en peut plus de le traîner. C'est au beau milieu de presque nulle part que la fille s'arrête. Il n'y a rien, sinon une tapisserie, empruntée à un musée proche d'ici.

«À mon seul désir»
Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 M500303_0004038_p

- Regardez.

Mais il n'y a rien à voir! c'est en tout cas ce que la plupart se disent, ignorant POURQUOI une gamine venue de NULLE PART leur demande de FIXER une tapisserie apparemment SANS intérêt. Mais très vite, des yeux se focalisent sur un point précis de la toile, et la stupéfaction puis l'horreur remplacent l'incompréhension.
La dame de compagnie n'est plus. A sa place se tient un être que les Nations reconnaissent sans problème. Il tient le coffret entre ses mains et parvient, même dans la mort -mais l'est-il vraiment? - à lancer de doux regards à cette si charmante femme. Mon seul désir...

- Il est devenu un élément de la toile. Voilà le pouvoir des Belphégors.

La fillette se retourne et regarde les spectateurs un à un. Elle sait qui ils sont. Elle les as vu. Maintenant, elle inspecte au fond de leur esprit, à l'arrière de leur tête. Ils sont très malins ces Belphegor, l'enfant le sait. Et les Nations coupables malgré elles devront en faire les frais... A moins que tous se trompent.

- C'est de votre faute. Il va falloir en sacrifier un.


_______
RÉCAP NUIT 1
Les Belphegors ont tué quelqu'un.
La Sorcière n'a utilisé aucune de ses potions.


RÉCAP JOUR 2
→ Vous devez voter pour une personne à tuer aujourd'hui.

Morts
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Vivants
Spoiler:



Dernière édition par Mayday Strauß le Lun 26 Juil - 18:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Juil - 19:19

Le sol était très peu confortable. Voilà ce que l'on retenait d'une nuit passée au Louvre. Entre les statues pointant des doigts accusateurs, les vases dont les ombres vertes, projetées sur le sol par les ampoules signalant les sorties qui n'en étaient plus, les gargouillement dont l'écho était absorbé par les tentures... la perspective d'une nocturne au célèbre musée s'avérait beaucoup moins réjouissante que pouvait le laisser entendre les plaquettes publicitaires.

Vash, après une nuit passée avec le couteau en plastique de son pique-nique de la veille dans la main, avait été le premier debout, et le premier à entreprendre des rondes tout autour de leur campement de fortune pour constater que les portes n'étaient toujours pas ouvertes. Que la mauvaise blague continuait. Que l'argent lui filait entre les doigts comme l'eau entre les mains d'un manchot. Et Francis, leur chef, qui n'était toujours pas debout, mais de qui se fichait-il?

Voilà ce qu'il fallut pour qu'il se rende enfin compte qu'à l'endroit où se trouvait les vêtements du Français manquait un corps endormi.

" Est-ce que quelqu'un à vu notre sauveur? "

Et juste après, panique totale.

Enfin, dans le cas de Vash, il semblait plus que c'était le Français, qui devait paniquer. Le Suisse le cherchait avec un peu trop d'acharnement pour que ce soit bon pour sa santé.

La ligne de démarcation entre les femmes et les hommes n'ayant plus lieu d'être maintenant que tout le monde était réveillé, par instinct, Vash s'approcha de sa soeur, et d'un coup d'oeil que son visage n'arborait pas l'expression d'extase peu catholique qui caractérisait celui d'Elizaveta en cas de proximité d'individu de sexe masculin.

C'est là que la petite fille vint le trouver.

Ne sachant pas trop comment protester, ni même s'il y avait vraiment lieu de protester, il la suivit à travers un dédale de couloirs, demandant à Lili de rester en arrière, voulant lui éviter... Eviter quoi? La peur de découvrir quelque chose d'affreux commençait-elle à faire son chemin?

Un doigt pointé vers une toile.

Mais qu'est ce qui lui arrive à cette pauvre gosse?

Devant l'insistance de la jeune fille, il regarda de plus près, et...

" Eh ben merde alors! "

Vash ne connaissait pas vraiment l'état de la toile sous sa forme originale, mais elle ne pouvait décidément pas ressembler à cela. Francis était là, comme une saleté collée sur le chef d'oeuvre. Et il semblait prêt à parler.

A mi chemin entre le sarcasme et la gravité, il convia toutes les autres nations à observer cette découverte.

" Voilà notre guide qui nous montre la sortie... Même si je ne suis pas sure que ça soit celle qu'on cherche... "

Ahah, non, il ne croyait pas aux Belphégors...
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Lili / Liechtenstein


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Juil - 19:59

Évidemment, Lili n’avait pas écouté son frère. Même s’il lui était difficile de l’accepter, elle ne pouvait pas rester à ses cotés la nuit quand bien même elle se sentait abandonnée. Par contre, le soleil levé, elle refusait de se plier aux nouvelles règles du suisse. Aussi, sans accorder le moindre regard à ses compatriotes nations, la jeune fille s’engouffra dans le labyrinthe du Louvre.

L’air était pesant. Quelque chose ne tournait pas rond et les regards vides des statues ne la rassurèrent en aucun cas. Tout autour d’elle, des scènes de carnage et de mort rivalisaient entre elles, mais peu importait, rien n’importait sinon son grand-frère, parti à la recherche de leur guide.

Guide qu’il trouva quelques instants plus tard. Encastré dans un tableau. Littéralement.

Oh…

Lili poussa un cri étranglé.

S’il était vrai que cette fin ne manquait pas de charme, la figure du français piégée à jamais dans son propre musée, sa fierté, avait quelque chose de terrifiant. Ce regard bleu, autrefois joueur, fier avait perdu tout éclat. Il était mort… ou du moins enfermé dans un cadre d’or. Qui voudrait d’un tel destin? D’une telle prison? Il n’avait plus aucune issue, plus aucun choix. Privé de son libre arbitre, que deviendrait-il?
Lili refusa d’y penser et étouffa un sanglot, s’accrochant désespérément à la manche de son aîné.
C’était fini, chacun leur tour, ils allaient y passer, complétant les tableaux du Louvre. Elle ne voulait pas, non elle refusait de finir ainsi.

Il leur restait pourtant tant à faire, tant d’années à vivre. Ils avaient chacun une nation à gérer, des millions de personnes qui comptaient sur leur nation. Ça ne pouvait se terminer ainsi.

Qui avait pu faire cela? Qui était assez fou pour détruire l’ordre mondial?
Lili n’en savait rien, mais pour l’heure il fallait désigner.

Embrassant son frère elle jeta un regard mêlé de peur et de haine à Helenka. Elle n’avait aucune confiance en la tchèque, trop arrogante, trop agressive… C’était une voleuse. On ne pouvait avoir confiance en elle.
Aussi, elle laissa sa rancœur prendre possession d’elle et affirma doucement, presque tremblante :

« Je n’ai pas confiance en Mademoiselle Capek, elle a été si prompt à voter pour elle-même qu’elle… »

Ne parvenant pas à terminer sa phrase, elle enfouie son visage contre le torse rassurant de Vash. C’était son seul point d’appui, son ancre dans cette galère. La seule personne qui pourrait la protéger du pire.


Vote contre Helenka.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Juil - 21:01

Spoiler:

    Le sol était froid sous sa joue, dur, inconfortable. De quoi vous poussez à vous réveiller, plutôt que de trouver un cocon de chaleur où se blottir. Avec un bruit de ventouse, Ludwig décolla les deux mains italiennes qui s’étaient glissées sous sa chemise, tels de vils serpents cherchant à se réchauffer. … Berk. Il avait fallu, qu’en plus, l’Italie du Nord lui bave sur l’épaule : réaction corporelle due à un manque de pâtes dans l’estomac ? Le mystère allait attendre sa résolution, car un autre problème se fit entendre par la douce voix charmante de Vash.

