Je sens que je vais prendre mon pied.

J'en suis aussi.


J'vais crever au premier tour mais j'aurais réussit à m'inscrire. 8D

Euh, j'en suis également!

(Gil' vient de m'expliquer ^^)

[UPDATE] Oops, j'ai oublié l'internat u.u Si il y à une partie pendant les vacances, je viens ^_^ En attendant, je peux me connecter que les week ends ^^'

Je suis des vôtres !!!! (Sang )

Euh par contre évitez si vous pouvez pas répondre aux mails (MPs)... parce que quand on doit attendre une semaine pour que les loups garou/la voyante/la sorcière réponde à un MP, ou que les villageois votent... HEM. Ca casse toute l'ambiance quoi.

Aller, j'ai promis de me joindre au prochain et vu comment le contexte me plaît... Je m'inscrit aussi, sans hésitation ! x3

Précision ; je passe tous les jours, donc, je pense pouvoir répondre régulièrement ! *A moins qu'il y ait une grande catastrophe !*

Oh là là !! 3 pages !! *Headdesk*

Vatican, je suis désolé mais comme ça été mentionné plutôt par France, juste les Weekends malheureusement c'est pas assez présent... Tu te ratrappera au prochain :3

HS: Manque que Hong Kong et Pologne et mon headcanon est au paradis *_*

Headcanon: L'organisation a toujours contrôlé le nord de Moscou mais on la trouve aussi bien implantée à Saint-Petersbourg et à l'étranger (Autriche, Hongrie, Hong-Kong, Allemagne et Pologne).

Aller hop, j'suis une fou et je m'inscrit aussi.


J'pouvais pas passer à côté de ce scénario.




Vous allez être la cause de mon écheeeeeeec. Héhé.

Mais bien sûr Berber !!

Greuuuh.



Je veux être dans l'équipe contre Niels.

MOI AUSSI JE JOUUUUUUUE =D

Damnit. J'avais bien dit que j'allais crever au premier tour... HELPEEZ MOI !


Les inscriptions s'arrêtent quand ?

Niels/Danemark a écrit:

Les inscriptions s'arrêtent quand ?

Je voulais 20 joueurs et chui rendue à 21 xD Beaucoup de joueurs me dérange pas parceque vous allez voir ça descendre très vite... (Surtout avec le joueur de flûte...)

J'attends donc encore un peu ^^

Niels/Danemark a écrit:

Damnit. J'avais bien dit que j'allais crever au premier tour... HELPEEZ MOI !


Les inscriptions s'arrêtent quand ?

Meuuuuh non, il faut que tu vives, si je veux pouvoir te torturer un peu

Les rôles sont distribués, C'EST PARTIT !!!

Spoiler:

AJOUT DE RÔLES !! Comme on est beaucoup j’ai ajouter 2 rôles Salvateur : Krysha (крыша) et l’Ancien : Two Spies (два шпионки)

J'aurais adoré participer à ce LG, mais je n'ai ni le temps ni l'inspi pour produire des posts à la hauteur, bravo et bonne chance à norvège -_^

Spoiler:

Pour les habitants des environs, la neige faisait partie de la famille. Elle les accueillait à leur naissance, fine dentelle sur les fenêtres de l'hôpital, accompagnait leurs jeux d'enfants, les emprisonnait quand ils partaient à l'école puis à leur travail, et les berçait de sa présence quand l'heure était venue de partir. La neige était présente partout, en neige épaisse crissant sous les semelles, ou en stalactites tremblantes au bord du toit, menaçant de vous empaler. Saleté de pays russe aux yeux des étrangers comme le colosse qui s'emmitouflait dans son manteau, cherchant une boule de chaleur qui n'existait que dans son esprit. La neige il l'aimait, surtout en pleine saison des fêtes avec les marchés de fin d'année. Mais cette neige, la neige russe, possédait une émanation néfaste et sa blancheur n'avait rien d'apaisant. S'il la regardait une seconde de plus, l'Allemand allait avoir la nausée.

Mais qu'est-ce que je fais ici, déjà ?

A la base il lui semblait être venu en Russie pour discuter avec Ivan des réparations qu'il pourrait fournir à Gilbert (non il n'était pas protecteur avec son frère ainé, il appliquait juste la justice). L'albinos l'avait suivi dans son entreprise.

Seul souci c'est qu'il a disparu... Et l'unique endroit où il peut se réfugier, c'est le bar.