    " Est-ce que quelqu'un a vu notre sauveur? "

    Il était parti chercher des croissants ? Nein, impossible, sauf si les sous-sols du musée abritaient une boulangerie. Les extravagances avaient leurs limites, même en France. … N’empêche qu’il n’aurait pas dit non à de la nourriture. Tss, il se mettait à penser comme l’Italien.

    Où pouvait s’être planqué le Français ? Oui, aux yeux de l’Allemand, le nouveau Responsable avait joué les déserteurs, incapable de supporter tant de pression. Les toilettes ? Le temps que l’Allemand fasse l’aller-retour, tout en se loupant dans un détour de couloir, la salle qui servait de rassemblement était vide. Panique. Où étaient-ils tous passés ? Calme. Une délégation de nations ne pouvait pas se volatiliser en quelques secondes, sans un cri, sans un heurt.

    Tout comme une délégation ne pouvait pas se faire enfermer dans le plus prestigieux des musées français.

    Ce fut la voix de l’enfant qui lui indiqua le chemin. Une voix qui pourtant ne criait pas, mais résonnait dans toutes les pièces. Peut-être parce qu’elle avait le pouvoir de briser le silence. Quand il rejoignit la salle, Ludwig ne vit que cette étrange enfant devant une tapisserie. L’Allemand leva un sourcil, ne comprenant rien à la scène. Il fallut le cri de Lili pour qu’il daigne s’approcher davantage, regarder…

    C’était donc cela qui les attendait ? Devenir un élément d’une toile, d’un vase, d’une des œuvres de ce musée ? N’être plus qu’un objet qui ne peut plus parler, enfermé dans un monde avec ses propres limites. C’était complètement fou, impossible. Pourtant Ludwig pouvait se pincer autant qu’il le voudrait, la douleur était là, tout comme la France dans la toile.

    Une mouche emprisonnée dans la toile d’une araignée.


    Et là, que devaient-ils faire ? Cette petite fille jouait le rôle de juge, leur sommant de sacrifier un des leurs en compensation de cette âme victime de « mangeurs d’âmes ».

    - On nous demande de juger sans preuve, sans autre raison que le soupçon et la paranoïa. Désolé, habituellement je respecte les règles, mais celles-ci ne me conviennent pas.

    Scheisse, Francis, ne pouvais-tu pas te défendre mieux que çà ? Nous laisser un indice, quel qui soit pour nous aider ? Et qui allait prendre le rôle de guide, maintenant, qui ?

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Juil - 21:12

Dormir sur la pierre froide du Louvre n'avait nullement affecté le sommeil de la République tchèque. Habituée à camper à la belle étoile, poussée par ses remords à veiller nuit et jour sur ses voisins germaniques afin d'éviter une nouvelle invasion. Belphégor ou pas, elle n'en avait cure, aussi arpenter de nouveau les couloirs du musée (ou de leur sanctuaire, au choix) ne lui posait aucun problème. Elle voulait faire un tour de garde, histoire de s'assurer qu'aucune nation inconsciente (et elle ne pensait pas du tout à Feliciano). Francis s'était probablement fait la malle, fuyant son 'devoir' de chef de sécurité.

Déjà, Feliciano était bien en vie, toujours à somnoler sur l'épaule d'un Ludwig bien éveillé. Helenka passait et repassait dans les allés, les confondant les uns avec les autres, passant devant les toiles sans les voir, jusqu'à ce que son attention soit attirée par un suisse pétrifié sur place. Vash était peu impressionnable, aussi la tchèque avança avec appréhension vers lui, aussi curieuse que réticente à découvrir l'objet de sa stupéfaction. Lili l'avait déjà rejoint, étouffant un cri de ses mains. La réaction ne fut pas la même de côté tchèque. Elle fut pire. Un bond de deux mètres en arrière suivant un cri à sans décrocher la mâchoire, ça fait peur. Surtout de sa part.

Il faut dire que la surprise avait été de taille. Helenka n'avait jamais été très attentive aux détails, surtout chez les autres. La magie, elle n'y connaissait strictement rien, et pourtant, il lui était impossible de remettre en question l'étrangeté de ce tableau. Francis n'était pas son meilleur ami, vite classé dans les parasites si ça ne tenait qu'à elle, mais se retrouver à jouer les acteurs d'une simple toile semblait bien cruel et dérisoire. Un doute submergea alors la tchèque. Etaient-ils tous condamnés à subir le même sort que le propriétaire des lieux. Pourquoi tuer celui sur qui reposait leur sécurité ? Pour prouver qu'ils allaient suivre, sûrement.

    - Merde, l'idiot.

Merde, c'était le cas de le dire. Ils y étaient plongés jusqu'au cou. Helenka avait toujours refusé d'imaginer sa fin, se refusant à quitter ce monde sans emporter ses ennemis dans son dernier souffle. La fin que l'on avait choisit pour France était digne de lui, sans doute, mais terriblement ironique. Mourir, car c'est à cela qu'Helenka apparentait cet étrange phénomène. Et justement, il leur fallait à présent élire une victime. Elire un représentant vivant, c'était une chose, un mort, c'en était une autre. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres quand elle entendit le choix de Lili. Aussitôt, elle vit en elle une chance de sauver sa peau.

    - Ce que mademoiselle Liechtenstein refuse de comprendre, malheureusement pour nous, c'est que si nous voulons sortir d'ici un jour, il va falloir compter sur autre chose que la bonne entente. Elle coula un regard vers Vash, prête à affronter un nouvel éclat de colère, avant d'appuyer son regard sur sa petite soeur. Il faut se débarrasser d'un boulet, n'est-ce pas, quelqu'un qui ne nous sera pas utile une fois dehors, une fois en face de je ne sais quelle créature. Et vous êtes ce quelqu'un, très chère.

Elle les voyait venir, avec leurs airs faussement indignés. Oh my god, voilà qu'on attaquait la pauvre Lili, l'intouchable petite soeur de la Suisse, l'irrésistible enfant sage comme une image, aimée de tous. C'était dégoûtant, dégoulinant d'hypocrisie. Les mômes, des boulets, inutiles à souhait, où le Liechtenstein était ambassadrice des nations invisibles sur la mappemonde. On allait lui dire qu'elle était cruelle avec les enfants, trouver une nouvelle raison de l'accuser, mais leur avis l'intéressait autant que... que... Ils ne l'intéressaient pas, en fait. Elle règlerait ses comptes avec cette gamine autrement.

Elle n'écouta l'avis de Ludwig que d'une seule oreille, approuvant mentalemnt ses convictions, malgré elle bien sûr. Et pourtant, tous savaient qu'elle n'admettrait jamais le soutenir, peu importe le sujet. La disparition de Francis ne l'avait pas vraiment ébranlé en soit, mais ce petit jeu malsain commençait à lui peser. Elle se tourna donc de nouveau vers Lili, un petit sourire faussement innocent aux lèvres, afin d'achever son discours par le vote décisif. Ou non.

    - Mais ça me ferait mal d'obéir à un être qui n'ose pas se présenter à nous. Je ne vote pas pour tuer les autres, je m'en charge moi-même.