La chaleur du bar étouffa presque Ludwig, et fit fondre partiellement la neige déposée sur ses épaules. L'Allemand chercha du regard un crâne couvert de cheveux blancs, mais les lampes piquetées de rouille n'éclairaient que le Pakhan. La voix grave du Pakhan résonna sous le plafond bas.

" Hey Herrr Ludwig. Pas intérrressé parrr poste de brrrigadier ? "

Ludwig tâcha de ne pas sourciller en entendant l'allemand se faire écorcher dans la gorge russe. Ne voulant pas froisser l'homme – un geste pouvait être mal vu – il se contenta d'hausser les épaules.

" Peut-êtrrre votrrre frrrèrrre Herrr Gilberrrt serrra intérrressé. "

Riant de ses propres paroles, le Pakhan retourna à son verre de vodka et à la liste des candidats au poste. De son côté l'Allemand tâcha de trouver une chaise sur laquelle il pourrait voir qui entrerait, et garder un oeil sur le Pakhan. Ce n'étaient pas les ennemis qui manquaient. Ôtant son manteau, faisant ainsi jaillir quelques gouttes glacées, Ludwig le posa sur le dossier de sa chaise. Sous la chemise de son costume, sa fidèle arme à feu tapotait contre ses flancs. Un Mauser C96. Une bonne arme allemande ~

Cela faisait à peine cinq ans qu’Elizaveta avait quitté la maison d’Ivan pour s’en retourner vers Roderich. Mais elle avait gardé les façons de faire de la maison. Son corps en avait gardé les traces. Oh, oui, elle avait aussi des cicatrices par dizaines. Mais elle avait aussi récolté quelques tatouages. Dont une rose sur la poitrine. Signe évident que son âme avait dû passer à la долгопрудненская.

Un tatouage fait dans les geôles russes, bleuté, aux lignes floues, faute d’instruments pour tracer des lignes fines. L’encre avait été « crée » à partir de la cendre de combustion d’une de ses chaussures, de la suie, qui avait été mélangé avec de l’urine parce que cette dernière est riche en phosphore et que ça « fixe la couleur ». Et le système D qui lui a injecté l’encre sous la peau était entre autre composé d’une vieille lame de rasoir et d’une corde de guitare… Il fallait souffrir pour être digne.

Elle avait aussi le dos étoilé comme une nuit sans nuage. Surune omoplate, elle s’était néanmoins fait tatouer un envol d’oiseaux qui signifiait «Je suis née libre et je dois être libre ». Et depuis 5 ans elle était libre.

Mais elle vouait toujours allégeance au Pakhan.

Elle avait reçu un court billet lde ce dernier. L’ordre était bref et clair : le brigadier s’était fait descendre. Le Parrain devait nommer un nouveau brigadier. Et il lui avait dit de venir. Sans doute cela signifiait qu’elle avait la possibilité de choper les épaulettes.

Elle arriva à l’adresse inscrite sur le billet. Un bar. Elle entra, secouant la neige maculant sa longue chevelure châtain. IL était là. Au comptoir. On ne voyait que lui. Même Ludwig, à côté, semblait transparent, tellement le Parrain est respecté, craint et charismatique. Elle s’approcha en silence, baisa la main qu’il tendait, négligemment. Déjà, la porte du bar s’ouvrait à nouveau, et de nouvelles personnes entraient.

Mais elle. Elle voulait les épaulettes. Le brigadier, elle voulait que ça soit elle. Peut importait qu’elle soit une femme. Justement, en femme, elle ne risquait pas de succomber aux entraîneuses comme le dernier brigadier. Elle savait qu’avec les épaulettes elle serait étroitement surveillée : parce qu’elle serait jalousée par les autres qui veulent sa place et son pouvoir, et par le Parrain qui ne veut pas que son brigadier soit un rival. Mais elle ne voulait pas prendre la place du Pakhan. Juste le servir.

Le brigadier doit être marié. C’est la règle dans le milieu. Elle était liée à Roderich Edelstein. Elle pouvait leur montrer l’anneau nuptial. Roderich pouvait être le gage de son obéissance au Pakhan. Pour Roderich, elle savait qu’elle se plierait à toutes les règles. Et sans doute qu’avisé comme il était, la Pakhan savait parfaitement que ce serait le parfait moyen de la tenir en laisse efficacement s’il lui accordait la nomination.