Elle aurait pu choisir Lili, elle aurait pu choisir Ludwig, mais sa fierté prenait le dessus sur la colère. La seule chose qu'elle acceptait de tuer ici, c'était ce démon de malheur qui les gardait captifs.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 7:50

Vous êtes mignons mais il faudra bien voter un jour 8D. Précisez-le explicitement à la fin de votre post sinon.

Récapitulatif des votes:
Helenka:

Reste à voter:
Ludwig
Vash
Helenka
Lili
Kiku
Yao
Alexander
Elizaveta
Feliciano

Francis doit désigner son successeur.
_ _ _

Drôle à en mourir, voilà comment la petite décrirait la situation. Il n'y avait rien de plus grinçant, pensait-elle, que de voir ces Nations en proie à une panique plus ou moins bien dissimulée. Notre fantôme s'en réjouissait grandement, mais pour l'instant, tout faisait du surplace. Elle aurait du s'en douter, il fallait un peu de temps pour digérer l'information. Sauf que lorsqu'on n'a plus de notion du temps... Tout devient parfaitement risible. Des cris étouffés ou alors totalement assumés, il fallait s'y attendre, mais les décibels eurent raison de l'enthousiasme de la fillette. Loin de la psychose qui allait dégénérer en prises de décisions cruelles et hâtives, tous ou presque avaient décidé soit d'ignorer les consignes (ou même les ordres) de la gamine-fantôme (quoiqu'aux yeux de certains, elle n'était toujours qu'une gamine), soit de tout ignorer tout court. Le groupe se désintégrait davantage de seconde en seconde, et bientôt même les alliances les plus fidèles seraient réduites à un fil brisé.

- Désolé, habituellement je respecte les règles, mais celles-ci ne me conviennent pas.

Enthousiaste à passablement irritée, l'enfant était maintenant plutôt en colère. Durant des siècles, on n'osait pas lui désobéir ni la contredire; au mieux, on la laissait tranquille, et ce n'était pas plus mal. Mais ce grand benêt ne ferait pas la loi à sa place. Ah ça, non. Fantôme d'enfant peut-être, fantôme quand même, avec tout ce qu'il peut y avoir d'effrayant là-dedans. La petite se planta devant Ludwig et lui enfonça un bras immatériel au fond des entrailles, à défaut de pouvoir l'attraper par le col et ramener son visage près du sien. Elle ignorait si cela pouvait le faire s'agenouiller à son niveau, ou si même cela pouvait lui faire peur. Elle ne supportait juste pas que les choses ne se déroulent pas comme prévu.

- Tu n'as pas le droit de dicter les lois de ce jeu, dit la fille dans un murmure de mort, et sa colère semblait aussi réelle que la peur des autres. Il n'y a qu'un seul moyen de t'échapper d'ici, et ton ami avec sa pelle est aussi inutile que cet homme dans la toile. Ne fais pas l'imbécile, et tue l'un des tiens si tu veux sauver ta peau.

Elle lança un regard à Helenka, ses yeux vides scrutant sans la voir la jeune femme et sa fierté suintante.

- Tu n'as aucune idée de ce qui attend le futur condamné, mademoiselle. Il faut pourtant choisir.

Les règles étaient clairement définies, à présent. Mais le fantôme ignorait si elle pouvait faire entendre raison à ces têtes de mules. Elle espéra que le reste du groupe soit plus enclin à se plier au jeu.
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Elizaveta / Hongrie


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 9:33

Elle s’était endormie dans la salle « des filles », en compagnie de la jeune Lili que son frère lui avait confiée et de… République Tchèque. Elle avait ouvert les yeux quand, à un moment dans la nuit, le Suisse avait rejoint sa petite sœur adorée, visiblement peu rassuré de son sort mais elle était là, à dormir paisiblement, comme seuls pouvaient encore le faire les enfants.

Elle aurait menti si elle avait dit qu’elle aurait passé sa nuit à dormir à poings fermés. Comme sans nul doute la plupart des nations présentes, être enfermé le nuit, dans le noir, dans un musée maudit qui plus est, ne vous encourage pas à vous jeter dans les bras de Morphée. Non, on tâche de rester attentif au moindre bruit que le vent ferait contre les fenêtres, à la moindre araignée qui courrait au plafond, au moindre pas suspect tout en tâchant de lutter contre le sommeil, contre les yeux qui se ferment malgré votre volonté, malgré le corps fatigué d’avoir arpenté le musée pour chercher une sortie.


Demain, il ferait jour. Et Francis les sortirait de là. Elle le tabasserait pour la frousse qu’elle a eue durant la nuit, puis allait rentrer chez elle, riant après tout de la cocasse mésaventure qu’elle avait vécu avec les autres nations…


Elle se réveilla, tirée de son sommeil par un souffle d’air frais. Mince ! S’était-elle endormie ? Elle regarda autour d’elle. Helenka était là. Lili frottait ses grands yeux verts, elle aussi tirée de son sommeil alors que se levaient les lueurs de l’aube. Vash était déjà debout, traîné, emporté par la fillette fantomatique qui l’emmenait on ne savait où. Jusqu’à se retrouver devant une tapisserie du Moyen Âge.

Qu’avait-elle de particulier ?

En y regardant de plus près… La personne en robe qui tenait le coffret était… Francis. …Francis !?

- Est-ce que quelqu'un à vu notre sauveur?


La question resta en suspens. Restait l’évidence. Francis n’était plus là parmi eux, il était retenu prisonnier de la tapisserie. Et ils allaient sans doute tous finir comme cela. Enfermés pour l’éternité dans des œuvres, les uns après les autres. Et point de Pygmalion parmi eux, capable d’attrister Aphrodite pour qu’elle donne vie et réalité à Galatée…

Et une voix fluette, faible, comme un souffle, emplit la salle silencieuse. La fillette mystérieuse.

- C'est de votre faute. Il va falloir en sacrifier un.

Sacrifier ? Tuer ? Tuer un des leurs ? Pourquoi ? Pour apaiser la malédiction ? C’était quoi ce délire !? Non, elle rêvait, tout cela n’était qu’un sale cauchemar, elle allait se réveiller, elle n’abuserait plus du paprika si elle se réveillait…
Mais elle avait beau se pincer. Tout était terriblement bien réel. Et elle ne pouvait pas lutter contre des trucs pareils, armée de sa poêle et de ses poings. Et Roderich, de l’autre côté du miroir, allait-il bien ? Où était-il retenu prisonnier d’une des nombreuses toiles dont son manoir regorgeait ?

Il fallait sacrifier quelqu’un. Sacrifier qui ? Fallait-il qu’ils baignent ce lieu de sang pour apaiser la malédiction ? Même s’il y avait des nations qu’elle n’appréciait « pas particulièrement », fallait-il pour autant qu’elle décide de les tuer ? Pourtant la violence –même gratuite parfois, demandez à Gilbert- ne la rebutait pas mais… Franchir le pas d’un meurtre collectif… C’était… Ignoble !

Et Francis ! Leur guide, leur espoir, s’était déjà fait piéger par le musée ! Sans lui, sans cet homme qui connaissait le palais comme sa poche, comment pourraient-ils sortir !? Pourquoi le musée était-il si mesquin avec eux pour leur enlever dès le début l’éventuelle clé qui leur aurait permis de sortir ?

Voter. La gamine en blanc n’attendait que ça. Oh, elle aurait bien tenté de lui mettre un coup de poêle entre les deux yeux, à cet oiseau de malheur, mais… C’était un spectre, cela n’aurait eu aucun autre effet que de la rendre parfaitement ridicule. Et de ne résoudre en rien le problème.

Voter.
Passer en revue les personnes. Entre les proches, les indifférents et ceux qu’elle n’aimait pas… Qui pouvait être digne de confiance et qui ne l’était pas ?

- Je n’ai pas confiance en Mademoiselle Capek, elle a été si prompte à voter pour elle-même qu’elle…

- On nous demande de juger sans preuve, sans autre raison que le soupçon et la paranoïa. Désolé, habituellement je respecte les règles, mais celles-ci ne me conviennent pas.

Les minutes devenaient pesantes. Elle se décider à soutenir la jeune Lili. Peut-être était-ce tout simplement de la rancœur mais elle vivrait sans doute mieux la terrible expérience avec des personnes avec qui elle s’entendait au lieu de personnes à qui elle incrusterait sa poêle dans le visage. Comme disait l’adage « Quand faut y aller… Faut y aller. ». Et puis le fantôme se mettait en colère. Et puis Francis, le chef de la sécurité à qui elle avait fait confiance n’était déjà plus parmi eux. Et puis il leur fallait un nouveau chef. Et puis, et puis, et puis… Les battements de son cœur s’étaient accélérés. Non, elle avait décidé qu’elle n’aimait VRAIMENT PAS les choses impossibles à tabasser.

Elle ouvrit la bouche, elle regarda Francis dans la tapisserie.

- Je vote Helenka. Je n’ai jamais pu lui faire confiance. Ni à elle, ni à Slovaquie, d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 11:37


Pour une fois qu'elle tâchait de se montrer sympathique en ne prononçant aucun vote, on l'obligeait à faire un choix cruel. Une gamine, en plus. C'est déjà elle, qui les avait guidé vers ce maudit tableau, et à présent elle insistait pour qu'ils votent pour une nouvelle victime. Cette gosse n'était pas normale, voter pour un mort n'était pas normal, rien de ce qui se tramait ici n'était normal. Quelque chose lui disait que si elle ne votait pas, elle risquait de finir comme Francis. Inutile de dire qu'elle que retourner sa veste ne lui avait pas donné de difficulté. Mais voter pour qui ? Elle était restée sur l'affaire Liechtenstein, mais les autres ?

Elizaveta a écrit:
Je vote Helenka. Je n’ai jamais pu lui faire confiance. Ni à elle, ni à Slovaquie, d’ailleurs.
Attention, Helenka mode pétage de plomb enclenché. Alors ça, c'était la meilleure. Une mauvaise blague alors qu'ils étaient face à une question de vie ou de mort, alors qu'un de leur ami venait de les quitter. C'était tellement drôle, tellement stupide et risible dans la bouche d'Elizaveta, dans ce décors lugubre et cette ambiance malsaine. Un rire, ou plutôt une toux factice, s'échappa d'entre les lèvres de la tchèque, signifiant qu'elle avait tout prévu sauf ça. Cette sale bonne femme venait d'insulter -Helenka avait tendance à tout prendre de travers- son frère, sans fondement autre que des soupçons qui n'avaient pas lieu d'être.

Elle allait l'étriper, là, avant Belphégor, devant les autres nations. Que l'on vote pour elle était une chose, accuser sans raison la Slovaquie devant sa soeur était une déclaration de guerre. Soufflée, Helenka l'avait été. Elle se tourna vers la Hongrie, un sourire malhabile se dessinant lentement sur son visage, posant une main sur son coeur pour calmer sa colère. Elle n'allait pas la tuer, elle ne devait pas la tuer, il ne fallait pas la tuer. Autriche serait triste, vraiment triste. Oh non, elle ne craignait pas la furie hongroise. Elle craignait justement d'en faire trop, aussi elle préférait faire passer ça par le dialogue.

    - Tu plaisantes ? Tu as envahit mon frère alors qu'il n'avait aucun moyen de se défendre et qu'il ne t'avait JAMAIS déclaré la guerre. Assume que tu es la seule fautive dans cette histoire ou ferme-la.

Oui, elle s'était emporté encore une fois. Oui, ce n'était pas ce genre de remarque qui ferait pencher la balance. Et oui, elle mourrait d'envie d'arracher les yeux de la belle hongroise. Helenka s'était déjà préparée, en pleine conversation, à finir ses jours coincée dans une toile. Mais quitte à choisir, elle préférait que l'on choisisse pour elle une oeuvre tchèque, évidemment.

    - Très bien. Je vote contre Elizaveta. Elle a tellement marché sur les autres autrefois que je crains qu'elle nous réserve le même sort. On dirait qu'il n'y a pas que les Belphégors qu'il nous faut craindre à présent.

C'était une revanche, sans doute, du moins serait-ce de cette manière que les autres verrait sur qui son choix s'est porté. Mais n'était-ce pas la vengeance qui leur disait contre qui voter ? C'est par vengeance que Lili et Elizaveta avaient portés leur choix sur elle, par vengeance qu'Helenka avait hésité à voter contre Ludwig. Mais elle ne l'avait pas fait, car l'allemand n'était pas du genre -ou n'était plus, qu'on ne se voile pas la face- à jouer les fourbes pour sauver sa vie. De plus, ses anciens camarades de l'Axe étaient tous présent, de quoi le dissuader de partir sans eux. Bref, la Hongrie était une peste, et on le saura.

Mais restait toujours cette gamine au regard éteint, à la voix d'outre-tombe, qui intriguait autant qu'elle effrayait. D'où sortait t-elle ? Helenka sentait qu'elle en savait bien plus qu'elle ne voulait avouer, qu'elle ne voulait expliquer. Peu importe les victimes, les votes, les chefs de sécurité. On ne savait même pas sur quoi se basaient ses votes, on ne savait pas ce qui nous arrivait tous au bout du chemin. Cette fille était trop liée à ces événements étranges, elle était trop responsable pour être ignorée. Et Helenka ne la lâcherait pas, s'il était seulement possible d'en tirer quelque chose. Elle planta ses yeux gris dans ceux de la fillette.

    - Si je puis me permettre... Pourquoi Francis a t-il été piégé dans ce tableau alors qu'il n'avait pas été désigné en tant que victime, mais en responsable de sécurité ? Ca veut dire que son successeur subira le même sort, n'est-ce pas ?

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Feliciano Vargas/Italie N


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 12:01

Spoiler:


Réveillé par les premiers rayons du soleil qui traversèrent l'une des fenêtres pour parvenir à son visage, c'est avec un affreux mal de dos que le vénitien se leva. En effet, étalé sur le parquet du musée, Feliciano aurait pu y faire sa siesta sans problème, mais certainement pas sa nuit. Frottant son dos d'une main, il se saisit de sa pelle de l'autre, toujours convaincu qu'elle lui sera utile un moment ou à un autre. Les cris de la petite Lili le réveilla complètement, le faisant faire un incroyable bon de deux mètres sans effets spéciaux. Bien curieux de connaitre l'origine de ce qui lui avait fait une telle peur et du brouhaha en direction de la salle voisine, l'italien se dirigea vers la pièce où de nombreuses nations étaient présentes. Tout ce monde semblait fixer la même œuvre. Étant un maitre dans l'art, Feliciano ne mit que quelques secondes à voir ce qu'il clochait. Là, la dame de compagnie du personnage principal avait été remplacée par celui qu'ils avaient élu chef de la sécurité la veille, ce cher Francis.


"Argh..."