Et c’est en ces termes qu’Elizaveta se proposa. En soulignant qu’elle avait déjà amplement empli les caisses pour diverses Interventions illicites dans les adjudications des travaux publics et de construction et aussi bien sûr, elle étaiat célèbre, la Hongrie, pour les spoliations de bien immobiliers. Ses hommes à elles, c’étaient des cols blancs : avocats, notaires, flics… Chez elle, ils corrompaient le pouvoir et agissaient en toute impunité. Et les journalistes d’investigation étaient copieusement tabassés. D’ailleurs, ça n’existe même pas, le journalisme d’investigation, en Hongrie…

Elizaveta se retourna vers ses pairs qui étaient entrés après elle dans le bar. Qui allait la soutenir ? Qui allait essayer de tenter de la discréditer ?

Spoiler:

- Tsss...

C'était bien sa première réaction lorsqu'il entra dans ce bar. Couvert de neige, le nez engourdi et les joues roses, Gilbert s'attendait à beaucoup de choses, mais pas à voir Elizaveta dans les parages. OK, peut-être qu'ils avaient... été ensemble à une certaine époque, mais ladite époque était révolue et cette garce n'avait strictement rien à foutre dans un endroit pareil. Alors qu'elle avait le dos tourné, Gilbert se contenta de la siffler d'un air nonchalant, un rictus déformant son visage aussi blanc que neige. Il s'avança de quelques pas, la démarche traînante, prêt à se diriger vers le Parrain lorsqu'il aperçut son frère, si puissant mais si faible à côté de l'autre.

Son sang se glaça un peu plus dans ses veines, mais le Prussien n'y fit que très peu attention. Il avait toujours ce sentiment lorsqu'il le croisait. Du respect, de l'admiration, il n'en savait rien, mais le Parrain dégageait une aura quasi palpable. Faiblement éclairé, le bar ne laissait rien voir du visage du patron. Après avoir salué Ludwig d'un signe de tête, il écouta les dernières paroles de la hongroise avant de ricaner.

- Sérieux... fit-il en passant deux doigts dans la cascade brune et glacée qu'était la chevelure d'Elizaveta. Pour une minette, c'est qu't'as du cul. Dans tous les sens du terme.

Très conscient des risques auxquels il s'exposait, l'albinos se retira bien vite avant que la diablesse ne riposte, commandant une Absolut servie dans un verre trop grand pour être décent.
Le Parrain ne semblait pas réagir aux dires de Gilbert. Après tout, le Prussien était connu pour son humour bas et ses blagues trop faciles pour qu'on puisse le considérer comme drôle. Du moins, en public. Dans son petit monde à lui, on était obligé de rire, et celui qui s'arrêtait en premier... s'arrêtait d'une autre manière par la suite.
Il glissa alors quelques mots au Parrain, suffisamment doucement pour ne pas attirer l'attention de tous, mais suffisamment fort pour se faire entendre des autres intéressés qui arrivaient au compte-goutte.

Ces connards du KGB... pas un couillon pour rattraper l'autre. Et il les connaissait bien, ces fils de... . Assez bien pour en avoir cotoyé des anciens de près... De très près. Et malgré le code, ces règles, ces lois qu'il appliquait à la règle, il ne pouvait s'empêcher de penser que la Hongroise n'avait pas sa place ici. Qu'importe les tatouages. Qu'importe les cicatrices. C'était une femme. Rien de plus. Tournant la tête vers Ludwig, muet, il observa ensuite le Parrain, toujours dissimulé dans l'ombre.

- Moi... J'vous les trouve, ces taupes, et j'vous les descends. Un par un...

Et il lança un regard furtif à Elizaveta, avant de sourire.

- Comme un vrai mec.

Spoiler:

Une chose que Tino détestait : la Russie.
Alors pourquoi venir à Saint-Pétersbourg ? Car le grand Pakhan en personne cherchait un nouveau brigadier, une chance inespérée qui s’annonçait là.

Oui malgré les apparences il restait fidèle au Parrain de la долгопрудненская. Il lui était voué corps et âme depuis la dernière guerre, faisant encore quelques petits « boulots » pour lui.
Il méritait d’être son loyal brigadier. Après tout il avait convaincu Berwald de lui faire allégeance, et avait même embarquait Peter dans toutes ces histoires de mafia.
Il l’avait fait dans le seul but d’avoir un peu de reconnaissance de sa part.

Tino entra dans le bar indiquait dans la lettre. Il remarqua les convives déjà arrivés : Elizaveta, Ludwig et Gilbert. Ce dernier s’était installé à côté du Pakhan, un verre à la main.

- Moi... J'vous les trouve, ces taupes, et j'vous les descends. Un par un...

Ce Prussien, il était entrain de faire de la lèche. Tino sentit son sang bouillir, jamais il n’accepterait que cet albinos devienne le nouveau brigadier. Tout sourire il s’approcha du comptoir et prit un ton ironique en s’adressant à Gilbert.

- Toi ? Alors que tu ne sais même pas manier correctement un fusil ? Laisse moi rire Weillschmidt, je mérite plus que toi d’être le nouveau bras droit de Крёстный отец .

Il s’installa à une table vide, regardant tour à tour les personnes et plus particulièrement le Pakhan. Il voulait ce post un point c'était tout.
C’était étonnant de voir qu’on ne pouvait deviner ce que cet homme pensait vraiment…
Portant son attention sur sa montre, il remarqua que Berwald et Peter devraient arriver sous peu.

Pour la plupart, une fillette comme Lili n'avait rien à faire dans ce quartier louche. Elle n'avait même rien à faire en Russie après avoir passé les quarante dernières années derrière le mur froid de Berlin. Pire encore, elle avait hébergé des centaines de soldats russes fuyant Staline et son communisme. Alors que la France et les autres grandes puissances avaient cédé, elle avait été la seule à maintenir le front haut face au 'petit père' d'Ivan et même si aujourd'hui ils avaient préféré oublier le courage de cette nation désarmée, elle ne l'avait pas oublié. Elle savait qu'elle pouvait tenir.
Pourtant, le cœur de Lili était en Russie où son frère était mort il y avait déjà quelques semaines de là. Il avait œuvré pour le Pakhan et avait tenté de la mettre à l'écart, loin du danger. Comme d'habitude.
Voyez vous, Lili est une enfant, têtue, elle a ses propres idées et malgré l'air certainement docile qu'elle portait naturellement sur son visage, elle savait obtenir ce qu'elle voulait. Toujours. Et même si elle avait décidé de sauver ces soldats, elle avait été attirée par cette organisation qui avait de son frère, l'un des leurs. Paradoxal? Pour Lili, pas vraiment. Le Pakhan n'était pas Staline, elle ne ressente pas la même chose entre les deux. L'un l'avait reconnue, l'autre l'avait toujours occulté, pas suffisamment menaçante, une nation pitoyable. Pour Lili, ils étaient aussi différent que le jour et la nuit.
Elle avait donc accompagné son frère, comme une ombre. Elle n'avait pas d'armée, soit, que cela ne tienne. Si elle ne pouvait donner les armes, elle n'avait qu'à les prendre. Et puis, imiter grand-frère... Elle avait l'habitude n'est-ce pas? Mais maintenant qui pourrait-elle imiter? Maintenant que l'objet de ses affections avait disparu? C'était simple, elle continuerait d'œuvrer pour le Pakhan. Elle resterait fidèle et continuerait à œuvrer pour sa famille. Beaucoup la sous-estimaient mais tous admettaient une chose : la Suisse disparut, ils auront besoin de ses coffres. N'était-elle pas une spécialiste dans le blanchissement d'argent?
Mais chut, Lili est une petite chose encore bien innocente n'est-ce pas? N'est-elle pas absolument inconsciente de ce qui se trame derrière tous ces chiffres et ces calculs? Lili fait ce qu'on lui demande après tout! Quel mal y a-t-il à cela?
Elle n'était certainement pas aussi forte que la plupart des membres, mais elle avait toujours son utilité. Même si le Pakhan l'avait convoqué, elle savait qu'elle n'allait pas mourir ce soir là, tout du moins... N'est-ce pas? Il avait parlé d'un nouveau brigadier. Il ne venait donc pas se débarrasser de ce qu'il jugeait inutile : les poids morts.

Peignant sur ses lèvres un léger sourire teinté d'innocence, deux lèvres rouges craquelées et ensanglantées par le froid de la Russie qui contrastaient avec la pâleur sa peau, avec le bleu violacée qui marquait sa joue. Toujours vêtue de son traditionnel habit, elle poussa avec une apparente timidité surtout du à la nervosité qu'elle ressentait. Elle allait encore subir leur regard teinté de mépris...
Respire Lili, respire.