Feliciano n'avait pas crié. Il n'était pas bloqué par une stupéfaction sans nom, mais s'était tout bêtement étouffé avec sa propre salive, provoquant une quinte de toux qu'il ne parvenait plus à arrêter. Alors qu'il essayait de retrouver son souffle, espérant qu'une âme charitable lui taperait dans le dos, le vénitien essaya de réfléchir à ce qu'il venait de se passer. Le jeune Vargas avait bien du mal à y croire, comment pouvait-on être enfermé dans une œuvre ? Lui-même peintre, il voyait mal quelqu'un y être enfermé par une quelconque magie. Mais un miroir étrange et un fantôme était bien présent avec eux ; alors ça de plus ou ça de moins...
En parlant du fantôme, celui-ci proposa de tuer le vénitien, le considérant comme futile.


"Hey! Il ne s'agit pas d'éliminer le plus inutile d'entre nous, mais celui qui serait capable de nous tuer d'une façon aussi... aussi bizarre, ve."


Quand sa vie était en danger, Feliciano savait trouver des arguments pour la défendre, plus verbalement que physiquement d'ailleurs, comme de dire qu'il avait de la famille chez ceux qui le menaçaient quand les justifications manquaient. Ce talent, ressemblant davantage à une sorte d'instinct, était tout ce qu'il y avait de plus italien. Non mais ! Même s'il s'agissait d'un spectre, une créature effrayante, il n'allait pas se laisser accuser ainsi.


"On ne pourrait pas plutôt sacrifier la petite fille fantôme? En lui jetant du sel par exemple, ve ?"


Les divers soupires qu'il put alors entendre laissait présager que non. Et puis de toute façon, ils n'avaient pas de sel sur eux.
Finalement, les quelques personnes qui avaient pris la peine de voter se décidèrent pour Helenka. Les mots de Ludwig ne manquaient pas de sens, mais les responsables de ce meurtre étaient parmi eux. Et il fallait les trouver au plus vite pour éviter une hécatombe encore plus importante. Après quelques minutes de réflexion, Feliciano désigna la personne qui l'effrayait le plus dans l'assemblée et qui attirait le moins sa confiance.


"Helenka, je n'ai pas confiance en toi, ve."


« Je n'ai jamais pu te piffrer » aurait pu aussi bien faire l'affaire. Les deux nations n’avaient jamais pu vraiment s’entendre depuis leur cohabitation dans la maison des Habsbourg. Et aujourd’hui, ils n’avaient toujours pas cherché à rétablir le contact. Une erreur qui se retournait maintenant contre Helenka. Et puis, s’était sans compter qu’elle avait voté contre la hongroise, sa mère adoptive, celle qui s’était tant occupé de lui lorsqu’il était enfant. Rien que pour ça, Feliciano aurait voté contre cette femme peu sympathique.

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 12:43

En fait, les couloirs vides et sombres étaient plutôt agréables. Le Japonais les aimaient bien. Enfin, disons qu'il les aurait bien aimés dans une autre mesure, si seulement ces relents de mystère et d'angoisse n'étaient pas là.

Malgré tout, il préférait largement déambuler dans ces couloirs sombres et froid que rester dans ce pseudo-dortoir aménagé à la va-vite. Kiku était un petit douillet : Il avait besoin de son futon pour dormir. Ou à la rigueur d'une épaule pour poser sa tête. Mais après un bref inventaire des personne présentes... Feliciano ? Trop risqué. Yao ? Plutôt crever les tétons à l'air. Vash ? Autant chanter Ô Vreneli à tue-tête devant le postérieur d'un canard. Et Ludwig... Non, il n'était pas suicidaire. le choix était donc vite fait.

Assit sur un banc dans une salle d'exposition, il soupirait. Il n'était pas vraiment à l'aise. Un musée vide, et de surcroit si gigantesque, voilà le cadre parfait pour stresser pour rien. Plusieurs fois il cru percevoir des mouvements à droite à gauche, jeu d'ombres et de lumières glaçant.
A la limite il aurait pu aller voir Elizaveta, mais d'après ce qu'il avait comprit, le « dortoir » des filles disposait d'un chien de garde particulièrement agaçant en la personne d'une sombre inconnue d'Europe de l'Est.

Des bruits de cavalcades résonnèrent. Branle-bas de combat, nécessité et besoin urgent de se réunir. Apparemment, quelque chose de peu plaisant venait d'arriver.

Ça courait, ça lâchait des cris étouffés et des soupirs désabusés. Ça s'agglutinait devant une toile comme des mouches sur un pot de miel. Et devant la toile, une petite fille, qui n'avait de fille que le nom. Kiku avait un bestiaire impressionnant de créatures magiques, ainsi qu'une culture ésotérique fortement développée. Même si à présent il était bien incapable de voir même ses propres yokais, et que le moindre maneki-neko s'échappait à sa vue, il faisait pourtant encore partie de ces personnes qui savent reconnaître quand une entité n'est pas de ce monde.
Et cette gamine lui faisait penser à une zashiki-warashi occidentale. En beaucoup plus sombre et terrible au vu de son regard vide, mais surement tout aussi espiègle. Dans le mauvais sens du terme.

Autours de lui, ça piaillait, ça caquetait, ça commençait à s'énerver, à s'échauffer. Étant arrivé un peu à la traine par rapport aux autres, il saisit la situation au pifomètre, s'accrochant à la conversation en cours de route. Francis et... le tableau ? Quelle bonne blague.
Ou pas. Il était vrai que la figure peinte ressemblait étrangement au Français.

- C'est de votre faute. Il va falloir en sacrifier un.


Voilà autre chose.

Au moins, ses zashiki-warashi à lui ne parlaient pas. Et surtout pas pour dire ce genre de chose.

Et allez que tout commence à partir en cacahuètes. Chacun commence à y aller de son petit commentaire complètement inutile. Si seulement ils pouvaient ne serait-ce qu'essayer de se taire pour réfléchir au lieu de se battre verbalement.
Le Japonais mit de coté les batailles de chiffonniers de ses homologues et s'approcha de la peinture. Le trucage était drôlement bien réalisé. Francis avait fait fort sur le coup. Et quand même, solliciter l'aide d'un de ces fantômes pour lui faire faire ce coup monté, c'était presque digne d'Arthur. Car que cela pouvait-il être d'autre ? Déjà, le simple fait que Francis soit la première victime, alors qu'il était ici chez lui et avait été nommé chef de la sécurité, ça ne faisait que confirmer l'hypothèse de la blague bien française. Alors pourquoi ne pas jouer le jeu tout compte fait ?

"On ne pourrait pas plutôt sacrifier la petite fille fantôme? En lui jetant du sel par exemple, ve ?"

Feliciano, génie qui s'ignore. Vraiment, c'est trop beau.
Surtout qu'il fallait le lui dire quand même, que ce n'était pas le sel mais les ha-ri-cots qui marchaient sur les esprits. Enfin, peut-être que les fantômes occidentaux marchaient à l'envers ? Après tout il y avait tellement de différences entre eux tous.

Bref. Le choix général semblait se porter sur cette Helenka. Il ne savait pas quoi dire d'elle, il ne la connaissait absolument pas. Et franchement, il n'avait aucune envie de la connaître. Et pourtant, il avait soigné son espèce d'agoraphobie en quatre siècles.
Cette histoire l'agaçait. Il n'y avait rien de drôle à rester enfermés avec des hystériques, même pour une camera cachée. Et un nippon agacé cache des mots posés et tranchants.

- Mademoiselle Co... Ka... Carpette... ? Enfin, Mademoiselle Godzilla, pas besoin d'être si hargneuse, les autres ne vous ont rien fait, pas besoin de les agresser comme ça, ça vous enlaidie encore plus que de coutume - Du peu que j'ai pu en voir du moins. Et si vous voulez déverser votre trop-plein de frustration, merci d'attendre que nous soyons dehors, nous sommes dans un musée, pas sur un ring de boxe.

Sa voix neutre, un tantinet monocorde, ne s'accordait pas vraiment à la situation, mais Kiku, faute d'être bâti comme un camionneur ou d'avoir un charisme digne de Sadiq, possédait une patience et un sang-froid à toute épreuve. Et vu comment c'était parti, il allait en avoir grandement besoin.

- Ceci dit, autant l'union fait la force, autant la discorde expose à une prompte défaite, comme dirait Francis. Je vote contre vous.

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 13:35

La nuit, Roderich l’avait passé dans de vieux livres aux mots à demi oubliés. Le matin ne lui apporta aucune lumière, non. Juste l’atroce vérité. C’était si… L’homme ne savait absolument pas comment réagir de manière sensé face à tout ce qu’il avait pu lire/. Nier ? Non, il n’était pas temps de se montrer aussi puéril. Quant au courage, il n’en avait jamais vraiment eu, alors penser qu’il allait devoir révéler aux nations enfermées ce que l’on attendait d’elles, non. Cela était au dessus de ses forces.
Il était Autrichien…non, même pire que cela : il était l’Autriche !
Toujours, que le temps soit à la lumière ou bien aux sombres hivers de glace et de sang, ils n’avaient jamais attendu qu’une chose de lui : la sournoiserie.
Mais là, nul mensonge pour leur régaler l’oreille, juste cette implacable vérité…

De nouveau devant le miroir, Roderich n’entendit bientôt que des cris aussi incompréhensibles que des murmures. Lui-même savait ce qu’il s’était passé : quelqu’un venait de connaître un sort moins enviable que la pire des morts. Peu à peu, les voix prenaient plus de consistance alors que la lumière se faisait.
L’Autrichien vit la tapisserie, la dame à l’étrange beauté médiévale, la licorne, les lourds décors et….

Et Francis…

Un genou à terre, le français présentait à la dame, une cassette à bijoux. A mon seul désir… Mais quel désir à la fin ?! Ce n’était pas de cette femme dont il avait pu rêver. Qui donc ignorait la vérité, après tout ? Le blond avait couru tous les lits, respirer la moindre boucle de chevelure féminine et caressé chaque centimètre de leurs peaux sans pour autant jamais trouver la paix. Car son seul désir était Arthur, et les chamailleries innocentes qui toujours les avaient opposé prenaient soudain une tournure tragique.
Comment l’Anglais allait-il à présent savoir ô combien le français l’aimait ? Francis n’était plus là pour le dire. Francis n’était plus là à défaut de n’avoir jamais été.
N’est-ce pas dans ce genre de situation que l’on maudit les souvenirs ?

Et déjà, sur l’injonction du fantôme, tous votaient. Votaient sans savoir… Roderich avait envie de hurler, il se retint. La vérité, il leur devait la vérité…
Alors sa voix s’éleva du miroir, brisée et pitoyable comme elle ne l’avait jamais été.

- Vous qui condamnez la République Tchèque, au moins écoutez moi. Vous ne connaissez pas la nature du sacrifice demandé… Vous ne savez rien ! Une fois ce..cette….une fois la « victime » désignée, celle-ci ne mourra pas.

Les mots qui se bloquent dans la gorge, de même que la bile et le fiel. Mentir, si seulement il pouvait mentir ! Oui, comme toujours, comme avant, mais pas comme maintenant. Car tout était vrai.

- Non… elle disparaîtra…Et le Belphegor avec elle, si elle en est un. Son nom s’effacera de toutes les mémoires, de même que son visage, sa mémoire, son existence. Comme si jamais, elle n’avait vécu… Il n’y a pas d’autres solutions que ces sacrifices cependant. Grands dieux, j’ai regardé partout mais non, pas d’autres solutions ! Pour sortir, il faut tuer les Belphegors, voilà tout… Mais des innocents mourront aussi… Regardez bien la personne que vous souhaitez condamner. Regardez et décidez

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Wang Yao / Chine


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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 17:39



    Finalement, ce fut Francis qui fut choisit afin d’être leur chef de sécurité. Ça paraissait au final assez logique. Le Louvre était son musée, il n’avait pas besoin de le répéter et le connaissait donc mieux que toutes les autres nations ici présentes.

    Cela dit, on aurait pu avoir des doutes en se disant que ça pouvait très bien être lui l’origine de ces problèmes vu que justement c’était son musée. Vous savez, histoire de faire sensation forte, de parler de soi dans les médias et de faire accourir les badauds au musée ! Mieux que la journée du patrimoine !

    Dans tous les cas, il semblait réellement que Yao avait tort sur toute la ligne vu qu’au final le chef de sécurité s’était retrouvé dans …un tableau au petit matin.

    Pour récapituler, après leurs votes de la veille, il avait fallu trouver un endroit où dormir. Bon courage, théoriquement, les musée ne faisaient que très peu hôtel et préféraient souvent le carrelage, le marbre pour les plus riches, enfin n’importe quoi de froid et dur. Bizarrement, le chinois n’avait en tête aucun musée où ils avaient installés de la moquette et à l’instant présent, il avait trouvé ça très triste. Du coup, alors qu’ils étaient séparés en deux, côté fille et côté garçon, il avait finit par inspecter le coin et avait trouvé une sorte de petit banc qui semblait au moins plus confortable que le sol dur et froid qui semblait déjà le narguer. Petite taille aidant, il avait réussit à tenir en équilibre tel un moine shaolin jusqu’au matin.

    Au final, il avait tout de même eut du mal à dormir et manqua de s’effondrer par terre au réveil. Cela dit, ce n’eut pas été trop grave puisqu’à ce moment-là, l’attention n’était pas tournée vers lui de toute manière.

    Il se redressa au moment où une des filles, n’importe laquelle, ça revenait au même, poussa un cri strident, le faisant sursauter alors qu’il était encore en phase « savoir où on est. ». Hagard, il rejoint donc la petite troupe de nation qui s’agglutinait naturellement devant quelque chose

    Et là, il vit Francis…dans une tapisserie.

    Yao frotta ses yeux, poussa un peu les autres pour se rapprocher et baisser son regard de vieille personne, de personne mature, à la vision troublée le matin pour s’assurer qu’il n’hallucinait pas.

    Mais non, il y avait un Francis dans une tapisserie.

    Il se pinça lui aussi, histoire de s’assurer qu’il ne dormait pas encore avant de se rendre qu’apparemment non. Là, il avait l’impression que quelque chose n’allait pas.

    Il n’eut pas le temps d’apprécier un peu plus la toile qu’autour de lui, la tension sembla monter de plusieurs crans en l’espace de quelques secondes à peine. Lili et Helenka s’affrontait verbalement, la petite fille qu’il ne connaissait pas s’amusait à les effrayer et voilà qu’ils devaient choisir quelqu’un en victime.

    Voilà, pourquoi il n’aimait pas les filles. Ah, c’était joli comme une pièce de musée justement mais beaucoup trop difficile à entretenir…Enfin, trop bruyante pour le moment. Il avait l’impression qu’on jouait au golfe dans sa tête à lancer des balles bien lourdes contre son cerveau. Ah, qu’il avait mal à la tête. Et voilà qu’Helenka montait dans les octaves et accusait Elizabeth après avoir été accusée à son tour par cette dernière et Lili. Et voilà que son petit frère se mettait à faire la morale à grand coup de phrase longue et sans respiration.