Les cheveux couverts de neige, le manteau trempé, elle avança vers un rassemblement qu'elle connaissait bien pour les avoir vu dans d'autres circonstances. Monsieur Allemagne, Monsieur Prusse et Mademoiselle Hongrie. C'étaient presque des voisins, des voisins qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps... Et puis il y avait lui. Imposant, immense, terrifiant. Lili frémit.
Son sourire enfantin toujours collé sur son visage, elle baisa la main du Parrain avant de reculer et de rejoindre les autres qu'elle salua doucement d'une voix presque brisée par sa douceur :

« Bonsoir Herr Allemagne, Herr Prusse, Herr Finlande et Fehlen Hongrie. »

Inclinant la tête sur le coté, elle leur sourit de plus belle, son expression joyeuse terriblement glauque à cause de la teinte de sa joue et des coupures qui disparaissaient sous le col de sa robe.
Finalement, ignorant la bagarre, elle s'assit à la table de Finlande, tout en gardant largement ses distances. Elle voulait observer. Le poste? Elle n'en avait rien à faire, elle n'avait pas cette ambition.

La Russie.
Une étendue froide de neige et de glace. Froide ? Froide, seulement ? N'est-ce pas là un habile raccourci ? Car la Russie est plus qu'une température: c'est un état d'esprit. La Russie c'est la résistance et les luttes, les fratricides, les parricides, le crime.
Oui, le crime. Dans toute sa magnificence, toute son horreur la plus sublime. Véritable jouissance, que de tuer ! Déchirer la peau, admirer le sang couler, brillant aux lumières artificielles des bars et des chambres, contempler les organes, la chair à vif, le corps humain blanchir, la vie quitter la victime...

Ivan aimait tuer.
Depuis peu. Il y avait pris goût. Loin d'être un psychopathe né, l'enfant qu'il avait été était plutôt doux, sensible, s'amusant dans la neige, riant avec ses soeurs chéries, rêvant à un monde plus beaux. Jusqu'a un certain jour, qui l'avait détruit. Séparé de ses soeurs, de son ainée surtout, la si douce Katioucha, aujourd'hui disparue. Natalia, sa benjamine, avait sombré dans la folie, et lui même ne se sentait nul part mieux que penché au dessus d'un cadavre.
Oui.
Il avait pris goût à la mort. Et il haïssait la neige. Cette horreur immaculée, qui souillait le sang et dissimulait la peur, l'angoisse et la tristesse.

Il ne savait pas où se trouvait Katioucha. Enlevée ? Assassinée ? Torturée ? Pire encore ? Il ne voulait plus le savoir.
Il se battait contre le Monde, contre cette injustice qui l'avait rongé et détruit. Il n'était plus qu'un assassin sanguinaire et chaque seconde qui passait l'éloignait d'Ivan, le rapprochait du meurtrier.

Rien qu'un meurtrier.
Dévoué. Avoir porté allégeance au долгопрудненская, il ne le regrettait nullement. Pourquoi y était-il entré ? Peut être par soif de vengeance, simplement. Oui. C'était ça. Se venger de ce Monde nauséabond. Tuer, comme un assoiffé se repend d'alcool. Allier le besoin au plaisir. Délectation et abandon.
Ses sens étaient exacerbés, l'odeur du sang... qu'il aimait ces bars mal famés et ces meurtres sanguinaires. Oui, ça, c'était l'image de ce Monde corrompu. Lui le premier.

Un assassin reconnu. Il l'était rapidement devenu. Son talent incomparable pour les sourires charmeurs et la persuasion l'avait rapidement transporté à un rang élevé dans la mafia. Il agissait toujours seul, vite, bien.
Une machine, presque. Une machine un peu trop dangereuse pour les innocents, aimée par les hauts placées. Le genre d'homme confiant, modeste, calme, froid, intelligent dont on rêve.

Il pénétra dans le bar, discret comme d'habitude, se faufilant comme une ombre entre les clients. La Russie était son pays, les bars ses demeures, les clients ses victimes. On le laissait passer.

Il s'approcha du petit rassemblement, salua le Parrain comme il se devait et jeta un coup d'oeil détaché aux autres membres du groupe.

Il espérait avoir un travail à effectuer. Ses mains ne sentaient déja plus le fer..
Et il y avait des traitres. Chair bien fraiche.