    Yao en perdit le fil et se pencha un peu plus près du tableau pour l’examiner, chercher un accro, quelque chose qui ferait penser que c’est un faux ou une mauvaise blague. Il leva le bras et du bout des doigts étaient prêt à le toucher mais se ravisa. Il était superstitieux quoiqu’il en soit et si cet objet était bien maudit, malgré qu’il tentait de plutôt pencher pour le côté rationnel et logique ; le faux, et bien…ne valait-il pas mieux ne pas toucher un objet maudit ?

    Il se recula légèrement et voilà que du fond du miroir, la voix de l’Autriche se fit entendre, leur annonçant la vérité.

    Effroyable vérité à laquelle Yao ne sut quoi dire. Oublié de tous, comme si on n’avait jamais existé. Etait-ce là la punition ? Pire que la mort ? Et n’étais-ce pas tout aussi terrible que de voter cela en sachant très bien les conséquences ? Dans tous les cas, ils partaient perdants.

    Il ferma les yeux et se massa les tempes, il avait toujours mal à la tête. Il aurait aimé se trouver dans une petite pharmacie, chinoise, il ne faisait pas confiance aux médicaments bizarres des autres.

    Mais non, il était là et voilà qu’il devait passer après cette fameuse révélation. Devoir voter quand on savait tout ça devenait bien plus difficile. Il jeta un regard à la dérobée à l’assistance. En même temps, ils devaient choisir. Il semblait bien qu’ils n’avaient pas le choix.

    « Je vote pour Helenka. Je n’ai rien contre elle » en fait, je ne la connais pas donc c’est moins douloureux. « Mais il faut bien désigner quelqu’un. » les sacrifices sont nécessaires pour en sauver au moins une poignée ?




Citation :
Edit: corrigé~


Dernière édition par Wang Yao / Chine le Lun 26 Juil - 18:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 17:44

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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Juil - 20:41

    Cette main de glace qui fouillait l’intérieur de son corps n’était rien à côté de la catastrophe qui continuait son chemin, de la paranoïa qui pointait le bout de son nez. Par instinct de survie, par pur égoïsme, chacun votait contre celle qui continuait à lancer son fiel sur les autres pour se protéger elle-même. Les boucs-émissaires sont si faciles à trouver.

    Tuer quelqu’un, c’est presque si simple quand on se trouve sur un champ de bataille. Parce qu’on pense plus, qu’on n’est plus humain : il reste juste l’envie de survivre, de ne pas être tué, un sursaut de fierté. Mais aujourd’hui, Ludwig avait encore toute sa raison, toute son humanité avec ses tares, dont celle du doute. Tuer les autres pour survivre. Il n’en était pas encore rendu là, et pourtant c’était là la règle du jeu.

    Kiku n’avait pas un manga de ce genre, où si aucune personne ne meurt avant la fin de la journée, tous mourront ? Cet esprit devait en être une grande fan, car son jeu y ressemblait presque. Les récits d’horreur c’est toujours amusant, sauf quand on en est l’un des protagonistes.

    Voter, voter contre qui et sur quelles bases ? Helenka subissait les retours de ses propres flammes. A bien y regarder, rien ne la sauverait. Elle était déjà condamnée par la majorité. Ce genre de vote ne devait pas se faire à la légère, même si à l’heure qu’il était, la voix de Ludwig n’aurait pas de grand poids. Les soupçons pouvaient ensuite pleuvoir sur lui, la victime de son vote se retourner contre lui.

    Trop de pression, trop de tension, trop de responsabilités. Et cette gamine avec son sourire. Ludwig se massa les tempes. Les cloches sonnaient ou étaient-ce les battements de son cœur qui résonnaient dans son crâne ? Voilà maintenant qu’il entendait des voix. Non, attendez. C’était la voix de Roderich.

    - Vous qui condamnez la République Tchèque, au moins écoutez moi. Vous ne connaissez pas la nature du sacrifice demandé… Vous ne savez rien ! Une fois ce..cette….une fois la « victime » désignée, celle-ci ne mourra pas. Non… elle disparaîtra…Et le Belphegor avec elle, si elle en est un. Son nom s’effacera de toutes les mémoires, de même que son visage, sa mémoire, son existence. Comme si jamais, elle n’avait vécu…

    La pire mort qui soit. Disparaître sans laisser le moindre souvenir comme si l’on n’avait jamais existé. Ludwig eut un regard pour toutes ces nations qui attendaient, anxieusement. Il les imagina s’effacer, les uns après les autres, sans rien laisser derrière eux. Pas même un brin de voix, pas même un visage où l’on chercherait à mettre un nom.

    Et il songea à lui-même, à sa propre « mort ». Personne ne prononcerait son nom, car il n’aurait jamais existé. L’Autriche ne se plaindrait plus de sa conduite, ne l’ayant jamais éduqué. La Hongrie ne viendrait plus le taquiner, ne l’ayant jamais bercé dans ses bras, enfant. Et l’Axe, et les autres pays…

    - Un truc aussi tordu, çà peut qu’être chinois.

    La nausée rendait sa voix aigre. Oui, il avait peur. Peur d’entrer dans le néant.

    - Je me doute que çà arrangerait pas mal notre aîné de faire disparaître certains pays un peu trop gênants à son goût.

    Il n'y avait plus de place que pour la suspicion et l'envie de vivre, d'exister.


Vote contre Chine.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil - 21:29


    Récapitulatif des votes:
    Helenka: •••••
    Elizaveta: (vous comprendrez)
    Yao:

    Reste à voter:
    Vash
    Alexander

►◄
Mademoiselle Arrogance allait bientôt disparaître, plus de la moitié des votes étaient contre elle et à part se réjouir, la petite fille ne pouvait pas faire grand chose. Elle jeta un regard amusé à la tapisserie, cachant par là son air contrarié de tout à l'heure. Le fantôme n'avait pas réussi à effrayer l'Allemand... et un Italien avait même suggéré de détruire l'enfant.
Elle avait été prête à taper du pied par terre, à les maudire dans toutes les langues possibles, ou même à marteler de ses poings inexistants le ventre musclé du grand dadais qui lui faisait face. Heureusement, elle avait le miroir comme lot de consolation. Et quel lot. Boudant à demi, elle observa Roderich et n'entendit les paroles des Nations qu'à moitié.

- ... Ça veut dire que son successeur subira le même sort, n'est-ce pas ?

- Est-ce que cela t'effraie? murmura l'esprit en se tournant brusquement.

Elle pencha la tête sur le côté et joua négligemment avec une mèche de cheveux transparents.

- Pourtant, j'ai cru comprendre qu'il t'avait choisie pour le remplacer. Ca fait deux votes contre la Dame à la Poêle. Mais tu n'es pas sauvée, conclut l'enfant après avoir longuement regardé Helenka. Le poste de chef doit vraiment être maudit. Il faudra à ton tour que tu désignes un remplaçant. Difficile quand on n'fait confiance à personne, tu ne trouves pas?

Quel douce enfant, on meurt d'envie de lui exploser le crâne.

Haussant les épaules, elle fit le tour de la petite foule amassée autour de la Dame à la Licorne. Le japonais l'avait observée d'un drôle d'air -n'avait-il jamais vu de fantôme en France?-, et le reste semblait... perdu. Les minutes défilaient et encore deux personnes devaient encore désigner celui -ou celle- à effacer. Le fantôme fit la moue, Roderich n'avait pas laissé ses compagnons macérer suffisamment longtemps pour que la nouvelle à propos du sacrifice les terrifie jusqu'à l'os. Bon, ils feront avec. La gamine avait d'autres moyens pour leur faire peur.
Voyant le chinois hésiter avant d'effleurer ou non la toile, la petite fille pointa également la toile du doigt et et traversa allègrement le mur, "trouant" régulièrement le cœur du Français. Elle se lassa rapidement et fit remarquer que le Suisse n'avait toujours pas voté, et que le Tunisien s'était peut-être perdu en cours de route?

- Prévenez-moi quand vous voudrez commencer les festivités. Et interdiction de toucher à mon miroir. Ou p't'être que vous voulez avoir un esprit en colère contre vous?

Partir à la recherche des humains, voilà qui est plus intéressant que d'attendre. Cela rendrait la prochaine nuit plus amusante, la petite fille n'était qu'une simple observatrice, pour l'instant. Elle salua un à un les différentes Nations avant de voleter comme un papillon jusqu'au mur opposé qu'elle traversa, tout simplement.


Dernière édition par Mayday Strauß le Mer 28 Juil - 14:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil - 22:20

D'une manière très étrange, la pièce venait de s'incliner. Le sol penchait de plus en plus, frôlant la verticale, et par gravité emportait avec lui un amas grouillant de chair s'époumonant. Les corps s'emmêlaient plutôt que luttaient, et Vash restait seul à s'accrocher au bord opposé, pour ne pas sombrer.

Ou du moins, c'est ce qu'il ressenti l'espace d'un instant, sans égocentrisme aucune. Même, il lui semblait malsain de rester là, tout seul.

Le court instant où il avait observé la tapisserie lui avait paru silencieux. En bruit de fond persisté seulement un écho humide de voix qui probablement criaient, sans trop savoir sur qui et pourquoi.


Et puis TOC.


Si cette douleur pouvait avoir un bruit attitré, elle aurait probablement fait toc. Un choc sur sa poitrine, qui remettait la pièce en place et rétablissait le contact auditif. Le coup de boule de la Réalité, qui aurait choisi de s'incarner sous les traits de sa petite soeur.

Si ce n'était que premièrement, dans la réalité, Lili n'a plus besoin depuis des siècles de trembler comme une feuille et trouver refuge dans les bras d'un frère peu amène. Et deuxièmement, dans la réalité, les petites filles ne passent pas leurs bras à travers l'estomac des messieurs, parce que ça ne se fait pas.

Et puis qu'est ce que c'était tout ces regards assassins, ces mots qui volaient comme des obus vers leur cible? Qu'est ce que c'était que ces bêtes qui croyaient pouvoir se lâcher parce que Francis leur avait préparé une mauvaise blague?

" Mais vous allez LA FERMER OUI?! "

Non.

" Si vous rêvez depuis toujours de vous étriper, c'est pas le moment de le faire. Et Mademoiselle République Tchèque, cela n'a rien de personnel, mais puisqu'apparemment il est trop tard pour changer le cours des choses, ma voix va contre vous. Mais j'exige des excuses pour ce que votre sale langue de vipère a laissé filé, dussé-je vous les arracher de la gorge à mains nues. "

Vash, perdre le contrôle? C'était encore son état normal, celui des jours ou son Sig Sauer n'était pas à portée de main.

Parce qu'après tout, les Belphegors, c'est vraiment que des conneries.

Citation :
(non)vote contre Helenka. Désolée.
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Juil - 23:23

Entre les assauts puérils de Feliciano et les discussions hautement philosophiques de ces européens, il avait eu énormément de mal à trouver un bon côté à cette situation. A part qu’un jour, s’ils arrivaient à sortir d’ici, il pourrait se vanter d’avoir dormi sur le sol froid (et même glacial) du Louvre. Il raconterait cette anecdote pendant une soirée chez l’un de ses voisins et ils en riraient joyeusement.
Sauf qu’adossé à l’un des hauts murs du musée, Alexander n’avait vraiment pas envie de rire. Sauf d’amertume. Ca lui apprendra à accepter les invitations de Francis ! D’ailleurs, c’était finalement à ce dernier de s’occuper d’eux et de leur montrer la porte de secours. Il n’avait pas beaucoup d’espoir de ce côté-là mais qui sait ? Peut-être que le français saurait l’étonner… positivement, pour une fois.

Et le lendemain, il eut droit à la surprise, mais elle n’était pas vraiment bonne. Suivant la masse qui se groupait devant une tapisserie, il lui avait fallu une longue minute pour comprendre la raison de leur effroi et de leurs discussions. Francis était… dessus. C’était pourtant parfaitement impossible. Comment une Nation pouvait-elle entrer dans une tapisserie ?! Non, non. Il devait encore rêver. Dormir sur un sol occidental, dans un musée occidental, entouré d’occidentaux… ça ne pouvait avoir que des conséquences dramatiques ! Cette illusion terrifiante en faisait sûrement partie. Sinon, comment expliquer la présence du français dans une œuvre ?

Et comme si ça ne suffisait pas, la gamine de la veille était encore là. Mon Dieu. Cette chose-là n’était donc pas partie ?! Ce n’était pas cette aventure effroyable qui allait le faire changer d’avis quant au comportement des européennes. Déjà qu’Hongrie et ses manières masculines ne lui plaisaient pas réellement et que République Tchèque, qu’il ne connaissait guère, lui semblait de plus en plus antipathique, voilà que cette « chose » s’amusait à les effrayer.

On comprenait pourquoi il n’avait jamais aimé les films d’horreur avec des esprits, des trucs de paranormal et de monstres.

" Mais vous allez LA FERMER OUI?! "


Il sursauta légèrement. Le chocolat suisse était très doux. Pourquoi donc la Nation n’était-elle pas à l’image de ses produits ?! Un peu de douceur ne leur aurait pourtant pas fait de mal. Non, du chocolat, plutôt. Ou bien un bon café bien chaud, avec des petites friandises sucrées ou des viennoiseries. Un petit déjeuner, quoi.
Ou même des chips, ou des pop-corns.
Histoire qu’il ait l’impression de n’être qu’un spectateur bien à l’abri, bien en sécurité et que ce qui se passait autour de lui n’était qu’un film juste trop réel. La 3D était vraiment… incroyable…

Mais au bout du compte, il avait fini par être le seul à ne pas avoir voté. Mine de rien, dans cette situation, avec une République Tchèque déjà bien acculée, les présidentielles de son pays lui semblaient d’un coup bien plus passionnantes. Pauvre demoiselle. Elle était peut-être désagréable, voire même détestable mais bon… pas besoin d’ajouter à son malheur son vote de Nation arriérée.

« Eh bien… Il me semble que République Tchèque a déjà tant de votes contre elle que le mien ne comptera vraiment pas dans la balance. Vu le sort qui lui est réservé, ainsi qu’à tous ceux qui seront sacrifiés après elle, j’aimerais réellement ne pas avoir à voter. C’est juste ridicule. Ca ressemble à ces réunions où on décide de l’avenir d’une Nation qui n’est même pas présente pour se défendre et donner son avis. Mais puisque ma voix n’a jamais assez d’écho pour toucher l’un d’entre vous, je suis bien obligé de voter contre Mademoiselle Helenka. »

Il pouvait peut-être se consoler en se disant que de toute manière, République Tchèque n’avait jamais eu une quelconque importance ou réelle influence sur lui.
Présente ou pas, ça ne changerait rien.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Juil - 8:45

Récapitulatif des votes:
Helenka: •••••••
Elizaveta: ••
Yao: •

Reste à voter:
/////

Citation :
Je laisse Roddy procéder au sacrifice, le fantôme est parti chasser de la chair fraîche Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 531159 .
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MessageSujet: Re: Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre   Loup Garou 5 - Les fantômes du Louvre - Page 2 Icon_minitime

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